Suite à une inspection de la DRIEAT du 7/11/2024 Thimeau St Thibault des Vignes doit revoir sa copie
Extraits de l'inspection
Lien vers l'inspection complète
https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006502601
ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Extraits de l'inspection
Lien vers l'inspection complète
https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006502601
Promesses, promesses, promesses……
Après la promesse de l’industriel Placoplatre non respectée, les riverains de la décharge de déchets dangereux Suez Villeparisis ne croit plus aux promesses, ils attendent des actes forts.
Dans un courrier déposé le 3/2/2025 à la mairie de Le PIn, consigné sur le registre de l’enquête publique, le Président du département promettait de déposer un avis défavorable lors de l’enquête publique, mais quelle valeur aura ce courrier sans délibération du conseil départemental ?
Car les riverains ne comprennent pas pourquoi quelques jours plus tard le conseil départemental s’est réuni mais qu'aucune délibération n’a été mise à l’ordre du jour du CD 77 du 14/2/2025 concernant la décharge Suez Villeparisis.
Il est vrai que le Conseil Départemental semble beaucoup tergiverser dans ce dossier pour lequel il avait émis précédemment un avis favorable, mais il s’agissait, paraît-il d’une erreur d’un employé de cette collectivité d’après Xavier Vanderbise. (CSS du 20/12/2024)
C’est pourquoi les riverains n’y comprennent plus rien
et demandent à
Xavier Vanderbise,
Vice Président du Conseil Départemental
de s’expliquer clairement.
Le P.P.I. : le Plan Particulier d’Intervention assure la sauvegarde des populations, des biens et la protection de l’environnement lorsque l’accident entraîne ou est susceptible d’entraîner des dangers débordant les limites de l’établissement. En tant que plan d’urgence, il est placé sous la direction du Préfet avec l’assistance technique de l’exploitant. Outre les moyens ci-dessus définis, l’application du P.P.I. implique l’engagement des moyens publics et privés du département, voire des échelons zonaux et nationaux.
Deux poids = deux mesures
Les riverains des 2 mêmes décharges de déchets dangereux
Seveso seuil haut d’IDF
ne sont pas protégés de la même façon
dans les Yvelines qu’en Seine et Marne.
Dans les Yvelines, pour protéger les riverains, la Préfecture a mis en place un PPI autour de la décharge de déchets dangereux Seveso seuil haut Sarp Limay, depuis de nombreuses années.
Un article du Parisien du 15/2/2002 indique :
« A Limay-Porcheville, un incendie se déclare dans l'usine Silab, la filiale de Sarp-Industrie spécialisée dans le traitement des déchets de laboratoires. La chaleur est à l'origine de l'explosion qui a détruit le bâtiment. 22 novembre 1994. A Limay-Porcheville, l'usine de traitement des déchets industriels Sarp-Industries, qui abrite dix tonnes d'huiles et de solvants, est à nouveau victime d'un incendie. Grâce au Plan particulier d'intervention (PPI), la pollution est évitée. »
En Seine et Marne la Préfecture a elle dispensé Suez Villeparisis/Courtry d’un PPI, les riverains de cette décharge sont les seuls habitants du 77 vivant près d'un site Seveso seuil haut à ne pas bénéficier de cette protection.
Pour faire court la Préfecture a estimé qu’aucun accident n'entraînerait ou serait susceptible d’entraîner des dangers débordant les limites de l’établissement.
Pour justifier sa décision la Préfecture s’est appuyé non pas sur une étude indépendante mais sur l’étude de danger du 18/5/2027 préparée par Suez.
Pas de contrôles = pas de problèmes ?
Il est vrai que la Préfecture de Seine et Marne ne semble pas avoir imposé des mesures trop contraignantes à Suez lors de l’important incendie du 17/2/2013, à la suite duquel Suez réalisera une étude d’impact de l’incendie, validée par la Préfecture, qui ne portera pas, à notre connaissance, sur les contrôles de la pollution des sols dans les établissements sensibles comme cour d’écoles ou terrains de sport environnants la décharge.
Pour mémoire cet incendie engagea 56 pompiers qui mettront 8 h à éteindre le feu qui avait pris dans un casier de 2500 m2 contenant des déchets d’amiante et futs de poussières avec de l’Arsenic, avec des flammes de 3 à 4m de haut et une épaisse fumée grise et malodorante qui se dégagea au voisinage.
Lors d’un incendie les fumées toxiques ou dangereuses ne peuvent pas s’arrêter aux limites de la décharge, comme l’incendie de Lubrizol le montre particulièrement.
La question du jour :
Considérez-vous que la Préfecture de Seine et Marne doit protéger les riverains de la décharge de déchets dangereux Suez Villeparisis/Courtry par un PPI comme le fait la préfecture des Yvelines ?
Les ordures des autres il faut bien les mettre quelque part
puisqu’ils n’en veulent pas chez eux
pourquoi ne pas les mettre chez vous ?
Dernière minute…..
Nous apprenons que l’exploitant de la décharge Veolia qui devait fermer en 2027 voudrait continuer à l’exploiter jusqu’en 2055, pour une remise en état complète du site en 2085.
