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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 11:00

SITA VILLEPARISIS

Que nous cache-t-on

 depuis l’incendie du 17/2/2013 ?

Les populations n’ont aucunes informations ni de la part de leurs élus, ni des services de l’Etat.

Pourquoi ?

La CLIS ne s’est pas réuni bien que Nature Environnement 77 l’ait demandé.

Nous n’avons aucuns résultats d’analyses ni de l’eau, ni de l’air, ni du sol.

Quel impact

sur le captage d’eau d’Annet sur Marne ?

En effet les eaux pluviales  de la décharge se rejettent dans le ru des Grues, affluent de la Beuvronne, ce même ru des Grues atteint quelques jours plutôt par la pollution de l’entreprise Clamens de Villeparisis.

Extrait arrêté préfectoral du 19/2/2013 :

ap sita19 2 2013

http://www.seine-et-marne.pref.gouv.fr/sections/actions_de_l_etat/environnement_et_san/icpe_-_carrieres/decisions/prescriptions_comple/ap_pc_sita_fd_-_vill/downloadFile/attachedFile/AP_PC_SITA_FD_-_Villeparisis_-_28-janv-2013.pdf?nocache=1359554361.61

Paru sur le site NE77 :

 

Lundi 18 février 2013

Villeparisis : incendie dans la décharge de déchets dangereux, SITA FD

  D'importants moyens ont été engagés dimanche 17 février pour lutter contre l'incendie qui s'est déclaré dans la matinée dans l'enceinte de la décharge de déchets dangereux de  Villeparisis (voir l'article du Parisien).

 

Suite à cet incident, Nature Environnement a demandé ce jour

la réunion d'urgence de la CLIS

 

 

Concernant ce site, classé aujourd'hui SEVESO seuil haut, Nature Environnement 77 demande régulièrement, en tant que membre de la Commission Locale d'Information et de Surveillance, CLIS, des informations qu'elle peine à obtenir (résultats d'analyses air et eau).

 

Dès janvier 2013 nous demandions la réunion de cette commission qui n'a pas été convoquée en 2012, comme elle aurait dû l'être. Nous demandions également à Mme la Préfète de Seine-et-Marne de ne pas autoriser l'entreprise à continuer le mélange de déchets dangereux comme celle-ci le demandait (voir notre lettre). Une demande qui n'a pas été suivie, voir l'arrêté préfectoral d'autorisation du 28.01.2013

 

Le nord-ouest de notre département est trop fortement impacté par les sites pollués et polluants.

Une fois encore nous demandons un rééquilibrage régional de ces nuissances. La Seine-et-Marne ne peut continuer à être "la poubelle de l'Ile-de-France".

 

 

http://www.environnement77.fr/article-villeparisis-incendie-dans-la-decharge-de-dechets-dangereux-sita-fd-115461009.html

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 18:28

 

 

Mathilde Cavalié

vient de nous quitter à la suite d’une douloureuse maladie.

 

Après une cérémonie au crématorium du Père Lachaise

une  réunion aura lieu  le lundi 11 mars 2013 à 16 h

au cimetière  de Fresnes sur Marne pour accompagner ses cendres.

 

Mathilde était la fille de Marie-Christine Cavalié, notre administratrice, et de Michel, son époux. Elle avait 35 ans et était la maman de deux jeunes enfants.

 

Les adhérents d’Adenca présentent leurs sincères condoléances à ses parents, à son conjoint, à ses enfants et à toute la famille.

