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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 09:34

 

 

C’est la question que se posent les riverains après avoir appris que l’ANDRA recherche désespérément des sites pour stocker certains déchets radioactifs.

 

L’ETAT permet déjà à ces décharges d'ordures ménagères (déchets ultimes)  de stocker des déchets à radioactivité naturelle renforcée.

 

Car ouvrir une nouvelle décharge de déchets radioactifs en France paraît bien difficile mais transformer les décharges existantes d’ordures ménagères en décharges de déchets radioactifs pourrait être moins difficile.

 

En effet l’article 49-3 a permis récemment de faire passer en force le stockage de déchets radioactifs Cigeo dans la Meuse pourquoi l’ETAT n’aurait-il pas recours à cet article 49-3 pour faire passer en force le stockage des déchets radioactifs dont il ne sait que faire dans les décharges d’ordures ménagères.

 

Rappelons que la Seine et Marne possède 5 décharges d’ordures ménagères Veolia Claye-Souilly, Monthyon et Fouju-Moisenay, Sita Soignolles, Capoulade Isles les Meldeuses, toutes situées dans la moitié nord de ce département.

 

Paru dans l’Est Républicain :

 

01/07/2015 à 05:05

 

DÉCHETS RADIOACTIFS - L’ANDRA A PUBLIÉ SON INVENTAIRE. LE DERNIER DATAIT DE 2012
ANDRA : CAPACITÉS DE STOCKAGE INSUFFISANTES POUR LES DÉCHETS RADIOACTIFS

 

 

Bure. Chaque année, le volume des déchets radioactifs (civils et militaires) progresse et le dernier inventaire national publié tous les trois ans par l’Andra (Agence nationale de gestion des déchets radioactifs) le confirme. 1,46 million m³ de déchets radioactifs ont été produits en France au 31 décembre 2013. Soit 140.000 m³ de plus que trois ans auparavant. Normal selon Michèle Tallec, responsable du service inventaire de l’Andra. Elle observe que « 73 % des déchets sont déjà stockés dans les centres de l’Andra dans la Manche (fermé) et dans ceux de l’Aube ». Faute de sites dédiés à l’inverse des TFA (très faible activité) et des FAVC (faible activité vie courte), les déchets haute (HA) et moyenne activité (MAVL) et les faible activité à vie longue (FAVL) sont « entreposés » en centrale ou au centre de retraitement de la Hague pour les plus dangereux (HA et MAVL) qui ont vocation à rejoindre le centre géologique (Cigéo) souhaité par l’Andra à Bure (Meuse).

Ce volume de 1,46 million de m³ ne tient pas compte du stock des résidus d’exploitation dans les mines d’uranium, des déchets radioactifs jetés dans l’océan, et des vieux stockages existants dont « la reprise générerait plus d’inconvénients que d’avantage ».

Si l’inventaire identifie 1.200 producteurs, 60 % du total est d’origine électronucléaire, 27 % issus de la recherche (par le CEA) et 9 % de la Défense. Enfin, 3 % sont d’origine industrielle et 1 % du secteur médical. Les centrales d’EDF produisent 98 % des déchets HA qui ne représentent que 0,2 % des stocks.

réacteurs (avec l’EPR). Transition énergétique, pression des écologistes pour une sortie du nucléaire et réorganisation de la filière nucléaire française, difficultés d’Aréva et loi de 2014 n’y sont pas étrangers. Ainsi, au fil de la fin de vie des installations (40 ans de fonctionnement), la quantité des déchets augmente significativement. L’inventaire évoque aussi les déchets futurs résultant du fonctionnement des sites nucléaires actuels ou dont l’autorisation de création a déjà été accordée (EPR Flamanville et Iter Cadarache). Mais aussi, nouveauté, ceux du démantèlement total du parc de 59

