Montgé en Goële 27/9/2011
ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Montgé en Goële 27/9/2011
EAU : La Seine et Marne en état de crise
http://propluvia.developpement-durable.gouv.fr/propluvia/faces/index.jsp
Paris nous dépossède de notre eau
pour alimenter les cascades, ruisseaux, lac et assurer l’arrosage des pelouses, arbres…
du parc des Buttes Chaumont
Les Seine et Marnais
vont-ils être obligés de réduire leur consommation d'eau
pour permettre aux Parisiens
de continuer à utiliser notre eau sans se priver ?
Beuvronne à Souilly, c'est la 1ère rivière qui donne ses eaux au Canal de l'Ourcq
Extrait article paru sur le site Direct Gestion.com :
10/12/2011
Le pavillon Armand Carrel, situé dans le parc des Buttes-Chaumont, accueille une exposition inédite sur l'histoire et la future rénovation du parc... Retrouvez ici quelques clefs pour comprendre pourquoi la rénovation du parc est devenue indispensable.
Pourquoi la rénovation du parc est-elle devenue indispensable ?
Depuis son ouverture en 1867, le parc des Buttes-Chaumont a subi des transformations multiples. Certaines ont apporté des améliorations, d’autres sont le fruit de dérives inévitables dans un parc plus que centenaire. Le résultat est un jardin atypique qui demeure fortement marqué par l’éclectisme voulu au XIXe siècle.
Aujourd’hui, les allées et leurs abords immédiats (enrochements, contours des pelouses…) sont à rénover. Dans les grandes allées les trottoirs seront retirés afin de rétablir les tracés d’origine, d’atténuer l’aspect de route donné par le temps, de revenir à la largeur originale, de 7 à 7,50 m, et de repositionner les corbeilles florales déplacées dans les pentes.
Le mobilier haussmannien, dont les candélabres des grandes allées, sera conservé et restauré, alors que le mobilier récent sera supprimé ou remplacé par un mobilier plus conforme à l’esprit d’origine. Les escaliers et les faux rochers seront restaurés dans l’esprit « rocaille ».
La remise en état du réseau d’alimentation en eaux, de l’assainissement et de l’éclairage nécessitera de creuser des tranchées dans les voies de circulation déjà très dégradées.
Le site est protégé au titre des Monuments Historiques et classé comme espace naturel boisé.
Ces rénovations seront réalisées dans l’esprit d’origine, tout en tenant compte des aménagements indispensables pour répondre aux attentes des usagers toujours plus nombreux, quelle que soit la saison.
Quel est l'objectif ?
Le but de la rénovation des allées est de :
- restituer la simplicité et l’unité du parc,
- retrouver la hiérarchie des voies du dessin d’origine,
- rénover les décors dans l’esprit du 19e siècle,
- préserver la patine d’un parc, qui a atteint sa maturité sans le dénaturer par des interventions trop violentes,
- se rapprocher dans les textures et les couleurs des matériaux initiaux,
- atténuer l’aspect urbain du parc imposé par une ville trop dense,
- rendre les cheminements plus faciles en améliorant, là où cela est possible, l’accessibilité des personnes à mobilité réduite, malgré les difficultés du relief,
- faciliter l’entretien,
Il ne s’agit pas seulement de revenir au modèle original, mais de traduire le plus fidèlement possible l’esprit voulu par les concepteurs tout en adaptant les espaces aux pratiques contemporaines d’un grand parc urbain.
Pourquoi unerénovation du réseau hydraulique?
L’écriture paysagère des Buttes-Chaumont est marquée par une forte présence de l’eau.
La cascade artificielle est probablement l’une des plus belles jamais réalisées dans un parc urbain. Prenant sa source au pied du mur de la rue Botzaris, l’eau coule en cataractes, d’une hauteur de 32 mètres, dans une gorge, avant de se précipiter dans la grotte. Ruisseaux, lac, tous contribuent fortement à l’atmosphère très particulière du site.
Quelles sont les caractéristiques de ce réseau ?
