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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 19:17

 

 

La France invitée par la commission européenne

à se conformer à la directive-cadre de l'UE

relative aux déchets

 

 

Ce cadre vise entres autres

à protéger la santé humaine et l'environnement

contre les effets nocifs

liés à la production et à la gestion des déchets

 

       

Paru sur le site Europa, le portail de l’union Européenne :

 

 

Environnement: la Commission invite six États membres à se conformer à la directive-cadre de l'UE relative aux déchets


Reference:  IP/11/595    Date:  19/05/2011

 

La Commission européenne demande à six États membres de lui notifier les dispositions transposant dans leur droit national la directive-cadre de l'UE relative aux déchets, lesquelles devaient lui être communiquées en décembre 2010 au plus tard. Les États membres concernés sont la France, la Hongrie, le Luxembourg, la Lettonie, la Slovénie et la Slovaquie. Sur recommandation de M. Janez Potočnik, commissaire européen chargé de l’environnement, la Commission adresse un avis motivé à ces États membres, qui disposent d'un délai de deux mois pour se conformer à la demande. Si les États membres ne s'acquittent pas de cette obligation juridique, la Commission pourra saisir la Cour de justice de l'UE et, déjà à ce stade, lui demander d'imposer des sanctions pécuniaires.

La directive-cadre révisée de l'UE relative aux déchets (directive 2008/98/CE) établit le cadre juridique applicable au traitement des déchets dans l'Union européenne. Elle instaure des principes de gestion des déchets, tels que celui du «pollueur‑payeur» et définit une hiérarchie des déchets contraignante qui impose aux États membres de gérer leurs déchets suivant un ordre de priorité bien précis, à savoir prévention, réutilisation, recyclage, autre forme de valorisation et élimination.

Les États membres devaient mettre en vigueur les dispositions législatives, réglementaires et administratives nécessaires pour se conformer à la directive au plus tard le 12 décembre 2010. Les six États membres concernés n'ayant pas notifié toutes les mesures d'exécution à la Commission dans les délais, une lettre de mise en demeure leur a été adressée. Comme ces mesures n'ont toujours pas été adoptées, la Commission a décidé de leur adresser un avis motivé. Si les États membres ne prennent pas les mesures qui s'imposent dans un délai de deux mois, la Commission pourra saisir la Cour de justice de l’Union européenne.

Conformément aux nouvelles règles, si un État membre ne transpose pas la législation de l'Union européenne dans son droit national dans les délais prescrits, la Commission peut désormais demander que des sanctions pécuniaires soient imposées dès la première saisine de la Cour. Ces règles ont été adoptées en novembre 2010 et sont entrées en vigueur le 15 janvier 20111.

Contexte

La quantité de déchets générée dans l'UE, qui s'élève à 3 milliards de tonnes par an, est en constante augmentation. Afin de dissocier la croissance de la production de déchets, la directive-cadre relative aux déchets établit un cadre juridique pour le traitement des déchets dans l'UE. Ce cadre vise à protéger la santé humaine et l'environnement contre les effets nocifs liés à la production et à la gestion des déchets.

Pour de plus amples informations

Pour consulter les statistiques actuelles sur les infractions en général:

http://ec.europa.eu/community_law/infringements/infringements_fr.htm

Pour plus de détails concernant la politique de l'UE dans le domaine des déchets:

 

http://ec.europa.eu/environment/waste/index.htm

Voir également MEMO/11/312

Lien vers l’article:

http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/11/595&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=en

 

 

 

 

 

 

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 11:19

Extrait article paru sur le site « Association Santé Environnement France » :

 

 

Le « Roundup » : qu’est-ce que c’est ? Quels impacts sur ma santé ?

 

Mercredi, 06 Juillet 2011 10:21 L. Ferrer

L’herbicide le plus vendu au monde….

Commercialisé par la firme Monsanto, le « Roundup » est l’herbicide le plus vendu au monde. Le « Roundup », dont le principe actif est le glyphosate, est un herbicide qui s'attaque directement au cœur des plantes, et reste ainsi à l'intérieur des récoltes traitées. Selon l’Ademe, 15 000 tonnes de ce produit seraient utilisées chaque année en France.

…a un impact sur la santé….

