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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 13:34

 

 

Les sites SEVESO s’étendent au NORD-OUEST 77

 

SAINT MARD

Commune située à quelques kilomètres de la  zone industrielle de Mitry-Compans qui compte 7 sites SEVESO

Commune où sont scolarisés plus de 860 enfants


C’est ici que Monsieur le Préfet de Seine et Marne

a donné l’autorisation  le 12/10/2011

d’implanter  cette installation classée SEVESO :

un  méga entrepôt de près de 50 000 m2

 

st mard 10.5.2013 2 

 

 

St Mard les entrepôts 10/5/2013

DISTRIBUTION FRANPRIX SA  SAINT MARD(ex Goodman)

Extrait de l’arrêté préfectoral du 12/10/2011 (1) :

St Mard GOODMAN AP 12 10 2011 1

Extrait du rapport de la DRIEE du 12/8/2011  (1):

(1) http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/ficheEtablissement.php?selectRegion=P&selectDept=77&champcommune=&champNomEtabl=&selectRegSeveso=SB&selectPrioriteNat=-1&selectIPPC=-1&champActivitePrinc=-1&champListeIC=&selectDeclaEmi=&champEtablBase=65&champEtablNumero=14380&ordre=&champNoEnregTrouves=23&champPremierEnregAffiche=0&champNoEnregAffiches=20

 

 

Pour aller plus loin :

 

http://www.letudiant.fr/etudes/annuaire-des-colleges/college-georges-brassens-9170.html

http://www.annuaire-mairie.fr/education-ecole-elementaire-publique-jacques-prevert-saint-mard-77.html

 

 

http://www.realestate.bnpparibas.fr/upload/docs/application/pdf/2011-10/at_a_glance_-_entrepots_en_france_-_oct_11_fr.pdf

 

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 11:08

 

Où stocker les déchets en provenance

du démantèlement des centrales nucléaires 

PERSONNE N'EN VEUT

Pourquoi pas en Seine et Marne ?

Là-bas beaucoup d’élus

donnent des avis favorables pour l’implantation de décharges 

 

Article paru sur le site Enerzine.com :

Sommes-nous capables de démanteler nos centrales nucléaires ?

 

 

De la France aux États-unis en passant par l’Allemagne, les pays qui ont misé sur l'énergie nucléaire se trouvent aujourd'hui confrontés à un nouveau défi : "le démantèlement de leurs centrales vieillissantes ou définitivement mises à l'arrêt."

Voici quarante ans, leurs concepteurs n'avaient pas prévu que, devenus trop vieux et donc dangereux, ces réacteurs devraient être un jour démontés, et qu'il faudrait stocker leurs déchets hautement radioactifs. Si les opérateurs et les autorités de la sûreté nucléaire assurent pouvoir maîtriser ce processus de démantèlement, la réalité est tout autre.

Après les documentaires "
Médiator, histoire d'une dérive" et "France Télécom Orange, malade à en mourir", déjà diffusés par arte, Bernard Nicolas s'attaque cette fois à l'industrie nucléaire.

"
Dans sa nouvelle enquête, ce spécialiste de l'investigation dévoile l'aventurisme des politiques de démantèlement en cours, reposant sur des techniques complexes que nul ne maîtrise à ce jour, en dépit des déclarations rassurantes des autorités et des gestionnaires du nucléaire."

"
Entre problèmes techniques à répétition, risques permanents de contamination pour l'homme et l'environnement, et surtout impossibilité de stocker en toute sécurité des déchets nucléaires (dont certains resteront dangereux pendant des centaines de milliers d'années), le réalisateur revient sur le passage leur coût exorbitant. Celui-ci a été totalement sous-évalué – ce qui, en période de restrictions budgétaires, rend le problème encore plus insurmontable."

"
Bernard nicolas dénonce également le lobbying, parfois outrancier, d'opérateurs nucléaires qui pratiquent le chantage à l'emploi ou subventionnent à tour de bras, pour faire accepter aux populations la proximité de centres de stockage de déchets."

