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3 septembre 2015 4 03 /09 /septembre /2015 10:03
La Beuvronne à Vinantes

La Beuvronne à Vinantes

 

 

A grand renfort de média (1) on nous informait en juin 2012 que près de 90 Millions d’euros de fonds publics allaient être utilisés pour nettoyer la Beuvronne et ses affluents, mais qu’en est-il plus de 3 ans après ?

 

La population attend un compte-rendu détaillé

 

 

Des élus sont rémunérés pour se charger de l’entretien de cette rivière et gérer les fonds publics au travers des syndicats de la basse Beuvronne et de la Haute Beuvronne, mais que font-ils des deniers publics ?

nous n'en savons rien

 

 

Ce que nous savons c’est que ces 2 syndicats n’ont à notre connaissance implantés aucuns points de contrôles fixes de la pollution ni dans les eaux de cette rivière, ni dans les sédiments.

 

Ce que nous savons c’est que les eaux de la Beuvronne devraient particulièrement être surveillées puisqu’elles se déversent dans la Marne en amont proche du plus important captage d’eau du 77 qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.

 

 

 

Pour plus d’informations nous vous conseillons de vous rapprocher de

 Yves Albarello

Président du syndicat de la basse Beuvronne

En mairie de Claye-Souilly

 

Jean-Pierre Dormeau

Président du syndicat de la haute Beuvronne

En mairie de Gressy

 

 

(1) http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/90-meur-pour-nettoyer-l-eau-de-la-beuvronne-22-06-2012-2059910.php

 

 

 

Où sont passés le 90 millions d’euros pour dépolluer la Beuvronne: les syndicats qui gèrent cette rivière doivent rendre des comptes !
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2 septembre 2015 3 02 /09 /septembre /2015 18:51
Paru dans le journal de l’environnement :
Paris: les pics de pollution font de l’élitisme

Le 02 septembre 2015 par Romain Loury

 

 

A Paris, la mortalité suite aux pics de pollution est plus élevée dans les quartiers défavorisés, révèle une étude française publiée dans la revue PLoS ONE. Entre autres causes probables de cette inégalité, une plus grande exposition à la pollution et une santé en moyenne plus précaire.

 

Menée par Séverine Deguen, de l’Institut de recherche en santé, environnement et travail (Irset, Inserm/EHESP) de Rennes [1], et ses collègues, cette étude a porté sur 79.107 décès survenus à Paris chez les plus de 35 ans, entre 2004 et 2009. Pour les chercheurs, il s’agissait de déterminer si la surmortalité qui suit les pics de pollution variait selon la classe socio-économique, et si possible d’en comprendre les raisons.

 

Premier constat: les quartiers les moins huppés, au nord et à l’est de Paris, sont bien plus vulnérables à la pollution de l’air. Suite à un pic de dioxyde d’azote (NO2), la mortalité, toutes causes confondues, s’y élève de 3,14%, contre 0,81% dans les quartiers les plus chics, ceux du centre et de l’ouest.

 

Egalement à risque, les quartiers où la pollution au NO2 est plus élevée en moyenne sur l’année: un pic de pollution y est plus mortel que lorsque le niveau de fond est plus faible. Situation extrême, les quartiers pauvres, mais aussi très pollués au quotidien, voient leur taux de mortalité s’élever de 4,84% lors d’un pic de NO2.

 

Le paradoxe parisien

De manière paradoxale, ce sont pourtant les quartiers les plus riches qui sont dans l’ensemble plus pollués. Denis Zmirou, co-auteur de l’étude et directeur du département environnement, santé, travail de l’EHESP [2], explique au JDLE que «la situation de Paris n’est pas classique, et contraste avec celle d’autres grandes villes comme Marseille ou Lille».

«Du fait des grands travaux parisiens de Napoléon III, c’est sur les bords de Seine, sur le boulevard de Rivoli et sur les grands boulevards que la pollution est plus forte. Ce ne sont donc pas les gens les plus modestes qui sont a priori le plus exposés», observe-t-il.

Pourtant, d’autres facteurs pourraient concourir à plus forte dose d’exposition cumulée: un air intérieur moins sain à domicile, plus de temps passé dans les transports en commun, des lieux de travail moins salubres, voire une moindre possibilité de s’échapper à la campagne le week-end…….

Pour Denis Zmirou, «nous sommes face à un effet de fragilisation en continu des populations due à la pollution chronique. Les gens ainsi fragilisés sont

alors ‘emportés’ par les pics de pollution et les catégories sociales modestes en sont les principales victimes».

 

 

[1] Inserm: Institut national de la santé et de la recherche médicale. EHESP: Ecole des hautes études en santé publique.

[2] Denis Zmirou est aussi professeur à l’université de Lorraine et à la faculté de médecine de Nancy.

 

http://www.journaldelenvironnement.net/article/paris-les-pics-de-pollution-font-de-l-elitisme,61674?xtor=EPR-9

 

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2 septembre 2015 3 02 /09 /septembre /2015 11:28
Pourquoi aucun point de contrôle des eaux de  la Beuvronne n’a été implanté au bord de l’usine Wabco de Claye-Souilly inscrite dans la liste Basol des sites pollués français ?

