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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 10:39
Les candidats aux élections régionales qui veulent remplacer les trains « petits gris », doivent dire où seront désamiantés ces trains.
Après les ordures ménagères, les déchets industriels, les déchets dangereux, les gravats de bâtiment, les casse auto, le nord-ouest Seine et Marne va-t-il « accueillir » une installation de désamiantage de trains.

 

En effet le groupe Colas souhaite implanter au bord de la forêt régionale de Montgé en Goële une installation de désamiantage et démantèlement des véhicules ferroviaires (déconstruction de voitures et wagons fret) pour constituer une des 1ères unités en Ile de France dédiée à ce type de véhicules hors d’usage.

 

 

Comme l'Ouest Parisien n'en veut pas, pour se débarasser du problème  la région Ile de France versera-t-elle  de généreuses subventions à l’industriel pour venir implanter son installation au nord-ouest 77 ?

Pour le savoir

posez la question

aux candidats aux élections régionales.

 

 

Extrait article le Parisien 77 :
Régionales : les transports, l’agriculture et les lycées au cœur de la campagne

Thomas Poupeau | 10 Nov. 2015, 19h20 | MAJ : 10 Nov. 2015, 19h20

Elections régionales IDF : où seront désamiantés les  trains : à Montgé-en-Goële  au nord-ouest 77 ?

Plusieurs candidats veulent remplacer les « petits gris » - des trains datant des années 1960, fonctionnant à l’énergie fossile - des lignes de train, notamment la ligne R en Seine-et-Marne. Ici un « petit gris » sur la ligne H, dans le Val-d’Oise. (Marc Carémantrant.)

.....
 
 
pour aller plus loin :
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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 10:35

 

Christian Dubreuil, ancien directeur de l’AEV, directeur de l’ONF ferme le centre de formation forestière de Velaine  en Haye….

 

 

Pour mémoire Christian Dubreuil était directeur de l’AEV quand il a été décidé de fermer au public le domaine St Thibault dans la forêt régionale de Montgé et d’abattre plusieurs hectares d'arbres plus que centenaires pour créer un important chemin forestier.

 

 

 

 

Paru sur le site Chalenges :
Quand l’ONF décide de vendre ses petites forêts

Publié le 08-10-2015 à 16h50Mis à jour le 09-10-2015 à 11h16

Pour se désendetter l’établissement public a pris la décision de céder ses petites forêts aux collectivités locales ou à des particuliers. Un vrai changement de culture.

Pour se désendetter l’établissement public a pris la décision de céder ses petites forêts aux collectivités locales ou à des particuliers. AFP

L’Office National des forêts (ONF) doit faire face à une dette de plus de 400 millions d’euros contre 287 millions en 2009. Cet établissement public qui a fêté ses 50 ans l’an dernier est dans "une situation financière préoccupante" a estimé la Cour des Comptes dans son dernier rapport. Le nouveau contrat d’objectif et de performances voté ce matin en conseil d’administration a décidé à faire baisser la dette de 140 millions d’euros d’ici 2020 pour la ramener à 260 millions. Pour y parvenir, l’ONF a pris une décision radicale : se débarrasser des petites forêts domaniales trop coûteuses à gérer.

Un vrai changement de culture pour cette administration très ancienne qui depuis Philippe Le Bel gère le patrimoine forestier français. Car si les grands massifs forestiers public sont inaliénables, "le code forestier autorise les cessions des forêts domaniales à condition que le massif ne dépasse pas 150 hectares", explique Christian Dubreuil, nouveau directeur général de l’ONF nommé en juin dernier. D’autres conditions s’ajoutent à cette première règle : il faut démontrer que la charge de gestion n’est pas couverte par les produits tirés de son exploitation mais aussi que le territoire concerné ne présente pas un caractère environnemental remarquable.

L'ONF prêt à céder des forêts à des particuliers

L’ONF gère aujourd’hui 1300 forêts domaniales dont 274 ont une surface comprise entre 1 et 200 hectares. L’idée est d’abord de procéder à une sorte d’échange avec les collectivités locales. "Nous proposons aux régions ou communauté de communes de récupérer ces petites forêts et en échange nous pouvons par exemple récupérer des parcelles de bois communaux pour les réunir dans un grand massif domanial avec ou sans soulte selon la valorisation des actifs estimés par France Domaine", explique Christian Dubreuil. Mais si les collectivités locales ne sont pas intéressées, l’ONF est prête à les "céder à des particuliers".

C’est donc une partie de la carte des forêts de France qui sera redessinée dans les mois à venir. L’établissement refuse pour l’heure de chiffrer le montant de ces privatisations. Elles ne suffiront pas à combler le déficit de l’établissement mais y contribueront. Cette annonce a rendu les syndicats fous de rage. La CGT dénonce un bradage historique qui "s’attaque aux fondements de la République".

Pour accélérer le désendettement de l’ONF, le contrat d’objectif avec l’Etat prévoit aussi la cession d’actifs non stratégiques. "Nous allons amplifier les ventes des maisons forestières, les bâtiments administratifs et techniques",poursuit Christian Dubreuil qui vient de fermer le Centre national de formation forestière de Velaine en Haye (Moselle) obligeant le déplacement de 100 fonctionnaires. En revanche, l’ONF a obtenu de l’Etat une stabilisation de ces effectifs à 9.200 agents. Le précédent plan avait donné lieu à 600 départs. Désormais les 300 départs à la retraite par an seront systématiquement remplacés. Mais pas forcément avec le statut de fonctionnaire.

