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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 10:48

ZI MITRY INCINERATEUR 8122009

 

GEREP

Un établissement inscrit sur la base des sites pollués

 

Au regard du site des sols pollués Basol (1) nous nous apercevons qu’en 2012 certains piézomètres qui contrôlent la nappe phréatique font apparaître des fluctuations sur l’arsenic, les chlorures et le cis-dichloroéthylène.

 

 

Quelles mesures ont été prises

par les services de l’ETAT

pour protéger notre ressource en eau :

nous n’en savons rien.

 

Pour tous renseignements complémentaires nous vous conseillons de vous rapprocher de vos élus ou des services de la Préfecture

 

(1) http://basol.developpement-durable.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0091

 

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 09:54

 

 

Pourquoi ADP

n’a-t-il toujours pas obtenu de ses fournisseurs

le détail des additifs contenus dans les fondants hivernaux

qu’il utilise ?

 

En effet à ce jour ces informations n’ont toujours pas été fournies aux associations environnementales qui le demandaient.

 

Pourtant un texte paru au journal officiel du 18 juillet 2013 impose aux opérateurs économiques de fournir des informations sur les substances contenues dans leurs articles :

 

 

 

JORF n°0165 du 18 juillet 2013 page 12030 
texte n° 109 


AVIS 
Avis aux opérateurs économiques sur l'obligation de communiquer des informations sur les substances contenues dans les articles, en application des articles 7.2 et 33 du règlement (CE) n° 1907/2006 REACH

 

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027722315

 

 

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 18:53

 

Ce qui se fait ailleurs 

Contrôles de le nappe phréatique  

sur le site du

CEA de Pontfaverger- Moronvilliers 

 

- suivi de la nappe phréatique au moyen de piézomètres (mesures effectuées en période de hautes et basses eaux (mars et octobre)


- marquage en uranium  de la nappe à l'aplomb du site.

 

http://pontfaverger-environnement.jimdo.com/centre-d-exp%C3%A9rimentation-atomique/

 

 

Ce qui se fait à l’Est  Parisien 

Contrôles de le nappe phréatique

 sur le site de

l’ancien CEA du Fort de Courtry-Vaujours

 

Les nouveaux propriétaires du Fort de Courtry-Vaujours n'exploitant pas des installations classées,  il n'existe pas de contrôles qui leur soient imposés par L’ETAT.

 

 

Nous sommes d'autant plus inquiets que les eaux du Fort de  Courtry-Vaujours se dirigent vers 2 bassins versants:

 

- les unes  vers la Morée via la Seine , un captage d'eau important dans l'Albien se trouve dans ce bassin versant à Aulnay sous bois.

 

- les autres vers le ru de Chantereine qui se rejette dans la Marne en amont proche du captage stratégique de l'est parisien  de Neuilly sur Marne.

 

Un échange d'eau s'effectue

entre

les usines d’eaux potable

 de  Neuilly sur Marne (1)  et Annet sur Marne 

ces 2 usines fournissent

en eau potable près de 2 280 000 habitants 

 

 

 

 

(1) Extrait plaquette 2013 SEDIF

 « L’usine de Neuilly sur Marne est l’une des plus grandes installations de production d’eau potable au monde alimentant la région parisienne. Située sur les bords de la Marn eà  une vingtaine de kilomètres en amont de son confluent avec la Seine, elle s’élève sur une superficie de 25 hectares. Elle a la particularité d’être répartie sur les communes de Neuilly sur Marne et Noisy-le-Grand reliées en 1967 par un aqueduc de 105 mètres qui assure le transfert de l’eau traitée d’une rive à l’autre de la Marne. A l’intérieur de cet ouvrage exceptionnel se trouve, depuis 2010, une canalisation de secours inter-usines. 

 255 000m3/jour

1.78 millions d’habitants concernés

Capacité maximale de 600 000 m2/jour »

http://www.sedif.com/iso_album/sedif_plaquette_patrimoine_web_fr.pdf

 

 

 

 

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 18:32
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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 16:01

 

 

 

Pourquoi les décès par cancers de la vessie chez les hommes

sur les cantons de Claye-Souilly et Montfermeil 

où se trouve le fort de Vaujours

sont dans l’une des fourchettes les plus hautes

de l’Ile de France ?