Fin 2020, le volume se situera à environ 1,8 million de m³. Dix ans plus tard, il est estimé à 2,5 millions de m³ et au terme du démantèlement du parc actuel, 4,3 millions de m³ dont 10.000 de HA et 72.000 de MAVL. Le combustible usé (18.710 tonnes fin 2013 avec des prévisions à 21.290 t en 2030), qui n’est pas considéré comme un déchet car valorisable par le retraitement, n’est pas comptabilisé. Selon l’Andra, « le démantèlement ne produit pas de déchets (HA) mais essentiellement des déchets conventionnels, des TFA (2,2 M) et FAVC (1,1 M) ».

m³ contre 10.000, mais le combustible usé devient un déchet à part entière (57.000 assemblages). En abordant le démantèlement, relativement tabou jusqu’à présent, l’Andra travaille sur deux scénarios : la poursuite de la production électronucléaire et son abandon à la fin de vie de l’EPR de Flamanville. La différence ? Le volume des HA est réduit à 3.900

Avec cet inventaire, l’Andra dresse une photographie de la quantité de matière qu’elle aura à gérer à l’avenir et mesure si les solutions et les espaces dont elle dispose, ou qu’elle envisage de créer, sont adaptés aux besoins. Avec le démantèlement du parc actuel, la réponse est non, sachant qu’elle n’a pas de solution pour les FAVL et que Cigéo pour les HA et MAVL n’est pas acté. Les volumes à venir dépassent les capacités de stockage. Les centres de l’Aube pour les TFA et pour les FMAVC seraient pleins à l’horizon 2025 et 2030.

 

L’Andra indique avoir engagé une réflexion pour améliorer des capacités de stockages actuelles, créer de nouveaux centres avec les difficultés que l’on connaît pour trouver des terres d’accueil, et une priorité optimiser le traitement et les volumes de déchets par de la recherche et développement.

 

Sébastien GEORGES

 

 

http://www.estrepublicain.fr/edition-de-bar-le-duc/2015/07/01/bure-capacites-de-stockage-insuffisantes

 

 

 

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29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 14:15
Près de Disneyland l’envers du décor : Coupvray GVHTP une décharge illégale qui inquiète les élus et les associations !

 

 

Près de Disneyland

l’envers du décor

Coupvray

GVHTP

une décharge  illégale

qui inquiète

les élus et les associations !

 

 

C’est dans l’une des communes voisines de Disneyland, dans le charmant village de Coupvray, berceau de Louis Braille, l’inventeur du système d’écriture en relief pour aveugles que s’est implanté cette décharge illégale depuis plusieurs années.

 

 

Depuis près de 4 ans les préfets ont pris pas moins de 13 arrêtés préfectoraux de mise en demeure à l’encontre de GVHTP.

 

Deux fédérations agréées pour la défense de l’environnement ont déposé plainte auprès du procureur de la république de Meaux en 2012, dossier classé sans suite en 2013.

 

Les élus de Coupvray ont alerté une énième fois la préfecture en date du 1/7/2015, en effet le  17/6/2015 un incendie s’est déclaré sur le site, heureusement circonscrit rapidement par les sapeurs pompiers, site sur lequel il a été constaté la présence d’épaves de voitures, de concassage d’enrobés, de traces d’hydrocarbures sur le sol…

Les élus sont d’autant plus inquiets qu’une entreprise stockant des milliers de m3 de bois est située à côté de GVHTP.

 

A grands renforts de médias, face au caractère croissant des infractions d'atteinte à l'environnement, Mme Taubira indiquait en avril dernier qu’afin de renforcer l'efficacité du parquet, elle préconisait la désignation d'un magistrat référent au sein de chaque parquet et de chaque parquet général, "chargé du traitement du contentieux [de l'environnement]" (1)

 

 

Qu’en est-il aujourd’hui ?

Nous n’en savons rien

 

 

Ce que nous savons

c’est que ce site illégal et dangereux

se trouve

à proximité du plus grand parc d’attractions français

 Disneyland

qui a reçu en 2014

plus de 14 millions de visiteurs.

