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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 16:26

Paru sur le blog de Nature Environnement 77 :

Stockage du CO2:
 Inutile et Energivore

Le stockage du CO2 qui est présenté comme une parade au réchauffement climatique et à l'émission de gaz à effet de serre est un leurre qui permet de continuer à consommer des énergies fossiles et des matières premières sans modération. Lire sur ce sujet le  texte de Thierry DE LAROCHELAMBERT,  spécialiste dans le domaine de l'énergie: "Piégeage Stockage du CO2 : analyse critique" .

Pour plus amples informations :

http://nature.environnement.77.over-blog.com/article-stockage-du-co2-inutile-et-energivore-43601205.html

 http://nature.environnement.77.over-blog.com/

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 16:11

 

 

Un maire qui soutient la population

contre le projet

d’enfouissement de déchets radioactifs

 

 

Paru sur le blog ACCID :

 

Bure : l'ANDRA précise sa ZIRA mais Bonnet dit déjà "NON"

……

 

Nucléaire : la bombe de Bonnet

Le conseil municipal a approuvé, mercredi soir, u
ne délibération qui confirme son opposition à l'enfouissement des déchets nucléaires dans le sous-sol communal.  Le texte de la délibération a été rédigé en deux minutes sur un coin de table à l'instant de passer au vote, mercredi soir : « Suite à la présentation de la ZIRA 5 le 18 novembre ayant donné lieu à un avis défavorable, le conseil municipal de Bonnet, par principe de précaution, refuse l'enfouissement des déchets nucléaires MA-VL et HA-VL dans le sous-sol de la commune ».

 

Peu importent les mots. Pour le maire de Bonnet, seul le résultat compte. Or, avec six voix pour, trois contre, un vote nul et un bulletin blanc, Jean-Pierre Remmelé tient son vote en bonne et due forme. Un message envoyé au gouvernement à qui l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs a soumis une proposition de zone de 30 km2 dite « d'intérêt pour la recherche approfondie » sur le territoire des communes de Bonnet, Bure, Ribeaucourt et Mandres-en-Barrois, entre Gondrecourt-le-Château et Montiers-sur-Saulx.

 

Le 18 novembre dernier, quand le maire avait demandé à ses conseillers municipaux s'ils étaient prêts à le suivre, aucun n'avait manifesté d'hésitation. Emmenés par José Diemoz, cinq conseillers se sont depuis désolidarisés. Ils ont aussi été reçus en comité restreint par l'Andra. Mercredi soir, le vote de la délibération qui n'aurait pu être qu'une formalité a donc donné lieu à un vif débat pendant une heure.

 

Pas toujours à la hauteur des enjeux. José Diemoz et ses amis veulent que la commune refuse l'argent de la filière nucléaire et consulte les habitants même en dehors du cadre légal. Ils accusent l'Andra d'avoir « tout acheté » et font remarquer qu'ils sont « contents d'avoir de la lumière ». Ils ne sont en fin de compte ni pour ni contre le stockage souterrain des déchets radioactifs ; simplement contre le maire.

 

« De toute façon, c'est pas parce que Bonnet est contre qu'on va changer la face du monde », estiment les opposants en croyant utile de préciser qu'ils n'ont « rien touché de l'Andra ». « Vous manquez un peu de recul mes amis ! », s'agace Jean-Pierre Remmelé qui voit au contraire dans le vote de sa commune le début d'un grand mouvement d'opposition. « C'est la première fois depuis 1994 qu'un conseil municipal a l'occasion de se prononcer sur l'enfouissement des déchets radioactifs... Quand le gouvernement aura fait son choix, il sera trop tard, ce ne sera plus la peine de la ramener. »

 

« Précaution ». Le maire qui soutient la pétition lancée dans le village pour demander l'organisation d'un référendum local ne désespère pas de parvenir à empêcher le stockage souterrain des déchets radioactifs. « Jusqu'à présent, on ne peut pas dire que la filière nucléaire a toujours été exemplaire en France », insiste-t-il. « Face à la situation actuelle des déchets, c'est le principe de précaution qui doit être retenu. » « Notre délibération peut faire boule-de-neige », estime son adjointe. Une manière optimiste de reconnaître que la décision du conseil municipal de Bonnet, à elle seule, n'empêchera pas l'Etat de passer.