Plusieurs études scientifiques ont déjà permis de montrer à quels risques les agriculteurs s’exposaient, mais on mesure encore mal l’effet de l’utilisation des pesticides et herbicides chez ceux qu’on nomme «les jardiniers du dimanche ». Cependant, on peut supposer que les risques ne sont pas moindres. Environ un tiers d’entre eux utilisent des désherbants…

La contamination peut se faire au moment de l’application du produit par inhalation (pulvérisation), par ingestion, ou par contact cutané. Elle peut également se faire de façon continue lorsque le jardinier, ses enfants ou petits-enfants, s’assoient dans le jardin, mangent les fruits et légumes qui en sont issus, etc.

…. des études le prouvent

Le « Roundup » nécrose les cellules embryonnaires et le placenta (2009)

En 2009, une étude réalisée par l’équipe du professeur Gilles-Eric Séralini[1] a démontré que la toxicité du glyphosate était rendu mille fois plus importante dans le produit commercialisé en raison de l’excipient utilisé. Publiée dans la revue scientifique américaine de renom «Chemical Research in Toxicology», cette étude a démontré les mécanismes de la toxicité de quatre différentes formulations de « Roundup » sur des cellules humaines.

L’herbicide provoque notamment la mort des cellules du placenta. Il détruit les cellules embryonnaires humaines et on observe des perturbations des hormones sexuelles à des doses considérées comme non toxiques.

En effet, l’étude montre que ces formulations de « Roundup » agissent à des doses infinitésimales (diluées jusqu'à 100 000 fois ou plus) et qu’elles programment la mort cellulaire en quelques heures, ainsi que des dommages des membranes et de l'ADN.

Différents types de cellules humaines ont été étudiées : des cellules de nouveau-né fraîchement issues de cordon ombilical, ou de lignées moins sensibles spécialement utilisées pour mesurer la toxicité des polluants.

L’étude montre également que le mélange de différents constituants adjuvants, tels que le POEA (polyethoxylated tallowamine), des « Roundup » amplifie l'action du principe actif de l'herbicide, le glyphosate; et qu’un de ses produits de transformation (l’AMPA) peut être encore plus toxique. Cela est grandement sous-estimé par la réglementation actuelle qui ne tient pas compte de ces phénomènes et fixe par exemple des limites maximales en résidus pour le glyphosate, quelle que soit sa formulation de vente.

Les effets sur les populations d’agriculteurs (2000)

En 2000, une étude épidémiologique conduite dans l'Ontario et portant sur des populations d'agriculteurs a montré que l'exposition de ceux-ci (que ce soit le père ou la mère) au glyphosate avait presque doublé le risque des avortements spontanés tardifs[2].

Trois études de cas et une épidémiologique sur cancers et exposition au glyphosate

Trois études de cas récentes ont suggéré une association entre l'utilisation de glyphosate et le risque du lymphome non-hodgkinien[3].

Une étude épidémiologique menée dans les états de l'Iowa et de la Caroline du Nord, aux Etats-Unis, sur 54 315 utilisateurs privés et applicateurs professionnels de pesticides, suggère un lien entre l'utilisation de glyphosate et le myélome multiple[4]……

 

 

Pour trouver des alternatives à l'utilisation de cet herbicide, vous pouvez télécharger notre "Petit guide vert du bio jardinage" en cliquant ici!

Pour en savoir plus sur le "Roundup", vous pouvez consulter les sites du CRIIGEN (www.criigen.org) et du MDRGF (www.mdrgf.org)

[1] Glyphosate formulations induce apoptosis and necrosis in human umbilical, embryonic, and placental cells. Benachour N, Séralini GE. Chem Res Toxicol. 2009 Jan;22(1):97-105

[2] Savitz DA, Arbuckle , Kaczor D, Curtis KM. Male pesticide exposure and pregnancy outcome. Am J Epidemiol 2000, 146, 1025-36.

[3] *De Roos AH, Zahm SH, Cantor KP, et al. Integrative assessment of multiple pesticides as risk factors for nonHodgkin's lymphoma among men. Occup Environ Med 2003, 60, E11

*Hardell L, Eriksson M, Nordstrom M. Exposure to pesticides as risk factor for non-Hodgkin's lymphoma and hairy cell leukemia: pooled analysis of two Swedish case-control studies. Leuk Lymphoma 2002, 43,1043–1049.