 

Circulez y’a rien à voir 

  Ne dérangez pas vos élus, ils sont occupés ailleurs

 

P 100

http://urbamet.documentation.developpement-durable.gouv.fr/documents/Urbamet/0306/Urbamet-0306494/IA51679_OUV00009134.pdf

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:28

 

  ZI MITRY INCINERATEUR 8122009

 

GEREP

Incinérateur de déchets dangereux Compans 

 

Etablissement autorisé à incinérer

25 000 tonnes de déchets dangereux par an

 

En 2013

cet établissement a dépassé son autorisation

de 2042 tonnes

soit 10.8 % ù

 

 

GEREP un récidiviste

en effet des dépassements avaient déjà été constatés

en 2002, 2003 et 2009

la préfecture avait pris des arrêtés de mise en demeure

à l’encontre de l’exploitant

en date du 17/6/2004 et 2/4/2010

 

Or aujourd’hui les services de l’ETAT  

nous ont confirmé

qu’aucune mise en demeure ne sera prise

 à l’encontre de l’exploitant

alors que le dépassement de 2013 est supérieur à celui de 2009.

Pourquoi ?

 

 

 

Pour tous renseignements complémentaires contactez la Préfecture.

 

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 10:40

Le talon d’Achille

de l’un des plus grands aéroports d’Europe

Roissy

son réseau d’assainissement

et

 l’exutoire de ses eaux ?

 

 En effet comment « nos décideurs » ont-ils pu implanter un aéroport qu’ils voulaient international sans s’être aperçus que Roissy avait pour exutoire principal de ses eaux une si petite rivière que la Beuvronne ?

 

 

Quel aéroport international

au monde

possède un exutoire aussi petit ?

 

 Aujourd’hui alors que « les élites » qui dirigent ce pays souhaitent encore agrandir cet aéroport, ce problème est  devenu récurrent et ne semble pas trouver de solutions sans faire prendre des risques d'inondations graves aux populations des communes en aval et en particulier de Claye-Souilly.

 

Un second problème se pose c’est celui de l’assainissement des eaux de l’aéroport de Roissy notamment en période hivernale, il semblerait que là non plus ADP ne trouve pas de solution.

 

En effet une des solutions envisagées  par ADP pour réduire la pollution dans la Beuvronne semble compromise,   ADP  voudrait   prolonger   sa   canalisation   de 8 kms, afin que ses eaux ne se rejettent plus dans la Reneuse, via la Beuvronne, mais directement dans la Marne en aval de la station de pompage d’Annet sur Marne.


Mais pour ce faire ADP devra traverser Claye-Souilly et Annet sur Marne, dans cette dernière commune ADP devra obtenir l’autorisation du Conseil Général 77  pour éventrer le rue du Gl de Gaulle  et de la commune d’Annet sur Marne  pour éventrer la rue de Rigaudin qui est en cours de réfection.

Le Conseil Général 77 a-t-il donné un avis favorable : nous n’en savons rien mais Annet sur Marne dit non.(1)

 

Extrait compte-rendu du conseil municipal d'Annet sur Marne du 24/1/2014

 

ANNET CM 24.1.2014

 


En attendant l’industriel continue d'obtenir des dérogations  de l’ETAT encore et encore.


Pour remettre aux normes son réseau d’assainissement ADP a besoin d’argent, mais ce n’est pas en distribuant plus de dividendes à ses actionnaires que l’industriel va trouver la solution.


En effet l’ETAT  propriétaire de 50.6 %  des parts d’ADP  a donné  son aval en 2013 pour augmenter la part des dividendes versés aux actionnaires  d'ADP:

« En 2013, l'Assemblée Générale des actionnaires a décidé de verser, au titre de l'exercice 2012, un dividende de 2.07 euro par action. Ce dividende correspond à un taux de distribution de 60%du résultat net part du Groupe de l'exercice 2012, contre 50% précédemment. Le paiement du dividende a eu lieu le 30 mai 2013. »(2)

 


Dans ce dossier

la priorité de l’ETAT français

est-elle

la préservation de notre ressource en eau

ou bien la rémunération

de plus en plus élevée des actionnaires d’ADP ?