 

 

(1) http://www.actu-environnement.com/ae/news/gouvernement-ministere-justice-taubira-sanctions-environnement-24391.php4

 

pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/2015/04/decharge-illegale-gvhtp-coupvray-mme-taubira-ce-n-est-pas-des-effets-d-annonces-mais-la-remise-en-etat-en-urgence-de-ce-site-que-nou

http://adenca.over-blog.com/article-m-jean-luc-marx-prefet-du-77-va-t-il-faire-fermer-definitivement-la-decharge-illegale-gvhtp-coupvr-125378463.html

http://adenca.over-blog.com/article-comment-ont-ils-pu-laisser-s-accumuler-autant-de-decharges-illegales-sur-la-seine-et-marne-108570672.html

http://adenca.over-blog.com/article-le-cas-de-la-decharge-illegale-gvhtp-coupvray-125255908.html

http://adenca.over-blog.com/article-decharges-illegales-en-seine-et-marne-gvhtp-coupvray-100029801.html

http://adenca.over-blog.com/article-encore-une-decharge-illegale-en-seine-et-marne-gvhtp-dirigee-par-gabriel-van-honacker-a-coupvra-82662778.html

 

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29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 12:10

L’Essonne

un département qui envoie ses ordures chez les autres

l’usine de traitement des eaux de Morsang et le CA de Corbeil  

déversent leurs  déchets de  boues

sur les champs de

 Seine et Marne !

 

 

 

Pourquoi les usines

de l'Essonne

n’étalent pas leurs déchets boues

sur les espaces agricoles de leur propre département ?

 

 

L’Essonne

protège-t-il ses espaces agricoles

au mépris de ceux de

Seine et Marne ?

 

 

Pour mémoire nous vous rappelons que le département de l’Essonne vient déverser ses déchets dangereux à Villeparisis, ses déchets ultimes à Claye-Souilly et à Soignolles, ses déchets BTP dans les décharges du 77.

 

 

 

Source :

Observatoire de l’eau : État des lieux des filières de traitement et d’élimination des boues en Seine-et-Marne 2013 page 18

http://eau.seine-et-marne.fr/library/valorisation-des-boues-2013

 

 

déchets boues sur un espace agricole à Messy 77

déchets boues sur un espace agricole à Messy 77

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 16:49
Alors qu’un lycée est implanté sur cette commune, certains enfants de Mitry-Mory vont devoir aller à Longperrier.

 

Nous ne pouvons que constater que ce secteur de Seine et Marne est complètement laissé à l’abandon après qu’on ait décidé dans les années 60 d’y implanter des sites polluants, en 2013 on fermait le commissariat et aujourd’hui ce sont les écoles qui font défauts.

 

C’est également sur la commune voisine de Compans que Mme Royal laisse s’étendre une monstrueuse décharge illégale sur un terrain appartenant au ministère de l’écologie.

 

Il est vrai que le député de la circonscription Yves Albarello semble également « aux abonnés absents » sur ces sujets qui préoccupent la population.
Ne le dérangez pas, Yves Albarello, rapporteur du Grand Paris, semble occupé ailleurs, à rechercher des sites pour déverser les déchets du Grand Paris.

 

 

Paru sur le site du Parisien 77 :
Seine-et-Marne : 428 collégiens et 850 lycéens de plus à la rentrée

Marion Kremp | 27 Juil. 2015, 14h36 | MAJ : 27 Juil. 2015, 14h36

Département parmi les plus dynamiques de l’Hexagone sur le plan démographique, la Seine-et-Marne ne déroge pas à la règle cette année. À la rentrée de septembre, ce sont 428 nouveaux collégiens (ils étaient 78 400 à la rentrée 2014) et 850 nouveaux lycéens (55 750 à la rentrée 2014) qui arriveront dans les établissements scolaires du territoire.

 

Des bâtiments qui ne sont pas extensibles et dont certains arrivent à saturation.

L 17 classes supplémentaires dans les lycées seront ouvertes par le rectorat. « Nous avons des endroits en tension, dans le sud du département notamment, où la démographie est importante, ce qui nous amène à être plus regardant sur les demandes d’affectation », avance la direction départementale de l’Éducation nationale. Selon les chiffres de l’Éducation nationale, 400 des 850 nouveaux lycéens sont des élèves qui ont récemment emménagé en Seine-et-Marne.