"
Au fil des témoignages – physiciens, militants d'associations antinucléaires, mais aussi salariés du nucléaire –, on découvre l'imprévoyance totale d'une industrie qui se targue pourtant d'une expertise scientifique sans faille. Une enquête sans concessions qui dresse un bilan préoccupant de l'état du parc nucléaire dans les pays développés."

 

ARTE 

CENTRALES NUCLEAIRES, DEMANTELEMENT IMPOSSIBLE ?
Mardi 21 mai à 20.50 sur ARTE
Documentaire de Bernard Nicolas (France, 2013, 1h07mn)
Coproduction : ArteFrance, Eclectic presse

Soirée présentée par émilie Aubry. Le documentaire sera suivi d’un débat avec la participation de corinne lepage.

http://www.enerzine.com/2/15710+sommes-nous-capables-de-demanteler-nos-centrales-nucleaires+.html

 

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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 20:45

7ème CIRCONSCRIPTION

 

 

 

7ème circonscription de Seine et Marne

 

28 % des sites  SEVESO A HAUTS RISQUES de Seine et Marne

concentrés sur  3 communes de la 7ème  circonscription

 Compans, Mitry-Mory, Villeparisis


le nombre de sites SEVESO A HAUTS RISQUES a doublé en 2 ans

sur cette circonscription passant de 2 à 4.

 


En effet les deux installations de traitements de déchets dangereux

se sont ajoutés à la liste :

L’incinérateur de déchets dangereux GEREP Compans en 2012

La décharge de déchets dangereux SITA FD Villeparisis en 2013

 

 


Les 14 sites SEVESO A HAUTS RISQUES de Seine et Marne


Nom établissement

Code postal

Commune

KERAGLASS

77167

BAGNEAUX SUR LOING

CCMP (ex RAFFINERIE DU MIDI)

77290

COMPANS

GEREP Compans Incinérateur déchets dangereux

77290

COMPANS

SICA DE GOUAIX (ex DSM AGRO FRANCE)

77114

GOUAIX

STORENGY

77840

GERMIGNY SOUS COULOMBS

BASF Health and Care Products France

77040

MEAUX

GAZECHIM

77290

MITRY MORY

ALFI (ex SOGIF et AIR LIQUIDE)

77550

MOISSY CRAMAYEL

GPN ex GRANDE PAROISSE

77720

MORMANT

TOTAL Raffinerie de GRANDPUITS

77720

MORMANT

KUEHNE + NAGEL (SLT avenue de la Haie)

77176

SAVIGNY LE TEMPLE

NORBERT DENTRESSANGLE exND ex BEIERS

77176

SAVIGNY LE TEMPLE

BRENNTAG

77220

TOURNAN EN BRIE

SITA FD Villeparisis décharge déchets

dangereux

77270

VILLEPARISIS

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 14:52

 

Taxe départementale

des Espaces Naturels Sensibles

 

 

 

On encaisse la taxe au nord 77

et on l’utilise au Sud du département ?

A vous de juger 

 

 

Pourquoi alors que la majorité de la taxe départementale des Espaces Naturels Sensibles est perçue au nord 77 où les opérations de constructions sont les plus importantes, la majorité des espaces sensibles  acquis par le département de Seine et Marne se trouvent au Sud du département ?

 

 

Pourquoi à notre connaissance le CG 77 n’a acquis aucuns espaces sur le canton martyre de Claye-Souilly :

- autour du plus important captage d’eau potable de Seine et Marne : Annet sur Marne 

-  en bordure du Fossé de Montigny où Madame la Préfète vient d'autoriser l'implantation d'une décharge de 98 hectares à Annet sur Marne,

-  sur la butte de l’Aulnaye, communes de Villevaudé, Claye-Souilly, Annet sur Marne où doivent s’ouvrir des carrières à ciel ouvert ?

 

Pourquoi tous ces espaces ont été acquis en majorité par des multinationales pour y implanter soit des décharges, soit des carrières à ciel ouvert remblayées par des déchets « dits inertes ».

 

Injustice environnementale

entre le Nord et le Sud du département ? 

