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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 15:58

Article paru sur le site : « Que Choisir » :

20/4/2010

Quelle eau boire ?

Eau du robinet, eau en bouteille ou eau filtrée à domicile, quelle eau boire ? Le choix n'est pas toujours facile, tant les informations sont multiples et contradictoires, les publicités influentes et les intérêts économiques puissants.

L'eau du robinet

C'est un paradoxe. L'eau du robinet suscite de la méfiance bien qu'elle soit très contrôlée. Sauf cas particuliers peu fréquents, c'est une eau potable, c'est-à-dire conforme aux exigences sanitaires définies par décret. Cinquante-quatre paramètres différents font l'objet d'une surveillance et sont régulièrement contrôlés. Ce sont les services Santé et Environnement des DDASS, les Directions départementales des affaires sanitaires et sociales, qui en sont chargés. Localement, les services responsables des usines de traitement pour la potabilisation et des réseaux de distribution font également leur propre suivi. Il est quasi permanent sur les grands réseaux qui alimentent de grandes villes ou les communautés de communes, moins fréquent sur les petits réseaux qu'on peut trouver en zone rurale. Mais les grandes alertes sur la dégradation de la qualité de l'eau du robinet lancées dans les années 1990 par « Que Choisir », dès 1990 d'ailleurs pour les nitrates, puis pour les pesticides, ne sont plus d'actualité. Depuis, les stations de traitement se sont multipliées, les captages d'eau potable pollués par les nitrates et/ou les pesticides sont régulièrement abandonnés. Si les rivières et les nappes souterraines sont toujours très contaminées, la pollution de l'eau du robinet par les nitrates devient rare, et les dépassements de normes sur les pesticides peu fréquents. Concernant le plomb au robinet, un problème soulevé en 1999 par « Que Choisir », la réglementation s'est durcie. La limite réglementaire a été abaissée de 50 à 25 µg/l (microgrammes par litre) pour l'eau potable, et les branchements publics en plomb doivent être remplacés au plus tard en 2013 (le programme est d'ailleurs bien avancé). Le problème peut encore concerner des immeubles anciens, quand des conduites intérieures en plomb desservent des cuisines. En cas de doute, il faut éviter de consommer le premier jet du matin. C'est en effet quand l'eau stagne dans les canalisations qu'elle peut se charger en plomb, il faut donc la laisser couler quelques instants avant la première utilisation de la journée. Sauf cas particuliers, l'eau du robinet est donc potable et de qualité……

Article complet : http://www.quechoisir.org/guides-d-achat/Quelle-eau-boire/69B6DE7E121D573CC125770A005392A6.htm

 

 

Articles sur le même sujet :

http://adenca.over-blog.com/article-l-eau-en-ile-de-france-52527203.html

http://adenca.over-blog.com/article-pollution-des-cours-d-eau-au-pyralene-interdiction-de-consommer-le-poisson-dans-la-beuvronne-et-le-canal-de-l-ourcq-52084002.html

http://adenca.over-blog.com/article-seine-et-marne-52201103.html

http://adenca.over-blog.com/article-article-de-nature-environnement-77-50915024.html

http://adenca.over-blog.com/article-qualite-de-l-eau-en-seine-et-marne-50632792.html

http://adenca.over-blog.com/article-34155312.html

 

 

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 19:02
Article paru sur le site FNE :
FNE lance son concours photo « Ces petits cours d’eau qui font les grandes rivières »

[09.07.2010] [Général]

Le concours photo 2010 est lancé ! FNE invite chacun à devenir le témoin de l’état de conservation des petits cours d’eau, réservoirs de vie ou ruisseaux en détresse dans le bassin Loire-Bretagne. Cette quatrième édition est organisée en partenariat avec l’Agence de l’eau Loire Bretagne. 

Les petits cours d’eau, ne dépassant généralement pas 2 mètres de large, conditionnent en qualité et en quantité les ressources en eau de l’aval. Ils constituent également un milieu écologique à préserver, habitat d’une grande biodiversité et zone de reproduction des poissons migrateurs. 

Moins exposés que les grandes rivières aux pressions des activités humaines, ils restent toutefois, par leur petite taille, très vulnérables aux agressions. Or ils constituent notre capital hydrologique. Aujourd’hui, FNE invite tous les photographes amateurs à mettre en image ces petits cours d’eau, sources de vie, sources des rivières. 

Les meilleures photos seront récompensées par des séjours de découverte nature et pourront être éditées sous la forme d’un calendrier, d’affiches, destinés à des opérations de sensibilisation du grand public à la préservation de l'eau et des milieux aquatiques, en vue d’atteindre le bon état des eaux en 2015. 

En participant à ce concours et en nous envoyant ses créations, chacun œuvre avec nous « pour des rivières vivantes ».