Le parc est alimenté à partir du réseau d’eau non potable de la Ville de Paris, provenant du canal de l’Ourcq.
L’ensemble du réseau hydraulique comporte :
- un réseau d’eau non potable destiné à l’arrosage du parc, dans un état très vétuste ;
- un réseau d’eau potable alimentant les logements, les restaurants et les bornes fontaines du parc ;
-un réseau d’assainissement des eaux usées, raccordé aux égouts des voies périphériques du parc.
Des fuites sont apparues sur les canalisations en fonte qui datent de la construction du parc. Elles participent à la dissolution du gypse, particulièrement soluble, du sous-sol et menacent le récent travail de consolidation.
Le réseau d’arrosage du parc est incompatible avec les pratiques environnementales actuelles et son automatisation incontournable.
Aujourd’hui :
- l’arrosage se fait manuellement par des tuyaux et des canons à eau reliés aux bouches d’arrosage des allées principales ;
- la pression trop faible ne permet pas un arrosage efficace dans les zones escarpées ;
- les pelouses extrêmement fréquentées nécessitent un arrosage régulier…..
Les travaux devraient commencer en janvier 2013 pour se terminer autour de juin 2014.
L’expo est ouverte les mercredi, samedi et dimanche
de 12h30 à 17h30
du 31 octobre 2011 au 29 février 2012
Pavillon Armand Carrel,
entrée côté mairie du 19e arrondissement,
rue Manin 75019 Paris
Métro: Simon Bolivar
http://www.directgestion.com/sinformer/filactu/12746-le-parc-des-buttes-chaumont-fait-eau-neuve
Une nouvelle décharge à Crégy Les Meaux ?
A Crégy les Meaux on connaît bien les décharges, c’est en effet dans cette commune qu’était implantée la décharge connue à travers toute la France après l’évacuation de tout un quartier en juin 1999 à la suite d'émanations massives de biogaz.
Extrait de l’article du Parisien de Seine et Marne 24/3/2009 :
Tout le quartier avait été évacué en juin 1999 à la suite d’émanations massives de biogaz, explosif et inflammable, de l’ancienne décharge. L’exploitant Aubine-Onyx, racheté depuis par Veolia, vient d’être condamné par la cour administrative d’appel à verser 800 000 €. La commune de Crégy-lès-Meaux et la communauté d’agglomération du Pays de Meaux chacune à 600 000 €.
C’est dans cette commune de moins de 3,5 km2, de près de 4500 habitants (environ 1170 habitants/km2) que la mairie prévoit d’implanter une zone de stockage de déchets inertes.
Site Marchés sécurisés :
Commune de Crégy les Meaux (77) | ||||
CRÉATION D'UNE ZONE DE STOCKAGE DES DÉCHETS INERTES | ||||
Référence | Cregy-les-Meaux_77_20121017W_1 | |||
Type de marché / Type de prestation | Public / Travaux | Référence interne | 2012-012 | |
Procédure | Procédure Adaptée Ouverte < 90 k€ | |||
Département(s) de la prestation | 77 Seine-et-Marne | |||
Date de publication sur le serveur | mercredi 17 oct. 2012 | Date de clôture | lundi 05 novembre 2012 | |
Objet du marché :
CRÉATION D'UNE ZONE DE STOCKAGE DES DÉCHETS INERTES
Marché couvert par l’accord sur les marchés publics (AMP) :non
L'avis concerne un marché.
Forme du marché : Marché(s) ordinaire(s)
Nature du marché: Travaux
Lieu principal d’exécution :
terrain longeant la rue de la Fontaine Sarrazin (ancien Chemin de Meaux)
77124 CREGY LES MEAUX
Pour plus d’information sur ce dossier nous vous conseillons de vous rapprocher des services de la mairie de Crégy les Meaux.
Projet de Révision du Plan Local d’Urbanisme de Claye-Souilly
Nous apprenons que
l’AQUEDUC DE LA DHUIS
n’est pas protégé au titre du patrimoine article L 123-1-5 7E du code de l’environnement dans le projet de PLU présenté aux personnes associées.