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 17:31

Paru sur le site de NE77 :

Annet-sur-Marne : Extension de l'installation de déchets inertes ECT

Malgré

·         La lettre d'Hélène Gassin, vice-présidente du Conseil régional Ile-de-France, adressée le 29.09.2011 aux préfets de la région et des départements, leur demandant de différer l'instruction des demandes  d'autorisation d'installations de déchets inertes jusqu'à ce que le PREDEC (plan régional de prévention et de gestion des déchets de chantiers du bâtiment et des travaux publics)  soit finalisé,

·         L'intervention de Nature Environnement 77 auprès de la DDT, service instructeur des demandes  d'autorisation, soulignant notamment que les lixiviats provenant de la décharge seront rejetés  dans le périmètre de protection rapprochée du captage d'eau potable d'Annet-sur-Marne,

la société ECT est autorisée à étendre à Annet-sur-Marne, sur 98 hectares supplémentaires,  son installation de stockage de déchets inertes par arrêté préfectoral du 29 janvier 2013.

Cela va encore accentuer le déséquilibre territorial et donc l'iniquité en matière de stockage de déchets dits "inertes" puisque le canton de Claye-Souilly paye déjà un lourd tribut et reçoit une part disproportionnée des déchets provenant de toute l'Ile-de-France, voir l'article paru dans Nature Actualités de juin 2012 : Déchets du bâtiment et des travaux publics, le rééquilibrage territorial se fera-t-il ?

 


Ce que nous demandons :

·         Que le Conseil général demande l'annulation de l'arrêté préfectoral autorisant l'extension auprès du tribunal administratif,

·         Que Madame la Préfète de Seine-et-Marne suspende son arrêté à une autorisation « loi sur l'eau »,

·         Que Monsieur Vincent Eblé, sénateur, dépose avec ses collègues parlementaires un projet de loi sur les déchets, imposant l'équité territoriale en matière de déchets, en concertation avec les associations environnementales.

 

 

Communiqué de presse complet de Nature environnement 77 du 02.03.2013 : Déchets inertes, un dossier suivi de longue date par NE 77.

 

 

http://www.environnement77.fr/article-annet-sur-marne-extension-de-l-installation-de-dechets-inertes-ect-115876282.html

 

 

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 11:59

 

 

 

Notre eau : notre or(4)

 

 

 

 

Ne vous faites pas de soucis la Beuvronne n’a pas été choisie  parmi ces rivières qui vont être particulièrement protégées

au titre de l’article L214-17 du code de l’environnement

 

 

Pourquoi ?


Il semblerait que les choix en Ile de France se soient portés sur les rivières les moins dégradées.

 

Dans ces conditions comment cette rivière

pourra-t-elle revenir un jour

 à un bon état écologique

 afin de réduire la facture d’eau des 500 000 habitants

 fournit par  l’usine

d’Annet sur Marne ?

 

   

 

Extrait  Circulaire du 18 janvier 2013 relative à l’application des classements de cours d’eau en vue de leur préservation ou de la restauration de la continuité écologique :

Les classements de cours d’eau au titre du L.214-17 du code de l’environnement ont abouti à une sélection des cours d’eau et tronçons de cours d’eau pour lesquels uneprotection correctement ciblée constitue un avantage réel pour l’atteinte des objectifs de la DCE. Cette protection vise à :

· pour le classement en liste 1 :

- prévenir la dégradation et préserver la qualité et la fonctionnalité de cours d’eau à forte valeur patrimoniale en empêchant la construction de tout nouvel obstacle à la continuité écologique ;

- imposer la restauration de la continuité écologique à long terme, au fur et à mesure des renouvellements d’autorisations ou de concessions, ou à l’occasion d’opportunités particulières.

Ces opportunités peuvent être des travaux, des modifications d’ouvrages, un renouvellement de contrat d’obligation d’achat ou des changements de circonstances de fait (connaissances nouvelles issues de suivis ou d’études, nouvelle espèce présente au niveau de l’ouvrage, etc.) qui peuvent justifier des prescriptions complémentaires.

· pour le classement en liste 2 :

- imposer dans les 5 ans aux ouvrages existants, les mesures correctrices de leurs impacts sur la continuité écologique.

Un cours d’eau peut être classé dans l’uneou l’autre des listes ou dans les deux.

