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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 10:25

Protection du captage stratégique d’eau  

de Neuilly sur Marne :

si on parlait de l’état du ru de Chantereine !


 

Extrait plaquette 2013 SEDIF  « L’usine de Neuilly sur Marne est l’une des plus grandes installations de production d’eau potable au monde alimentant la région parisienne. Située sur les bords de la Marn eà  une vingtaine de kilomètres en amont de son confluent avec la Seine, elle s’élève sur une superficie de 25 hectares. Elle a la particularité d’être répartie sur les communes de Neuilly sur Marne et Noisy-le-Grand reliées en 1967 par un aqueduc de 105 mètres qui assure le transfert de l’eau traitée d’une rive à l’autre de la Marne. A l’intérieur de cet ouvrage exceptionnel se trouve, depuis 2010, une canalisation de secours inter-usines. 

 255 000m3/jour

1.78 millions d’habitants concernés

Capacité maximale de 600 000 m2/jour »

http://www.sedif.com/iso_album/sedif_plaquette_patrimoine_web_fr.pdf

 

Comment les élus d’Ile de France ont-ils pu laisser se dégrader les eaux du ru de Chantereine alors qu’il se rejette à Chelles dans la Marne  en amont  du captage d’eau stratégique de l’Est parisien situé sur la commune voisine de  Neuilly sur Marne, captage   qui fournit en eau potable 1 780 000 habitants ?

 

Pour mémoire ce  ru reçoit les eaux du Fort de Vaujours dans lequel des essais nucléaires ont été réalisés, sont qu’à notre connaissance ni la radioactivité de l’eau, ni les métaux lourds ne soient contrôlés régulièrement dans ses eaux.

 

La communauté de Communes de Marne et Chantereine propriétaire d’une partie du Fort de Vaujours connaît bien ce dossier pour avoir fait  réaliser un état des lieux en 2011, plus de 2 ans sont passés et où en est-on aujourd’hui ?

 

 Nous n’en savons rien

 

Voir le dossier de l’association « Le Marneux »

http://lemarneux.over-blog.com/article-le-ru-de-chantereine-etude-de-l-etat-des-lieux-7-decembre-2011-91981977.html

 

http://lemarneux.over-blog.com/article-declaration-d-utilite-publique-perimetre-de-protection-prise-d-eau-en-marne-98690913.html

 

 

Pour tous renseignements complémentaires contacter Monsieur  Jean Jacques Marion président de la communauté de commune de Marne et Chantereine.

 

Paru dans le Parisien 77 :
La ville veut une plage en bord de Marne 

Publié le 17.09.2013

Grosse déception, à Chelles, pour le président de l'association des Riverains de bords de Marne, Lucien Follet. En voyant ces derniers mois les travaux menés sur le canal, tout près du pont de la Goujonnette, il pensait que Ports de Paris aménageait un quai permettant d'y amarrer une pénichette, pourquoi pas une guinguette. Las! Les travaux ne visaient qu'à renforcer le chemin de halage, afin d'y sécuriser la promenade. 



« Le canal est trop étroit à cet endroit pour y permettre l'amarrage. Ou alors, il aurait fallu creuser pour l'élargir, ce qui impliquait la création d'un ouvrage de soutè
nement conséquent », explique Eric Fuchs, directeur de l'Agence Seine Amont à Ports de Paris. Et donc un coût bien plus important. S'il ne se dit « pas opposé à ce genre de projet, il n'est envisageable que s'il est soutenu financièrement par les collectivités concernées ».

D'autres priorités...

Mais pour elles, l'animation des bords de Mar
ne, du moins sous cette forme, n'a pas vraiment l'air d'être une priorité. Ainsi, à Marne et Chantereine, le cabinet du président indique « porter une attention particulière au devenir du restaurant la Goujonnette (NDLR : fermé depuis décembre 2011) ». Mais pour l'installation d'une péniche guinguette, « la multiplicité des acteurs rend le sujet très compliqué », sans compter qu'il faut aussi « trouver un entrepreneur prêt à s'engager sur ce genre de projet ».

