Il a probablement reçu des instructions à cet effet de sa hiérarchie ?
En cette période mouvementée, prendre une mesure "autoritaire" d'arrêter une réunion, avant que tous les sujets mis à l'ordre du jour ne soient traités, ne semble pas la meilleure solution pour améliorer les rapports entre l'ETAT, les élus et la population.
Pour en revenir à cette Commission de Suivi de Site lors de laquelle 5 dossiers devaient être traités en seulement 3 heures.
Pas des petits dossiers, il s’agissait :
- des 2 sites SEVESO à hauts risques CCMP et GAZECHIM
- de la dépollution du site SEVESO de l’ancien incinérateur de déchets dangereux GEREP
- de la présentation de l’état de pollution des eaux souterraines sous le site TRAPIL
- de l'action menée par la CARPF pour contrôler les eaux des industriels reversées dans les réseaux communaux sans autorisation
Après que les dossiers SEVESO à hauts risques de CCMP et GAZECHIM furent traités, le Sous Préfet accéléra le rythme alors que l'industriel de l'usine SEVESO GEREP présentait son dossier de dépollution, il décida que ce dossier serait traité plus tard, hors CSS, quand ? Aucune date n’a été retenue.
Quant à la présentation du dossier de pollution des eaux souterraines sous le site TRAPIL, pour faire un mauvais jeu de mot :« il passa à la trappe ». On verra cela l’année prochaine.
Le Sous Préfet demanda également au représentant de la communauté d’agglomération CARPF « d’abréger » sa présentation, lui qui avait préparé un power point pour présenter l’action de cette collectivité en direction des industriels qui renvoient leurs eaux industrielles dans les réseaux communaux sans y être autorisés.
Une Commission de Suivi de Site bien décevante pour les associations de riverains et de défense de l’environnement qui avaient passé de nombreuses heures a étudier ces dossiers et à préparer leurs questions.
Est-ce la nouvelle méthode que le Président de la République veut imposer aux représentants des riverains et de défense de l’environnement des sites industriels ?
L’avenir nous le dira ….