L’évolution des usages ayant conduit à la construction de près de 61 000 ouvrages en travers des cours d’eau a modifié la gestion de ces derniers et aggravé leur impact sur les milieux aquatiques.

Ainsi, une réadaptation de ces ouvrages ou de leur gestion en vue d’assurer unecontinuité piscicole et sédimentaire est un facteur important de l’atteinte du bon état des eaux de surface.

L’atteinte des objectifs de 66% des masses d’eau de surfaces en bon état écologique en 2015, de mise en place d’unetrame verte et bleue et de restauration de la biodiversité fixés par la loi Grenelle I, passe par unebonnecompréhension des enjeux et unemise en oeuvre pédagogique et volontariste des mesures de restauration de la continuité écologique. Les classements des cours

d’eau sont donc uneétape clé du processus de reconquête de la qualité des eaux car les obligations qu’ils emportent sont étroitement liées à celles qui découlent de la mise en oeuvre des SDAGE et des programmes de mesures.

Les cours d’eau classés en liste 1 ou en liste 2 par les arrêtés du préfet coordonnateur de bassin constituent le socle dur de la trame bleue (1° du III de l’article L. 371-1 du code de l’environnement). Les cours d’eau classés en liste 2 forment également le second pilier (sélection des ouvrages) du plan de restauration de la continuité écologique des cours d’eau dont la mise en oeuvre est définie dans la circulaire du 25 janvier 2010. A la date de publication de l’arrêté de classement, les « ouvrages prioritaires » de ce plan seront donc les ouvrages situés sur les cours

d’eau classés en liste 2 qui doivent être mis en conformité dans les 5 ans à compter de cette date de publication, (voire sans délai pour les ouvrages qui étaient déjà soumis aux obligations de circulation piscicole au titre de l’article L.432-6 du code de l’environnement). Cette mise en conformité doit être inscrite dans les programmes d’actions opérationnelles territorialisées dès la date de publication de l’arrêté. Les études et travaux de mise en conformité en liste 2 sont éligibles aux aides des agences de l’eau.

 

 

 

http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2013/02/cir_36497.pdf

 

http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Liste_1_joe_20121218_0020_cle2ce4cd.pdf

 

 

http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Liste_2_joe_20121218_0021_cle231295.pdf

 

 

Pour tous renseignements complémentaires contactez vos élus : Députés, Sénateurs, Maires, Conseillers généraux, conseillers régionaux.

 

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 19:34

 

 

 

Notre eau : notre or(3)

 

 

Les jus des matériaux inertes

servant au remblaiement

de  la carrière  Rep Veolia de Précy sur Marne 

se rejettent  dans le périmètre rapproché du captage

d’eau potable d’Annet sur Marne. 

 

Carrière Rep Veolia de Précy sur Marne et Fresnes sur Marne autorisée par arrêté préfectoral 00 DAI 2M094 du 10/11/2000.

 

Nous apprenons dans l’arrêté préfectoral que cette carrière remblayée par des matériaux inertes est autorisée à  rejeter ces jus dans la Marne.

 

Au chapitre : Pollution de l’eau, rejets dans le milieu naturel

 l’arrêté préfectoral impose à l’exploitant un contrôle annuel des rejets aqueux.  http://www.centre.developpement-durable.gouv.fr/les-substances-dangereuses-dans-r231.html

 

Cette carrière est située en bordure de la Marne, certaines parcelles se trouvent même dans le périmètre de protection rapproché du captage d’eau d’Annet sur Marne.

 

 

 

Pour connaître les résultats des contrôles : pollution de l’eau, rejets dans le milieu naturel contactez :

- La mairie de Précy sur Marne, maire Monsieur Yves Duteil

- La mairie de Fresnes sur Marne, maire Monsieur Jean Lefort.