A vous de juger 

 

 

 

Extrait carte page 16 Seine et Marne magazine n° 86 mai 2013 :

 

Aucuns espaces naturels sensibles ouverts au public

sur la 7ème circonscription de Seine et Marne

 

ens 03

                                              

http://www.seine-et-marne.fr/les-espaces-naturels-sensibles

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 14:41

 

Comment est utilisée

la taxe départementale des espaces naturels sensibles

en Seine et Marne ?

 

Extrait  article CG 77 :

 

Les ENS départementaux

http://www.seine-et-marne.fr/les-espaces-naturels-sensibles

 Rivières, vallées plateaux, plaines, forêts et étangs... La Seine-et-Marne compte quantité d'espaces abritant des niches écologiques remarquables. Certains sont qualifiés "d'espaces naturels sensibles". Ces territoires, sur lesquels veille le Conseil général, s'ouvrent progressivement au public.
La protection de la biodiversité et des paysages est l'une des principales compétences des Départements en matière d'environnement. Depuis 1991, le Département de Seine-et-Marne a donc décidé de développer sa politique dans les domaines de l'environnement en créant de tels espaces. Le produit de la Taxe Départementale des Espaces Naturels Sensibles (ENS) permet ainsi l'acquisition, l'aménagement et la gestion d'espaces méritant d'être sauvegardés, valorisés et ouverts au public.

                                                                       §§§§    

 

Qu’est-ce que la taxe départementale des espaces naturels sensibles ?

 

C’est une taxe qui est perçue par le département, sur les mêmes bases que la Taxe locale d’équipement,  c’est une imposition forfaitaire et générale grevant les opérations de constructions.

Elle est perçue de plein droit dans les communes de plus de 10 000 habitants et par délibération du conseil municipal dans les communes de moins de 10 000 habitants.

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Taxe-Locale-d-Equipement-TLE.html

 

Quelques chiffres :

En Seine et Marne

2011

le  taux de cette taxe est de : 2%

(seulement 23 départements français appliquent le taux maximum de 2 %)

 

 

La moyenne nationale est de 1.13 %.

 

Le département de Seine et Marne

a perçu années 2002/2011

58 512 810 €

 

 

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/TDENSEMPLOI2011-II.pdf

 

 

 

 Extrait Bilan des recettes et des emplois TDENS 2002/2011

Ministère  de l'Egalité des Territoires et du Logement :

 

RECETTES ET EMPLOIS EXTERNES A LA TAXE DÉPARTEMENTALE DES

ESPACES NATURELS SENSIBLES

ANNÉES 2002 à 2011

ens emplois

 

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/TDENSEMPLOI2011-I.pdf

 

 

Si vous souhaitez des explications

concernant l'utilisation

de la taxe départementale des espaces naturels sensibles

consultez votre Conseiller (e) Général (e)

 

 

 

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 10:39

Savins 13.4.2013 Le Lavoir

 

Savins 13/4/2013

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 18:00

 

 

 

Suite aux montées des eaux de la Seine 

l’association Robin des Bois s’inquiète pour

la centrale nucléaire de Nogent sur seine 

qui  se  trouve au bord du département de  Seine et Marne 

 à proximité de Provins 

 

 

Site Association Robin des Bois :

Communiqué

9 mai 2013


 
Crues de la Seine et nucléaire

EDF Nogent-sur-Seine est victime vis-à-vis des risques d’inondation d’un complexe d’invulnérabilité. Selon elle, la centrale a été construite sur une plate-forme dont la hauteur a été calculée pour qu’en toutes circonstances elle ne soit pas inondable.
Or, il n’est pas sûr que le cumul d’une crue majeure et de la rupture des barrages en amont laisserait hors d’eau les îlots nucléaires des deux réacteurs de Nogent-sur-Seine. Les stress tests post-Fukushima ont modélisé les effets des ruptures des digues du Grand Canal d’Alsace sur Fessenheim ou du barrage du Vouglans sur le complexe nucléaire du Tricastin. De tels scénarios n’ont pas été étudiés pour Nogent-sur-Seine.
Cependant, EDF convient qu’en cas d’inondation, le site peut être isolé pendant plusieurs jours et que l’accessibilité par route pour le personnel et les interventions d’urgence pourrait être impossible.