*McDuffie HH, Pahwa P, McLaughlin JR, Spinelli JJ, Fincham S, Dosman JA, et al . 2001. Non-Hodgkin's lymphoma and specific pesticide exposures in men: cross-Canada study of pesticides and health. 2001, Cancer Epidemiol Biomarkers Prev 2001,10,1155–63.

[4] De Roos AJ, Blair A, Rusiecki JA, Hoppin JA, Svec M, Dosemeci M, Sandler DP and Alavanja MC. Cancer incidence among glyphosate-exposed pesticide applicators in the agricultural health study. Environ Health Perspect 2005, 113, 49-54.10

[5] Benedetti AL, de Lourdes Vituri C, Trentin AG, Dominguesc MAC and Alvarez-Silva M. The effects of subchronic exposure of Wistar rats to the herbicide Glyphosate-Biocarb. Toxicology Letters 2004, 153, 227–32.

[6] Marc J, Le Breton M, CormierP, Morales J, Belle´R and Mulner-Lorillo O. A glyphosate-based pesticide impinges on transcription. Toxicology and Applied Pharmacology 2005, 203, 1-8

Mis à jour ( Jeudi, 07 Juillet 2011 15:55 )

 

 

Lien vers l’article : http://www.asef-asso.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=912:le-l-roundup-r-quest-ce-que-cest-&catid=132:mon-jardin-limpact-des-pesticides&Itemid=321

 

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 18:58

 

 

 

Encore

une décharge illégale

  au nord de la Seine et Marne

 

à Cocherel

 

 

 

 

Pour extrait, département de Seine et Marne en date du 18/7/2011:

 

2011/DDT/SEPR/279 — Arrêté préfectoral mettant en demeure la société WIAME de

cesser les travaux et de déposer un dossier de demande d'autorisation d'exploiter

une installation de stockage de déchets inertes pris pour l'application de l'article

L.541-30-1 du code de l'environnement sur la commune de Cocherel

 

Article 1 : La société WIAME VRD représentée par M. Hervé WIAME, dont le siège social est situé B.P. 90074 – ZAC du

Hainault – Sept Sorts 77263 LA FERTE-SOUS-JOUARRE Cedex est mise en demeure de cesser tout remblai à partir de la

date de signature du présent arrêté sur les parcelles 532, 606, 766, 504, 26, 28 et 29 sur la commune de COCHEREL.......

 

 

Lien vers le site de la préfecture voir pages 16,17,18 :

http://www.seine-et-marne.pref.gouv.fr/sections/recueil_des_actes_ad/recueils_2011/2eme_semestre/recueil_des_actes_ad9525/downloadFile/attachedFile/raa_n_29_du_19_juillet_201120_pages.pdf?nocache=1311079790.39

 

 

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 16:08

 

 

 

Bientôt un crématorium

à Saint Soupplets ?

 

 

   

 

Le  Conseil Municipal de St Soupplets lors de sa séance du 11 avril 2009 a donné un avis favorable pour la construction d’un incinérateur pour la crémation des corps.

Une enquête publique  vient d’avoir lieu courant Juin 2011.

 

Le Nord-Ouest Seine et Marne

 va-t-il avoir le triste record

du plus grand nombre d’incinérateurs au km2 ?

 

 

 

En effet Monthyon commune riveraine de St Soupplets possède déjà un incinérateur d’ordures ménagères.

 

St Thibault des Vignes possède 2 incinérateurs sur sa commune : l’un d’ordures ménagères, l’autre de déchets de station d’épuration.

 

Mitry-Mory possède un incinérateur de déchets dangereux.

 

  

Pour aller plus loin :

 - articles sur le même sujet :

 

http://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:2ikLkruYzz4J:www.amiesfrance.info/docs/donnees_scientifiques/Etude_anglaise_malformations_enfants.doc+cr%C3%A9matorium+incin%C3%A9rateur+risques+pour+la+sant%C3%A9&hl=fr&gl=fr&pid=bl&srcid=ADGEEShIjvEQTGUHeuXqMy6oNO2afNyx1xpUqP7gNPQktgglG2TrGHYnpf0DiT2n5az7JPpD1p8FckFgewd6GbglQoolkIi231N4sZct-2Wt_4_ESig7R8bE8Cc_3y2CB4pX7SYRdkbz&sig=AHIEtbS1jTrEaeWfRtsywRWd1IJG8MFvEQ

 

http://vivre-lettret-ensemble.wifeo.com/opposition-au-projet-de-crmatorium-lettret.php

 