 

 

Cette année l’usine Wabco de Claye-Souilly située en bordure de la Beuvronne vient d’être inscrite dans la liste Basol des sites pollués français, pourquoi par mesures de sécurité n’a-t-on pas implanté un point de contrôle fixe dans la Beuvronne de l’eau et des sédiments en aval proche du site Wabco alors que près de 90 millions d’euros de fonds publics ont été alloués en 2012 pour la remise en état de cette rivière ?

 

Pour mémoire les eaux de la Beuvronne devraient particulièrement être surveillées puisqu’elles se déversent dans la Marne en amont proche du plus important captage d’eau du 77 qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.

 

 

Extrait base BASOL :

Les activités de la société WABCO WESTINGHOUSE Equipements Automobiles ont été initialement autorisées par l’arrêté préfectoral du 2 août 1994.
Les installations classées à autorisation sous les rubriques 2940 et 2260 ont cessé en 2001/2002. L'activité de traitement des métaux et de matières plastique, classée à autorisations sous la rubrique 2565 a cessé en 2006. Seules des installations classées sous le régime de la déclaration sont encore exploitées sur le site
.

Le site, d'une superficie d'environ 2 ha est bordé :
- au nord par des entrepôts et la route nationale 3 (RN3) ;
- à l’est par une zone boisée et la rivière Beuvronne ;
- au sud par une zone pavillonnaire ;
- à l’ouest par la rue Aristide Briand puis par le canal de l’Ourcq et par une zone d’habitation.

Les zones potentiellement sensibles au voisinage de ce site identifiées dans les différentes études sont les cours d’eau (la Beuvronne et la Canal de l’Ourcq) et la zone pavillonnaire située au sud de l’établissement.

Plusieurs nappes sont rencontrées au droit du site. La nappe superficielle est située à 1,5 et 3,3 m de profondeur. Son sens de l’écoulement est orienté est/sud-est en direction de la Beuvronne qui draine l
a nappe.

 

A la suite de l’arrêt en 2006 des installations classées à autorisation (traitement des métaux et de matières plastiques), la société Wabco a fourni plusieurs études relatives à l’état du sous-sol.
Ces études ont révélé une pollution du sol et des eaux souterraines par des hydrocarbures et composés organo-halogénés volatils (COHV), susceptible d’atteindre les habitations du lotissement voisin qui sont au droit latéral de l’écoulement de la nappe.

 


Aussi, il a été demandé à Wabco, par arrêté préfectoral complémentaire du 11 avril 2012 de :
- réaliser des prélèvements de gaz de sols et d’eaux souterraines dans les propriétés jouxtant le site industriel ;
- réaliser une étude visant à s’assurer que l’état des milieux à l’extérieur du site soit compatible avec les usages constatés autour du site ;
- transmettre les mesures de gestion à mettre en œuvre ;
- mettre en place une surveillance des eaux souterraines sur site et hors site.

 


Suite aux prélèvements d’eaux souterraines et de gaz du sol hors site, l’évaluation des risques a été menée dans le cadre d’une Interprétation de l’Etat des Milieux (IEM) suivant les recommandations de la circulaire du 8 février 2007 relative à la gestion des sites pollués. Dans ce cadre, ont également été contrôlés la qualité de l'eau des puits de particuliers à proximité immédiate du site ainsi que l’eau du robinet et l’air intérieur des maisons voisines.
Les échantillons d'air intérieur prélevés chez les riverains en juillet 2013 présentent de teneurs en COHV inférieures aux limites de détection analytiques. Des hydrocarbures ont été détectés à teneurs compatibles avec l'usage constaté.
Les échantillons d'eau du robinet prélevés présentent des teneurs inférieures aux limites de qualité des eaux de boisson et/ou valeurs guide de l'OMS pour l'eau potable.


Quant à l'eau des puits particuliers voisins, la teneur mesurée en trichloréthylène + tetrachloréthylène (10,54 µg/l) en juillet 2013 dans l'un des puits dépassait légèrement la norme de potabilité de 10 µg/l. Cette teneur ne dépasse plus la norme lors du prélèvement réalisé en juillet 2014.
Enfin, les prélèvements d'eaux de surface dans la rivière la Beuvronne ne révèlent aucun dépassement des valeurs limites de qualité des eaux de boisson et/ou valeurs guide de l'OMS pour l'eau potable, pour l'ensemble des paramètres analysés (métaux lourds, hydrocarbures totaux, composés aromatiques polycycliques, composés organo-halogénés volatils).