En pratique 
Les participants peuvent envoyer leurs photographies couleur avant le 31 octobre 2010, avec leur nom, leurs coordonnées, la date et le lieu du cliché ainsi qu’une autorisation d’utilisation des photographies par mail àeau@fne.asso.fr ou à France Nature Environnement, Concours photo / réseau eau, 6 rue Dupanloup, 45 000 Orléans. 

Le règlement du concours est indiqué sur notre site Internet, à l’adresse suivante : 
http://eau.fne.asso.fr/fr/4eme-concours-photo-sur-le-bassin-loire-bretagne.html?cmp_id=20&news_id=66&vID=1

Télécharger ce communiqué en format PDF.

http://www.fne.asso.fr/fr/fne-lance-son-concours-photo---ces-petits-cours-deau-qui-font-les-grandes-rivieres-.html?cmp_id=33&news_id=1732&vID=1

 

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 14:50

 

article paru dans le journal de l'environnement :


Energies vertes en Ile-de-France: un potentiel encore mal exploité

Le 21 juillet 2010 par Thérèse Rosset

La région parisienne se déclarait en 2009 « première éco-région » d’Europe. Abus de langage ou réalité ? La publication du rapport d’activité de l’Agence régionale de l’environnement et des nouvelles énergies (Arene) d’Ile-de-France permet de faire le point sur la situation énergétique francilienne. Les efforts pour diversifier les sources d’énergie sont appréciés des acteurs associatifs. Mais ils regrettent un manque de dynamisme de la part des collectivités.

L’Arene, crée en 1994, véritable « bras armé-environnement » du Conseil régional (subventionnée à 95% par ce dernier) consacre la plus grande partie de son action au secteur de l’énergie. Poste de travail essentiel lorsque l’on sait que l’Ile-de-France représente à elle seule 15% de la consommation d’énergie française.

La région francilienne ne cesse de réfléchir au développement des énergies renouvelables. Et l’Arene part régulièrement à la recherche des « bonnes pratiques » aux quatre coins de France, mais aussi d’Europe, dans le but d’appliquer ces méthodes innovantes en Ile-de-France.

«Nous travaillons avant tout sur la sobriété et l’efficacité énergétique par la sensibilisation avant de mettre en place des installations d’énergies renouvelables », explique Marie-Laure Falque Masset, chargée de mission Energie de l’Arene.

Animé par l’Agence, le Réseau d’observation statistique de l’énergie en Ile-de-France (ROSE) regroupe 12 institutions [1] qui mettent en commun leurs données de consommation énergétique. Objectif : mesurer l’impact des économies d’énergies.

L’Agence, qui travaille en étroite collaboration avec l’Ademe et les agences locales de l’énergie, s’enthousiasme du boom du photovoltaïque : + 64% entre septembre 2009 et mars 2010 dans la région. « Mais il ne faut oublier que l’on partait de très loin par rapport à d’autres régions », fait remarquer la chargée de mission. Cette explosion s’explique par les nombreuses mesures incitatives mises en place comme le crédit d’impôt ou le tarif d’achat élevé.

Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a annoncé l’objectif de 200.000 m² de panneaux solaires (équivalents à 20 mégawatts) installés d’ici 2014. « La ville dispose aujourd’hui seulement d’1 MW », rappelle Yannick Regnier, chargé de mission politique locale de l’énergie au Comité de liaison énergies renouvelable (Cler). Les associations sont persuadées que le photovoltaïque est un enjeu d’avenir, mais dans le long terme.

Il en va différemment de l’éolien, amené à se développer plus rapidement, à en croire Yannick Regnier. L’énergie éolienne produit 0,06 MW en Ile-de-France, autant dire quasi-rien. Jean-Louis Borloo, le ministre chargé de l’environnement a fixé l’objectif de 19.000 MW en France pour 2020, ce qui équivaudrait aux alentours de 800 MW par région. L’Ile-de-France est donc très loin du compte . « L’éolien n’a pas bonne presse dans la région, et rencontre plus d’oppositions que le solaire. Beaucoup de communes font preuve de conservatisme », regrette l’expert du Cler. L’Arene a pourtant remarqué un certain dynamisme des collectivités, qui cherchent à s’informer sur les possibilités de l’éolien urbain (hélice de petite taille placée sur le toit). «Il est certain que l’éolien ne représente pas le potentiel le plus élevé d’Ile-de-France », concède Marie-Laure Falque Masset.

« La géothermie est très adaptée à la région. Sa forte densité permet de rentabiliser les installations souterraines », estime Yannick Regnier, du Cler, qui affiche de grands espoirs. Cette énergie issue de la terre alimente déjà 7% des besoins en chaleur de la région (voir JDLE du 20 juillet ). Avec une trentaine de réseaux thermiques fournissant 150.000 équivalents logements, l’Ile-de-France est une des régions prometteuses (avec l’Aquitaine). En tout, 125 réseaux de chaleur (comprenant entre autre la géothermie, la combustion des déchets, ordures ménagères, …) sont en marche.