« Il apparaît plus que problématique qu’un lycée comme celui de Dammartin-en-Goële par exemple, qui a été inauguré en 2013, soit déjà arrivé à saturation, alors que les établissements sont censés être dimensionné pour 10 ou 15 ans », déplore Mehdi Azzam, secrétaire départemental de la fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE). C’est à Mitry-Mory, que cette situation semble poser le plus problème. La maire de la ville a adressé un courrier à la rectrice de l’académie de Créteil pour lui demander de revenir sur la double sectorisation qui concerne la ville et qui mène à l’affectation d’élèves habitant la commune au lycée de Longperrier.

La construction de nouveaux collèges annoncée. Pour pallier à l’afflux de collégiens, le président du département, Jean-Jacques Barbaux, a annoncé lors d’une rencontre avec la presse en juin que « le département avait besoin de trois collèges supplémentaires, notamment à Brou-sur-Chantereine en plus de celui de Montévrain » dont la construction est actée. Une annonce qu’il a confirmée aux représentants de la FCPE 77 à qui il a avancé vouloir « conserver des établissements à taille humaine ».

La dernière commission d’affectation de l’été se tiendra à la fin août et devrait trouver des solutions aux derniers lycéens sans établissement ou dont les affectations ne conviendraient pas, notamment pour des questions de temps de transport.

http://www.leparisien.fr/acheres-la-foret-77760/seine-et-marne-428-collegiens-et-850-lyceens-de-plus-a-la-rentree-27-07-2015-4973175.php

 

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 09:18
La sécheresse menace la France et pendant ce temps Paris dépense sans compter l’eau de Seine et Marne !

 

Une partie de l’eau potable consommée par les Parisiens provient de nos meilleures rivières de Seine et Marne et notamment du Loing et de ses affluents : l’Orvanne, le Lunain et le Fusain.

 

Ironie du sort le préfet de Seine et Marne vient de prendre un arrêté préfectoral pour restreindre  la consommation d’eau de l’Orvanne, du Lunain et du Fusain au sud du 77 sans qu’à notre connaissance le Préfet de Paris n’ait pris aucun arrêté pour restreindre la consommation d’eau des parisiens.

 

C’est probablement au titre de la solidarité régionale que les populations du sud 77 doivent restreindre leur consommation d’eau pour permettre aux populations de la  capitale de dépenser sans compter l’eau de la Seine et Marne.

 

 

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/16879/118427/file/2015_07_22_Arrete_Secheresse_signe.pdf

 

Extrait article le Parisien 77 :
INTERACTIF. La sécheresse menace la France

MÉTÉO. Cela fait cinquante ans qu’il n’avait pas aussi peu plu à cette période de l’année. Les arrêtés limitant la consommation d’eau touchent désormais la moitié du pays.

FRÉDÉRIC MOUCHON | 24 Juil. 2015, 14h48 | MAJ : 24 Juil. 2015, 14h53

Les averses annoncées aujourd’hui dans le Nord-Ouest ne seront sans doute qu’un faux espoir face à la vague de sécheresse qui touche l’Hexagone. Alors que 56 départements sont concernés par un arrêté de restriction d’eau, soit plus de la moitié du pays, le ministère de l’Ecologie estime que la situation n’est pas en voie d’amélioration.

Elle est nettement plus préoccupante qu’en 2012, 2013 et 2014 à la même date et nous ne sommes pas très optimistes à court terme, reconnaît François Mitteault, directeur de l’eau et de la biodiversité au ministère. Nous pensons même que le nombre de départements en alerte risque encore d’augmenter. »……

 

http://www.leparisien.fr/societe/interactif-la-secheresse-menace-la-france-24-07-2015-4968591.php

 

 

 

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27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 21:01
zone industrielle de Mitry-Compans, l'incinérateur de déchets dangereux

zone industrielle de Mitry-Compans, l'incinérateur de déchets dangereux

 

 

Pour protéger la zone industrielle de Mitry-Compans et le 7 sites SEVESO, pensez-vous que l’ETAT va trouver l’argent pour rouvrir le commissariat de police de Mitry-Mory fermé en 2013 ?