Le plan de gestion de la pollution proposé par l'exploitant en mars 2014 porte exclusivement sur la gestion de eaux souterraines et propose l'atténuation naturelle de la pollution. L'inspection des installations classées a demandé à l'exploitant de complèter son dossier en privilégiant le traitement des sources de pollution, conformément aux principes de la circulaire du 8/02/2007 relative à la gestion des sites et sols pollués. (1)

 

 

 

(1) http://basol.developpement-durable.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0152

 

 

Pour plus d’informations nous vous conseillons de vous rapprocher de

 Yves Albarello

Maire de Claye-Souilly

Président du syndicat de la basse Beuvronne

En mairie de Claye-Souilly

 

 

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2 septembre 2015 3 02 /09 /septembre /2015 09:53

 

 

L’article 10-5 de l’arrêté préfectoral 11 C DAIDD 076 du 21/10/2007 indique :

 

 

La décharge Rep VEOLIA Claye-Souilly : le dépotoir de la France ?

 

 

 

 

 

Nous constatons  que Rep Veolia reçoit régulièrement dans son installation de stockage de déchets non dangereux des déchets en provenance de l’Aisne, de la Marne, de l’Oise, du  Loiret.

 

 entre 2007 et 2013 :

Plus de 150 000 tonnes de l’Aisne

Plus de   30 000 tonnes de la Marne

Plus de   13 000 tonnes de l’Oise

Plus de     5 000 tonnes du Loiret

 

Alors que l’arrêté préfectoral indique  qu’exceptionnellement les déchets pourraient être reçus de ces départements.

 

 

 

Nous constatons  que Rep Veolia reçoit régulièrement dans son installation de tri/regroupement-broyage de pneumatiques usagés des déchets en provenance de l’Orne, de la Seine Maritime .

 

Entre 2008 et 2013

Plus de    3 000 tonnes de Seine Maritime

Plus  de 10 000 tonnes de l’Orne

 

Alors que l’arrêté préfectoral indique  que Rep Veolia pourrait recevoir des déchets de ces départements, en secours, suite à l’indisponibilité momentanée d’une filière de traitement habituelle.

 

 

 

Pneumatiques usagés reçus en 2013 par  Rep Veolia

 

1231 tonnes

en provenance de Seine et Marne (13.3%)

 

2033 tonnes

en  provenance de l’Orne (22%)

 

 

 

Chaque année depuis 2009 Rep Veolia reçoit plus de tonnages de pneumatiques usagés en provenance de l’Orne que de la Seine et Marne.

 

Mais Rep Veolia en reçoit aussi du Haut Rhin, Bas Rhin, de l’Eure, Eure et Loir, Morbihan, Pas de Calais.

 

 

A notre connaissance les préfets qui se sont succédés n’ont pas adressé de mise en demeure, ni dressé procès verbal.

 

 

 

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 19:26
28/8/2015  Les déchets de la monstueuse décharge illégale de Compans débordent sur la route

28/8/2015 Les déchets de la monstueuse décharge illégale de Compans débordent sur la route

 

 

Le gouvernement  utilise 5 millions d’euros de vos impôts  pour nettoyer les décharges illégales  au bord des autoroutes nord franciliennes mais ne trouve pas d’argent pour déblayer  la monstrueuse décharge illégale de Compans située sur  un site du Ministère de l’Ecologie, les déchets  débordent sur la départementale 212 sans que le Ministère de l’Ecologie ne s’en préoccupe.

 

Mais ici vous êtes au nord-ouest 77 chez les « petites gens », là où le District de Paris  a décidé dans les années 60 d’implanter les activités polluantes pour soulager Paris.

 

District de Paris devenu aujourd’hui Conseil Régional IDF, ce même Conseil Régional IDF qui a autorisé l’industriel allemand Knauf à exploiter une carrière de gypse à ciel ouvert, détruisant une partie  de la forêt de Montgé en Goële au lieudit « le bois des Sables », carrière remblayée par des déchets.

 

 

 

 

 

Extrait lettre n°4 de la préfecture IDF :

 

Autoroutes Nord franciliennes : 25 000 tonnes de déchets évacuées !

 

Nord-ouest 77 une population méprisée, voir l’exemple de la monstrueuse décharge illégale sur le site du ministère de l’écologie !

Opération de nettoyage menée par la DiRIF à proximité des autoroutes Nord franciliennes - © DiRIF

 

Début mars 2015, le Gouvernement a décidé un programme de remise à niveau des autoroutes franciliennes. Il a dégagé pour cela un budget spécifique de 5 M€, à consacrer principalement au réseau autoroutier Nord francilien où la situation était la plus préoccupante.

À l'issue de la première phase de nettoyage général menée par la Direction des routes Île-de-France (DiRIF), 25 000 tonnes de déchets ont été évacuées :

  • la moitié est issue de dépôts sauvages en bord de voies, le plus souvent constitués de matériaux issus de chantiers de BTP ;
  • 30 % résultent du nettoyage d'anciens campements sauvages sur les dépendances autoroutières ;
  • 20 % proviennent des incivilités courantes des usagers du réseau.
Les contrôles aléatoires renforcés

Au-delà des dispositifs de sécurisation et de dissuasion mis en place sur les sites de dépôts sauvages, les contrôles aléatoires par les forces de l'ordre sont renforcés pour sanctionner les comportements inacceptables de professionnels qui transforment le réseau autoroutier francilien en décharge.