 

A vous de juger

 

(1)http://www.annetsurmarne.com/image_files/pdf/cr-2014-01-24.pdf

(2)http://www.aeroportsdeparis.fr/ADP/fr-FR/Groupe/Finance/ActionAeroportsdeParis/Actionnariat/

pour aller plus loin :   http://adenca.over-blog.com/article-si-on-parlait-du-plus-important-captage-d-eau-de-seine-et-marne-annet-sur-marne-121123002.html

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 22:05
La « Gerboise bleue » cela vous dit quelque chose ? 
Mais si rappelez-vous  c’est sur  le fort de Vaujours qu’a été développé le détonateur de la première bombe atomique française : la gerboise bleue.
Le Ministère de la Défense a déclassifié plus de 200 documents concernant l’explosion de cette bombe en Algérie dans les années 60.
Et concernant les essais sur le fort de Vaujours
va-t-on déclassifié
 les documents Secret-Défense ? 
Circulez, y’a rien à voir 
§§§
Paru dans le  Parisien :
Le document choc sur la bombe A au Sahara remue Alger

Publié le 18.02.2014, 15h26 | Mise à jour : 15h54

 

 

Le 13 février 1960, Gerboise bleue, la première bombe atomique française, explose dans le Sahara. Ce document détaille les retombées nucléaires radioactives dans les jours suivants.

Zoom

 «Mensonge d’État et vérité historique» pour le très proche du pouvoir et historique journal algérien El-Moudjahid, «document choc» selon le quotidien indépendant Liberté, «une carte qui fait froid dans le dos» pour l'autre grand quotidien francophone El-Watan... 

Ces réactions, qui suscitent encore des remous, intervien
nent après la publication, vendredi dans nos éditions, d'une carte de l'armée française de 1960 prouvant que les retombées radioactives du premier essai nucléaire français dans le Sahara algérien ont été beaucoup plus importantes que celles admises à l'époque. 

Selon ce document déclassifié en 2013 et publié en exclusivité par Le Parisien, elles s'étendaient à toute l'Afrique l'ouest et au sud de l'Europe,

Alger réclame la révision de la loi d'indemnisation

Cette carte montre que, jusqu'au treizième jour suivant l'explosion aérien
ne, le 13 février 1960, de Gerboise Bleue, la première bombe française, les retombées radioactives se sont étendues à toute l'Afrique de l'Ouest et au sud-est jusqu'à la Centrafrique. On constate aussi que 13 jours après le tir ... des retombées radioactives atteignent les côtes espagnoles et recouvrent la moitié de la Sicile.

Resté silencieux un premier temps, le pouvoir algérien a fini par réagir. Le ministre des Combattants, Mohamed Cherif Abbes, a d'abord affirmé dimanche que le règlement de ce dossier des essais nucléaires et leurs conséquences, ainsi que la récupération des archives de la période coloniale, restent un «thème à débat jusqu'à obtention par l'Algérie de tous ses droits». Le ministre algérien a également évoqué la possibilité de «coordon
ner» les actions avec les pays voisins touchés, à l'époque, par ces essais.

L'ambassadeur de
 France à Alger souligne la «volonté de transparence» de Paris

Dans le même temps, le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme, Me Farouk Ksentini, a appelé le Parlement français à «la révision de l'ancien
ne loi pour indemniser les victimes». Selon lui, «ces documents prouvent que les dangers de radioactivité sont toujours là».

Lundi, l’ambassadeur de France en Algérie, André Parant, qui se trouvait en déplacement a Oran, a voulu apaiser la situation. «La carte sur laquelle est fondé l’article du Parisien fait partie d’un groupe de 158 documents qui ont été déclassifiés par décision du ministre de la Défense, a indiqué le diplomate français. Il y avait déjà u
ne cinquantaine de documents qui avaient été déclassifiés auparavant. Tout ceci témoigne, de la part des autorités françaises, d’une volonté de transparence sur ce dossier».

LeParisien.fr

http://www.leparisien.fr/international/le-document-choc-sur-la-bombe-a-au-sahara-remue-alger-18-02-2014-3602389.php

 

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 20:05
Paru sur le site de l’Institut pour la protection de la santé naturelle :
En prison pour avoir refusé de polluer !

Chère amie, cher ami,

Emmanuel Giboulot, viticulteur bio dans le département de la Côte-d’Or, exploite depuis plus de quarante ans 10 hectares de vignes en agriculture biologique.

Le 24 février 2014, il passera devant le tribunal correctionnel pour avoir refusé de déverser un dangereux pesticide sur sa vigne. Il encourt jusqu’à 6 mois d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.

Par solidarité avec lui, je vous demande de signer la déclaration de soutien située en bas de ce message. 