 

http://crematoriumdevern.blogspot.com/2008/06/les-crmatoriums-franais-sans-filtre.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-le-nord-ouest-seine-et-marne-region-sinistree-le-cas-de-saint-thibault-des-vignes-47117770.html

 

 

- EXTRAIT COMPTE RENDU COMMUNE DE SAINT-SOUPPLETS

SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL 11 AVRIL 2009

 

DEVELOPPEMENT

Service public de crémation: organisation, mode de gestion et affectation d'une parcelle

Monsieur le Maire expose au Conseil que les évolutions sociologiques en cours placent les questions funéraires au rang des préoccupations majeures des personnes d’un âge avancé. Le vieillissement de la population est une tendance démographique lourde.

Le nombre annuel de décès, dans les prochaines décennies, va connaître une très forte progression: en 1998, le nombre de décès était de 540.000, les prévisions de l’INSEE situent le nombre de décès pour 2050 à 840.000, soit une augmentation de 55,55%....

Une enquête d’opinion du CREDOC sur les questions funéraires a mis en exergue le fait que 51% des personnes interrogées se prononçaient en faveur de la crémation pour leurs obsèques.

Le taux de crémation, en France, devrait continuer à progresser fortement pour atteindre 50% au plus tard en 2050, restant en dessous des taux observés dans les pays anglo-saxons et scandinaves (taux qui dépassent 70%).

Actuellement, en Seine-et-Marne, un seul équipement est en service à Saint Farjeau – Ponthierry, dans le sud du département. Deux équipements existent à proximité à Montfermeil et Champigny-sur- Marne, mais ne sont pas faciles d’accès pour les zones ciblées.

Nous devons prendre en compte, en fonction des zones urbaines et des bassins de vie, un périmètre qui englobe une partie des départements de Seine-et-Marne, de Seine-Saint-Denis et de l’Oise. En l’espèce, il convient de retenir :

les seuls arrondissements de Meaux et Torcy pour la Seine-et-Marne,

les arrondissements de Bobigny et du Raincy en Seine-Saint-Denis,

pour le département de l’Oise, il apparaît que l’arrondissement de Senlis se trouve dans un rayon de 50 km et à moins de 45 minutes de trajet.

……….

L’équipement envisagé est un complexe funéraire dédié à la crémation et qui comporterait un espace cinéraire, pour aménager un jardin du souvenir et un colombarium.

Monsieur le Maire précise que cette activité est assujettie à la taxe professionnelle et peut, le cas échéant, faire l'objet de redevances au profit de la Commune.

Monsieur le Maire suggère ensuite que, compte tenu de la complexité du dossier et de la technicité requise pour l’exploitation d’un tel équipement, il est souhaitable d’organiser le service public de crémation en gestion déléguée.

Monsieur le Maire propose enfin au Conseil de se prononcer sur :

1. L'organiser d'un service public de la crémation, d’un complexe funéraire et d’un espace cinéraire dédiés, sur la commune de SAINT-SOUPPLETS

2. D'adopter un mode de gestion déléguée (DSP)

3. D'affecter les parcelles communales cadastrées ZM7 et partie de la ZM6 à la réalisation de ce projet.

A la demande de plusieurs conseillers, Monsieur le Maire demande au Conseil de se prononcer sur le vote à bulletins secrets sur cette question.

Vote favorable à l'unanimité des conseillers présents et représentés.

 

Il est ensuite procédé au vote, à bulletins secrets, relatif au service public de crémation.

Vote favorable à la majorité des conseillers présents et représentés

(15 pour, 2 contre et 2 votes blancs)

 

 

lien vers le compte-rendu complet :

http://www.saint-soupplets.fr/mairie/debats/conseil_090511.pdf

 

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 16:46

Paru sur le site Rue 89 :

 

Le décret qui entube en douce les assos pour l'environnement

Par Corinne Lepage | Présidente de Cap21 | 19/07/2011 | 19H35

Les mauvais coups se font généralement le 14 juillet ou le 15 août. C'est encore plus tentant en période de crise majeure, comme actuellement. C'est sans doute pour cette raison que le Journal officiel du 13 juillet publie un nouveau décret concernant les associations.

Celui-ci fixe les modalités d'application au niveau national de la condition prévue au premier point de l'article R.141-21 du code de l'environnement, concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l'environnement dans le cadre de certaines instances.