 

 

 

Paru sur le site Actu environnement :

 

La vulnérabilité des sites Seveso passée au crible d'ici fin septembre

Les exploitants d'établissements Seveso doivent analyser la vulnérabilité de leur site avant fin septembre. Couplées à une campagne d'inspection, ces analyses pourraient déboucher sur un renforcement de la réglementation anti-intrusion.

 

Gestion des risques | 20 juillet 2015 | Laurent Radisson

Ségolène Royal a réuni vendredi 17 juillet une table ronde consacrée à la sûreté sur les sites Seveso. Réunissant des industriels et des hauts fonctionnaires en charge de la défense et de la prévention des risques, cette réunion fait suite à deux événements qui posent question sur le degré de protection réel de ces établissements : l'attentat du 26 juin sur le site de la société Air Products à Saint-Quentin-Fallavier et l'incendie criminel à la raffinerie LyondellBasel de Berre-l'Etang le 14 juillet.

Ces établissements, qui représentent des risques importants compte tenu des quantités de substances dangereuses mises en œuvre, sont au nombre de 1171 en France : 656 "seuil haut" et 515 "seuil bas". Ces installations sont effectivement les plus sensibles, mais les risques existent aussi dans des installations classées (ICPE) ne relevant pas de la directive Seveso, ainsi que lors des phases de transport des matières dangereuses (TMD). Ceux-ci n'apparaissent pas dans les conclusions de la table ronde.

 

Tous les sites examinés d'ici fin 2015

Qu'est-ce qui ressort de cette réunion ? "Les installations concernées devront d'ici fin septembre, répondre à un questionnaire précis sur les mesures de sécurité et de vigilance qu'elles sont censées mettre en place", indique Ségolène Royal. Ce questionnaire est basé sur un guide de l'Ineris consacré à la vulnérabilité des sites industriels chimiques face aux menaces de malveillance et de terrorisme. Un guide présenté lors de la réunion mais que ni le ministère de l'Ecologie, ni l'Ineris n'ont diffusé.

La ministre annonce des inspections sur l'ensemble des sites Seveso d'ici la fin de l'année afin "d'examiner les mesures mises en place par les exploitants". Des audits seront également réalisés par des experts de l'Administration sur des sites volontaires afin d'analyser la pertinence des mesures de surveillance existantes : gardiennage, détection anti-intrusion, liaison avec les forces de l'ordre… Un retour d'expérience collectif devrait en être tirée.

"Des exercices par zone de défense seront également réalisés d'ici la fin de l'année 2015", a par ailleurs annoncé la ministre. Outre les prescriptions techniques applicables aux établissements au titre de la prévention des risques, certains sites Seveso sont classés "point d'importance vitale" au titre du code de la défense et font, à ce titre, l'objet d'un plan particulier de protection établi par l'exploitant sous le contrôle du préfet, rappelle en effet le ministère de l'Ecologie.

Les résultats des contrôles, tout comme ceux de l'enquête en cour sur l'incendie de Berre-l'Etang, pourront donner lieu à un renforcement du cadre réglementaire applicable à la protection contre les intrusions sur ces sites, indique Ségolène Royal.

L'Union des industries chimiques (UIC), très représentée à la table ronde, a rappelé de son côté son engagement à renforcer les mesures de protection dans le cadre d'une démarche volontaire. La fédération professionnelle évoque notamment la formalisation d'une cartographie des zones sensibles et de leurs conditions d'accès, la réalisation d'un benchmark international sur les bonnes pratiques en matière de sûreté, ainsi que l'intégration d'un volet "sûreté" dans l'accord de 2002 sur la sécurité signé avec les organisations de salariés. La question de l'accès des prestataires et sous-traitants sur les sites Seveso constitue en effet une question sensible.