Pourquoi ?
Plusieurs associations environnementales viennent de demander cette protection à Monsieur le Maire de Claye-Souilly.
La commune de Claye-Souilly ne doit pas oublier l’attachement des populations à cet aqueduc et la manifestation de novembre 2011 pour empêcher sa destruction.
Affaire à suivre……
EAU
Vive inquiétude des populations
du Nord Ouest Seine et Marne
après la parution de l’article
de la coordination Eau Ile de France
Communes de Seine et Marne alimentées par l’usine d’eau potable d’Annet sur Marne :
ANNET SUR MARNE, BUSSY SAINT GEORGES, BUSSY SAINT MARTIN, CARNETIN,CHAMPS SUR MARNE, CLAYE SOUILLY, COLLEGIEN, CONCHES SUR GONDOIRE,COURTRY, CROISSY BEAUBOURG, DAMPMART, EMERAINVILLE, FERRIERES EN BRIE,FRESNES SUR MARNE, GOUVERNES, GUERMANTES, JABLINES, JOSSIGNY, LAGNY SUR MARNE, LOGNES, NOISIEL, OZOIR LA FERRIERE, LE PIN, POMPONNE, PONTCARRE,ROISSY EN BRIE, SAINT THIBAULT DES VIGNES, THORIGNY SUR MARNE, TORCY,VILLEVAUDE….
Paru sur le site coordination Eau Ile de France :
Posted on octobre 10, 2012 by
La présence d’éthylène glycol est attestée par le rapport annuel 2009, dans les eaux brutes utilisées pour l’usine de production d’eau potable d’Annet-sur-Marne, exploitée par la SFDE (Véolia). Il s’agit d’un produit toxique utilisé comme antigel pour les avions.
Les eaux pluviales de l’aéroport Roissy-CDG sont rejetées dans la Marne, 500 mètres en amont de de la prise d’eau de l’usine d’Annet.
Ces dernières années, ces rejets ont considérablement augmenté, grâce à une dérogation préfectorale accordée en 2008 et renouvelée en 2012.
Malgré les démarches engagées dès 2010 par l’association Action verte Roissy, Val Maubuée (AVRVM) et plusieurs collectivités territoriales, et une lettre de Nature Environnement 77 au ministère de l’environnement, il n’existe actuellement aucune garantie sérieuse que la situation ne se reproduise pas l’hiver prochain.
Plutôt que de prendre les précautions nécessaires, c’est l’omerta qui règne sur l’usage de l’éthylène glycol : quid, par exemple, des résultats des analyses de l’hiver 2010-2011, particulièrement rigoureux ?
Cette situation alarmante a conduit l’AVRVM, la Coordination EAU Île-de-France, les Eco-citoyens de Lagny et des environs, et plusieurs usagers, à demander aux principaux acteurs (Véolia eau, ADP, le préfet de Seine et Marne et l’Agence régionale de santé) de fournir tous les documents d’information à ce sujet.
Les documents reçus font apparaître de graves lacunes dans la mise en œuvre des dérogations préfectorales et, surtout, que le problème de la présence de l’éthylène glycol n’est toujours pas résolu.
Compte tenu d’une contamination de l’eau avérée depuis les premières dérogations données en 2008, il y a urgence à appliquer le principe de précaution en éliminant l’éthylène glycol de l’eau potable produite par l’usine d’Annet-sur-Marne.
Lien vers l'article :
http://eau-iledefrance.fr/du-glycol-toxique-dans-leau-potable-de-500-000-habitants/
ASSOCIATION TOXICOLOGIE-CNAM
Dangers ingestion éthylène glycol
http://atctoxicologie.free.fr/archi/bibli/Ethylene_Glycol.pdf
Pour aller plus loin :
Depuis l’étude de l'ARS
la zone industrielle de Mitry-Compans possède 2 nouveaux sites Seveso
ce qui porte actuellement à 7 sites Seveso dont 3 seuil haut.