 

 

Autres articles sur le même sujet :

http://adenca.over-blog.com/article-decharge-ect-annet-sur-marne-et-risques-de-pollution-de-la-beuvronne-115803673.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-fresnes-sur-marne-les-jus-d-une-decharge-de-dechets-inertes-isdi-se-deversent-dans-le-perimetre-de-115644487.html

 

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 10:43

1 GVTP cOUPVRAY 6.9.2011

 

 

Alors que ce département croule sous les ordures

 

   Qu'on fait les élus de Seine et Marne depuis près de 40 ans

pour faire cesser cette injustice environnementale ?

 

Nous ne pouvons ici vous donner aucun nom d’un député ou sénateur de Seine et Marne qui aurait déposé une proposition de loi pour faire modifier la législation sur les déchets :

 

- rééquilibrage national des décharges

- modification de la législation sur les ISDI pour qu’elles deviennent des ICPE (1)

- interdiction d’implanter des décharges sur des espaces agricoles, sur des zones humides….

- réduction des points noirs environnementaux en interdisant l’implantation de plusieurs décharges sur un même canton (pour exemple Claye-Souilly, Mitry-Mory, Dammartin en Goële....)

 

- modification de la composition des Commission de Suivi de Site, réduction du nombre de collèges :

            - Collège entreprise (comprenant des représentants des exploitants et de leurs salariés)

            - Collège service de l’Etat et représentant de Collectivités territoriales

            - Collège riverains

            - Collège associations environnementales.

Chaque collège possédant un nombre égal de participants.

- obligation de mettre les compte-rendus de ces réunions sur le site internet de chaque préfecture.

 

- interdiction aux collectivités locales ou territoriales de passer des conventions financières

avec des exploitants de décharges

- suppression de la taxe  sur les déchets réceptionnés dans une installation de stockage de déchets ménagers et assimilés ou un incinérateur de déchets ménagers versée aux communes (art L 2333-92 du code des collectivités territoriales), cette taxe devant plutôt être versée à la Commission de Suivi de Site pour lui permettre de faire implanter des points de contrôles de la qualité de l’air, du bruit, de l’eau (nappe phréatique et rivière), des analyses  sédiments  des rivières et  des contrôles  des forages d'eau en aval des décharges et incinérateurs, faire exécuter tous contrôles qu’elle jugerait nécessaire  pour protéger la santé des populations.

- suppression des subventions publiques versées aux exploitants privés de décharges ou incinérateurs

 

 

(1) ICPE Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains est une installation classée.

 

***

Pour mieux connaître les dossiers sur lesquels sont intervenus vos élus, allez sur les liens suivants :

   

Députés

http://www.nosdeputes.fr/yves-albarello

http://www.nosdeputes.fr/emeric-brehier

http://www.nosdeputes.fr/jean-francois-cope

http://www.nosdeputes.fr/guy-geoffroy

http://www.nosdeputes.fr/christian-jacob

http://www.nosdeputes.fr/yves-jego

http://www.nosdeputes.fr/valerie-lacroute

http://www.nosdeputes.fr/jean-claude-mignon

http://fr.wikipedia.org/wiki/Franck_Riester

http://www.nosdeputes.fr/eduardo-rihan-cypel

 

Sénateurs

http://www.nossenateurs.fr/vincent-eble

http://www.nossenateurs.fr/michel-billout

http://www.nossenateurs.fr/michel-houel

http://www.nossenateurs.fr/jean-jacques-hyest

http://www.nossenateurs.fr/colette-melot

http://www.nossenateurs.fr/helene-lipietz

 

 

Députés membres de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire assemblée nationale

 

La commission du Développement durable et de l’aménagement du territoire a été créée le 1er juillet 2009, en même temps que la commission des Affaires économiques, par scission de la commission des Affaires économiques, de l’environnement et du territoire.