Une inspection lancée sur la protection des données

Sur la question de la protection des données relatives à ces établissements, Ségolène Royal annonce une inspection générale destinée à "définir concrètement les bonnes pratiques permettant de concilier au mieux les exigences de transparence et la nécessaire protection contre la malveillance".

Le Gouvernement doit en effet concilier la nécessité de ne pas diffuser des données sur les produits dangereux susceptibles de susciter des actes malveillants et l'obligation d'information des riverains et du personnel. Cette dernière est renforcée par la directive Seveso 3 entrée en application le 1er juin dernier. Se disant "très attachée à la qualité du dialogue avec ses parties prenantes", l'UIC s'interroge toutefois sur "la pertinence de certaines informations demandées".

Bien que le lien avec les questions de sûreté soient ici moins évident, la ministre demande enfin aux préfets d'achever l'approbation des plans de prévention des risques technologiques (PPRT), finalisés à 85% seulement. Pour mener à bien ce chantier, donné prioritaire pas plusieurs ministres de l'Environnement successifs, Ségolène Royal met en avant la mobilisation de crédits budgétaires à hauteur de 95 millions d'euros en 2016 et la publication à l'automne 2015 d'une ordonnance simplifiant leur application. Cette dernière a été soumise à la consultation du public en mars dernier.

Laurent Radisson, journaliste
Rédacteur en Chef délégué aux marchés HS
E

 

 

http://www.actu-environnement.com/ae/news/Seveso-surete-malveillance-attentat-inspection-25002.php4

 

 

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27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 14:40

 

 

Rien ne semble arrêter la multinationale St Gobain, à titre de mesures compensatoires (1) la multinationale propose de déverser des déchets « dits inertes » dans les trous de carrières.

 

Oui vous avez bien compris après avoir détruits les espaces agricoles et le Bois Gratuel Placoplatre viendra déverser des déchets « dits inertes » dans les trous de ces carrières pour compenser le préjudice subi.

 

Qu’est-ce-que des mesures compensatoires ?

 

Ce qu’en dit l’ETAT :

« Lorsque le projet n’a pas pu éviter les enjeux environnementaux majeurs et lorsque les impacts n’ont pas été suffisamment réduits c’est-à-dire qu’ils peuvent être qualifiés de significatifs, il est nécessaire de définir des mesures compensatoires. Les mesures compensatoires ont pour objet d’apporter une contrepartie aux impacts résiduels négatifs du projet (y compris les impacts résultant d’un cumul avec d’autres projets) qui n’ont pu être évités ou suffisamment réduits. Elles sont conçues de manière à produire des impacts qui présentent un caractère pérenne et sont mises en œuvre en priorité à proximité fonctionnelle du site impacté. Elles doivent permettre de maintenir voire le cas échéant d’améliorer la qualité environnementale des milieux naturels concernés à l’échelle territoriale pertinente. » (1)

 

 

Une affaire doublement juteuse pour la multinationale qui retirera des revenus de l’exploitation du gypse mais également de sa seconde activité de remblais des trous par des déchets « dits inertes ».

 

 

La double peine pour Villevaudé !

 

Mais ici vous êtes au nord-ouest 77 où les populations sont habituées à vivre au milieu des ordures des autres alors quelques millions de tonnes de plus ou de moins de déchets qu’importe et puis il faut bien trouver des exutoires pour les déchets du Grand Paris.

 

 

 

(1) Chapitre 7.3.2 page 246 Mesures compensatoires (tome 3, étude d’impact) et Chapitre 8.2.1 page 276

(2) http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/13-6.pdf

 

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25 juillet 2015 6 25 /07 /juillet /2015 10:48
canal de l'ourcq

canal de l'ourcq

 

En effet par arrêté préfectoral du 23 juillet 2015 certaines communes de Seine et Marne sont en restriction d’eau pour le lavage des véhicules, lavage des trottoirs, arrosage des pelouses, alimentations des fontaines publiques, remplissage des plans d’eau…..