L'Est Républicain - Vendredi 22 janvier 2010 - Baptiste BIZE

 

Article complet :

http://accid.over-blog.com/article-bure-l-andra-precise-sa-zira-mais-bonnet-dit-non-43518579.html

 

 

 

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 18:14

Paru sur le site : le journal du développement durable

FAO : Le bonheur est dans la prairie

Un nouveau rapport de la F.A.O, publié en décembre 2009, met en exergue le vaste potentiel de stockage de CO2 des prairies. Il suggère sa mise en valeur comme priorité dans la lutte contre le réchauffement climatique et pour l’adaptation et la protection des populations pastorales face à ce changement.

On savait que les forêts constituaient d’efficaces puits de carbone. Le rapport de la F.A.O, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, intitulé « Review of Evidence on Drylands Pastoral Systems and Climate Change », révèle que les prairies peuvent faire encore mieux en la matière. Ces cultures de plantes fourragères composées essentiellement de graminées et de légumineuses, zones enherbées, sans changement d’affectation pour plusieurs années, occupent 30% de la surface de la terre non couverte par la glace et représentent 70% des terres agricoles. Pâturages et parcours, dès lors qu’ils sont bien exploités, possèdent un pouvoir d’absorption et de stockage supérieur à celui des arbres, arbustes et buissons. Toujours centrée sur la recherche de solutions « pour un monde libéré de la faim  », l’organisation cerne dans ce rapport l’intérêt de développer le « vaste potentiel » des prairies pour le milliard de personnes qui dépendent de l’élevage sur notre planète, aujourd’hui plus vulnérables aux conséquences du changement climatique.

Un « vaste potentiel » d’absorption du CO2

Les prairies stockent jusqu’à 30% du carbo
ne du sol dans le monde en plus de celui retenu dans le sous-sol par les forêts. La capacité de séquestration des sols des prairies à la surface de la terre irait, selon certaines estimations, jusqu’à un milliard de tonnes de carbone par an si « des pratiques de gestion améliorées » étaient mises en oeuvre. Le rapport note, dans cette hypothèse, l’importance de l’effort mondial qui serait dès lors nécessaire en terme de coordination et de financement. Il cible un objectif plus immédiatement accessible. Mieux gérer la réduction de l’érosion, la diminution des pertes provenant des incendies et du surpâturage et la restauration de la matière organique des sols pour 5 à 10% des terres de « parcours » d’ici à 2020, soit 184 millions de tonnes de CO2 stockés chaque année. Le rapport identifie les principaux obstacles à franchir : concurrence des cultures, questions de propriété foncière et de privatisation des terres, le manque d’éducation et de services de santé pour les populations pastorales.

Les atouts pour les populations

Premier atout pour l’adaptation des pasteurs mobiles ou nomades face au changement climatique : l’accroissement de la capacité de stockage en CO2 des prairies renforce la résistance des sols à la sécheresse. Le supplément de carbo
ne permet en effet de mieux retenir l’eau. La seconde priorité pointée par le rapport est celle de la préservation de la biodiversité des prairies. En effet, le nombre d’espèces végétales et animales ainsi que les micro-organismes des terres de pâturages sont en baisse du fait, entre autres facteurs, de la mauvaise gestion des prairies. Le potentiel de biodiversité des prairies serait selon des estimations à peine inférieur à celui des forêts. Ainsi, le rapport inclut dans ses suggestions pour une gestion améliorée « le paiement des services environnementaux », afin de promouvoir notamment la formation et le partage des connaissances. Il suggère également la facilitation de l’accès aux modes de développement et de financement, principalement les Fonds pour l’environnement mondial, afin d’accompagner les efforts des acteurs pour un développement durable des prairies. Alexander Müller, sous-Directeur général de la FAO rappelle que « l’agriculture et l’exploitation des sols ont le potentiel pour minimiser les émissions nettes de gaz à effet de serre grâce à des pratiques particulières, en renforçant plus particulièrement le carbone du sol et de la biomasse. Dans le même temps, ces pratiques peuvent augmenter la productivité et la résilience de l’agriculture, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté ».


18 janvier 2010, Gilles Daniel 
 
Pour plus amples informations :

http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5873

 




 

 

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 18:19

Dossier très intéressant

concernant

la toxicité du CO2 :

 

 

d o s s i e r m é d i c o - t e c h n i q u e

Intoxication par inhalation

de dioxyde de carbone (CO2)

 

La méconnaissance du risque «dioxyde de carbone» peut être fatale aux personnes exposées..…..