Etude ARS : Etat de santé et inégalités sociales et territoriales : éléments de diagnostic francilien 18/01/2011
Pour extrait :
La Seine-et-Marne : une forte césure entre Est et Ouest
La Seine-et-Marne, département le plus vaste et le plus rural de la région, est en pleine explosion démographique, notamment dans sa partie "ouest" proche de la petite couronne parisienne et du 93, avec plus d’un habitant sur 4 âgé de moins de 20 ans. Avec ses loyers modérés et une accession à la propriété facilitée il devient la terre d'accueil des Franciliens de Paris et de petite couronne qui rencontrent des difficultés sociales.
L’évolution des indicateurs de précarité du département est préoccupante :
….
Il existe également des disparités territoriales en termes d’exposition à des risques environnementaux.
Alors que l’eau potable est très chargée en pesticides dans le centre et l’est du département, la zone industrielle de Mitry Compans, au Nord ouest, comprend une soixantaine d’entreprise relevant du régime des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) dont cinq sont classées en risque SEVESO. ..
Ces disparités territoriales se traduisent par des inégalités de santé.
Un certains nombre d’indicateurs relatifs à la santé sont défavorables voire particulièrement défavorables dans le 77 :
l’espérance de vie à la naissance des hommes et des femmes est la plus basse de la région ;
les taux standardisés de mortalité (TSM) toute cause des hommes et femmes sont supérieurs à la moyenne régionale et France métropolitaine ;
la mortalité prématurée place le 77 au deuxième rang régional après le 93 ;
les taux standardisés de mortalité sont supérieurs à la moyenne régionale pour les cancers des hommes et femmes, pour le cancer du sein des femmes, pour les cancers des poumons et larynx des hommes, pour l’alcoolisme et la cirrhose des femmes ;
la part des suivis des cancers professionnels représente pratiquement le quart des suivis des cancers professionnels de la région (origineamiante essentiellement).
La comparaison par canton fait apparaître des inégalités de santé entre Est et Ouest du département :
une partie Ouest très proche de la petite couronne en pleine expansion avec des zones de mortalité prématurée dans les zones proches du 93, communes de Chelles, Noisiel …
Ces disparités d’états de santé recoupent une répartition inégale de l’offre de soins sur le département. La Seine-et-Marneest le département francilien présentant le nombre de médecins généralistes le plus bas de la région : 243/100000 hab…..
Mots clés : cancer, médicaments
Par Yves Mamou - le 05/07/2012
Peut-on fixer une limite aux dépenses contre le cancer ? La question se pose de manière brûlante.
«Combien vaut une vie?», demandaient en juin 2009, dans le Journal of National Cancer Institute deux cancérologues américains, les Drs Titi Fojo et Christine Grady. Ces deux spécialistes citaient le cas d'un médicament contre le cancer du poumon, qui, administré pendant dix-huit semaines, permet de prolonger la vie des patients de 1,2 mois en moyenne pour un coût de 56.000 euros. Les nouvelles thérapies ciblées contre le cancer ont en effet un prix de vente qui oscille entre 2500 et 4500 euros la boîte. Ce qui situe le coût du traitement entre 35.000 et 50.000 euros par an.
Ces médicaments sont parmi les plus chers du marché. Lors du dernier congrès de cancérologie aux États-Unis, à Chicago en juin dernier, de nouvelles molécules encore plus coûteuses ont été présentées. Pour nombre d'entre elles, le bénéfice en termes de survie est souvent mince. Quelques-unes représentent des vraies révolutions. Trente ou cinquante jours en moyenne de vie en plus valent-ils que l'on dépense autant? Cette question pose en réalité la question des limites de la solidarité entre les bien portants et les malades, laquelle ne peut être réglée sans un large débat public.