Si la production d’énergie hydraulique n’est pas adaptée à la géographie parisienne, il n’en va pas de même pour la biomasse, promue également à un bel avenir, selon le Cler. « Les forêts de la petite couronne offrent un potentiel », constate le chargé de mission énergie. La chaufferie au bois de Cergy-Pontoise (lancée en 2009), d’une capacité de 25 MW, est la plus grande de France. « Mais un plus gros effort reste à faire en matière de biomasse », conclut Yannick Regnier.

L’Arene, comme le Cler s’attendent à ce que ces questions évoluent suite à l’élection en mars dernier de la vice-présidente du conseil régional, Hélène Gassin (Europe Ecologie) « écologiste convaincue ».

lien vers l'article : http://www.journaldelenvironnement.net/article/energies-vertes-en-ile-de-france-un-potentiel-encore-mal-exploite,18268?xtor=EPR-9



[1] Conseil régional d'Île-de-France, ADEME, AIRPARIF, ARENE, CRCI, DRIRE, EDF, GDF SUEZ, IAU, SIGEIF, SIPPEREC, STIF



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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 10:46

Article paru sur le site Brionautes.com :

 

Transmis le Lundi 05 juillet 2010 @ 11:45:36 (1004 lus)

 

 

 

 

Barreau RN34-RN36, Village-nature, urbanisation à Montry et Coutevroult, en ce début d'été, les projets maudits sont de retour. J'ai un peu tout mélangé dans le titre, à l'instar de ce que l'on entend et que l'on lit dans les journaux en ce moment. Rumeurs, vérités, certitudes, supputations ? Faisons le point sur ces évolutions qui sortent ou ressortent des cartons. Le pays créçois risque de bien changer dans les années à venir. En bien ou en mal, chacun jugera.

 

 

Village-nature : Rappellons qu'il s'agit de construire sur le territoire de Villeneuve-le-comte, mais un peu à cheval sur Coutevroult et Bailly-Romainvilliers, l'équivalent d'un quadruple "Center-parc", pour faire simple. Les initiateurs étant Disney et Pierre et Vacances. On parle de 7000 emplois dans le tourisme et de plusieurs milliers de logements de vacances. Début des travaux en 2012 pour une ouverture en 2015. A Villeneuve-le-comte, il y a les pour mais surtout les contre. On peut comprendre leur inquiétude :
Le Parisien : il y aura bien des villages nature au sud de l'A4
villeneuve-le-comte.net : un enterrement de 1ère classe

Les élus des environs, pays créçois en tête, ont établi un livre blanc de revendications. En gros, on ne veut pas être ceux qui ne feront que subir toutes les nuisances, et elles sont nombreuses (circulation, pression foncière, urbanisation induite, environnement, bruit, ...) Seront-ils seulement écoutés ?

 

Le barreau RN34-RN36 : Les journaux en ont beaucoup parlé ces jours-ci. Le projet controversé est la traversée de la vallée du grand-morin par un viaduc entre Tigeaux et Serbonne. Un projet qui faillit naître il y a 15 ans et finit par disparaître. 
Deux réalités viennent relancer le débat :
- la réalisation prochaine de la route entre la A4 et la RN36,
- la déviation de Coulommiers par le sud.
Entre ces 2 routes, officiellement, il n'y a rien, en particulier dans le SDRIF en cours de finalisation. Pourtant des projets sortent sous le manteau montrant que certains préparent en douce le trait d'union entre ces 2 tronçons orphelins. La résistance s'organise aussi, entre ceux qui refusent les nuisances car directement concernés et ceux qui sont scandalisés par le gâchis environnemental d'une route passant par le plus beau paysage de la région.
On peut comprendre la nécessité de fluidifier la circulation. Il ne sert à rien de villipander l'automobile, cela reste le moyen le plus moderne et efficace de se déplacer, mais faut-il pour autant saccager un site classé ? A quoi bon qu'il soit classé alors. La construction de ce barreau parait aussi sacrilège que de démolir notre belle collégiale, si je peux me permettre cette comparaison osée. Il y a sûrement une solution sensée qui permettrait d'éviter ce tracé controversé.
http://www.lepaysbriard.fr//actualite/Contournement-de-Coulommiers-:-ils-reagissent-36-dossier.html