En effet Veolia vient de saisir Le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel d’Île-de-France (CSRPN) d’une demande de dérogation pour destruction de plus d’une vingtaine d’espèces animales protégées dans le cadre du projet d’extension de sa décharge.
Une bonne nouvelle pour Veolia le CSPRN a donné un avis favorable sous conditions.
Un premier pas pour l’industriel dans l’acceptation de l’extension de sa décharge par les services de l’ETAT.
Le décor présenté par Veolia
lors de la dernière commission CSS
L'envers du décor
Le projet ressemble quelque peu à celui de la décharge de déchets dangereux Suez Villeparisis.
Il s’agit de détruire les arbres et espèces floristiques qui se sont développés sur la décharge pour les remplacer par une nouvelle colline d’ordures ménagères et autres d’une hauteur de plusieurs mètres.
Encaisser de l’argent de Veolia
ou protéger l’environnement de leurs administrés
Vos élus vont devoir choisir
Une décision difficile à prendre car vos communes reçoivent de l’argent de Veolia pour chaque tonne d'ordures enterrée dans la décharge, pour vous donner une idée ce sont plus de 300 000 € que la commune de Claye-Souilly a reçu de Veolia en 2016 et 2017 et même près de 500 000 € en 2018.
Pour connaître la position de vos élus
Contactez
Jean-Luc Servières Maire de Claye-Souilly
Jean Lefort Maire de Fresnes sur Marne
Xavier Fereira Maire de Charny
Lien vers la décision du CSRPN
Lien vers le dossier d’enquête publique :
https://www.registre-numerique.fr/suez-isdd-villeparisis-le-pin
Dernière minute :
Le président de la commission d’enquête souhaite rencontrer les associations qui ont demandé la prolongation de l’enquête publique, FNE Seine et Marne, Environnement 93 et Adenca ont accepté, la réunion aura lieu de mardi 4 mars à Le Pin.
Un point qu’Adenca souhaite évoquer avec la commission d’enquête :
Pourquoi la majorité des pièces demandées par Adenca
n’ont pas été rajoutées au dossier ?
Ironie du sort, parmi ces documents que Suez ne fournit pas figure la convention de rejet des eaux pluviales au réseau public de Villeparisis, signée le 19/8/2024 avec la CARF, une convention que la Préfecture avait promis d'envoyer aux associations lors de la commission CSS du 20/12/2024, mais 2 mois après les associations ne l'ont toujours pas reçue.
Que nous cache-t-on ?
Afin de pouvoir obtenir ce document que ni la Préfecture, ni l’exploitant ne veut nous fournir Adenca vient d’en faire la demande à Jean-Luc Servières, vice président de la CARPF, chargé de l’eau et l’assainissement.
Depuis des années les habitants de Claye-Souilly n'en peuvent plus de supporter la pollution et la dégradation de leur environnement suite à l'implantation des nombreuses décharges qui entourent la commune :
- Veolia Claye-Souilly la plus importante décharge d'ordures ménagères et de déchets non dangereux de France
- ECT Annet sur Marne parmi les plus importantes décharges de déchets inertes de France
- Suez Villeparisis parmi les plus importantes décharges de déchets dangereux de France et parmi les 3 décharges de France à être autorisées à recevoir des déchets à radioactivité naturelle renforcée DRNR.
Sans oublier les carrières Placoplatre de Villevaudé/Villeparisis/Le Pin et celles d'Etex (ex Lafarge) le Pin remblayées par des déchets inertes, en particulier ceux du Grand Paris.
Extrait de la motion votée à l'unanimité le 3/2/2025
par les élus de Claye-Souilly
Lien vers la délibération complète :
Suite à plusieurs signalements la DRIEAT 77 a effectué 2 inspections en moins de 6 mois de ce méthaniseur. A noter que ce n’est pas l’exploitant qui avait signalé les problèmes mais des riverains.
Le constat du 20/12/2024 était sans appel l’exploitant n’était toujours pas en mesure de réagir rapidement pour isoler son site du milieu extérieur en cas d’incident, les modalités relatives à la gestion des eaux ne permettaient pas de prévenir une éventuelle pollution de l’environnement en cas d’incident. D'autant plus qu'un nouvel incident s'est produit le 30/12/2024.
Ce méthaniseur est géré par plusieurs agriculteurs, est-ce pour cela que le Préfet ne fait pas fermer le site dans l’attente de la mise aux normes ?
Le Préfet a-t-il reçu des instructions du gouvernement de ne pas ennuyer les agriculteurs qui se plaignent de normes trop contraignantes et viennent, pour certains, déverser des détritus devant certaines préfectures pour montrer leur mécontentement ?
Pour le savoir contactez-le
La question du jour :
Ce méthaniseur a reçu 1 000 000 € de subventions publiques (dont 630 000 € de la région IDF et le reste de l'ETAT) devrait-il rembourser ces subventions ?
A vous de juger
Extrait du rapport d'inspection
Lien vers le rapport d'inspection
https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006523463