Conformément à l'article 36, alinéa 14, du Règlement de l’Assemblée nationale, les domaines de compétence de la commission du Développement durable et de l’aménagement du territoire sont l’aménagement du territoire, la construction, les transports, l’équipement, les infrastructures, les travaux publics, l’environnement et la chasse.http://www.assemblee-nationale.fr/commissions/419865_tab.asp 

 

M.Yves Albarello, M. Christian Jacob, Mme Valérie Lacroute


Sénateur membre de la Commission du développement durable, des infrastructures, de l'équipement et de l'aménagement du territoire, compétente en matière d'impact environnemental de la politique énergétique  

 

Créée par la résolution du 19 décembre 2011 modifiant le Règlement du Sénat, cette commission est compétente en matière de développement durable, d'infrastructures, d'équipement et d'aménagement du territoire ainsi qu'en matière d'impact environnementalde la politique énergétique. 

http://www.senat.fr/commission/dvpt_durable/index.html

 

M. Michel Billout

 

 

Nous n’avons trouvé aucuns députés ou sénateurs de Seine et Marne qui seraient membres des commissions affaires sociales,  commissions qui travaillent notamment sur la santé.

 

http://www.assemblee-nationale.fr/commissions/419865_tab.asp

http://www.senat.fr/commission/soc/index.html

 

 

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 15:34

Pourquoi la CLIS  

 (commission locale d’information et de surveillance)  

 de la décharge de déchets dangereux

SITA FD de Bellegarde (Gard)

s'est réunie en 2012

Alors que celle de SITA FD Villeparisis

n’a pas été réunie

 

 

Pourquoi le compte-rendu de la CLIS de Bellegarde  est publié sur internet alors que ceux de SITA FD Villeparisis  ne  le sont pas ?

 

 

Un manque de transparence

en Seine et Marne ?

 

A vous de juger.


ttp://www.gard.pref.gouv.fr/sections/relations_collectivi/environnement/commissions_locales/clis_de_sita_fd_a_be/bellegarde_-_sita_fd1298/downloadFile/file/CLIS_SITA_FD_du_24.05.12..pdf?nocache=1338380716.92

 

 

 

Pour tous renseignements complémentaires contacter les élus

siégeant à la Clis de Sita FD Villeparisis:


Monsieur Yves Albarello ,député-maire de Claye-Souilly

Madame Michèle Pélabère, conseillère générale du canton de Claye-Souilly

Monsieur Jean-Luc Pilar, maire de Courtry

Monsieur Jean-Paul Pasco-Labarre, maire de Le Pin

Monsieur Jean-Claude Poupet, adjoint au maire de Villeparisis

Monsieur Henri-Philippe Congar, adjoint au maire de Coubron

 

 

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 20:15

 

 

 

 

 

 

Santé 

Le Nord-Ouest 77 : un secteur abandonné ? 

 

 

Une fois de plus nous ne pouvons que constater que notre secteur a été abandonné depuis de nombreuses années, aujourd’hui nous apprenons qu’il y a  un déficit de professionnels de santé sur le secteur le plus impacté de Seine et Marne par les industries polluantes. 

 

Là même où l’on trouve la plus importante zone industrielle de l’Est Parisien :

Mitry-Compans, 7 sites classés Seveso dont  3 seuil haut et 44 ICPE (1), sans oublier

les ordures qui sont déversés dans toutes ces décharges du nord-ouest 77, légales

ou illégales : Villeparisis, Claye-Souilly, Annet sur Marne, Villevaudé, Fresnes sur Marne, Villeroy, Précy sur Marne, Coupvray, où l’on subit les nuisances d’Aéroport

de Roissy, où notre rivière Beuvronne est parmi les plus polluées de Seine et Marne.

 

C'est la double peine pour ces  populations : subir la pollution et ne pas

avoir suffisamment de professionnels de santé pour  se faire soigner.

 

Comme à l’ordinaire :

« nous devons  subir et nous taire »

 

  (1) ICPE Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains est une installation classée. 