 

1. Toxicité du CO2

PROPRIÉTÉS PHYSIQUES

A température ambiante, le dioxyde de carbone(CO2) est un gaz inodore, incolore, plus lourd que l'air,ininflammable, non conducteur d'électricité. A forte concentration, il aurait une saveur légèrement piquante…..

 

Article complet :

http://www.inrs.fr/inrs-pub/inrs01.nsf/intranetobject-accesparreference/TC%2074/$file/tc74.pdf

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 10:01

Article paru en janvier 2010 dans le bulletin liaison Ile de France Environnement

Union Régionale des Associations Franciliennes de l’Environnement janvier 2010

http://www.idfe.eu/


DECHETS
LES ASSOCIATIONS DE SEINE ET MARNE
RECLAMENT PLUS DE SOLIDARITE

 liaison idfe janvier 2010

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 10:18

Extrait article paru dans le journal de l’environnement :

 

Ozone au sol: vers des normes plus strictes aux Etats-Unis

08/01/2010 15:04

Maîtriser

par Sabine Casalonga

dans le JDLE Etats-Unis: de nouvelles normes d’ozone contestées

 

pour aller plus loinCommuniqué de l’EPA (en anglais)Communiqué du Sierra Club (en anglais)

 

L’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a annoncé le 7 janvier qu’elle renforcerait les normes sur l’ozone au sol. La décision a été saluée par les ONG.

L’ozone troposphérique ou ozone au sol, issu de la réaction des émissions polluantes de l’industrie, des centrales au charbon et du trafic routier avec les rayons solaires, est le constituant principal du «smog», un mélange de brouillard et de fumées qui stagne au dessus de certains sites urbains. Il est associé à un nombre important de problèmes de santé, notamment chez les enfants et chez les personnes souffrant de maladies cardiaques ou respiratoires (asthme), rappelle l’EPA.

L’agence propose u
ne valeur limite standard comprise entre 60 et 70 parties par milliard (ppm) sur une période de 8 heures. En mars 2008, la réduction de cette norme de 80 ppm à 75 ppm, sous l’administration Bush, avait été jugée insuffisante par les associations et des experts (1). L'EPA propose également d’instaurer une norme «secondaire» et saisonnière pour protéger l’environnement, notamment les plantes et les arbres, des dommages causés par une exposition répétée à l’ozone.

Cette mesure devrait coûter entre 19 et 90 milliards de dollars par an d’ici 2020 pour un bénéfice en termes de santé compris entre 13 et 100 milliards sur la même période. U
ne fois le projet de norme révisé publié au registre fédéral, il sera soumis à consultation du public pendant 60 jours.

L’ONG américai
ne Sierra Club s’est félicitée de cette nouvelle dans un communiqué du 7 janvier. «Cette annonce est une bouffée d’air frais. Nous félicitons l’EPA d’avoir écouté les scientifiques et les professionnels de santé, en proposant une règle offrant une véritable protection pour des millions de personnes», a déclaré son directeur. …….

 

Article complet : http://www.journaldelenvironnement.net/fr/document/detail.asp?id=2394&idThema=3&idSousThema=15&type=JDE&ctx=259

 

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 11:53
Le site de Moronvilliers était autrefois une partie du Centre d'Etudes de Vaujours-Moronvilliers de la Dam.  Le CEA a fermé le site de Vaujours fin 1997 et le Centre d'Etudes de Vaujours-Moronvilliers a cessé d'exister.
(source La France nucléaire: matières et sites Mary Byrd Davis)
 Paru sur le site l’Union Champagne Ardennes Picardie, l’Ardennais le 14.12.2009
Militant de l'environnement / Le mécano recyclé

RENCONTRE. Damien Girard, devenu par hasard le poil à gratter du centre d'expérimentation atomique de Pontfaverger-Moronvillers, défend l'environnement et sa liberté d'action.

