ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Pour les propriétaires fonciers de Claye-Souilly la note est salée, en effet les élus ont décidé d’augmenter la taxe perçue par la commune de plus de 16 % pour 2022.
N’aurait-il pas été plus raisonnable de réduire certaines dépenses qui ne sont pas indispensables comme le fleurissement démesuré de la commune pour semble-t-il pouvoir obtenir une récompense dans un concours celui des « Villes et Villages Fleuris » ?
Jean-Luc Servières indiquait dans la presse en avril dernier que la commune dépensait un peu plus de 600 000 € soit 5.45 % de son budget pour l’entretien des plantes, arbres et arbustes sur la commune.
Vu l’explosion des coûts de l’énergie
les élus vont-ils encore augmenter
les impôts fonciers en 2023 ?
L’avenir nous le dira….
Fleurissement de la mairie :
Combien ça coûte ?
Paru sur le site « La Marne »
Pont d'Annet : quatre mois de travaux et une nouvelle fermeture à prévoir
Le pont d'Annet, rare point de passage de la Marne, repart pour 4 mois de travaux qui vont nécessiter sa fermeture, mais moins longtemps que prévu par le Département au départ.
Dernière phase de travaux pour le pont d'Annet, à Jablines, de novembre 2022 à mars 2023. La circulation sera coupée quelques semaines. ©JG/La Marne
Par Julia Gualtieri
Publié le 7 Nov 22 à 6:46
La Marne
Les travaux vont reprendre en novembre 2022 sur le pont d’Annet situé au croisement de la D45 et la D404, à Jablines. Ils vont durer 4 mois. Mais il s’agit de la dernière phase et la période de fermeture sera bien plus courte que prévu.
Le redémarrage des travaux engagés par le département de Seine-et-Marne est prévu pour le lundi 14 novembre 2022, jusqu’en mars.
Trois semaines de fermeture à la circulation au lieu de 5 mois
Là où la fermeture devait durer 5 mois, elle durera moins de trois semaines : du 28 novembre au 16 décembre. Pendant cette durée, la circulation sera entièrement coupée.
L’entreprise choisie pour réaliser cette deuxième phase de travaux a proposé de travailler avec des nacelles qui ne nécessitent pas de bloquer le pont. La déviation mise en place sera identique à celle mise en place en 2021.
Le pont d’Annet : un ouvrage d’art très fréquenté
Une bonne nouvelle pour les automobilistes. Le pont d’Annet est en effet assez fréquenté avec un trafic quotidien moyen évalué entre 5000 et 6000 véhicules par jour, selon le Département.
Déjà parce qu’il permet d’accéder à la base de loisirs de Jablines Annet. Ensuite parce que la D45 sert de liaison directe depuis Disneyland Paris ou Val d’Europe, vers la N3, Roissy-Charles-de-Gaulle ou le nord de Paris, pour éviter la Francilienne. Un trafic de transit dont se plaignent les maires de Jablines et de Chalifert depuis des années.
Dernière phase de travaux pour le Département
Depuis un an, le Département a entamé des travaux d’ampleur pour un budget de 2 millions d’euros sur ce pont et celui de Trilbardou.
En 2019, un diagnostic avait révélé d’importantes fragilités dans cet ouvrage achevé en 1949, comme son alter ego de Trilbardou – les deux ponts ayant été parmi les premiers construits selon la méthode du béton précontraint.
Des travaux ont donc été menés en alternance sur ces deux ouvrages, rares passages pour traverser la Marne en voiture.
Les associations environnementales de Seine et Marne sont très inquiètes après avoir appris que certaines terres de creusement par tunneliers du Grand Paris en provenance de couches géologiques de l’Yprésien notamment dans les horizons des Sables de Cuise, des Fausses Glaises et des Argiles Plastiques pouvaient contenir de la pyrite.
En effet l’oxydation de la pyrite à l’air libre peut présenter des risques de transfert de certains éléments relargués dans la ressource en eau.