La propreté des autoroutes est l'affaire de chaque citoyen. Elle participe à l'image de la région capitale et de la France qui seront particulièrement exposées aux regards du monde lors des grands rendez-vous internationaux de la fin de l'année 2015, et notamment à l'occasion de la conférence mondiale sur le climat.

 

http://www.ile-de-france.gouv.fr/prefecture/content/download/9377/67776/file/pref-actualites-septembre-2015.html

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 11:56
En effet nous apprenons que l’Etat peut donner des dérogations permettant le stockage de déchets toxiques dans les carrières.
Parmi les déchets du Grand Paris, certains seront toxiques.
Pour s’en débarrasser l’ETAT pourra donner des dérogations pour les déverser dans des carrières, sites inadaptés à la réception de tels déchets dans lesquels les jus de décharges (lixiviats) ne sont pas récupérés et repartent vers la nappe phréatique et les rivières.
Affaire à suivre….
Paru dans le Journal de Vitré :
Janzé
Quand le métro rennais expédie ses déchets à Janzé

Des déchets toxiques du tunnelier du métro de Rennes sont stockés dans les carrières de Montlouis, à Janzé. Municipalité et riverains ont été mis devant le fait accompli.

23/08/2015 à 12:01 par bcheneviere

 

 

Quels types de déchets sont déversés dans nos carrières de Seine et Marne ?

Les carrières de Montlouis sont exploitées par le groupe Lafarge Granulats Ouest, dont le siège est basé à Vern-sur-Seiche.

 

Il creuse le sous-sol rennais. Le tunnelier du métro de la future ligne 2 a traversé en mai des filons d’antimoine.

Une matière qui se présente sous forme de minerai solide brillant de couleur argentée, classée dangereuse pour l’environnement et pour le milieu aquatique. Pour stocker ces déchets toxiques, la Société d’économie mixte des transports collectifs de l’agglomération rennaise (Semtcar) a choisi les carrières de Montlouis, gérées par le groupe Lafarge, à Janzé.

La raison est financière, mais c’est surtout que le sous-sol du site, situé sur les hauteurs de Janzé, contient déjà de l’antimoine. Ce qu’ont appris récemment exploitants, élus locaux et riverains (réunis sous l’association Avenir des landes). Tout ce petit monde s’est réuni en urgence jeudi 30 juillet à l’initiative du maire de Janzé, Hubert Paris.

On sait désormais que les carrières de Montlouis contiennent de l’anitmoine, entre 8 et 170 milligrammes par kg. Une dose largement supérieure à ce qui a été trouvé à Rennes : 0,33mg/kg. À Martigné-Ferchaud aussi, on a connaissance depuis longtemps de la présence d’antimoine dans les anciennes Mines d’or et dans celles toujours exploitées par le groupe Pigeon. La Semtcar y a pensé, mais a préféré Janzé.

Un arrêté et une dérogation

Stupéfaits, les membres de l’association Avenir des landes n’ont pas digéré le procédé. « La carrière ne devait recevoir que des déchets inertes et non toxiques, affirme Yvette Poirier, la présidente. Un arrêté préfectoral a été délivré début juillet autorisant Lafarge à accepter ces déchets. »

Le dossier est plus complexe selon le maire Hubert Paris : « En 2014, Lafarge était intéressé par le marché du métro. Un nouvel arrêté a été pris pour leur permettre d’accueillir les déblais, mais avec l’obligation de les stocker en fond de carrière (1) ».

La municipalité de Janzé avait à l’époque accepté le deal en échange d’aménagements sur la voirie. Sur l’axe Janzé/Bain-de-Bretagne (D777) et sur la route qui lie Le Pigeon-blanc à Châteaubriant : deux voies historiquement accidentogènes. Lafarge n’a pas remporté le marché (au dépens de la carrière de Mernel, près de Lohéac) et n’a donc pas engagé de travaux conformément à l’arrêté…

« J’ai menacé de refuser les convois »

Le 17 juillet dernier, la préfecture a validé l’envoi des déchets de la Semtcar à Montlouis. Ils sont depuis stockés au sommet de la butte, le fond n’est toujours pas accessible.

Entre 100 et 120 camions bâchés font désormais la navette entre Rennes et Janzé chaque jour. Un trafic qui pourrait durer deux ans et demi. « J’ai menacé de refuser les convois, pestait le maire de Janzé fin juillet. Les aménagements vont se faire en urgence parce qu’on a mis la pression. »

Depuis, heureusement, les choses ont évolué dans le bon sens.

Des revendications écoutées

Suite à un courrier d’Hubert Paris envoyé au Préfet début août, une réunion a été organisée mercredi 12 août.

Etaient autour de la table : André Crocq, vice-président de Rennes Métropole, la secrétaire générale de Rennes Métropole, le directeur général de la Semtcar, trois personnes du groupe Lafarge (dont le responsable de la carrière de Janzé), deux personnes du service des routes du conseil départemental, deux personnes de la Préfecture (installations classées), deux personnes de la Dreal et deux autres de la DDTM. Hubert Paris était accompagné de son adjoint à l’urbanisme, Jean-Pierre Martin.