 

Sont concernées par ces restrictions d’eau les communes de Montgé-en-Goële, Monthyon, Oissery, St Pathus, St Soupplets, Marcilly …. situées dans le bassin versant de la Thérouanne.

 

Ironie du sort la Thérouanne est l’une des rivières qui donne ses eaux au Canal de l’Ourcq, canal qui fournit Paris en eau non potable.

 

Car il faut savoir que Paris prend l’eau de la Seine et Marne sans compter pour nettoyer ses égouts, ses trottoirs, arroser ses parcs et ses jardins, alimenter certains de ses lacs….

 

A notre connaissance à ce jour le Préfet de Paris n’a pris aucun arrêté pour restreindre la consommation d’eau à Paris alors que le Préfet de Seine et Marne l’a fait.

 

C’est probablement au titre de la solidarité régionale que les populations du nord-ouest 77 doivent restreindre leur consommation d’eau pour permettre à la capitale de dépenser sans compter l’eau de la Seine et Marne.

 

Le même système que pour les ordures de Paris qui sont déversées sans compter sur nos espaces agricoles, au titre de cette même solidarité régionale.

 

 

 

Une situation inacceptable 

qui ne peut pas

perdurer

 

 

(1)  http://www.seine-et-marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-et-cadre-de-vie/Eau/Gestion-de-crise/Secheresse/Mesures-de-limitation-des-usages-de-l-eau

 

 

Paru sur le site Paris :

Paris compte un second réseau consacré à l’eau non potable. Reportage au Bassin de la Villette dans l’une des trois usines de production.

· 8 juillet 2015—

· Mis à jour le 20 juillet 2015—

· Eau et assainissement

 

C’est une entrée discrète au numéro 4 du quai de Seine. « Usine de la Villette », indique un panneau apposé près d’une porte bleue. Ici, la production ne s’arrête jamais : 7 jours/7, 24 heures/24, cette usine d’Eau de Paris filtre de l’eau non potable. 180.000 m3 sont prélevés chaque jour dans le Bassin de la Villette tout proche. « On prend l’eau en surface », précise Didier Cannet, responsable de la maintenance du service des installations. Avec Austerlitz (13e) et Auteuil (16e), la Villette est l’une des trois usines dédiées à l’eau non potable.

La galerie de l'usine. François Grunberg/Mairie de Paris

Paris est une des seules capitales au monde à disposer d’un second réseau, aux côtés de celui consacré à l’alimentation en eau potable. L’histoire remonte à la construction des infrastructures parisiennes au 19e siècle par l’ingénieur Eugène Belgrand. Au départ, le réseau privé est alimenté par les eaux de sources, tandis que l’eau du réseau public provient de la Seine et la Marne.

1700 km de conduites

Au total, 1700 km de conduites sont aménagés sur le territoire de la capitale. Actuellement, quelques 300 personnes travaillent à l’entretien du réseau.

François Grunberg/Mairie de Paris)

De l’intérieur, l’usine est de taille modeste. « Tout est piloté à distance, indique Didier Cannet. On intervient seulement en cas de souci et pour des opérations de maintenance ».

Dégrillage et tamisage

Première étape pour l’eau collectée, une grande grille. C’est là que sont bloqués les plus gros déchets : branches, pneus… Puis une seconde grille stoppe les herbes, les plastiques…

Après cette opération de dégrillage, l’eau chemine vers d’immenses tamiseurs, avant de disparaître sous terre vers la galerie.

Pour accéder à cet espace, il faut descendre une échelle accessible par une trappe située à l’extérieur de l’usine. Dans cette vaste salle, l’eau est invisible. On découvre d’immenses conduites en acier. Chacune relie l’un des trois pôles alimentés par l’usine et a sa propre couleur: Ourcq (en couleur sombre), Passy (en vert) et Ménilmontant (en bleu).

Au fond, des anti-béliers -des sortes d’énormes bonbonnes métalliques : ils permettent de limiter les risques de dégâts sur les canalisations en cas d’arrêt sur les pompes.

Où ira cette eau ?