En attendant que ce débat ait lieu, quelques faits méritent d'être rappelés. La lutte contre le cancer est en France - aux États-Unis et dans bien d'autres pays - une priorité de santé publique. Un peu moins de 150.000 Français décèdent chaque année de cette maladie et «on estime que 1,2 million de personnes vivent avec un cancer ou après avoir eu un cancer, a déclaré récemment le Pr Agnès Buzyn, présidente de l'Inca (Institut national du cancer).
Une meilleure connaissance des mécanismes biologiques de cette maladie a fait naître des espoirs sérieux de guérison. Des crédits importants financent les recherches de près de 5000 scientifiques répartis entre l'Inserm, le CNRS, le CEA etc. L'an dernier, 732 millions d'euros de dépenses nouvelles ont été inscrites au plan cancer 2009-2013. Parallèlement, des sommes croissantes vont à la prise en charge des patients. Si l'on en croit le rapport du Centre d'analyse stratégique sur la lutte contre le cancer, le coût global de la maladie (dépistage, examens radiologiques, hospitalisations, recherche…) avoisine les 14 milliards d'euros, dont 11 milliards à la charge de l'Assurance-maladie.
Les médicaments, eux, ont en 2010 engendré une dépense qui oscille entre 2,2 milliards d'euros et un peu moins de 3 milliards d'euros. En réalité, les chiffres manquent de précision en raison de la complexité des systèmes de distribution (ville, hôpital, cliniques), du coût des traitements contre les effets secondaires, des réductions de prix apportées par les quelques molécules aujourd'hui génériquées, des baisses de prix quand il y en a, etc.
Une chose est sûre cependant: les dépenses liées au médicament anticancer sortent de la marginalité. Une quarantaine de médicaments sont aujourd'hui commercialisés, mais plus de 50 % du coût est imputable aux thérapies ciblées (anticorps monoclonaux…).
À l'hôpital, les cinq molécules les plus prescrites (72,3 % des dépenses des anticancéreux) sont pour les trois premières des thérapies ciblées - Avastin (bévacizumab, Roche), Mabthera (rituximab, Roche) et Herceptin (trastuzumab, Roche) - et pour les deux suivantes des chimiothérapies dites «cytotoxiques» -Taxotere (docétaxel, Sanofi) et Alimta (pemetrexed, Lilly). Quand le marché global du médicament stagne à 0% de croissance, les ventes d'anticancéreux augmentent en valeur de 6% (6,4 % en 2010, par rapport à 2009).
L'arrivée des médicaments anticancer sur le marché passe par deux sas. Celui de la commission de la transparence, qui évalue le rapport bénéfice-risque du médicament et celui du Comité économique des produits de santé (CEPS), qui fixe un prix de remboursement en fonction du bénéfice médical que lui reconnaît la commission de la transparence.
«La commission de la transparence a un travail difficile», explique le Pr Jean-Luc Harousseau, président de la Haute Autorité de santé. «Le progrès apporté par un médicament peut apparaître faible, mais dans le cancer, un sursis de trois à six mois peut rendre un patient éligible à un produit nouveau qui lui apportera un gain de survie plus significatif. Je l'ai vu dans le myélome. On gagne d'abord cinq à six mois et on finit à deux ans d'espérance de vie.»
La règle adoptée aujourd'hui par la commission de la transparence semble être de refuser un produit en dessous de six mois en plus d'espérance de vie. Reste ensuite la fixation du prix. La discussion entre le CEPS et un laboratoire relève chaque fois du rapport de force. Quand un produit innovant arrive sur une aire thérapeutique déjà encombrée par des produits concurrents, les autorités de santé négocient en position de force. Quand un médicament surgit dans un vide thérapeutique, comme c'est le cas aujourd'hui dans le cancer, le rapport de force est en faveur du laboratoire.
La règle adoptée par le CEPS se résume à ceci: toute amélioration du service rendu au patient est jugée supportable au plan financier par la société. «Cette prise en charge solidaire a toutefois des limites. On a expliqué l'an dernier qu'on n'accepterait pas d'aller au-delà de 50.000 euros par an pour un traitement donné», explique Gilles Johannet, président du CEPS.