Plusieurs décisions prises

A l’issue de cette réunion, plusieurs décisions ont été prises, comme l’énumère le maire de Janzé :

« - La Dreal doit faire une note sur les risques antimoine dans les poussières et dans l’eau.

- Le groupe Lafarge doit présenter un montage visuel de l’aménagement de la verse où sont actuellement déchargés les camions.

- Un suivi des camions en sortie de carrière sera fait jusqu’à mi-septembre pour voir si le nettoyage des essieux de camions est suffisant. Sinon, le bâchage des camions vides sera imposé. Le groupe Lafarge s’est engagé à mieux suivre la propreté de la route.

« Limiter à 200 camions par jour »

- Les aménagements provisoires sur la départementale 163 sont terminés. La voie d’accélération devrait être faîte pour fin septembre. Une rencontre entre le groupe Lafarge, le conseil départemental et la commune, pour valider définitivement le tourne à gauche, doit se faire à la rentrée.

- A partir de la rentrée, l’arrivée des camions à la carrière ne se fera pas avant 9 h le matin pour limiter les risques liés à la circulation, notamment sur la D777. Elle sera échelonnée régulièrement sur la journée, jusqu’à 21 h 30 si nécessaire.

- Le groupe Lafarge s’est engagé à limiter le nombre de camions à 200 par jour (activité granulats + activité tunnelier). La semaine passée, alors que l’activité granulats est fermée, il y a eu entre 134 et 241 camions par jour.

- Il est également demandé à Rennes Métropole de trouver une 2e carrière susceptible d’accueillir les déblais du tunnelier. »

Une prochaine rencontre avec les responsables de la carrière, l’association Avenir des Landes, la mairie et la Dreal est programmée début septembre. « Lorsque toutes les parties se retrouvent autour de la table, le dialogue est constructif et abouti à des décisions concrètes », se réjouit Hubert Paris.

 

(1) La carrière de Montlouis sera exploitée jusqu’en 2039. À l’origine, un grand point d’eau était imaginé à l’issue des fouilles sur 40 ha. En 2014, il a finalement été décidé de remblayer le fond de carrière et de redonner 30 ha à l’agriculture.

Janzé, 35

 

http://www.lejournaldevitre.fr/18462/environnement-quand-le-metro-expedie-ses-dechets-a-janze/

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31 août 2015 1 31 /08 /août /2015 09:17

 

 

Qu’est-ce que le CODERST ?

 

Le conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques ou «CODERST» est une des commissions administratives à caractère consultatif prévues par le droit français (articles R.1416-1 à R.1416-6 du code de la santé publique).

 

Il s’agit d’une commission consultative départementale qui délibère dans les cas où la loi le prévoit, sur convocation du Préfet pour lui donner des avis concernant certains projets.

 

Cela concerne notamment les actes de police administrative des installations classées pour la protection de l’environnement, mais aussi des installations, ouvrages, travaux, aménagement relevant de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA),….

 

Il donne des avis, dans les cas prévus par la loi et la réglementation, sur les projets d’actes réglementaires et individuels en matière d’installations classées, de déchets, de protection de la qualité de l'air et de l’atmosphère, de polices de l’eau et des milieux aquatiques, de polices administratives spéciales liées à l’eau…..

 

 

 

En Seine et Marne cette instance se réunit en Seine et Marne environ une dizaine de fois par an. En 2015 le CODERST a donné son avis notamment sur les cas de 2 décharges illégales :

 

- Siadis Vaudoy-en-Brie

http://www.leparisien.fr/vaudoy-en-brie-77141/vaudoy-en-brie-le-prefet-ordonne-l-evacuation-des-3-000-m3-de-dechets-dangereux-30-12-2014-4409195.php

- Sogal Jouy-le-Châtel

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/16504/116260/file/19%2006%2015%20AP%20Travaux%20d'Office.pdf

 

 

 

Ironie du sort, Jean-Luc Marx, préfet de Seine et Marne, nomme au CODERST par AP 15/DCSE/IC/067 du 31 juillet 2015, Gérard Balland (1), actuel maire de Nonville et ancien dirigeant de la Sté « les Remblais Paysagers » qui a exploité pendant 2 ans ½ une décharge illégale à Claye-Souilly, décharge illégale fermée par arrêté municipal du 16/7/2007 suite à un courrier adressé par Nature Environnement 77 (anciennement dénommée ASMSN) à la mairie de Claye-Souilly.

 

Décharge illégale qui n’a pas été remise en état par la Sté les Remblais Paysagers qui en a laissé le poids à la population de Claye-Souilly.