DAMIEN GIRARD reçoit dans la gare désaffectée qu'il a retapée. A gauche, le cheval de la famille. A droite, un puits et des voitures à restaurer. Sur le pignon, une plaque émaillée où il est écrit « Pontfaverger ». Son village. Damien Girard est un enfant du pays, pompier volontaire, fils de mécanicien et mécanicien lui-même.
Pas vraiment versé dans l'écologie, plutôt favorable au nucléaire, il se souvient, plus jeu
ne, d'avoir contribué avec ses huiles de vidange à la dégradation de la nature. Le repenti a, depuis, revêtu les habits du chevalier blanc. Pour la défense de sa terre. Pour la défense de la Terre.
Le décès prématuré de son beau-père, emporté par un cancer, le pousse, dans les années 2000, à s'intéresser de près au polygo
ne d'expérimentation de Pontfaverger-Moronvillers, 512 hectares classés secret défense. Depuis 1957, l'endroit abrite des chercheurs qui travaillent sur la conception des charges nucléaires.
Après l'abandon des tirs chauds à Mururoa, la direction des applications militaires du CEA a renforcé ses expérimentations dans ce coin de la Mar
ne en y investissant plusieurs dizaines de millions d'euros. « Mon beau-père y a travaillé pendant vingt ans comme maçon. Il s'occupait des dalles de tir. Un ami, salarié d'un sous-traitant du CEA, est décédé lui aussi d'un cancer. J'ai recueilli leur témoignage, j'ai effectué des recherches et je me suis aperçu que les élus eux-mêmes ignoraient qu'il y avait eu des pulvérisations de béryllium, de deuterium, de tritium. J'ai découvert aussi qu'à une époque les sous-traitants n'étaient pas du tout informés des risques qu'ils encouraient… »

"U
ne réunion publique en 50 ans"

Reconverti il y a peu en professeur dans un lycée technique de Reims, Damien Girard passe son temps libre à enquêter sur le polygo
ne. Les cachotteries du CEA le motivent. Il réactive l'APEPR, l'association de défense de l'environnement de Pontfaverger et de sa région, créée vingt ans plus tôt par un instituteur alors qu'un transporteur voulait stocker des déchets allemands. Damien Girard découvre que des déchets ont bien été importés et enterrés illégalement dans la Marne et les Ardennes. Une enquête judiciaire est en cours.
Fin 2007, il loue la salle des fêtes et organise u
ne réunion publique. « La première en cinquante ans ! Le CEA a toujours nié qu'il y avait de la radioactivité. Tout le monde pensait que ce qu'on entendait régulièrement dans le village était dû à des explosions classiques. De la même manière, il a toujours affirmé qu'il n'y avait pas eu de tirs aériens après 1995. Moi, j'ai apporté la preuve du contraire. Même au CEA, certains directeurs ne connaissaient pas l'histoire du site. C'est moi qui leur apprenais qu'il y avait 180 puits de 20 à 80 mètres de profondeur, que certaines ogives, au fond, attendent toujours d'être récupérées. » L'été dernier, le CEA a laissé entendre qu'il fermerait le polygone (130 emplois). D'aucuns ont interpellé l'écolo de service avec un air de reproche : « Alors t'es content ? » Damien Girard hausse les épaules. « On est prêt à tout pour nos enfants mais ça nous gêne moins de leur laisser une planète pourrie. »

……

Christophe PERRIN

Article complet :

http://www.lunion.presse.fr/index.php/cms/13/article/397504/Militant_de_l_environnement__Le_mecano_recycle__de_Pontfaverger

 
Pour plus amples informations :

http://www.lunion.presse.fr/index.php/cms/13/article/327101/PONTFAVERGERCentre_d_experimentation_atomique__Le_site_devrait_fermer

 

http://www.moruroa.org/medias/pdf/Le%20cri%20d'alarme%20des%20habitants%20de%20Pontfaverger-Moronvilliers.pdf

 

http://www.francenuc.org/fr_sites/champ_pem_f.htm

 

http://basol.ecologie.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=51.0021

 

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 11:56

 


U
ne réponse négative de la nature

à  l’activité humaine ?