Dans les Yvelines, par mesures de précaution, afin de préserver la ressource en eau, le Préfet a pris la décision de faire retirer ce type de terres de 2 carrières à St Martin la Garenne et à Triel.
En Seine et Marne, les 2 décharges ISDI de Villeneuve sous Dammartin et Annet sur Marne ont reçu des terres en provenance de ces mêmes couches géologiques pouvant potentiellement contenir de la pyrite, mais ici le Préfet n’a pas fait retirer les terres de ces décharges, il a pris seulement un arrêté qui impose un suivi des terres une fois par an en 2022 et 2023. (1)
Ici les associations sont très inquiètes pour la préservation des captages d’eau de Mitry-Mory et Annet sur Marne, c’est pourquoi nous avons rencontré le 28 septembre dernier la député Ersilia Soudais afin d’attirer son attention sur ce sujet.
Dans un article paru hier dans la Journal La Marne
Ersilia Soudais
indique que l’un des sujets sur lesquels elle souhaite agir en premier :
« les déblais du Grand Paris et les risques de pollution comme la pyrite,
qui concerne de près la circonscription ».
Quelles démarches va engager l’élue pour faire avancer ce dossier :
…..
L’avenir nous le dira.
(1) Annet sur marne https://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/54087/393231/file/AP%20n%C2%B02022%20DRIEAT%20UD77%20094%20du%2025%2007%202022.pdf
Villeneuve sous Dammartin https://www.seine-et-marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-et-cadre-de-vie/ICPE-carrieres/Decisions/Prescriptions-complementaires/VILLENEUVE-SOUS-DAMMARTIN-77-230-societe-ECT-AP-PC-du-25-juillet-2022
Lien vers l’article du journal « La Marne » :
Paru sur le site ARIA :
Explosion sur une installation de remplissage de bouteilles d’azote
Home » Explosion sur une installation de remplissage de bouteilles d’azote
N° 58814 - 25/03/2022 - FRANCE - 77 - MITRY-MORY
C20.11 - Fabrication de gaz industriels
Vers 9h30, au cours d’un test d’étanchéité à l’azote, 3 explosions se produisent sur des bouteilles tôlées de type GPL, dans une unité de test haute pression au sein d’une usine de fabrication de gaz industriels. L’exploitant coupe les alimentations azote et hélium, déclenche l’alarme confinement et le POI. 60 personnes sont évacuées. Le confinement est levé à 10h30. La production reprend sur le reste du site à l’exception de la zone sinistrée. L’exploitant contrôle les installations électriques et de chauffage de la zone impactée. Un prestataire recouvre d’une bâche une surface de 2 m² de toiture endommagée.
Quatre personnes sont légèrement blessées dont 2 sont transportées à l’hôpital par les pompiers. Aucune fuite de produit dangereux n’est détectée. Trois personnes sont en arrêt de travail pour choc psychologique et douleurs au niveau des oreilles. Les conséquences financières sont estimées entre 80 et 100 k€ pour les réparations matérielles.
Les explosions sont dues à une surpression lors de la phase de gonflage du test entrainant l’éclatement des bouteilles tôlées type GPL. L’opérateur en charge du test a branché les bouteilles sur la rampe Haute Pression (HP, 200 bar) de test d’étanchéité à l’Azote au lieu de les brancher sur la rampe Basse Pression (BP, 22 bar). Il était en cours de formation sur ce poste nécessitant une habilitation et il ne connaissait pas la procédure. Le formateur/manager était absent.
Il n’était pas au courant que ce type de bouteille était susceptible de passer sur le poste de test d’étanchéité. Les bouteilles destinées à la rampe BP ont pu être positionnées et branchées sur la rampe HP du fait d’une mauvaise conception de la rampe HP : le système de détrompage n’était pas efficace. La zone de positionnement des bouteilles est divisée en petites alvéoles dont la largeur doit empêcher le positionnement de bouteilles BP qui sont plus larges qu’une bouteille acier “classique”. Il s’est avéré que les petites bouteilles (14 l) ont pu être positionnées. Aucun message visuel concernant ce risque n’était présent sur le poste de travail. La procédure était existante, présente au poste de travail et prévoyait ce cas de figure.