 

 

 

 

(1) http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/17110/119941/file/RAA%20n%C2%B0%2087%20du%204%20ao%C3%BBt%202015.pdf

 

Pour aller plus loin :

 

Action de Nature Environnement 77 (anciennement dénommée ASMSN) contre les Remblais Paysagers à Carnetin

http://www.asmsn.org/ancien_site/Dechets/Carnetin.htm#requ%C3%AAte

 

Article de presse :

http://www.liberation.fr/libe-3-metro/1995/10/04/les-bonnes-entrees-du-btp-au-conseil-general-de-seine-et-marne-sur-35-elus-de-la-majorite-9-sont-ou-_147973

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/les-baraquements-de-la-discorde-devant-le-tribunal-23-02-2006-2006766729.php

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/une-butte-paysagere-sur-l-ancienne-decharge-22-09-2009-647907.php

 

 

articles Adenca

http://adenca.over-blog.com/article-achat-des-terrains-de-l-ancienne-decharge-illegale-les-remblais-paysagers-un-cadeau-empoissonn-115828239.html

 

 

 

 

 

Claye-Souilly : Arrêté municipal du 16/7/2007

Claye-Souilly : Arrêté municipal du 16/7/2007

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30 août 2015 7 30 /08 /août /2015 08:53
2003 : Roselyne BACHELOT fait creuser un chenal de navigation dans la boucle de Jablines entre Précy/Marne et Chalifert pour favoriser l’apport des déchets en Seine et Marne !

 

C’est Voies Navigables de France qui est chargé de ce dossier.

 

Qui est Voies Navigables de France VNF ?

C’est un établissement public administratif du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Voies navigables de France agit au quotidien pour fiabiliser la voie d’eau et assurer son développement.

Assurer une bonne gestion du réseau national des voies navigables pour l’essor des activités fluviales : tel est le cœur de métier de Voies navigables de France.

 

Historique : Le canal de Chalifert a été ouvert en 1846 pour faciliter la navigation entre Chalifert et Meaux afin d’éviter deux boucles de la Marne située sur les communes de Jablines, Annet sur Marne, Fresnes sur Marne, Précy sur Marne , Charmentray, Tribardou, Isles les Villenoy.

Pour ce faire le canal traverse le coteau de Chalifert par un souterrain de 290 m dont la voûte est en plein cintre de 9 m de diamètre avec 6 m d'élévation au-dessus du plan d'eau.

 

 

Alors que l’activité de la décharge Veolia de Claye-Souilly n’était autorisée que jusqu’en juillet 2008 des représentants de l’ETAT et élus de Seine et Marne ont travaillé en toute discrétion à l’élaboration d’un projet qui devait permettre l’apport de déchets industriels de la région parisienne à Claye-Souilly après 2008 par voie fluviale.

 

Il semblerait que tout était déjà décidé derrière le dos des populations de Seine et Marne, le renouvellement de l'autorisation d'exploiter et l’extension de la décharge de Claye-Souilly semblait déjà acquis à Rep Veolia.

 

En effet en 2003 Roseline BACHELOT, ministre de l’écologie, finance la création d’un chenal dans la Boucles de Jablines pour pouvoir amener les déchets de la région parisienne sur une plateforme à Précy sur Marne.

La même année le préfet du 77 autorise l’implantation d’un embranchement fluvial à Précy sur Marne par Rep VEOLIA (AP 03 DAI 2E 010 24/1/2003) 

 

En 2005 Yves DUTEIL, maire de Précy sur Marne reçoit le 1er prix dans la catégorie « Transport et déplacement » du 9e grand Prix de l'Environnement des villes d'Ile-de-France.

 La commune de Précy-sur-Marne ayant permis l’implantation d’une plateforme multimodal sur sa commune pour « accueillir » les déchets industriels en provenance de la région parisienne, plateforme gérée par Veolia.

 

Après une enquête publique, mais où tout semblait déjà avoir été décidé d’avance, Michel Guillot, préfet de Seine et Marne renouvelle à Rep Veolia l’autorisation d’exploiter la décharge de Claye-Souilly pour 20 ans jusqu’à 2026 et autorise l’extension de la surface de la décharge, décharge qui fonctionnait déjà depuis 1972.

 

En 2008 Chantal JOUANNO, présidente de l’Ademe remet à Rep VEOLIA Claye-Souilly le prix de l’innovation logistique spécial développement durable, avec les félicitations de Jean-Louis BORLOO, ministre de l’écologie. Ce prix est décerné à Rep VEOLIA pour son choix d’utiliser le transport fluvial pour transporter les déchets parisiens vers la Seine et Marne entre le port de Genevilliers et Précy sur Marne.

 

Depuis 2008, les mâchefers de l’usine d’incinération Isséane d’Issy-Les-Moulineaux du Syctom de l’agglomération parisienne sont acheminés par voie fluviale jusqu’à Précy-sur-Marne.

En 2011 : 74 000 tonnes/an de mâchefers auraient ainsi été transportés en vrac dans des bateaux d’une capacité unitaire de 480 tonnes.

 

Depuis 2010 : 10 000 tonnes d’encombrants auraient également été acheminées depuis Ivry.

 

La question du jour :

 

Sachant que le plus important captage d’eau de Seine et Marne se trouvait au pied de cette décharge, comment tous ces élus ont-ils pu favoriser l'extension de cette décharge et de son délai d’exploitation ?