A la mairie de Chelles, « on espère » qu'u
ne guinguette s'installe à Chelles « mais sur la Marne, pas sur le canal », précise Paul Athuil (EELV), l'adjoint chargé des Travaux. Pour lui, la priorité « c'est la réouverture d'un espace baignade » en bord de Marne, qui existait il y a cinquante ans. « Il nous manque l'autorisation des Affaires sanitaires », qui ne risque pas d'arriver puisque à l'endroit où elle est envisagée se déverse le ru de Chantereine, « souillé et pollué en permanence par des personnes peu scrupuleuses ». Néanmoins, l'élu l'assure : « La baignade à Chelles rouvrira. » Quitte à détourner « le ru ».

U
ne fois la « plage » rouverte pendant les beaux jours, Paul Athuil n'exclut pas que des animations et des commerces s'y installent, le site ayant « un très gros potentiel ». Un projet qui laisse dubitatif Lucien Follet. « Les bords de Marne ne sont pas raccordés aux égouts. De fait aucun développement commercial n'est possible. » Pour sa part, il compte soumettre à Ports de Paris un projet de quai d'amarrage de tourisme sur le quai de l'Argonne, juste en amont du quai qui vient d'être aménagé en bordure du canal. Il lui semble « évident que l'avenir du développement des activités touristiques du canal peut inclure un arrêt à Chelles ». Eric Fuchs indique à ce sujet que Ports de Paris porte un « projet de développement touristique à Vaires, tout près de la base de loisirs, qui inclurait du transport de passagers ». Chelles-Vaires en bateau, c'est pour quand ?

Le Parisien

http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/la-ville-veut-une-plage-en-bord-de-marne-17-09-2013-3142861.php

 

 

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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 10:23

Claye-Souilly 2009 Décharge illégale les remblais paysagers

(transformée aujourd'hui en parc de la Prée)

 

A la cessation d'une activité de décharge les propriétaires du foncier proposent souvent aux communes de leur céder les terrains  pour le franc symbolique, laissant ainsi à la collectivité le poids de la responsabilité et de l’entretien de ces sites dont ils n’ont plus l’utilité.
Certaines communes refusent de reprendre ces sites pour le franc symbolique, ce sont en général celles dans lesquelles les élus  avaient déjà donné des avis défavorables pour l’implantation de ces décharges,
mais d’autres élus acceptent volontiers la reprise de ces sites pollués, soulageant ainsi les propriétaires de décharges.
Ces élus ont-ils conscience
du poids
qu’ils font porter à leurs administrés ?
En effet, ces élus utilisent les deniers publics pour réhabiliter ces sites, pour tenter de les valoriser, pour encourager leurs administrés  à venir se promener sur ces anciennes décharges, sans beaucoup de résultat.
Mais ces élus ont-ils pris toutes les mesures, pour ne pas faire prendre de risques notamment aux enfants en bas âge qui fréquenteront ces sites, en faisant contrôler  l'état de pollution des sols, mares, étangs..?
Nous n’en savons rien
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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 11:29

 

Paru sur le site du Parisien :

 

Santé : l'eau du robinet encore polluée chez 1,5 million de Français

Publié le 26.02.2014, 10h51 | Mise à jour : 11h42

Malgré quelques progrès depuis deux ans, près de 1,5 million de Français reçoivent encore une eau trop polluée au robinet, a souligné mercredi l'association UFC-Que Choisir, pointant l'agriculturecomme cause principale des pollutions. 


Par rapport à sa dernière carte de la qualité de l'eau en France établie en 2012, l'association de consommateurs se réjouit que 280 000 Français supplémentaires bénéficient d'une eau conforme à la réglementation sur les six critères étudiés (qualité bactériologique, teneur en aluminium, pesticides, nitrates, sélénium et radioactivité). «Près de 98%» des Français ont «donc accès tout le long de l'année à une eau de bonne qualité», ajoute-t-elle.