Un insecticide qui détruit les abeilles

En juin dernier, pour contrer un risque hypothétique d’épidémie de flavescence dorée, une maladie de la vigne, le préfet de Côte-d’Or a pris un arrêté radical : tous les vignerons devront traiter leur vigne contre la cicadelle, l’insecte qui répand la maladie.

Le problème est que même l’insecticide le moins polluant contre la cicadelle tue les abeilles et la faune auxiliaire.

Il détruit toutes sortes d’insectes nécessaires à la régulation de la vigne pour éviter les parasites. Or, Emmanuel Giboulot travaille justement depuis plus de 40 ans à préserver les équilibres biologiques de sa vigne.

Il décide donc, fort logiquement, de lutter contre la cicadelle en choisissant parmi les nombreux traitements naturels bien connus des agriculteurs bio.

Le 30 juillet dernier, un inspecteur de la direction régionale de l’Agriculture arrive chez lui.

Il décide aussitôt de le signaler au procureur. Emmanuel Giboulot est mis en examen, comme un délinquant.

Traîné en correctionnelle !!

Emmanuel Giboulot est convoqué le 24 décembre pour un arrangement amiable avec le procureur, mais celui-ci annule au dernier moment.

Au lieu de classer l’affaire, le procureur décide de le renvoyer devant le tribunal correctionnel, avec un procès le 24 février prochain !

Emmanuel Giboulot sera donc jugé aux côtés de délinquants sexuels et de cambrioleurs endurcis, qui forment la population habituelle des audiences correctionnelles.

Le problème est que, en dehors de quelques réactions isolées, personnene s’est exprimé publiquement pour défendre Emmanuel Giboulot.

Aucune réaction massive n’a eu lieu dans la population, jusqu’à présent.

L’IPSN avait créé une page de soutien sur Facebook pour Emmanuel Giboulot, qui a récolté plus de 35 000 soutiens. Mais, vu le contexte, la mobilisation doit aujourd’hui être infiniment plus forte et plus officielle.

Les alternatives naturelles sont efficaces !

En effet, contrairement à ce qu’affirment les autorités, il existe plusieurs moyens de protéger les vignes contre la cicadelle tout en respectant l’environnement :

  • les vignes peuvent être protégées avec des fougères et de l’argile calciné ;
  • des pièges à cicadelle existent, et ils sont efficaces (la cicadelle est attirée par la couleur orange) ;
  • on peut également poser entre les pieds de vigne de la paille d’avoine ou du papier d’aluminium, dont la forte intensité lumineuse empêche l’insecte de se poser. Des expériences ont montré que cette simple mesure est tout aussi efficace que l’insecticide ;
  • mais surtout, surtout, c’est en préservant la biodiversité qu’on lutte le mieux contre la cicadelle, car c’est un insecte apprécié par de nombreux prédateurs dans la nature. Le problème est que ces prédateurs, les araignées, la mante religieuse et certains types de punaises, ont aujourd’hui été éradiqués dans les vignes non biologiques, où la faune est ravagée par les insecticides.

Ces solutions ne devraient pas être combattues mais au contraire encouragées par les autorités.

Les agriculteurs qui les utilisent devraient être félicités et donnés en exemple, non pas soumis à la terreur d’une répression judiciaire.

C’est pourquoi je vous demande de signer la déclaration de soutien à Emmanuel Giboulot.

Signez la déclaration de soutien

Emmanuel Giboulot ne doit pas se rendre au tribunal abandonné de tous. Il doit savoir qu’il est soutenu par des centaines de milliers de personnes.

Oui, si vous signez la déclaration de soutien ci-dessous, et si vous passez ce message à tout votre carnet d’adresses, nous pouvons provoquer une vague de solidarité historique dans le pays.

Nous pouvons aussi changer l’issue de ce procès en rassemblant des centaines de milliers de signatures de soutien.

Car sans réaction massive de la population, ce viticulteur risque très probablement d’être condamné, pour l’exemple.

La plupart des agriculteurs qui verront cela se le tiendront pour dit. Ils comprendront qu’ils doivent obéir aveuglément aux injonctions des autorités, y compris si cela implique d’empoisonner leur propre terre et de décimer plus encore les abeilles et autres insectes pollinisateurs !!