 

 

Les deux cartes qui suivent vont vous permettre d’une part de comparer les secteurs en déficit de professionnels de santé et d’autre-part les secteurs les plus impactés par les industries polluantes.

 

 

secteurs déficitaires en médecins en idf

Secteurs en déficit de professionnels de santé (Source ARS)

 

 

 

S&M02Fevrier2012 copie

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 10:38

 

 

  Réponse à notre courrier de Madame Nicole Bricq alors ministre de l’Ecologie, ancienne députée et sénatrice de Seine et Marne.

 

  MME BRICQ Réponse

 

 

 

Qu’en est-il aujourd’hui alors que Madame Nicole Bricq a été remplacée au ministère de l’écologie par Madame Delphine Batho ?

 

En date du 21 juillet 2012 nous avons adressé un courrier à Madame Delphine Batho,

nouvelle ministre de l'écologie,  lui exposant la situation au nord-ouest 77 et lui

demandant un rendez-vous.

A ce jour, 7 mois après, nous n’avons toujours pas reçu de réponse.

 

 

La législation sur les déchets doit être revue, les services l’Etat doivent travailler sur ce dossier pas seulement avec des associations nationales généralistes  mais aussi avec les associations implantées sur les secteurs qui reçoivent le plus d’ordures de France celles de l’Est Parisien et notamment du nord-ouest Seine et Marne.

 

 

 

 


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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 19:44

 

 

N’auriez-vous pas une petite place en Seine et Marne

pour stocker les déchets radioactifs

en provenance du démantèlement des centrales nucléaires ?

l’Andra cherche des centres de stockages

 mais personne n’en veut.

 

En Seine et Marne,

les déchets vous connaissez

alors un peu plus, un peu moins

vous n’êtes plus à cela près.


 

 

 

Paru dans le journal de l’environnement :

 

 

Déchets  - 

Des trous dans la gestion des déchets radioactifs

Le 28 février 2013 par Valéry Laramée de Tannenberg  

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Les producteurs de déchets nucléaires continuent leur lobbying pour modifier le projet de centre de stockage souterrain de Bure. Objectif: en réduire sensiblement les coûts. 

Curieux exercice que celui organisé, ce jeudi matin 28 février, par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst). Une demi-journée durant, les membres du seul organisme bicaméral du Parlement français devaient évaluer «le plan national de gestion des matières et déchets radioactifs 2013-2015» (PNGMDR), un plan dont la publication est prévue pour le courant du mois prochain, selon nos informations.

Document programmatique de la gestion des résidus des centrales nucléaires, laboratoires, hôpitaux, le PNGMDR doit être révisé tous les trois ans, comme le prévoit la loi du 28 juin 2006. Le précédent étant arrivé à échéance le 31 décembre dernier, il n’est que temps de rendre public le prochain. Et d’espérer que le gouvernement publie, dans la foulée, les textes réglementaires fixant les prescriptions issues dudit plan. Pour la dernière mouture, le gouvernement Fillon avait attendu le printemps 2012 (quelques mois avant l’échéance du plan) pour publier le décret et l’arrêté prescriptifs.

En attente d’une validation par la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) et l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le document n’était donc pas accessible, ce qui rendait parfois le suivi des débats de cette matinée un peu ardu. Cela n’empêche pas la collecte de quelques pépites.

La première et non la moindre est le manque d’installations de stockage de déchets ultimes des filières nucléaires. On savait déjà qu’il manque des exutoires à certains résidus, comme les combustibles usés des centrales nucléaires UNGG, les déchets tritiés ou certains déchets enrobés dans du bitume. La nouveauté, c’est que les installations existantes se remplissent à trop grande vitesse. «Le centre pour les déchets très faiblement actifs arrivera à saturation en 2025, soit 10 ans avant la date prévue», concède Pierre-Franck Chevet, le président de l’ASN.