En revanche, 1,48 million de consommateurs «continuent à payer pour une eau non conforme», regrette l'association, qui s'appuie sur les résultats d'analyses publiés, commune par commune, par le ministère de la Santé pendant deux ans.

En cause, les pesticides et autres nitrates de l'agriculture

Comme en 2012, l'agriculture est, «de loin», la première responsable de cette pollution. Dans 63% des cas de non-conformité, l'eau arrive trop chargée en pesticides, en nitrates issus des apports d'engrais et de fumure animale sur les cultures et en sélénium, un composant du sous-sol naturel mais toxique apparaissant dans les cas de «surexploitation des nappes phréatiques». Ces pollutions agricoles, les pesticides étant les plus répandus, concernent potentiellement 900 000 consommateurs, principalement «dans les zones d'agriculture intensive du quart Nord-Est de la France».

Un tiers des pollutions proviennent de défauts dans le traitement de l'eau (surdosage en chlore ou dépassement de teneur en aluminium). Quelque 500 000 Français, résidant majoritairement en zones rurales et de montagnes, sont concernés par un problème dû «à la vétusté des réseaux ou le manque de surveillance» des équipements. La radioactivité naturelle explique le reliquat de non-conformité (soit 4% des cas).

L'eau meilleure dans les grandes villes

Globalement, la qualité de l'eau est bien meilleure dans les zones urbaines, les pollutions étant «majoritairement retrouvées dans des petites communes» rurales, note UFC-Que Choisir. L'écart s'est d'ailleurs encore creusé depuis 2012 avec un niveau de contamination en baisse de 35% dans les communes de plus de 5.000 habitants mais en hausse de 8% dans les villages de moins de 500 habitants.

Globalement, la bonne qualité de l'eau du robinet en France reste néanmoins «en trompe l'oeil» pour l'association, car principalement due aux moyens importants mis dans la dépollution plus que dans la prévention pour protéger les nappes des pollutions. «Cette prime» à la dépollution constitue, à ses yeux, «une aberration économique puisque ce sont les consommateurs - et non les agriculteurs pollueurs - qui paient l'essentiel des taxes de dépollution.»

L'association profite donc du salon de l'agriculture pour plaider pour des soutiens financiers accrus aux «agricultures utilisant une faible quantité d'intrants».


LeParisien.fr 

 

 

http://www.leparisien.fr/environnement/sante-l-eau-du-robinet-encore-polluee-chez-1-5-million-de-francais-26-02-2014-3625777.php

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 10:04

Aéroports de Paris

Résultats annuels 2013

Extrait communiqué de presse du 19 février 2014 :

 

« Le Conseil d’Administration du 19 février 2014 a décidé de soumettre au vote de la prochaine Assemblée Générale annuelle devant se réunir le 15 mai 2014, la distribution d’un dividende de 1,85 euros par action, au titre de l'exercice 2013. Sous réserve du vote en Assemblée Générale annuelle, la date de mise en paiement interviendrait le 28 mai 2014. Ce dividende correspond à un taux de distribution de 60 % du résultat net part du Groupe de l’exercice 2013, inchangé par rapport à celui de l'exercice 2012. Pour mémoire, le taux de distribution avait été augmenté de 50 % à 60 % en 2013, pour les dividendes au titre de l'exercice 2012. »

 

http://www.aeroportsdeparis.fr/ADP/Resources/490f95d9-2554-489f-a527-25dfd8de3f42-CPResultatsannuels2013.pdf

 

 

l’ETAT  

propriétaire de 50.6 %  des parts d’ADP

 donnera-t-il son aval

 lors de l’assemblée générale du 15 mai 2014

 pour maintenir

la part des dividendes versés aux actionnaires

  à 60% du résultat net du groupe

comme en 2013

alors qu’auparavant elle était de 50 % ? 