L'urbanisation à Coutevroult et Montry :
Je vous invite à lire le compte-rendu du dernier conseil communautaire du pays créçois de juin :
 http://www.cc-payscrecois.fr/IMG/pdf/PV_17_JUIN_2010.pdf  (pages 6 à 11)
C'est assez stupéfiant. On y découvre que l'état prévoie de construire des centaines d'habitations sur ces 2 communes (
108 Ha au total), en mettant celles-ci devant le fait accompli. Ainsi Coutevroult verrait sa population soudainement multipliée par 4.
Aucun village ne résiste à une telle déstabilisation. Les moyens financiers nécessaires pour les équipements publics correspondant n'existent évidemment pas. Les nouveaux arrivants sont en général des citadins exigeants habitués à des services qu'ils n'auront pas. On imagine le choc culturel et sociétal qui peut en résulter, autant pour les anciens habitants que pour les nouveaux. Le Pays créçois, au travers de ses élus, proteste vigoureusement, allant jusqu'à en appeler au Président de la République.


Alors sommes-nous fichus ?
Contraints d'être assimilés à la banlieue, à son mal de vivre, son anonymat, ses nuisances ?

Notre pays créçois, avec ses villages avoisinants, joui encore d'une qualité de vivre que l'on nous envie. Nous avons su préserver notre patrimoine, un urbanisme de tradition à taille humaine, un esprit fraternel de village.
Toutes ces "agressions" vont dans le mauvais sens, celui de projets imposés d'en haut, d'une urbanisation non choisie, qui densifie, uniformise, anonymise (si je peux me permettre ce néologisme) tout en réduisant à tout jamais la qualité du patrimoine, paysager notamment.
Notre pays possède un patrimoine architectural, culturel, historique et paysager assez unique en Ile-de-France, notamment par son côté rural. Au niveau des élus du pays créçois et des communes, de l'office du tourisme, des associations, des commerces, on se bat pour faire reconnaître nos atouts touristiques, pour définir un modèle de développement harmonieux, à visage humain. L'antynomie du tourisme de masse et de l'urbanisme effréné.
Les élus ont lancé un diagnostic de territoire pour batir le Pays Créçois de demain fondé sur ce qui fait les valeurs, les spécificités, la culture, le patrimoine, le potentiel de ce petit coin de France fier de son identité bien affirmée.
Vue d'en haut, autant du côté des autorités nationales que des intérêts financiers importants, nous sommes bien peu de choses. Les dégâts collatéraux que sont les nuisances que l'on aura à subir ne sont rien par rapport aux projets dits d'intérêt nationaux que l'on nous prépare.
Pourtant, nous avons à faire entendre notre voix sur ces sujets qui nous touchent directement. Nous devons être solidaires pour défendre notre qualité de vie, nos valeurs, notre patrimoine commun. Sur tous ces projets, nous demandons la transparence  la concertation, et être entendus, écoutés et respectés.

Récapitulatif des liens cités dans les commentaires :

http://nature.environnement.77.over-blog.com/article-les-villages-contre-nature-52544758.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Convention_pour_la_cr%C3%A9ation_et_l%27exploitation_d%27Euro_Disneyland_en_France

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/feu-vert-de-la-region-a-villages-nature-09-07-2010-994443.php

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/feu-vert-de-la-region-a-villages-nature-09-07-2010-994443.php?xtor=EREC-109

http://www.leparisien.fr/avon-77210/les-dommages-collateraux-de-village-nature-01-07-2010-984622.php

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/35-000-habitants-de-plus-d-ici-a-vingt-ans-02-06-2010-946555.php

 

 

 

 

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 11:36
Article paru sur le site « Nos Députés.fr » :
Étude d'application du règlement relatif à la présence des députés
Session 2009 — 2010

Comme en janvier dernier, le collectif Regards Citoyens a mené une étude à partir des données de NosDeputes.fr visant à évaluer l'incidence des modifications du règlement sur la participation des députés aux travaux de l'Assemblée, notamment aux réunions des commissions. Le règlement impose en effet avec ses articles 43 et 159 des sanctions financières sur l'indemnité de fonction des députés manifestant des absences répétées aux réunions de leur commission permanente le mercredi matin ou aux scrutins solennels en hémicycle.

La somme de ces sanctions représenterait 243 737,33 € d'économie possible pour l'Assemblée.

Présence en commission

Résumé
  • 93 députés sanctionnables encourant une perte de 353 à 2 119 €
  • La somme de ces sanctions représenterait 52 986,38 € d'économie possible pour l'Assemblée …..
Liste des députés

Nous avons établi la liste des députés qui correspond aux critères définis par le règlement. Les absences justifiées et valables au regard du règlement ont été prises en compte au regard des informations disponibles publiquement, et chacun des députés a été contacté individuellement en vue de vérifier l'oubli éventuel d'excuses. Les données représentées dans le tableau ci-dessus sont disponibles et réutilisables au format CSV dans le fichier joint ici.

Pour trier sur un critère, cliquez sur le titre de la colonne voulue.