 

 

Sources :

http://www.vnf.fr/vnf/img/cms/Document/lettre_mars_avril_200804291718.pdf

file:///C:/Documents%20and%20Settings/Station/Mes%20documents/Downloads/veolia-proprete%20(2).pdf

file:///C:/Documents%20and%20Settings/Station/Mes%20documents/Downloads/dp_pap-d%C3%A9chetssansdate_1.pdf

http://www.actu-environnement.com/ae/news/routiere-est-parisien_prix_innovation_logistique_DD_4685.php4

http://www.actu-environnement.com/ae/news/1070.php4

http://www.univ-paris1.fr/fileadmin/diplome_logistique/BARRE_POUR_FLASH/2010_memoire_M2_logistique_-_LEFAVRAIS_Vincent.pdf

Plateforme de réception des déchets de Précy-sur-Marne

Plateforme de réception des déchets de Précy-sur-Marne

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28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 19:17

 

 

Comme-ci la Seine et Marne

survolée par

les Aéroports de Roissy, du Bourget, d’Orly

et qui possède 9 aérodromes

pouvait encore en supporter plus !

 

Pour soulager les populations de l’Ouest Parisien des nuisances aériennes des aéroports d’Issy les Moulineaux (92) et de Toussus le Noble (78) la Chambre de Commerce du 77 favorise le projet de délocalisation des activités héliportuaires et aéroportuaires de ces deux aéroports vers Melun Villaroche (77).

Vous savez l’ouest parisien qui depuis des décennies déverse ses ordures en Seine et Marne sur nos espaces agricoles

 

En effet la Chambre de Commerce du 77 n’est pas très regardante quand à la qualité des entreprises s’implantant sur son territoire, elle accepte volontiers les activités polluantes que les autres ne veulent pas, les conditions de vie des riverains de ces sites n’est pas sa préoccupation principale.

 

Ironie du sort alors que la Seine et Marne compte un grand nombre d’aérodromes Bruitparif concentre ses études sur les aéroports de l’Ouest Parisien : Jouy-en-Josas (78), Bièvres (91), Clamart (92), Châtenay-Malabry (92) et Vélizy-Villacoublay (78), Toussus le Noble (78), Issy les Moulineaux (92). Etudes qui pourront servir à justifier de la délocalisation des aérodromes de l’Ouest Parisien.

Alors que le 77 compte 9 aérodromes, à notre connaissance  une seule étude a été réalisée en Seine et Marne : sur l’aérodrome de Lognes.(1)

 

Il faut savoir que Bruitparif est une entité du Conseil Régional IDF. C’est ce même Conseil Régional IDF, dénommée District de Paris, qui dans les années 60 décida d’implanter des activités polluantes à Claye-Souilly- Mitry-Mory pour soulager Paris.

 

C’est ce même Conseil Régional IDF (AEV) qui a permis à l’industriel Knauf d’ouvrir une carrière à ciel ouvert, remblayée par des déchets sur la forêt de Montgé en Goële, permettant la destruction d’arbres plus que centenaires.

 

C’est ce même Conseil Régional IDF (AEV) qui vient de signer en juin dernier une convention " cousue mains " pour permettre à l’industriel Placoplatre d’exploiter le gypse dans les meilleurs conditions sur les terrains lui appartenant.

 

 

Les populations de Seine et Marne

n’acceptent plus d’être sacrifiés

au profit

de Paris et de l’Ouest Paris

 

 

Les populations de Seine et Marne

demandent

que soit respectée ici comme ailleurs

la convention Aarhus, ratifié par la France

 

Article 1 « Afin de contribuer à protéger le droit de chacun, dans les générations présentes et futures, de vivre dans un environnement propre à assurer sa santé et son bien-être, chaque Partie garantit les droits d'accès à l'information sur l'environnement, de participation du public au processus décisionnel et d'accès à la justice en matière d'environnement conformément aux dispositions de la présente Convention. » (2)

 

 

(1)http://www.bruitparif.fr/node/1007#.VeCFECXtnpo

http://www.bruitparif.fr/actualites/aerodrome-de-toussus-le-noble-resultats-de-la-campagne-de-mesure-du-bruit#.VeCEziXtnpo

(2) http://www.unece.org/fileadmin/DAM/env/pp/documents/cep43f.pdf

 

 

 

Paru sur le site Nature Environnement 77 

 

 

Aéroport de Melun-Villaroche : non aux nuisances des hélicoptères et de l'aviation d'affaires

Publié le 28 août 2015 par Nature Environnement 77

Croyant la période favorable, la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Seine-et-Marne fait le forcing, en pleine pause estivale, pour réactiver le serpent de mer que constitue le projet de développement de la plateforme aéroportuaire de Melun-Villaroche, projet que l'ensemble des associations luttant contre les nuisances aériennes a, depuis des années et à plusieurs reprises, combattu.