Elle permet le nettoyage des égouts, des trottoirs, et l’alimentation des parcs et jardins. La demande en eau, notamment pour les égouts, est de plus en plus forte.

 

http://www.paris.fr/actualites/dans-les-coulisses-du-reseau-d-eau-non-potable-de-paris-2763

 

 

 

 

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 18:06

 

C’est un établissement public créé afin de remplir une mission d’intérêt général, sous le contrôle et financé par le Conseil Régional IDF.

Il a été créé en 1976. Son budget était de 26 millions € en 2013.(1)

 

Son but : Protéger les espaces naturels qui sont menacés par la poussée de l'urbanisation, pour une meilleure qualité de vie en Ile de France.

 

Agriculture BIO :

20 % des 2000 ha d’espaces agricoles de l’AEV en agriculture bio (2)

 

 

Les membres du conseil d’administration élus de la région IDF :

 

Président

Olivier THOMAS, conseiller régional, maire de Marcoussis -  PS - Département 91

Vice-présidents

- 1ère vice-présidente : Liliane PAYS, conseillère régionale -  EELV - 77
- 2ème vice-présidente : Sylvie ALTMAN, conseillère régionale - FdG - 94
- 3ème vice-président : Ali SOUMARE, conseiller régional -  PS - 95
- 4ème vice-présidente : Catherine RIBES, conseillère régionale -  EELV - 92
- 5ème vice-présidente : Michèle VITRAC-POUZOULET, conseillère régionale - PS - 78

 

Autres membres du Conseil Régional

- Geneviève WORTHAM -  PS - 77
- Judith SHAN - PS -  92
- Marie-José CAYZAC -  PRG / MUP -  95
- Christiane ROCHWERG -  EELV -  95
- Jean-luc TOULY -  91
- Audrey GALLAND -  FdG et alternatifs -  91
- Marie-Carole CIUNTU -  MP - 94
- Michel CAFFIN -  MP -  78
- François DUROVRAY - MP - 91
- Sophie DESCHIENS - MP -  92
- Franck CECCONI - NC et apparentés - 93

 

 

(1) http://www.aev-iledefrance.fr/

 

(2) http://www.demain.fr/les-chaines/demaintv-a-la-carte/demaintv-a-la-carte/fiche-edition/christian-dubreuil/

 

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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 19:27

 

 

Si vous souhaitez suivre en différé les débats concernant

le vote du PREDEC en date du 18/6/2015

suivez ce lien et choisir à droite secteur présenté par Mme Rufet CR 42-15

 

http://idf.synople.tv/2015/CR_IDF_150618.html

 

 

PREDEC voté à l’unanimité par tous les groupes politiques qui permet un moratoire interdisant l’implantation de toutes décharges ISDI en Seine et Marne pendant 3 ans.

Nous remercions tous les élus du Conseil Régional IDF qui ont voté ce PREDEC.

 

Prochain point d’étape du PREDEC 2017.

 

Ce qui veut dire que le moratoire interdisant l’implantation de décharges ISDI pourrait être revu en 2017, nous vous demandons à tous d’être vigilants afin que l’interdiction d’implanter des décharges ISDI en Seine et Marne jusqu’en juin 2018 soit au moins respecté.

 

Nous vous rappelons qu’ADENCA n’est nommée dans aucunes commissions déchets au niveau de la Région IDF, n’a pas été invitée par le Conseil Régional aux réunions préparatoires PREDEC, que nous avons travaillé sans relâche sur ce dossier dans des conditions difficiles, grâce aux documents préparatoires PREDEC qui nous ont transmis pour relecture des associations invitées dans ces commissions, associations  que nous tenons à remercier.

 

Dans un souci de transparence nous souhaitons qu’à l’avenir le Conseil Régional IDF permette à notre association d’assister aux différentes réunions préparatoires aux révisions des plans déchets ménagers, déchets dangereux, déchets de chantier…

 

En effet il n’est pas concevable que ceux qui supportent les ordures des autres ne puissent pas intervenir dans la préparation de ces différents plans.

 

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