Nom (Groupe)

Présences
en commission
le mercredi

Réunions de la
commission le
mercredi matin

Retenues
sur indémnités

 

 

Jean-Pierre Abelin (NC)

7

17

706 €

Plus d'info

 

Yves Albarello (UMP)

11

16

353 €

Plus d'info

 

Nicole Ameline (UMP)

10

21

353 €

Plus d'info

 

François Asensi (GDR)

10

21

353 €

Plus d'info

 

Jean Auclair (UMP)

6

17

706 €

Plus d'info

 

Pierre-Christophe Baguet (UMP)

9

20

353 €

Plus d'info

 

Patrick Balkany (UMP)

5

21

706 €

Plus d'info

 

Jean Bardet (UMP)

10

22

1059 €

Plus d'info

 

Brigitte Barèges (UMP)

5

20

1059 €

Plus d'info

 

Jean-Yves Besselat (UMP)

1

16

1059 €

Plus d'info

 

……..

Lien vers l’article comlet : http://www.nosdeputes.fr/confiseurs/index.php

 

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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 12:34

Article paru sur le site : Bulletin–electroniques.com

BE Allemagne 492  >>  23/07/2010

Energie
Avancée pour la loi d'encadrement de la capture et du stockage du CO2

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/64115.htm

Le gouvernement allemand va adopter un projet de loi encadrant la capture, le transport et le stockage durable de CO2 (CSC, [1]) émis par les centrales au charbon, une technologie à ses débuts qui permettrait de réduire l'impact sur l'environnement de ce mode de production très répandu dans le pays. Norbert Röttgen et Rainer Brüderle, ministres fédéraux respectivement de l'environnement et de l'économie, ont annoncé le 14 juillet 2010 s'être accordés sur les grandes lignes d'un projet de loi pour la démonstration et la mise en oeuvre des technologies CSC, qui sera précisé et adopté plus tard en conseil des ministres. L'accord prévoit que, dans un premier temps, seules des installations tests de stockage seront autorisées, avant une évaluation des résultats en 2017. A l'heure actuelle, Vattenfall Europe opère une centrale de démonstration utilisant cette technologie, et le groupe allemand RWE possède un projet similaire [2].

Selon Norbert Röttgen, "ce projet de loi donne un cadre juridique à l'expérimentation de la technologie CSC. C'est une contribution importante à la lutte contre le changement climatique sur les sites industriels allemands". Il affirme aussi que le gouvernement, en avançant pas à pas, rend ainsi justice aux préoccupations des associations de riverains et groupes environnementalistes, qui s'inquiètent des effets du stockage de CO2. Et M. Brüderle d'ajouter : "La lutte contre le changement climatique est une exigence globale. A cause de l'augmentation de la population mondiale et de la demande énergétique, les pays émergents et en développement ne pourront pas renoncer dans un futur proche aux sources énergétiques fossiles. C'est dans ce cadre que la technologie CSC est essentielle, car plusieurs milliards de tonnes de CO2 devront être stockées durablement durant les prochaines décennies. Notre accord donne à l'industrie allemande la chance de développer rapidement cette technologie clé et d'utiliser de nouvelles chances d'exportation mondiale". Ainsi, les centrales au charbon vont continuer pendant les prochaines décennies à fournir la plus grande part de la production électrique mondiale. La technologie CSC offre également une perspective pour une production industrielle moins émettrice de CO2, car les aciéries et industries chimiques ne pourront subsister sans aucune émission de CO2.

Le projet de loi réglemente, dans un contexte de standards environnementaux très élevés, les exigences de prospection et de stockage, la responsabilité de l'exploitant, la protection des parties prenantes et le suivi à long terme. La technologie peut être éprouvée de façon globale, excluant ainsi les risques et les atteintes à l'environnement. La proposition de loi a subi un remaniement profond depuis son abandon [3] durant l'été 2009. Les innovations concrètes essentielles sont les suivantes :
- Limitation du stockage à l'expérimentation et la démonstration : les réservoirs ne peuvent être autorisés que si la demande d'agrément est posée avant la fin 2015 et que les quantités annuelles stockées ne dépassent pas 3 millions de tonnes par réservoir et 8 millions de tonnes de CO2 à l'échelle fédérale ;
- Evaluation : la loi CSC sera évaluée dans son ensemble en 2017. Le Gouvernement fédéral élaborera alors un rapport pour le Parlement allemand. En cas d'évaluation positive du rapport, la technologie CSC pourra être utilisée à plus grande échelle ;
- Elévation du standard de prévention : pour les réservoirs de démonstration, des précautions doivent être prises contre les atteintes pour l'homme et l'environnement, selon les normes scientifiques et techniques actuelles ;
- Protection efficace contre les risques potentiels à long terme liés à l'exploitant ;
- Prise en compte globale d'autres revendications d'exploitation du sous-sol, comme par exemple la géothermie et les accumulateurs d'énergie [4] ;
- Si des terrains sont foulés et exploités pour les recherches, les droits des propriétaires du terrain seront mieux protégés.
- Dans le cadre de l'autorisation constitutionnelle, les communes concernées doivent recevoir une compensation financière.