 
Un projet pilote abandonné à Bâle (Suisse)

Des risques sous-évalués

Les essais de forage ont causé trois séismes

 

Paru sur le site RFI :

Gel du projet suisse de géothermie

par Dominique Raizon

Article publié le 24/01/2007 Dernière mise à jour le 24/01/2007 à 18:54 TU

 

La première centrale géothermique suisse a généré de nombreuses mini secousses telluriques à la suite de l'injection d'eau pressurisée à 5 000 m de profondeur.
(Photo: AFP)

Trois séismes ont été enregistrés à Bâle (Suisse), depuis le 8 décembre 2006. Ils ont été causés par des essais de forage et de stimulation de la roche en vue de créer une centrale géothermique. Le programme, baptisé Deep Heat Mining («exploitation minière de la chaleur profonde»), avait été confié à une société exploitante, Geopower. Pour l’heure, le programme est gelé. L’analyse des risques devrait encore prendre quelques mois et si le projet devait être poursuivi, il faudrait attendre au moins un an avant l’érection d’une tour de forage.

De l’eau chaude naturelle et de l’électricité, sans que les installations génèrent pollution ou déchets, voilà ce que vise à produire une centrale géothermique. Comment ? En forant profondément dans la croûte terrestre et en injectant de l’eau sous pression dans le sous-sol afin d’exploiter la chaleur de la Terre. Le puits foré, dans lequel l’eau est injectée, est relié à d’autres puits par lesquels, au gré d’un jeu successif de pressions, l’eau circulant en circuit fermé est remontée. Plus l'on fore profond, plus la température augmente. Le principe n’est pas nouveau car l'énergie géothermique est exploitée dans des réseaux de chauffage et d'eau chaude depuis des milliers d'années en Chine, dans la Rome antique et dans le bassin méditerranéen. Mais l’installation d’un site pilote au nord de Bâle, à proximité des frontières allemande et française a suffi, dès les premiers essais de stimulation, à déclencher trois séismes en un peu plus d’un mois. Les habitants ont porté plainte. L’évaluation des risques du programme Deep Heat Mining, confié à la société exploitante Geopower, est critiquée de toutes parts.

Ici, un miroir cassé ; là, des grincements de poutre sur un toit. Les dégâts signalés, consécutifs aux séismes, sont minimes. De facto, une magnitude de 3,7 sur l’échelle de Richter (une mesure qui sert à quantifier l'énergie libérée lors d'un séisme), ce n’est pas très violent. Mais, cela suffit à inquiéter et ce, d’autant plus, quand le séisme n’est pas naturel et qu’il est ressenti comme une réponse négative de la nature à l’activité humaine. Or, le département des travaux publics de Bâle-Ville, qui endosse la responsabilité d’avoir accepté le lancement des travaux de stimulation à l’origine des désordres, n’est pas, actuellement, en mesure de se prononcer sur les réactions du sol et l’éventualité de séismes plus importants dans le cas où la totalité de l’eau, qui se trouve à 5 000 mètres de profondeur, serait pompée.

Des risques sous-évalués

…..

La société d’exploitation Geopower a reconnu que la technologie utilisée était encore assez peu connue et qu’elle nécessitait des recherches approfondies. Les autorités bâloises reconnaissent, de leur côté, avoir sous-évalué les risques.

…..

http://www.rfi.fr/sciencefr/articles/085/article_49140.asp

 

 

Paru sur le site Le Temps Suisse et Régions

géothermie profonde mercredi2 décembre 2009

Les projets fleurissent en Suisse malgré l’expérience traumatisante de Bâle

Catherine Cossy

A la mi-décembre va s’ouvrir à Bâle le procès du chef de projet des forages géothermiques qui avaient provoqué plusieurs tremblements de terre dans la cité rhénane. Le gouvernement doit aussi dire bientôt s’il veut tourner la page de la géothermie profonde. Ailleurs en Suisse, on sonde le sous-sol sans complexe

Le 8 décembre 2006, la terre tremblait à Bâle lors de forages réalisés dans le cadre d’un ambitieux projet de centrale géothermique. La série de secousses telluriques provoquées par l’injection d’eau dans la roche à cinq kilomètres de profondeur a conduit au gel du projet.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/bdbaf390-dec1-11de-801c-518ea5779929

 

 

Paru sur le site : énergie vendredi11 décembre 2009

Bâle enterre son projet de géothermie la mort dans l’âme

Anne Fournier

La Ville a présenté une analyse des risques, commandée par les autorités suite aux séismes de 2006, qui signifie la mort de son forage. La déception est grande

«On renonce à un projet, mais cela ne veut pas dire que l’on rejette la géothermie.» Hier à Bâle, le conseiller d’Etat responsable de l’Economie, Christoph Brutschin (PS), a voulu, comme les spécialistes qui l’entouraient, rassurer. Et convaincre de sa confiance en cette nouvelle méthode de production d’énergie. Pourtant, Bâle doit y renoncer.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/321db04c-e5d4-11de-aaf7-ea32f0d447d6/Bâle_enterre_son_projet_de_géothermie_la_mort_dans_lâme

 

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 11:17
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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 11:13

Extrait article paru sur le site La Dépêche.fr

 

Publié le 12/01/2010 08:52 | Arnaud Paul.