Avec FNE Île-de-France, NE 77 dénonce la délocalisation d'activités héliportuaires et aéroportuaires d'affaires vers Melun-Villaroche en Seine-et-Marne, à quelques encablures des zones fortement urbanisées de Sénart et Melun, et également d'Evry et Corbeil dans le département voisin de l'Essonne. Ces zones seraient soumises à des nuisances inacceptables en raison des altitudes particulièrement basses des nouvelles trajectoires qu'il faudrait instaurer car "coiffées" par celles des avions d'Orly et de Roissy, déjà bien présentes sur ce territoire.

Nous appelons les responsables politiques à refuser catégoriquement ce projet sur Melun-Villaroche ainsi que tout autre projet de délocalisation de l'héliport d'Issy-les-Moulineaux.

 

La région Île-de-France, dont le ciel est déjà aussi encombré que ses routes, n'a pas vocation à devenir la référence en termes des vols d'hélicoptères d'affaires et de tourisme que certains lobbys voudraient imposer. Le doublement des passagers aériens arrivant en Île-de-France, 150 millions au lieu des 80 actuels, à l’horizon 2030 alors que la région comptera 1,5 million d’habitants de plus ne doit pas stimuler le tourisme en hélicoptère. D'autres moyens existent, beaucoup plus respectueux de l'environnement, pour concourir au développement économique raisonnable auquel beaucoup de nos concitoyens aspirent.

 

Voir le communiqué de presse de FNE Île-de-France :

[pdf] MELUN-VILLAROCHE-CP-FNE IDF_24

 

http://data.over-blog-kiwi.com/1/39/22/77/20150828/ob_4eee7d_melun-villaroche-cp-fne-idf-24-08-2015.pdf

 

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28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 09:35

 

Certains maires « accueillent des décharges » ou inscrivent leur commune pour obtenir une récompense aux concours des villes et villages fleuris, d’autres se penchent sur le lourd dossier du désert médical et pensent à leurs administrés qui ont besoin de se faire soigner.

 

En 2013 déjà la Seine et Marne figurait parmi les 10 départements qui comptaient le moins de médecins en France.

Entre 2013 et 2018 c’est un tiers des médecins de ce département qui devrait prendre leur retraite.

 

Pour anticiper ces départs en retraite et éviter un désert médical certains maires subventionnent ou mettent à la disposition de médecins des locaux communaux inutilisés qu’ils ont préalablement rénovés.

 

Ne croyez pas que ce soit toujours des communes importantes qui aident à l’installation de ces professionnels, près de chez nous, citons Compans (723 h) qui a favorisé l’accueil de 2 médecins, il y a aussi Chevry Cossigny (3897h) qui a transformé l’ancien bâtiment du service d’urbanisme pour y accueillir des médecins, à Pamfou (936 h) une maison de santé a été construite avec l’aide de la communauté de communes , puis il y a des villes plus importantes comme Coulommiers, Torcy et le Mée sur Seine qui favorisent également l’accueil de jeunes professionnels de santé.

 

Des projets de maison de santé sont à l’étude à Montigny Lencoup, Souppes sur Loing, Lagny, Vaires sur Marne, Chelles, La Ferté sous Jouarre.

 

 

 

Et à Claye-Souilly ?

 

 

Après la fermeture du cabinet médical de Souilly voici 2 ans 

aujourd'hui

c'est un nouveau médecin généraliste

qui quitte la commune !

 

Depuis quelques années la commune de Claye-Souilly a vu disparaître du centre ville : son laboratoire médical, ses médecins spécialistes : cardiologue, gastro-entérologue, un médecin généraliste à Souilly…

 

Alors que la population augmente de façon importante, aujourd’hui c’est un nouveau médecin généraliste qui nous quitte et bientôt d’autres vont suivre, des médecins généralistes, kiné… qui exercent toujours bien qu’ayant dépassé l’âge de la retraite.

 

En début d’année, lors de l’épidémie de grippe, la situation étaient inquiétante pour les malades, les cabinets médicaux de la commune étaient saturés ainsi que SOS médecins qui renvoyaient les malades vers des hôpitaux également saturés.

 

A Claye-Souilly, la préoccupation des élus semble être bien loin de celle de leurs administrés, en effet sur la page d’accueil de la commune, on peut lire :

 

« Le jury national des villes et villages fleuris a décerné la 4ème fleur à la Ville de Claye-Souilly.
Une distinction qui récompense plus de 20 années de politique environnementale volontariste, les critères du label prenant en compte, outre le fleurissement et la qualité des espaces verts, la démarche globale mise en œuvre par la collectivité en matière de développement durable.

Cette 4ème fleur fait entrer notre ville dans le cercle restreint des communes labellisées

4 fleurs. »

 

Des administrés qui auraient préféré que leurs élus  mène une politique volontariste dans le domaine de la santé  et leur annonce l’ouverture d'un centre médical avec l’arrivée de professionnels de santé.

 

Il suffisait de quelques petits travaux dans les locaux vides de l'ancien centre de sécurité sociale, fermé depuis plusieurs années, pour accueillir rapidement des professionnels de santé, mais la mairie projette d’abattre les locaux dans quelques années et d’y implanter entre autres une salle de danse.

 

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