Le projet de loi fait l'objet d'une délibération au sein du Gouvernement fédéral. Les Länder et associations sont aussi impliqués dans ce processus. Puis suivra le processus de vote parlementaire. Une décision définitive est attendue pour la fin de l'année 2010.

1] CSC : capture et stockage de CO2 / Carbon capture and storage (CCS) en anglais : Les procédés CSC doivent permettre de séparer le CO2 des gaz résiduels des centrales thermiques (charbon notamment) et de le stocker durablement dans des couches souterraines de roche poreuse.

[2] "Capture, transport et stockage du CO2 en Allemagne : des projets industriels entre la région du Rhein et Schleswig-Holstein" - BE Allemagne 425 - 25/02/2009 - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/57938.htm
* "Inauguration d'une installation pilote innovante au service de la centrale au charbon du futur" - BE Allemagne 448 - 26/08/2009 - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/60236.htm

[3] Informations supplémentaires :
* sur le projet de loi CSC : "Une proposition de loi pour le stockage du CO2" - BE Allemagne 425 - 25/02/2009 - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/57939.htm
* sur les points faibles de la loi CSC : "Un débat d'avenir sur le stockage du CO2 pour éviter des décisions stratégiques précipitées" - BE Allemagne 436 - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/59055.htm
* sur le report de la loi : "Report de la loi pour le stockage souterrain de CO2 à la prochaine législature" - BE Allemagne 443 - 01/07/2009 - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/59788.htm
* sur les conséquences du report de la loi sur la recherche et l'industrie : "Conséquences de l'ajournement de la loi CCS sur la recherche et l'industrie" - BE Allemagne 443 - 01/07/2009 - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/59789.htm

4] "La technique CCS et la géothermie : deux utilisations du sous-sol concurrentes ?" - BE Allemagne 473 - 03/03/2010 - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62470.htm

Communiqué de presse du ministère fédéral de l'économie - 14/07/2010 - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/gGu1g

Claire Vaille, claire.vaille@diplomatie.gouv.fr - http://www.science-allemagne.fr

Lien vers l’article : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/64115.htm

 

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23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 12:19
Décharge de Fresnes sur Marne
près de la future école maternelle
Article paru dans le journal le Parisien :
Bientôt une butte de 12 m de haut

 

Faustine Léo | 13.07.2010, 07h00

Les travaux d’aménagement d’une butte entre Fresnes et la nationale 3 ont commencé. Dans sept ans, elle atteindra 12 m de haut en moyenne, 300 m de large et 1200 m de long. Pour cela, les camions de la Routière de l’est parisien (REP), dont le centre d’enfouissement des déchets se trouve de l’autre côté de la N 3, vont déverser des déchets de construction et de démolition — béton, briques, tuiles et céramiques, mélanges bitumineux (en l’absence de goudrons) —, ainsi que de la terre et des pierres provenant uniquement de déchets de jardins et de parcs.

La butte sera abrupte le long de la N 3, mais la pente côté Fresnes sera faible. Des arbres seront plantés dans le parc qui y sera aménagé. Ce remblai permettra d’insonoriser les bruits de la route pour les oreilles des villageois.

Mais pour l’Association de défense de l’environnement de Claye-Souilly et ses alentours (Adenca), « il ne faut pas confondre remblai et déchets ». « C’est une décharge, estime Mireille Lopez, présidente de l’association, qui a déjà averti la population par courrier. Les travaux vont faire du bruit avec tous ces camions qui vont passer, le tout à proximité d’une école qui héberge une population fragile. » « Les camions ne passeront pas près de l’école, assure le maire. Et au contraire, grâce à la butte, il n’y aura plus de bruit. Ça fait longtemps qu’on attend ça. »

L’Adenca a transmis le dossier à France Nature Environnement. Son service juridique examine la possibilité d’un recours. La REP a versé à la commune la somme de 23000 € afin de couvrir les frais de modification du plan local d’urbanisme.