Lacq. Total piège le CO2 à 4 500 m sous terre

Environnement. Inauguration, hier, du site de captage et de stockage de CO2 à Lacq contesté par les opposants des coteaux de Jurançon.

Une double pression sur un gros bouton rouge déclenche une sonnerie stridente. Sur l'écran, une animation démarre : les premiers mètres cubes de CO2 viennent de se faire capturer sur le site de Lacq. Concentré, ce gaz, jugé parmi les principaux responsables du réchauffement climatique de la terre, est injecté à 4.500 m sous terre, dans le puits de Rousse, non loin de Jurançon, en Béarn. Sur scène, Valérie Létard, secrétaire d'état en charge des technologies vertes auprès du ministre de l'environnement, et Christophe de Margerie, directeur général du groupe Total, ne cachent pas leur satisfaction…..

La représentante du gouvernement n'a pas manqué de rappeler les enjeux de cette nouvelle technologie : « Environnementaux : cette technologie pourrait contribuer à réduire de 20 % les émissions de CO2 d'ici 2050. Enjeu économique également : le marché est potentiellement considérable : 600 milliards d'euros d'ici 2030 » avec des retombées en terme d'activité, d'emploi, de valeur ajoutée… à trois conditions : la technologie doit être économiquement viable, la sécurité parfaite et l'acceptabilité par les populations locales la plus large : « Cela ne se décrète pas, cela se gagne. »


à l'entrée. Salariés et opposants s'invitent à la fête.

« L'enfouissement, c'est pour les autruches »

« L'enfouissement, c'est pour les autruches… » Vêtus de gilets jaune fluo, la vingtaine de militants de Coteaux de Jurançon Envrionnement (CJE) tente de se faire entendre face à un cordon de gendarmes. CJE, qui regroupe des riverains du puits d'enfouissement de CO2 de Rousse, conteste le projet par la voix de Paulette Loustalet, sa présidente. « Nous ne voulons pas de ce projet. C'est mettre de la poussière sous le tapis. Nous proposons plutôt de développer les énergies renouvelables car là, il faudra bien s'y mettre », reprend Mme Loustalet. Pour CJE, « Total expérimente la capture du CO2 pour verdir son image ». Pour Paulette Loustalet, c'est d'abord un projet dangereux : « Le CO2 est un gaz lourd asphyxiant à plus de 5 % de volume dans l'air. à Jurançon, le puits d'injection est situé au milieu des habitations et du vignoble. La capture et le stockage de CO2 est énergivore et polluante en consommant de 10 à 40 % de la capacité d'une centrale électrique en produisant 40 % de CO2 supplémentaires. La CS est coûteuse et ne profite qu'aux pétroliers », pointe encore Paulette Loustalet, « par la vente des brevets. à Jurançon, Total se désengagera en 2013, laissant la charge de la surveillance, de la maintenance et des responsabilités à l'état sur fonds publics pour l'éternité ! » Autant d'arguments que CJE a déjà eu l'occasion d'exposer au sein de la commission locale d'information et de sécurité présidée par le Bigourdan Claude Miqueu. Appelé en tant qu'universitaire, Claude Miqueu a fait en sorte que chacun puisse échanger au sein de cette commission de concertation. Pour Christophe de Margerie, directeur général de Total, «faire l'unanimité sur un tel projet est impossible.» Ar. P.

 

Pour plus amples informations :

Article complet :

http://www.ladepeche.fr/article/2010/01/12/753043-Lacq-Total-piege-le-CO2-a-4-500-m-sous-terre.html

 

sur le site RTL :

http://www.rtl.fr/fiche/5931945228/polemique-autour-du-stockage-de-co2.html

 

sur le site sud_ouest.com :

http://www.sudouest.com/accueil/actualite/france/article/831518/mil.html

 

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