Un phénomène en partie imputé par le CEA à la sévérité de l’ASN, lors des opérations de démantèlement [JDLE]. «Le plan souligne l’enjeu des déchets du démantèlement», reconnaît d’ailleurs Fabrice Boissier, directeur de la maîtrise des risques de l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra). «Il faudrait d’ailleurs se poser la question de savoir ce que l’on va faire des 130.000 tonnes de ferrailles faiblement radioactives que l’on va tirer du démantèlement de l’usine d’enrichissement George Besse 1. Va-t-on les stocker dans les sous-sols de l’Aube ou les recycler après décontamination», interroge Marie-Claude Dupuis, directrice générale de l’Andra. Adressée aux responsables politiques et associatifs, la question n’a pas reçu le moindre embryon de réponse.

Actualité oblige, le plat de résistance de la réunion ne pouvait qu’être le projet de Centre industriel de stockage géologique de Bure (Cigéo). Conçu par l’Andra, ce stockage souterrain dans l’argile lorraine devra abriter, d’ici le début du siècle prochain, 84.000 mètres cubes de déchets à haute et moyenne activité à vie longue, dont 61.000 m3 ont déjà été produits. Mais est-ce si sûr?

«Au début du projet, on ne devait y mettre que les déchets à haute activité. Ensuite, on y a ajouté les déchets à moyenne activité à vie longue. Le dernier PNGMDR prévoit des espaces supplémentaires pour le cas où il faudrait encore y stocker de nouveaux déchets, comme les déchets enrobés de bitume», souligne Maryse Arditi, de France Nature Environnement. «C’est vrai que l’on veut mettre plusieurs types de déchets, répond Marie-Claude Dupuis, mais seulement, si on ne trouve pas de solution alternative.»

Chargé d’une revue du projet par la DGEC, l’association internationale des exploitants de centrales nucléaires (Wano) n’est pas tendre non plus avec les promoteurs de Cigéo. A quelques mois du lancement d’appels d’offres importants, son président, Laurent Stricker, déplore quelques vides inquiétants. «Comment seront creusées les galeries souterraines, de quelle manière seront descendus les colis, ne peut-on standardiser les colis, quelle est la méthodologie d’estimation des coûts», questionne l’ancien directeur de la production nucléaire d’EDF.

L’ouverture du chapitre financier du débat a fait sortir du bois quelques loups bien intentionnés. Directeur de la gestion des déchets et matières nucléaires d’Areva, Jean-Marc Romary a clairement plaidé pour que son groupe participe à la maîtrise d’ouvrage du projet. L’idée défendue par l’entreprise présidée par Luc Oursel est de faire baisser les coûts de Cigéo, ouvrage financé par les producteurs de déchets, dont Areva. «Nous ne devons pas écarter la possibilité de faire évoluer les options techniques, sans remettre en cause la sûreté, la protection des personnels et l’environnement», confirme Jean-Marc Romary.

Même son de cloche au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA): «Il faut viser l’optimum technico-économique», assène Philippe Guiberteau directeur de l’assainissement-démantèlement nucléaire du CEA. Plus brutal: «EDF ne peut pas être un financeur passif. Nous devons apporter notre compétence et notre expertise», explique Sylvain Granger, directeur de la division combustible de l’opérateur historique.

Cette nouvelle tentative de reprise en main du projet Cigéo par les principaux producteurs de déchets n’a pas plu à tout le monde. «La démarche de sûreté ne doit pas se limiter aux solutions les moins coûteuses, mais à celles qui génèreront les impacts les plus faibles», s’indigne Jean-Claude Duplessis, président de la Commission nationale d’évaluation. Il y a deux ans, l’Opecst et l’ASN avaient déjà fustigé le travail de sape du Cigéo mené par EDF [JDLE]. La partie n’est, semble-t-il, pas terminée.

 

http://www.journaldelenvironnement.net/article/des-trous-dans-la-gestion-des-dechets-radioactifs,33383

 

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