Une doctrine qui était déjà celle de son prédécesseur, Noël Renaudin. «Trois mois de vie plus trois mois de vie peuvent finir par stabiliser une maladie grave», explique Gilles Johannet. Le progrès «incrémental» (selon la terminologie des laboratoires), c'est-à-dire supérieur à un produit déjà commercialisé contre le cancer représente donc un coût élevé, mais librement consenti par les autorités de santé. Bien sûr, les vraies révolutions thérapeutiques, certes rares, offrant des guérisons définitives sont financées sans hésiter.
L'homologation des médicaments nouveaux ne suffit pas pour engendrer des coûts. C'est la prescription qui déclenche le mécanisme de remboursement. En d'autres termes, quelle est l'attitude des médecins face aux si coûteuses thérapies ciblées contre le cancer? «Nous savons que les thérapies ciblées ont un coût élevé, mais le prix n'est pas une donnée qui rentre en ligne de compte quand il s'agit de traiter un patient», explique le Pr Philippe Ruszniewski, chef de service de gastro-entérologie à l'hôpital Beaujon. «Les traitements sont élaborés de manière collégiale pour éviter les errances de diagnostic. En règle générale, quand le bénéfice d'une thérapie ciblée se limite à quinze jours de survie, on ne le prescrit pas.»
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/07/05/18606-cancer-cout-medicaments-explose
Seine et Marne
Services de l’Etat
pourquoi autant de postes vacants ?
Dans ce département où les 2/3 de la ressource en eau est de qualité moyenne voir mauvaise
(Comme le signalait Monsieur le Secrétaire Général de la Préfecture lors de la 1ère CLIS de la décharge de Fouju-Moisenay ) (1)
Pourquoi 2 postes sur 4
sont vacants à la Police de l’eau et MISE ?
voir organigramme :
http://www.seine-et-marne.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/organigramme_2012_03.pdf
Populations du nord-ouest Seine et Marne
ça suffit, taisez-vous !
Vous recevez depuis plus de 40 ans les ordures de l’Ile de France
Vous êtes habitués !
Le conseil régional Ile de France
n’accepte pas d’inviter
ADENCA
aux réunions déchets
(PREDMA, PREDD, PREDAS, PREDEC)
La concertation ce n’est pas pour vous
Mais de quoi ont-ils peur ?
- Que nous demandions encore et encore de ne pas sombrer sous les ordures ?
- Que nous demandions encore et encore une étude sanitaire autour des décharges et incinérateurs ?
- Que nous demandions encore et encore l’implantation de points de contrôles de la qualité de l’air, du bruit …?
Pour tous renseignements complémentaires contacter :
Madame la vice présidente du Conseil Régional en charge de ce dossier
Madame Hélène Gassin (EELV).
(1) Plan Régional d’Elimination des déchets de chantier
Une augmentation de 1 % de la taxe ordures ménagères
à Fresnes sur Marne,
la double peine ?
Pourquoi la taxe sur les ordures ménagères facturée aux habitants a-t-elle augmenté de 1 % dans cette commune qui accueille la plus importante décharge de France de déchets ultimes Rep VEOLIA et qui se partage, avec 4 autres communes, pour l'année 2011, une taxe (1) de plus de 1 600 000 € ?
Cette commune pourrait peut être utiliser une partie de ces fonds dans des actions de réductions des déchets et par delà réduire le coût de sa taxe d'ordures ménagères.
Par exemple :
- composter les restes alimentaires de sa cantine scolaire comme à Moussy le Neuf (2)
- former la population au compostage domestique.....
- prendre exemple sur la Vendée pour réduire ses déchets
http://www.vendee.fr/actualites/3205/reduction-des-dechets---les-vendeens-montrent-l-exemple.htm
(1) TAXE SUR LES DECHETS RECEPTIONNES DANS UNE INSTALLATION DE STOCKAGE DE DECHETS MENAGERS ET ASSIMILES (article L.2333-92 du code général des collectivités territoriales)