Pour pouvoir participer, une association devra désormais compter au moins 2 000 adhérents. Quant aux associations d'utilité publique, elles devraient exercer leur action sur la moitié des régions au moins, et disposer d'un minimum de 5 000 donateurs, pour pouvoir se faire entendre.

Les seuls organismes ayant le droit de le faire entendre leur voix sur les politiques environnementales sont des organismes publics au sein desquels seules ces grandes associations ont le droit d'être représentées. De plus, l'Etat s'octroie le droit de vérifier les conditions de financement des associations pour s'assurer « de leur indépendance ».

Les assos les plus gênantes pour les lobbies handicapées

Ce texte est liberticide au regard de la liberté d'association ou plus précisément du droit des associations à se faire entendre. Il exclut en particulier toutes les associations d'experts qui ont fait l'essentiel du travail en termes d'alerte au cours des dernières années.

Mouvement des générations futures – Criirad, Criigen, réseau santé environnement, Inf'OGM, pour n'en citer que quelques-uns – n'auront aux termes de ce texte plus le droit de participer, voire plus le droit d'être agréés puisque c'est l'agrément au titre de l'environnement lui-même qui est touché par ce décret scélérat.

Autrement dit, non seulement aucun texte de protection des lanceurs d'alerte n'a jamais été pris par ce gouvernement, du temps de monsieur Borloo comme a fortiori du temps de madame Kosciusko-Morizet, mais plus encore, c'est la capacité des associations les plus dérangeantes pour les lobbies défendus par le gouvernement qui est ici mise en cause. En effet, sans agrément, la capacité de porter plainte avec constitution de partie civile reste très réduite. Dans ces conditions, les procès mettant en cause ces lobbies deviennent beaucoup plus difficiles.

De la même manière, le fait que les agréments soient conditionnés par le nombre de personnes rendra très difficile la tâche des associations locales, constituées contre tel ou tel projet, telle ou telle infrastructure. Les préfets pourront toujours soutenir qu'elles ne remplissent pas les conditions.

Ainsi le gouvernement s'est-il attaqué avec efficacité, une fois encore, aux modestes contre-pouvoirs que notre pays compte encore.

► Référence concernant l'arrêté du 12 juillet 2011 fixant les modalités d'application au niveau national de la condition prévue au 1° de l'article R. 141-21 du code de l'environnement concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l'environnement dans le cadre de certaines instance (JORF n°0161 du 13 juillet 2011, page 12 154).

Lien vers l’article :

http://www.rue89.com/corinne-lepage/2011/07/19/les-assos-pour-lenvironnement-se-font-entuber-en-douce-214879

 

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 19:55

Paru sur le site du CNIID:

Japon : petits arrangements entre nucléaire et incinération

 

Le 11 juillet 2011,

Le séisme et le tsunami qui ont frappé le Japon ont entraîné la production d’environ 25 millions de tonnes de déchets post-catastrophe. L’accident nucléaire de Fukushima ajoute un problème de taille : une partie des déchets produits sont désormais radioactifs, ce qui change totalement la donne quant à leur élimination. Malheureusement, la réponse apportée par le gouvernement japonais ne semble pas la meilleure : une partie de ces déchets vont en effet être brûlés dans des incinérateurs qui vont ainsi relarguer directement dans l’air des poussières radioactives [1] en plus des résidus de combustion. Ces déchets solides seront stockés dans des centres spécifiques… sauf ceux dont la radioactivité sera inférieure 8000 Bq/kg qui seront stockés dans des décharges classiques. Avec quels effets à long terme ? Nul ne peut le dire. La boucle n’étant pas tout à fait bouclée, les autorités s’apprêtent en outre à faire fonctionner les incinérateurs à plein régime pour pallier le manque d’alimentation du réseau en électricité d’origine nucléaire. Voilà comment une catastrophe nucléaire se transforme en opportunité pour les incinérateurs en mal de déchets. Ces derniers jours, l’un des incinérateurs de déchets municipaux de Tokyo (Edogawa-ku – 200 000 t/an) a d’ores et déjà produit des cendres dépassant les seuils de 8000 Bq/kg alors même que les déchets brûlés n’étaient pas censés venir d’une zone contaminée.