 

 

L’ETAT français

ne doit pas oublier

 que de gros investissements urgents

sont nécessaires

sur le réseau d’assainissement d’ADP Roissy

pour préserver la ressource en eau des populations

de l'est parisien

 

 

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 11:10

Paru sur FMC Radio

Inquiets, des salariés de Saint-Gobain exposés à l'amiante ont demandé une réparation

 

Le 07 Novembre 2013 14H01 Posté par : La Rédaction

Avant-hier, 70 employés et ex-employés de Saint-Gobain Glass à Thourotte se sont réunis au conseil des prud'hommes de Compiègne. Leur but était de réclamer une réparation à l'entreprise pour préjudice d'anxiété et bouleversement de l'existence. En cause, leur forte exposition à l'amiante, un isolant toxique et parfois cancérigène, dans les années 70 et 80. Aucune conciliation n'a pu avoir lieu entre les salariés et Saint-Gobain. Un bureau de jugement se chargera donc de l'affaire le 4 juin 2014. Plusieurs dizaines de personnes devraient très bientôt effectuer la même démarche, par exemple contre Saint-Gobain Sekurit. Récemment, 200 ex-Bosch se sont réunis dans le même but.

 

 

http://www.fmcradio.fr/6_infos/25513_inquiets-des-salaries-de-saint-gobain-exposes-a-l-amiante-ont-demande-une-reparation.html

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 11:09
Journal de l’environnement :
Les «irradiés métropolitains» de la bombe nucléaire contre le secret défense

Le 03 avril 2013 par Marine Jobert

 

Pendant 25 ans, l’armée française a employé des civils pour manipuler les têtes nucléaires des missiles balistique qui équipent les sous-marins nucléaires lanceurs d’engin. En tout, ce sont environ 130 personnes qui ont côtoyé quotidiennement et sans aucune protection ces ogives nucléaires à l’île Longue, dans la rade de Brest. Ce sont les premiers «irradiés métropolitains» de la bombe nucléaire française; pour une dizaine d’entre eux, leur maladie a été reconnue par l’armée, grâce à la persévérance de militants CGT. Annie Thébaud-Mony est chercheure en santé publique et spécialiste de la santé en lien avec le travail. Elle a fondé l’association Henri Pézerat, de nom d’un ancien toxicologue au CNRS, figure-clé dans le dossier de l’amiante. Elle est allée cette semaine à Brest pour rencontrer d’autres employés à la retraite des arsenaux militaires et créer une antenne régionale de l’association en Bretagne. Elle raconte au Journal de l’environnementl’histoire de cette contamination classée secret défense. 

JDLE - Qui sont ces «irradiés métropolitains» qui travaillaient dans les arsenaux militaires de Brest?

 

De 1972 à 1996, environ 130 personnes ont travaillé sans la moindre protection au contact direct des ogives nucléaires: pyrotechniciens, mécaniciens, appareilleurs, soudeurs ou électriciens. Et puis en août 1996, quelqu’un aurait oublié près des ogives des films sensibles à la radioactivité –l’histoire est rapportée par les pyrotechniciens- ce qui aurait mis en évidence la radioactivité et amené l’armée à réaliser, pour la première fois, des mesures de rayonnement. Et ce dans le plus grand secret. Car selon la «doxa» de l’époque, il n’y avait aucun risque. Même si le terme de «zones contrôlées»[1]existe depuis les années 1960 dans le monde nucléaire, il n’a été introduit que bien plus tard dans les arsenaux. L’armée disait que la radioactivité était «confinée». J’ai vraiment été stupéfaite des conditions complètement irresponsables dans lesquelles on les a laissé travailler. Car non seulement on ne leur a donné aucune information sur les risques, mais en plus on leur a dit qu’il n’y avait aucune émission radioactive. Or c’est faux: ces têtes de missiles contiennent du plutonium et du tritium. Pour vous donner une idée de l’état d’esprit qui régnait dans les ateliers, un ex des arsenaux nous racontait que, par exemple, quand il devait attendre un collègue, il prenait appui sur la tête des missiles (voir ce reportage de France 3-Bretagne)!