 Le Parisien

 

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Lien vers l’article :

http://www.leparisien.fr/claye-souilly-77410/bientot-une-butte-de-12-m-de-haut-13-07-2010-998926.php

 

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 18:44
Article paru dans le journal de l’environnement :
Appel à projets des démonstrateurs de captage de CO2: le ministère prend de l'avance

Le 12 juillet 2010 par Thérèse Rosset

  Energie, Production d'énergie, Gaz à effet de serre, Changements climatiques, Politique & Société, Recherche

Le Meeddm veut donner toutes leurs chances aux industriels français prêts à répondre au futur appel à projets européen de démonstrateurs de captage et stockage de CO2. Le ministère du développement durable a lancé le 9 juillet un appel à manifestation d’intérêt (AMI). Son but sera d’identifier les projets susceptibles d’être présentés dans le cadre du dispositif européen NER300(New entrant reserve 300). Ce mécanisme permettra de financer les démonstrateurs de taille commerciale de captage et stockage de CO2, ainsi que ceux d’énergies renouvelables innovantes. Pour ce faire, le dispositif est doté de 300 millions de quotas d’émission de gaz à effet de serre provenant de la réserve des nouveaux entrants du système d’échange communautaire (entre 4,5 et 9 millions d’euros).

L’appel à projets européen de la Commission est attendu pour les mois prochains (durant le 3etrimestre 2010). Pourtant, la France a décidé de prendre les devants en lançant cet AMI, qui permettra de « dépister » en amont les projets intéressants. A la clef, un accompagnement du Meeddm et de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) « en vue d’assurer aux projets recensés les meilleurs chances de réussite », selon le communiqué du ministère. La procédure formelle de présélection nationale ne commencera qu’une fois l’appel à projets européen lancé. S’en suivra fin 2011 la sélection finale, réalisée cette fois par la Commission. Pour l’heure, les industriels français ont jusqu’au 6 septembre pour faire parvenir leur dossier à l’Ademe, en charge de les examiner.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/appel-a-projets-des-demonstrateurs-de-captage-de-co2-le-ministere-prend-de-l-avance,18127?xtor=EPR-9

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 00:01

Article paru sur le site Bulletins Electronics.com :

 

BE Etats-Unis 214  >>  2/07/2010

Energie et Environnement
Dans la course au stockage du CO2, la forêt de Mingo gagne la médaille d'or

Début juin, le projet de restauration de la réserve naturelle "Mingo National Wildlife Refuge" dans le Missouri s'est vue récompensée pour ces efforts visant à séquestrer du carbone. Avec pour double objectif de contribuer à la restauration d'écosystèmes longeant le Mississipi, et de compenser les émissions de GES (Gaz à Effet de Serre), ce projet a décroché le label "or" du CCBA ("Climate, Community and Biodiversity Alliance"), partenariat international regroupant différentes organisations internationales (instituts de recherche, ONGs...) et ayant pour objectif non seulement de mesurer le rendement de l'écosystème en terme de capacité à séquestrer le carbone mais aussi d'inclure des facteurs comme celui de la biodiversité.

Fortement soumis à la pression de l'industrie du bois, 80% des écosystèmes présents aux alentours du Mississipi ont disparu au cours du 20ème siècle. Actuellement seul 1,6 million d'hectares de ces terres basses présentent des écosystèmes d'origi
ne, à savoir des forêts de feuillus. Si le projet de la réserve de Mingo porte uniquement sur 148 hectares, sa réussite est d'autant plus importante que les pollutions attendues suite à la marée noire et la nécessité de développer des mécanismes de restauration d'écosystèmes sont grandes. Selon les estimations des experts, le projet de Mingo devrait permettre de séquestrer près de 100.000 tonnes de CO2 à termes.

Financé par le programme "Go Zero" du fonds américain dédié à la restauration d'écosystèmes (en anglais le "Conservation Fund"), le projet a été mis en oeuvre par la société "Environmental Sy
nergy inc.", laquelle est spécialisée dans la restauration d'écosystèmes boisés dans le but de séquestrer du carbone, par conséquent de compenser les émissions de GES. Le programme "Go Zero" ne vise cependant pas à mettre en vente un certain nombre de crédits de carbone aux sociétés polluantes. Directement financé par des donations du secteur privé, "Go Zero" permet aux grandes entreprises de proposer une donation à leurs clients afin de minimiser l'empreinte anthropique des produits achetés.

Premier projet sur le territoire américain à recevoir u
ne accréditation "or", la réserve naturelle de Mingo devrait par ailleurs permettre de reconstituer un certain nombre d'habitats pour des espèces menacées telles que la chauve souris de l'Indiana ou plusieurs espèces d'oiseaux migratoires. Cette initiative montre ainsi l'exemple pour différents projets en cours. En effet, "Go Zero" est actuellement impliqué dans plusieurs projets de restauration. A titre d'exemple, le groupe restaure les réserves naturelles de "Grand Cote" et de "Red River", lesquelles sont situées en Louisiane et présentent respectivement des superficies de 320 et de 400 hectares.

Au-delà de la séquestration de plusieurs ton
nes de carbone, ce projet illustre la réussite d'un partenariat entre agences publiques, organismes internationaux et entreprises privées. Rappelés par Jena Meredith, directeur du programme "Go Zero", ces efforts sont d'autant plus importants si l'on mesure les répercussions environnementales attendues de la marée noire.