Contact : Sébastien Lapeyre

 


[1] information rapportée dans l’édition du 20 juin 2011 du « Mainichi daily news »

 

Lien vers l'article :

http://www.cniid.org/Japon-petits-arrangements-entre-nucleaire-et%2C284

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 21:13

Paru sur le blog Nature Environnement 77 :

 Mardi 12 juillet 2011

Seine et Marne:

 

 le dépotoir préféré

 des entreprises de BTP de l’Île-de-France.

 

Dans un article paru sur le site du CNIID, Centre National d'Information Indépendante sur les Déchets,qui pointe 7 nouvelles demandes de décharges de déchets dits inertes (bâtiments, travaux publics), la Seine et Marne est clairement identifiée comme la grande poubelle de l'île de France.

Avec ces nouvelles implantations, le département comptera 19 décharges d'inertes et 9 carrières qui reçoivent également ce type de déchets.

Il faut rappeler que plus des 2/3 des déchets enfouis, incinérés ou traités dans notre département proviennent d'ailleurs.

Une solidarité de plus en plus mal perçue, consommatrice d'espaces naturels et agricoles, source de nuisances et de pollution. La Brie compte pourtant parmi les meilleures terres agricoles de France. 

 

 

Lire l'article du CNIID: http://www.cniid.org/article282,282

 

 

 _6597.jpg

 

(Photo: 11/03/2009- Annet-sur-Marne, Lieudit "Les Carreaux" Entreprise ECT.)

Par Nature Environnement 77 - Publié dans : Risques industriels et déchets
        

 

Lien vers l’article : http://nature.environnement.77.over-blog.com/article-seine-et-marne-le-depotoir-prefere-des-entreprises-de-btp-de-l-ile-de-france-79219227.html

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 22:27
Encore en Seine et Marne 
   GPN Grandpuits
Article paru dans le Parisien 77 :

Dans un arrêté publié hier, le préfet exige du fabricant d’engrais GPN des mesures d’urgence, après qu’un nuage de dioxyde d’azote s’est échappé de l’usine de Grandpuits.

MARINE LEGRAND | Publié le 07.07.2011, 07h00

 Grandpuits, octobre 2010. L’usine GPN, classée Seveso II, fabrique des engrais azotés. Or, le rejet du dioxyde d’azote peut s’avérer très dangereux pour les populations locales.
Grandpuits, octobre 2010. L’usine GPN, classée Seveso II, fabrique des engrais azotés. Or, le rejet du dioxyde d’azote peut s’avérer très dangereux pour les populations locales. | (LP/J.V.)
Zoom
Un nuage rouge et brun de dioxyde d’azote. Voilà ce qui s’est échappé de l’usine GPN de Grandpuits, site qui produit 800000 t d’ammoniac et d’acide nitrique par an en plein milieu de la campagne briarde. Un incident qui inquiète les pouvoirs publics. Dans un arrêté rendu public hier, le préfet exige que le fabricant d’engrais prenne des mesures d’urgence.
Les services de l’Etat redoutent les conséquences de ce rejet « notable », le dioxyde d’azote étant « une substance classée très toxique pour l’homme ».

Lundi 27 juin, à 21h45, après un week-end de canicule, l’orage gronde au-dessus de la Seine-et-Marne. Il fait disjoncter pendant une heure le réseau électrique de 63000 volts qui alimente l’usine. Les unités de production de cette filiale de Total se mettent automatiquement en sécurité, relâchant dans l’air un panache de fumées rousses. Personne n’est blessé. « L’absence de réaction des capteurs périphériques présents sur le site confirme la faible concentration en oxydes d’azote », assure la direction.

Le lendemain, l’inspection des installations classées se rend sur place. Le rapport est cinglant : il manque les dispositifs de « mesure au rejet, les capteurs sentinelles à la périphérie du site et la station de mesure de l’impact environnemental des rejets ». Dans la foulée, le préfet prend un arrêté imposant à GPN en urgence de vérifier l’état de son unité nitrique, de simuler par informatique la dispersion du nuage ce jour-là, d’intensifier son maillage de capteurs et de s’équiper en détecteurs mobiles pour que, en cas de nouvel incident, les agents puissent mesurer les rejets autour du site.