 

JDLE – Qu’est-ce qu’ont démontré les analyses menées par l’armée?

 

On aimerait bien le savoir! En novembre 1996, quand le Comité d’hygiène et sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de l’île Longue est convoqué par la Direction des constructions navales (DCN, devenue DCNS), la réalité des radiations est annoncée officiellement. Deux jours plus tard, la DCN annonce que des mesures de radioprotection vont enfin être prises. Une enquête finit par être diligentée, mais on n’en connaîtra jamais les résultats, car ils sont couverts par le secret défense! Du coup, c’est grâce au travail de militants, comme Francis Talec de la CGT –qui était déjà très impliqué dans la lutte contre l’amiante sur les sites des travailleurs de l’Etat pour la marine à Brest- que la vérité des maladies professionnelles a émergé peu à peu, même s’ils manquaient cruellement d’information sur ce qu’on leur faisait vivre. Très concrètement, sur environ 130 salariés qui ont été exposés, une dizaine de malades ont été identifiés. La majorité a développé une leucémie, d'autres des cancers de la prostate ou du rectum; une petite moitié d’entre eux sont décédés. Certaines de ces maladies ont été reconnues comme des maladies professionnelles, et dans 4 cas au moins, la faute inexcusable de l’employeur -l’armée via le ministre de la défense- a été reconnue. Cela veut dire que l’armée, en toutes lettres, a admis ses torts. Mais nous allons malheureusement découvrir d’autres cas encore: l’un d’entre eux nous a expliqué que 10 de ses collègues étaient morts entre 55 et 60 ans. On a eu un choc en entendant cela. D’autant que je m’interroge aussi sur les conditions actuelles de travail. C’est pourquoi nous demandons qu’une enquête sur les conditions de travail et d’exposition passées et actuelles soit diligentée, car je reste perplexe.

 

JDLE – Quelle est la nature du combat que va mener l’antenne régionale de l’association Henri Pézerat, qui vient d’être créée à Brest?

 

Nous allons d’abord nous bagarrer contre le secret défense. Je rappelle que nous ne savons rien des résultats des campagnes de mesures menées par l’armée. Les effets sanitaires des rayonnements ionisants sont bien connus. Il y a des effets immédiats pour les très fortes doses. Pour les faibles doses, il existe trois types d’effets: les effets cancérogènes, les mutations génétiques (à une ou deux générations) et les perturbations du système immunitaire et endocrinien. Le gros problème de la radioactivité, c’est que les effets ne sont pas spécifiques. Mais à Brest, j’ai entendu parler de cas de leucémie foudroyante, en quelques semaines ou quelques mois, ce qui signe des irradiations ou des contaminations radioactives fortes sur un temps très court. C’est ce qu’on appelle les pics d’exposition, avec d’une part une exposition à très bas bruit –ce qui fait déjà des dégâts- et d’autre part un rayonnement neutronique très fort. Mais on en est au stade des hypothèses, à cause du secret défense.

Par ailleurs, il s’agit de s’interroger sur le sort de tous ces travailleurs de la bombe, civils comme militaires, qui ont été exposés sur quantité de sites. Et sur le sort des riverains de certains de ces sites. Exemple: le fort de Vaujours, en Seine-Saint-Denis, où ont eu lieu des tirs à l’uranium dans des casemates, mais aussi à l’air libre. Le site est aujourd’hui fermé, mais pas décontaminé. Un ancien ingénieur du CEA a témoigné, dans un journal, de la présence de plusieurs kilos d’uranium dispersés dans la nature, en dehors des limites du fort. Or nous avons été contactés il y a quelques temps par des riverains inquiets à cause de la recrudescence de cancers précoces. Il y a du travail!

 

Annie Thébaud-Mony a publié le texte de son intervention, intitulée «Santé des travailleurs et sûreté nucléaire au risque de la sous-traitance», prononcée lors du colloque «Radioactivité et santé: risques et radioprotection» organisé à Bruxelles en mars 2012.