A ce jour, le risque principal identifié est le colmatage du système de pompage et de filtration des eaux de refroidissement des réacteurs et des piscines de stockage des combustibles irradiés. Des arrivées massives de déchets végétaux et de déchets plastiques ont gravement perturbé la disponibilité de la source froide principale à Fessenheim et surtout à Cruas au bord du Rhône en décembre 2009. En 2011, un autre épisode de ce type est survenu à Golfech.
L’Autorité de Sûreté Nucléaire considère que ces colmatages, quelles qu’en soient les causes, sont des risques majeurs pouvant provoquer en quelques jours ou heures la fusion des réacteurs. EDF ne semble pas l’entendre de cette oreille puisque le site de Nogent-sur-Seine ne bénéficiait toujours pas en 2012 d’une Règle Particulière de Conduite Inondation (RPC) intégrant notamment le renforcement de la surveillance et de la maintenance des prises d’eau dans la Seine.

EDF à la demande réitérée de l’ASN s’est engagée sur tous ses sites et notamment les sites fluviaux à réexaminer la conception des systèmes de refroidissement et à renforcer leur résistance aux agressions externes des inondations. Des améliorations de sûreté doivent être proposées en 2013 et mises en œuvre dans des délais rapprochés.

Compte tenu des risques pour Paris et son agglomération, Robin des Bois souhaite qu’une information claire, complète, audible et mise à jour sur la gestion de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine soit régulièrement diffusée jusqu’à la fin de la décrue de la Seine et du transport par le fleuve de macrodéchets d’origines diverses en quantités exceptionnelles.

http://www.robindesbois.org/communiques/radioactif/energie/2013/crues_seine_nucleaire.html

 
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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 17:46

 

Poigny 13.4.20132 La Voulzie

 

Poigny 13/4/2013

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 21:52

Longueville 13.4.2013

 

Longueville 13/4/2013

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 10:09

Paru sur le site : Les eaux glacées du calcul égoïste :

 

REMOUS

Qualité de l’eau potable : le scandale sans fin d’Eurofins

par Marc Laimé, 25 mars 2013

L’une des deux multinationales qui trustent désormais le colossal marché des analyses de la qualité de l’eau potable effectuées en France pour le compte du ministère de la Santé, à raison de 7 millions d’analyses par an, voit enfin ses pratiques dénoncées par l’Etat qui a trop longtemps fermé les yeux sur le véritable dévoiement d’une mission de sécurité sanitaire primordiale, désormais allotie… aux appétits des actionnaires d’Eurofins, qui vient de surcroît de s’installer il y a six mois au Luxembourg à des fins d’optimisation fiscale. Le récent scandale des « lasagnes de cheval roumain » vient aussi d’apporter de nouveaux éclairages sur le scandale Eurofins…

Le rapport de la DGS qui est à l’origine de l’affaire renvoyait à un audit conduit par le COFRAC l’éventuel renouvellement de l’accréditation du laboratoire de Maxéville, au sein duquel de très nombreux dysfonctionnements avaient été identifiés.

L’audit COFRAC s’est tellement mal déroulé que l’accréditation sur la chimie organique demeure suspendue… dans l’attente d’un nouvel audit…

Une information confirmée par Libération dans une brève en date du 20 mars 2013 :

« Le site de Maxéville (Meurthe-et-Moselle) du leader mondial de la bioanalyse n’est plus en mesure de conduire des tests de pesticides ou de rechercher les composés organiques présents dans l’eau, selon le Cofrac, organisme chargé de l’accréditation des laboratoires français, qui a mené un audit à la demande de la Direction générale de la santé. (…) Un nouvel audit devrait être conduit dans les prochaines semaines. »

Dans une autre enquête, titrée « Agroalimentaire, l’analyse fait recette », publiée par le même quotidien Libération, dans son supplément Ecofutur, daté du lundi 18 mars 2013, enquête malheureusement réservée aux abonnés, la problématique de fond que nous avons déjà développée à maintes reprises trouve un nouvel écho :

Vers un oligopole de l’analyse ?