Déjà en 2009


« Nous étions justement en train de prévoir l’installation de stations atmosphériques à Grandpuits, Aubepierre et Quiers. Nous attendons la validation des communes. Quant à la simulation, elle a prouvé qu’il n’y a pas eu de retombées au sol ce soir-là », indique la direction. « Normal vu que le dégazage a eu lieu par la cheminée. Mais qui dit qu’il n’y a pas eu surdose pour la population et l’environnement à 3 ou 4 km? », s’interroge Yannick Guillo, maire (PRG) de Saint-Ouen-en-Brie. « Il y a eu un gros nuage d’oxyde d’azote mais ça s’est dissipé. Il n’y a pas à s’inquiéter », estime Jean-Jacques Brichet, le maire (SE) de Grandpuits, un ancien de la raffinerie voisine.

Ce n’est pas la première fois que des incidents surviennent chez GPN. En 2009, deux fuites d’ammoniac, survenues coup sur coup en 2009, ont entraîné l’hospitalisation de plusieurs salariés. En septembre, une nouvelle fuite a pollué sur près de 13 km le ru d’Ancœur, un affluent de la Seine.


Le Parisien

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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 19:45

Article paru sur le site Galluis Notre Village (Yvelines) :

 

 

Pétition contre le projet de décharge de déchets inertes sur notre commune

A l’occasion de l’enquête publique sur le projet de PLU, des Galluisiens se sont mobilisés afin de faire part de leurs remarques notamment sur le projet de « buttes paysagères ».

Ci–joint, la pétition qu’ils ont mise en place (renseignement auprès du Collectif Galluisien – 22, rue de la Gare à Galluis).

Nous saluons la mobilisation de ces Galluisiens qui ont le courage de s’exprimer. Ils sont de plus en plus nombreux à DIRE NON à ce projet de décharge sur notre commune, qui va polluer et défigurer l’environnement.

Nous insistons sur le fait que ce projet appelé « buttes paysagères » est bien une décharge de déchets inertes en provenance des chantiers du BTP et non un dépôt de terre comme voudrait le faire croire la municipalité.

…….

 Articles liés :

 

Lien vers l’article :

 

http://www.galluis-notre-village.com/~galluisn/2011/petition-contre-le-projet-de-decharge-de-dechets-inertes-sur-notre-commune/

 

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 11:35

Captage et stockage de gaz carbonique CO2

Les expérimentations avancent

Qui sera le prochain département choisi ?

La Seine et Marne?

Veolia Claye-Souilly peut-être bien ?

 

Après  Total à Jurançon Pyrénées Atlantiques c’est ArcelorMittal qui devrait expérimenter le stockage du gaz carbonique CO2 dans le sous-sol  des départements de la Meuse, de la Meurthe-et-Moselle et de la Moselle.

Paru sur le site du Ministère de l’Ecologie :

Projet d’arrêté accordant à la société ArcelorMittal Géo Lorraine un permis exclusif de recherches de formations souterraines naturelles aptes au stockage géologique de dioxyde de carbone à destination industrielle

1er juillet 2011 - Énergies et climat

 

La consultation est ouverte jusqu’au 31 juillet 2011.

 

Vous voudrez bien trouver, ci joint, un projet d’arrêté accordant à la société ArcelorMittal Géo Lorraine un permis exclusif de recherches de formations souterraines naturelles aptes au stockage géologique de dioxyde de carbone à destination industrielle, dit « Permis Ouest Lorraine », pour une durée de cinq années. Cette demande porte sur une partie des départements de la Meuse, de la Meurthe-et-Moselle et de la Moselle.

 

La notice d’impact du dossier de demande d’ArcelorMittal Géo Lorraine peut être consultée sur rendez-vous :

·                 Au Ministère de l’Écologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement, Direction de l’énergie, Sous-direction de la sécurité d’approvisionnement et des nouveaux produits énergétiques, Bureau Exploration et Production des hydrocarbures, Arche de La Défense - Paroi Nord - 92055 La Défense Cedex. Téléphone 01 40 81 95 27 .

·                 A la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement de Lorraine, Service Prévention des Risques, Division Risques miniers et sous-sol, Pôle exploitation minière et sous-sol - 15 rue Claude Chappe - Technopôle Metz 2000 -57000 Metz. Téléphone 03 87 56 42 20 ou 03 87 56 42 29.

Vos contributions et observations peuvent être adressées par courriel à l’adresse suivante :

Lien vers le site du MEDDTL :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=23413

 

 

 

 

D’autres articles sur le même sujet :

 

http://coteaux.de.jurancon.environnement.over-blog.com/

 

http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2011/06/27/ulcos-expose-a-bruxelles

 

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