[1] Zone soumise à une réglementation spéciale pour des raisons de protection contre les rayonnements ionisants et de confinement de la contamination radioactive et dont l’accès est réglementé. Source: Ineris.

 

http://www.journaldelenvironnement.net/article/les-irradies-metropolitains-de-la-bombe-nucleaire-contre-le-secret-defense,33967

 

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 11:10

 

Pourquoi

les décès par cancers de la plèvre chez les femmes

sont plus importants

 sur les cantons de Claye-Souilly et Montfermeil 

où se trouve le fort de Vaujours

que dans la moyenne de l’Ile de France

et chez les hommes

dans les fourchettes les plus hautes d’IDF ?

 

Circulez y’a rien à voir 

  Ne dérangez pas vos élus, ils sont occupés ailleurs

 

P 76

 

http://urbamet.documentation.developpement-durable.gouv.fr/documents/Urbamet/0306/Urbamet-0306494/IA51679_OUV00009134.pdf

 

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 11:05

Pourquoi des dérogations

aux limites de la qualité des eaux destinées

à la consommation humaine peuvent être obtenues

 pour l’eau du robinet ?

 

Les eaux destinées à la consommation humaine vendues en bouteilles ou conteneurs ne peuvent pas  obtenir de dérogation

 

 

Article R1321-31 Code de la santé publique

·                           Modifié par Décret n°2010-344 du 31 mars 2010 - art. 34

Lorsque les mesures correctives prises en application de l'article R. 1321-27 ne permettent pas de rétablir la qualité de l'eau, la personne responsable de la distribution d'eau dépose auprès du préfet une demande de dérogation aux limites de qualité, portant sur les paramètres chimiques, définies par l'arrêté mentionné à l'article R. 1321-2.

La délivrance par le préfet d'une dérogation, sur le rapport du directeur général de l'agence régionale de santé, est soumise aux conditions suivantes :

1° Le rapport du directeur général de l'agence régionale de santé établit que l'utilisation de l'eau ne constitue pas un danger potentiel pour la santé des personnes ;

2° La personne responsable de la distribution d'eau apporte la preuve qu'il n'existe pas d'autres moyens raisonnables pour maintenir la distribution de l'eau destinée à la consommation humaine dans le secteur concerné ;

3° Un plan d'actions concernant les mesures correctives permettant de rétablir la qualité de l'eau est établi par la personne responsable de la distribution d'eau.

Les dispositions du présent article ne s'appliquent pas aux eaux vendues en bouteilles ou en conteneurs.

La durée de cette dérogation, renouvelable dans les conditions définies aux articles R. 1321-33 et R. 1321-34, est aussi limitée dans le temps que possible et ne peut excéder trois ans.

Un arrêté du ministre chargé de la santé définit les modalités d'application du présent article et notamment la composition du dossier de demande de dérogation.

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000022049939&cidTexte=LEGITEXT000006072665&dateTexte=20140214&oldAction=rechCodeArticle

 

Pour aller plus loin :

http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2014/02/cir_37910.pdf

 

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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 10:52
Perchlorate dans l'eau du robine
et anciennes munitions? 

 

 

 

Le cas du site de l’ancien CEA de Vaujours

 

Quels risquent   actuels et futurs pour les habitants de l’Est Parisien 
qui boivent l’eau du robinet 
en  provenance des usines de Neuilly sur Marne et  d’Annet sur Marne (1)
 soit au total près de 2 280 000 habitants ? (2)
Le perchlorate est-il contrôlé
à la sortie
de ces 2 usines ?
Nous n’en savons rien.
Pour plus d’informations rapprochez-vous du responsable de la qualité de l’eau de votre commune.
Pour Claye-Souilly : Monsieur Jean-Luc Servières

(1)Les usines de Neuilly sur Marne et Annet sur Marne faisant un échange d’eau.