(…)

« Les questions portent plutôt sur la grande responsabilité laissée aux entreprises via les autocontrôles. Personne ne les conteste en soi - Findus a montré leur efficacité -, mais certains demandent un renforcement des contrôles officiels, tel le président (PS) du Conseil général de Loire-Atlantique, Philippe Grosvalet. Il entend surtout sauver « l’expertise publique et indépendante » des 75 laboratoires départementaux, menacée selon lui par le dumping des grands labos privés.

Sans le collimateur, Eurofins, success story nantaise : créée en 1987, cotée en bourse en 1997, la multinationale est désormais basée au Luxembourg, compte 13 000 salariés et 170 labos dans 34 pays, et pèse plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires (qu’elle prévoit de doubler à l’horizon 2017), dont 40% dans l’analyse alimentaire.

En France, le groupe a profité en 2006 – tout comme un autre acteur de l’analyse, Carso -, de l’ouverture à la concurrence de l’analyse de la qualité de l’eau pour attaquer ce marché avec des prix agressifs, mettant à genoux certains labos départementaux (dont l’eau était auparavant une prérogative).

« Les tarifs de 2013 sont au moins de 50% moins élevés que ceux de 1992 », affirme Bruno Caroff, directeur de l’Idac à Nantes (un des plus grands laboratoires départementaux), qui, pour résister, réfléchit à des groupements avec ses pairs des départements voisins.

Philippe Grosvalet en appelle donc au gouvernement, craignant de voir se renforcer un oligopole non seulement dans l’eau (avec Eurofins et Carso), mais aussi dans l’analyse alimentaire (avec Eurofins et Silliker), voire bientôt dans la santé animale. Au détriment, estime-t-il, de la qualité (…), et surtout au risque de voir certaines analyses de santé animale peu rentables (petits volumes, autopsies) abandonnées dans certaines zones, faut(e de laboratoires publics de proximité. »

La sécurité sanitaire indexée aux cours de Bourse ?

Dans un encadré d’un article titré « la Dépression des fraudes » que le Canard enchaîné a dédié dans son édition du mercredi 20 mars 2013 au véritable démantèlement de la répression des fraudes mis en œuvre ces dernières années via la RGPP, nous retrouvons… Eurofins !

« Miser sur le bon cheval :

Début février, alors que la France est saisie de tremblante devant ses lasagnes au canasson, Eurofins Scientific, leader mondial, coté en Bourse, de l’analyse agroalimentaire, cravache sec.

Le 13 février, surfant sur l’actualité, le laboratoire déclare « intensifier les tests sur la viande » ? Riche idée ! De nombreuses sociétés alimentaires affirment qu’elles vont volontairement multiplier les contrôles. Résultat immédiat, l’action Eurofins frétille. Le 18, le groupe annonce le lancement d’un test spécifique de détection de viande de cheval. Bien joué ! L’action grimpe encore. Près de 10% en une semaine.

« Bonne orientation du titre », relèvent pudiquement les marchés. D’autant que, répondant à l’opinion publique, qui redoute la présence de médicaments dans les steaks, le laboratoire déclare être « le seul » à pouvoir fournir une analyse couplée viande de cheval/anti-inflammatoires.

Le 25 février, des rumeurs courent sur la nourriture donnée aux poissons. Qu’à cela ne tienne ! Trois jours plus tard, Eurofins annonce toute une gamme d’analyses qui leur seront spécialement consacrées.

Depuis janvier, le titre Eurofins a bondi de 19%, et le groupe envisage tranquillement de « doubler sa taille en cinq ans ». De quoi réjouir ses actionnaires, qui ont rendez-vous, le 16 avril, au Luxembourg pour leur première assemblée générale depuis le déménagement de leur siège social nantais dans le Grand-Duché.

Ils vont analyser la traçabilité du secret bancaire ? »

http://www.eauxglacees.com/Qualite-de-l-eau-potable-le

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