Ne laissez pas se commettre une telle injustice, avec des conséquences aussi lourdes et contraires à l’intérêt de tous. Manifestons publiquement notre réprobation la plus totale contre les réglementations qui marchent à l’envers et qui nuisent autant à l’environnement qu’au bon sens.

L’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle vous appelle donc solennellement à signer la déclaration officielle de soutien à Emmanuel Giboulot et à la faire signer par tout votre entourage.

Cela ne vous demandera qu’un instant, mais c’est un moyen concret d’empêcher qu’une grave injustice ne soit commise, doublée d’une grave atteinte à notre planète.

S’il vous plaît, ne fermez pas cet email pour l’envoyer aux oubliettes. Ce serait un énorme gâchis. Puisque vous avez investi du temps pour lire ce message jusqu’ici, faites un geste simple et signez la déclaration officielle de soutien à Emmanuel Giboulot.

Puis transmettez ce message à toutes vos connaissances.

Un grand merci,

Avec tout mon dévouement,

Augustin de Livois
Président de l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle

http://www.ipsn.eu/actualites/en-prison-pour-avoir-refuse-de-polluer/

 

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 16:55

Paru sur le site de l’association

de Défense de l’environnement de Pontfaverger et de sa région :

 

Centre d'Expérimentation Atomique

Comment un site d'expérimentation nucléaire a pu être installé à Pontfaverger-Moronvilliers       (22 km de Reims) ?

 

C'est en 1957, que le Commissariat à l'énergie atomique décide de chercher un terrain en toute discrétion, dans une zonemilitaire, aux environs de 150 km de Paris, avec un profil topographique accidenté pour pouvoir faire des explosions sans casser trop de carreaux dans les villages environnants et unedensité  de population identique au Sahel. Le lieu est trouvé, ce sera le terrain militaire de Moronvilliers

On était en pleineguerre froide, pas question que l'Urss soit informée que la France effectue des recherches sur la bombe atomique et pourtant le problème majeur réside dans le début du fonctionnement de l'arme nucléaire. Il faut une"explosion" de qualité pour que tout s'enchaine.

Tous les moyens avaient été mis en œuvre : le CEA créa unesociété "fantôme" qui s'appela : société de technologie nouvelle.

Les ingénieurs et techniciens profitèrent des recherches pétrolières (sismiques) dans la vallée de la Suippe. Pour être crédibles, ils firent uneformation chez un prospecteur pétrolier : Schlumberger. Ainsi le CEA pouvait faire ses explosions en toute discrétion. Ils couchaient à l'hôtel du « grand cerf » et la voiture avec les explosifs était en sécurité dans le garage Girard , bien sûr sans que le garagiste neconnaisse les risques encourus. Les vrais prospecteurs repartirent sans trouver de pétrole et les atomiques (comme on les nommait à l'époque) s'implantèrent au milieu du terrain militaire. Le centre prit le nom de Polygoned'expérimentation de Moronvilliers; ce nom neveut rien dire et le village de Moronvillers a disparu depuis la première guerre mondiale, Il faut reconnaitre que la transparence nucléaire a toujours été opaque

 Les élus et les habitants jouxtant ce centre, ne se sont jamais beaucoup préoccupés des retombées sanitaires de ce site. Il est vrai que cela créait de l'emploi, relativement bien payé, même si le CEA n'a jamais versé un € dans les trésoreries des communes environnantes. Aucuneinformation nefiltrait, le mensonge a été bien gardé pendant presque 50 ans. Et pourtant officiellement, c’est un site ou

 une installation d'expérimentation nucléaire. 

Classé 2° au monde par ses expérimentations en détonique, il volatilise au cours de ses explosions des matériaux tels que uranium, deutérium, tritium, béryllium, plutonium, hautement cancérigènes, radioactifs, chimiques dans l'air et dans les sols.

Comment la population pourrait être rassurée en sachant que l'Autorité de la Sécurité Nucléaire, la Dréal, la loi sur la Transparence de la Sécurité Nucléaire, les élus, la Commission Locale d'Information nepeuvent nous garantir de l'innocuité de ce centre vis à vis de notre santé et de celle des générations futures? Seule uneexpertise complète faite par la CRIirad (Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité) ou l'ACRO (Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l'Ouest) faite dans et autour du site pourrait lever toutesuspicion vis à vis du CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives). 

 

 

http://pontfaverger-environnement.jimdo.com/centre-d-exp%C3%A9rimentation-atomique/

 

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