L’exploitant n’avait pas identifié ce risque dans l’analyse de risques d’accidents du site. Il met en évidence la fragilité de l’application de son processus de formation.
L’exploitant met en place les actions suivantes :
Une enquête du bureau d’enquêtes et d’analyses sur les risques industriels (BEA-RI) est en cours.
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/58814/
Nous apprenions en juillet dernier que des terres excavées du Grand Paris pouvant potentiellement contenir de la pyrite avaient été déversées dans les décharges :
C’est suite à 2 arrêtés préfectoraux de prescriptions complémentaires imposés à l’exploitant par le préfet que ces informations étaient arrivées aux oreilles des populations de ce secteur du nord-ouest 77.
Nous apprenons aujourd’hui que le préfet du 77 a pris 2 nouveaux arrêtés préfectoraux concernant 2 sites situés également au nord-ouest 77 :
Pour ces 2 derniers sites, la police de l’eau avait demandé l’avis à l’Agence Régionale de Santé, qui, semble-t-il, n’a pas souhaité répondre.
Qu’est-ce que la Safer ?
La SAFER de l’Ile-de-France est une société anonyme sans but lucratif investie de missions de service public. http://www.saferidf.fr/website/qui_sommes_nous_&400&187.html
Pour aller plus loin : http://adenca.over-blog.com/2018/03/les-ordures-du-grand-paris-a-grisy-suisnes-une-chance-pour-la-seine-et-marne-de-qui-se-moque-t-on.html
Paru dans le pays briard :
Grisy-Suisnes : une seconde vie pour le domaine du château de la Grange-le-Roy
Une réunion publique et une visite du domaine de la Grange-le-Roy étaient organisées à Grisy-Suisnes le 5 mai pour présenter le vaste projet de réhabilitation du site
Le public a pu visiter le domaine de la Grange-le-Roy, habituellement fermé aux visiteurs. (©Le Pays Briard)
Par Rédaction CoulommiersPublié le 19 Mai 18 à 10:01
Le Pays Briard
Après une histoire riche et parfois difficile, le domaine du château de la Grange-le-Roy va s’offrir une seconde jeunesse grâce aux efforts conjoints de la commune de Grisy-Suisnes et de la SAFER de l’Ile-de-France.
Le site près de Coubert s’étend sur 55 ha et abrite un château du XVIIIe siècle, en partie détruit par la Révolution, un corps de ferme, une maison de gardien ainsi que plusieurs étangs.
Suite à des opérations immobilières frauduleuses et à des projets avortés, le domaine est davantage le lieu de rodéos en voiture, de dépôts de déchets et d’occupations illégales qu’un point de rendez-vous culturel.
Sur ce site en déshérence, les bâtiments sont déstructurés et il est interdit d’y entrer du fait de l’instabilité des structures.
Un projet ambitieux de réhabilitation
Mais cela est sur le point de changer. C’est en 2012 que la SAFER achète le site à la demande de l’État et de Grisy-Suisnes et autofinancera le projet, grâce aux redevances des importateurs de terre. Il ne coûtera donc rien à la commune.
Le château la Grange-le-Roy, source d’inspiration pour le dramaturge Eugène Labiche, est inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques. Il va être entièrement rénové, son charme d’origine va côtoyer des matériaux plus modernes comme le verre, afin d’accueillir peut-être à terme une Fondation d’art numérique et des collections d’art contemporain.
Comme l’explique Jean-Baptiste Schweiger, directeur de la prospective et de l’aménagement territorial au sein de la SAFER, « le but est de redonner vie au site dans toutes ses composantes. »
C’est un projet qui fait rayonner le secteur.
Premièrement la culture avec le château et la maison d’artiste prévue dans la ferme. Viennent ensuite le paysage et l’écologie avec notamment l’idée de recréer une perspective aux abords du château et l’enjeu de la protection de la faune, de la flore et des points d’eau.