 

 

 

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/63888.htm

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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 15:33

Paru sur le site :

 

Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse ARTAC 57-59 rue de la Convention 75015 PARIS - Tel : 01.45.78.53.53 - Fax : 01.45.78.53.50 - artac.cerc@gmail.com Site internet : www.artac.info _____________________________________________________________________________________________ Association loi 1901 à but non lucratif habilitée à recevoir des dons et legs Décret du 23/03/1984 - J.O. du 25/04/1984 - NC 3791 - SIRET n°334 272 325 000 54 RCS Paris

Newsletter de l’Appel de Paris n° 32

 

ANTILLES FRANÇAISES : RETOUR SUR UN SCANDALE PERSISTANT

 

En référence à une publication scientifique récente relatant les résultats de l’étude Karuprostate en Guadeloupe, le 22 juin 2010, dans un article de presse intitulé « Aux Antilles, le scandale sanitaire du chlordécone », le journal Le Monde indiquait que « la France n’en a pas fini avec les scandales de sécurité sanitairei ». Ainsi était-il enfin reconnu que le pesticide chlordécone, utilisé sans restriction de 1973 à 1993 en Martinique et en Guadeloupe, avait non seulement entraîné « durablement une pollution des sols et une exposition d’une partie de la population » mais y était aussi, au moins pour partie, à l’origine des cancers de la prostate. Les résultats de cette étude sont en plein accord avec ce qu’avait dénoncé dès 2007 le Pr. Belpomme et confirment donc ce que depuis Hippocrate tout médecin sait : on ne peut vivre en bonne santé dans un environnement pollué.

On se souvient de la polémique d’alors et des critiques formulées à l’encontre du « rapport Belpomme ». Aujourd’hui, à quelques exceptions près, le silence de la grande presse à l’égard de ce rapport, alors que ce dernier a tout déclenché, - y compris l’actuel « plan chlordécone » du gouvernement et son financement à hauteur de 35 millions d’euros-, amène à se poser plusieurs questions.

Un tel silence traduirait-il la complicité sous-jacente de certains médias avec les lobbies, ou une collusion avec le pouvoir politique, lequel a tout intérêt à discréditer le Pr. Belpomme étant donné la perspective d’une affaire beaucoup plus grave que celle du sang contaminé ? Ou encore une telle omission ne serait-elle pas liée à l’idée selon laquelle en dénonçant un tel scandale, l’auteur du rapport de 2007 se serait isolé de la communauté médico-scientifique française ? Alors qu’en matière de compétition internationale, cette même communauté se situe au treizième rang mondial, en raison du faible nombre et de la qualité médiocre de ses publications scientifiques et que dans le rapport du conseil scientifique du « plan chlordécone » - un document établi sous l’égide de l’ancien directeur général de la santé, William Dabv -, il est admis que sans le « rapport Belpomme », l’affaire n’aurait pu éclater au grand jour. Et cela alors que le Pr. Belpomme est l’un des cancérologues les plus reconnus au plan international et qu’analysant les données épidémiologiques descriptives

disponibles, les travaux de recherche de l’ARTAC, aboutissent finalement pour la Martinique à des conclusions similaires à celles concernant la Guadeloupe.

Or malheureusement, comme le dénonçait le rapport de 2007, le désastre sanitaire ne s’arrêtera pas aux cancers de la prostate et cela d’autant plus qu’on continue toujours à pulvériser des pesticides dans ces îles aux ressources en eau douce et terres arables limitées. Car les pesticides organochlorés sont à l’origine d’autres cancers – en particulier du sein-, d’hypofécondité, voire de stérilité chez l’adulte jeune, de malformations congénitales chez l’enfant et aussi d’obésité et de diabète de type 2. Autant dire que l’affaire des Antilles françaises est loin d’être terminée.

Au-delà des polémiques, des parti-pris ou des mensonges des uns et des autres, seule l’histoire jugera si l’alerte lancée en 2007 était justifiée ou non, et si l’Appel de Paris, initié en 2004, confirmé en 2006 lors d’un deuxième colloque à l’UNESCO et toujours d’actualité, en raison de l’unanimité scientifique qu’il a crée tant en France qu’à l’étranger, avait ou non sa raison d’être. Car les deux aspects sont intimement liés. L’empoisonnement des Antilles françaises par les pesticides n’est en effet qu’un exemple parmi d’autres renforçant la nécessité de l’Appel de Paris, sa valeur scientifique et heuristique au plan sanitaire et la gravité de son énoncé au plan sociétal.

 

 

http://www.artac.info/images/telechargement/NEWSLETTER/nap32.pdf

 

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