(2)Extrait plaquette 2013 SEDIF

 « L’usine de Neuilly sur Marne est l’une des plus grandes installations de production d’eau potable au monde alimentant la région parisienne. Située sur les bords de la Marn eà  une vingtaine de kilomètres en amont de son confluent avec la Seine, elle s’élève sur une superficie de 25 hectares. Elle a la particularité d’être répartie sur les communes de Neuilly sur Marne et Noisy-le-Grand reliées en 1967 par un aqueduc de 105 mètres qui assure le transfert de l’eau traitée d’une rive à l’autre de la Marne. A l’intérieur de cet ouvrage exceptionnel se trouve, depuis 2010, une canalisation de secours inter-usines. 

 255 000m3/jour

1.78 millions d’habitants concernés

Capacité maximale de 600 000 m2/jour »

http://www.sedif.com/iso_album/sedif_plaquette_patrimoine_web_fr.pdf

 

 

Paru sur le site 20 minutes :

Le perchlorate perturbe les eaux nordistes

Publié le 17 octobre 2012.

 

Santé L'ARS émet des recommandations pour 544 communes

La guerre 14-18 se rappelle au bon souvenir des Nordistes. L'agence régionale de santé (ARS) a annoncé, mardi, des restrictions de consommation d'eau dans 544 communes du Nord-Pas-de-Calais, en raison de la présence d'ions perchlorate dans les réseaux de distribution. La découverte des premières concentrations anormales, en septembre 2011, avait fait penser à une origine industrielle. Mais la cartographie obtenue après un an d'analyses pointe plutôt une pollution héritée des munitions explosives de la Première Guerre mondiale.

Quelles restrictions ? L'eau du robinet est déconseillée aux nourrissons de moins de 6 mois dans les 544 communes dont le taux dépasse 4 microgrammes par litre, ainsi qu'aux femmes enceintes ou allaitantes pour celles dont le taux dépasse 15 microgrammes.

Que fait le perchlorate ? L'ion ClO4- peut perturber le fonctionnement de la thyroïde en prenant la place de l'iode. L'hypothyroïdie qui en résulte freine le développement précoce des enfants. Mais selon le Dr Sandrine Ségovia-Kueny, de l'ARS, les statistiques régionales ne montrent pas de zones anormalement touchées par l'hypothyroïdie. « Le sel iodé distribué en France contribue à protéger les populations », estime la spécialiste.

Comment s'en débarrasser ? Le plus simple consiste à rechercher une nouvelle source d'eau, ou à diluer l'approvisionnement pollué avec une source « propre ». Mais on peut aussi retirer le perchlorate en passant l'eau sur des résines. La solution devrait être mise en œuvre rapidement (d'ici quelques mois) sur les grands réseaux de distribution, comme à Dunkerque. Les plus petits devront se connecter pour bénéficier d'un traitement d'ensemble, ce qui prendra « deux à trois ans », selon l'ARS.

 Olivier Aballain

Précaution

Les normes sur le perchlorate énoncées en mai par l'ANSES sont pour l'instant théoriques, aucun effet n'ayant été observé dans la région. « Nous appliquons le principe de précaution », indique l'ARS, qui a mis en place un n° d'information non surtaxé pour le grand public : 03 60 01 92 62.

http://www.20minutes.fr/lille/1023836-perchlorate-perturbe-eaux-nordistes

 

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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 10:48

ZI MITRY INCINERATEUR 8122009

 

GEREP

Un établissement inscrit sur la base des sites pollués

 

Au regard du site des sols pollués Basol (1) nous nous apercevons qu’en 2012 certains piézomètres qui contrôlent la nappe phréatique font apparaître des fluctuations sur l’arsenic, les chlorures et le cis-dichloroéthylène.

 

 

Quelles mesures ont été prises

par les services de l’ETAT

pour protéger notre ressource en eau :

nous n’en savons rien.

 

Pour tous renseignements complémentaires nous vous conseillons de vous rapprocher de vos élus ou des services de la Préfecture

 

(1) http://basol.developpement-durable.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0091

 

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