Et enfin la dernière composante est agricole puisqu’il est prévu d’implanter des noyers sur le site pour une agriculture raisonnée et adaptée au futur du réchauffement climatique. Cette production de noix, ajoutée à celle de bois d’énergie, devrait permettre au site d’acquérir une vraie valeur ajoutée par la création d’emplois liés au verger et au tourisme.
Le projet a été qualifié de « superbe opportunité » par un jeune Grysissolien qui poursuit : « C’est un projet qui fait rayonner le secteur. »
Désenclaver et relier le site aux alentours
Une enquête publique sera ouverte du 1er juin au 3 juillet afin que les habitants donnent leur avis sur le projet.
Si tout se passe bien, les travaux devraient débuter à l’automne prochain et durer cinq ans. C’est pour cela que le site sera relié au bourg de Grisy-Suisnes et à différents hameaux des environs, avec notamment une liaison douce de Cordon à Grisy.
Les élèves du futur collège de Coubert pourront bénéficier de ces nouvelles liaisons et de la proximité du domaine puisque la ferme du domaine accueille des ateliers scolaires.
Court résumé de la CSS :
L’arrêté préfectoral impose à Terzeo d’adresser les documents de séance 14 jours avant la CSS, mais l’exploitant ne les a adressés que 5 jours avant la réunion.
Alors que la nappe polluée provenant du sarcophage avance de 30 m par an les associations, inquiètent pour la protection des captages d'eau en aval, regrettent :
Un manque de transparence ?
A vous de juger
Depuis plusieurs années l’association Marne souhaite qu’une tierce expertise soit réalisée, par un organisme agréé par le ministère de l’environnement, concernant l’état de pollution de la nappe phréatique dû à la fuite de polluants en provenance du sarcophage.
FNE Seine et Marne, a soutenu cette demande, en proposant aux élus présents à la CSS d’en faire de même.
Mais ni Emmanuel Hude, maire de Villenoy
ni Frédéric Hervier, maire d’Isles les Villenoy
ni Olivier Morin , conseiller départemental
ni Régis Sarazin, vice-président de la communauté d’agglomération du Pays de Meaux
n’ont souhaité soutenir cette demande et nous le regrettons.
Une convention financière avec Terzeo d’environ 60 000 € devrait être signée au profit de la commune de Villenoy qui permettrait en contrepartie aux véhicules fréquentant le site Terzeo d’y accéder en traversant la parcelle C 221, mais il semblerait qu’un désaccord financier subsiste entre la commune et Terzeo comme l’a précisé Emmanuel Hude lors de la réunion.
Monsieur le Sous-Préfet Nicolas Honoré a autorisé les associations Marne et FNE Seine et Marne à consulter le dossier Terzeo et celui du sarcophage auprès de la DRIEAT 77 et nous l'en remercions.
Dossier Pyrite
La pyrite est une pierre contenue dans certaines terres excavées, notamment du Grand Paris, une pierre qui au contact de l’air s’acidifie et peut être néfaste pour la qualité de l’eau d’un captage.
Pour mémoire Monsieur le Préfet du 78 a fait retirer ce type de terres de 2 carrières, par mesure de précaution, afin de protéger les captages d’eau en aval.
Terzeo n’exclut pas de recevoir, pour traitement, ce type de terres excavées contenant de la pyrite.
Contrôle de la radioactivité dans les eaux souterraines
L’Arrêté préfectoral de 2019 impose, à la page 55, à Terzeo de réaliser un contrôle de la radioactivité... dans les eaux souterraines, tous les 5 ans, analyse réalisée soit par un laboratoire agréé par l’autorité de sureté nucléaire, soit par l’institut de radioprotection et de sureté nucléaire.
Pour quelles raisons ?
Terzeo propose aux associations de les recevoir, dans les mois à venir, en comité réduit, pour répondre à leurs questions.
Il serait préférable pour les prochaines CSS que Terzeo présente un rapport d’activité complet, comme prévu par l’Arrêté préfectoral de 2019 et réponde aux questions des associations directement à la CSS, afin que les riverains disposent d’un compte-rendu, validé par la préfecture.