L'Office National  des Forêts nous a adressé le droit de réponse suivant:
 

« Le directeur général de l’ONF que je suis depuis quelques semaines, se doit de réagir à l’article publié le 8 octobre sous le titre «  Quand l’ONF décide de vendre ses petites forêts ». Cet article contient des erreurs substantielles que je ne peux, au nom des 9200 agents que je dirige, laisser perdurer sans réagir. Tout d’abord la dette de l’ONF n’est pas celle que vous annoncez, elle est bien moindre. Pour réduire son déficit, l’ONF n’a pas l’intention de brader ses forêts, quelle que soit la taille. Il est important de rappeler que l’ONF n’est pas propriétaire desdites forêt, il n’est que le gestionnaire légal de forêts qui sont la propriété de l’Etat.  En outre, la vente de forêts domaniales n’est pas un simple acte de commerce. C’est la loi et plus précisément le Code Général de la Propriété des Personnes Publiques qui fixe les conditions dans lesquelles peut s’opérer une cession.

Le projet de contrat d’objectifs et de performance actuellement en discussion (et qui n’a fait l’objet d’aucun vote lors du conseil d’administration du 8 octobre, contrairement à ce que vous indiquez) n’envisage aucune modification de la loi. Il fixe un objectif de rationalisation du foncier des massifs forestiers domaniaux dans les territoires, en liaison avec les collectivités locales propriétaires de forêts.

La forêt publique n’est pas sur la voie d’une privatisation, je ne peux accepter cette réduction de ma pensée. L’ONF est un établissement responsable qui se doit de se désendetter comme l’a décidé le gouvernement. L’exemple du centre de formation de Velaine en Haye est symptomatique de la déformation de mes propos. Ce ne sont pas 100 fonctionnaires qui devront se déplacer mais un maximum de 39 et ils le feront à quelques kilomètres pour poursuivre leur mission à Nancy ou à proximité. Il me paraissait donc nécessaire de rectifier un certain nombre d’erreurs, dans l’intérêt de votre lectorat mais aussi pour rassurer les personnels de l’ONF que j’ai désormais l’honneur de diriger. »

Christian Dubreuil.

 

La réponse de Challenges :

Nous n’avons jamais écrit que vous alliez « brader » vos forêts mais bien vendre les plus petites d’entre-elles, ce que vous appelez, plus pudiquement, une « rationalisation du foncier ». Nous aurions aimé, en revanche, que vous informiez le lecteur sur le montant de la dette de l’établissement. Le chiffre de 400 millions que nous évoquons est celui mentionné dans le dernier rapport de la Cour des comptes, sur l’ONF, publié fin 2014. Dont acte pour la réorganisation du centre de formation nationale. T.D.

 

http://www.challenges.fr/challenges-soir/20151008.CHA0264/quand-l-onf-decide-de-vendre-ses-petites-forets.html

 

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 13:38

 

Dossier passé au Coderst le 5/11/2015

 

Les exploitants de la décharge Sita Soignolles demandent :

 

- une extension de la durée d’exploitation de cette décharge de 5 ans

- une extension du tonnage de déchets déversés d’environ 200 000 tonnes

- l’autorisation de recevoir les jus de décharge (lixiviats) du Val d’Oise : d’Attainville

 

Pourtant le PREDMA, voté par les conseillers régionaux interdit l’extension de toute décharge en seine et Marne jusqu’en 2019.

 

Pour extrait page 83 PREDMA 2009 :

 

« Les ISDND :La création de nouvelles capacités sera appréciée de manière à assurer un rééquilibrage territorial à l’ouest et au sud de l’Ile de France, notamment pour faire face aux fermetures de sites dès 2020 et aux incertitudes des projections en particulier sur les déchets desactivités économiques. Ainsi, aucun projet d’extension ou de création de capacités ne devra être prévu dans les départements du Val d’Oise et de Seine et Marne jusqu’en 2019. »

 

 

 

 

 

 

 

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 11:42
Base Basol des sites pollués français :

 

Les activités de la société WABCO WESTINGHOUSE Equipements Automobiles ont été initialement autorisées par l’arrêté préfectoral du 2 août 1994.
Les installations classées à autorisation sous les rubriques 2940 et 2260 ont cessé en 2001/2002. L'activité de traitement des métaux et de matières plastique, classée à autorisations sous la rubrique 2565 a cessé en 2006. Seules des installations classées sous le régime de la déclaration sont encore exploitées sur le site.

Le site, d'une superficie d'environ 2 ha est bordé :
- au nord par des entrepôts et la route nationale 3 (RN3) ;
- à l’est par une zone boisée et la rivière Beuvronne ;
- au sud par une zone pavillonnaire ;
- à l’ouest par la rue Aristide Briand puis par le canal de l’Ourcq et par une zone d’habitation.


Les zones potentiellement sensibles au voisinage de ce site identifiées dans les différentes études sont les cours d’eau (la Beuvronne et la Canal de l’Ourcq) et la zone pavillonnaire située au sud de l’établissement.

Plusieurs nappes sont rencontrées au droit du site. La nappe superficielle est située à 1,5 et 3,3 m de profondeur. Son sens de l’écoulement est orienté est/sud-est en direction de la Beuvronne qui draine la nappe.

 

Description qualitative :
A la suite de l’arrêt en 2006 des installations classées à autorisation (traitement des métaux et de matières plastiques), la société Wabco a fourni plusieurs études relatives à l’état du sous-sol.
Ces études ont révélé une pollution du sol et des eaux souterraines par des hydrocarbures et composés organo-halogénés volatils (COHV), susceptible d’atteindre les habitations du lotissement voisin qui sont au droit latéral de l’écoulement de la nappe.

Aussi, il a été demandé à Wabco, par arrêté préfectoral complémentaire du 11 avril 2012 de :
- réaliser des prélèvements de gaz de sols et d’eaux souterraines dans les propriétés jouxtant le site industriel ;
- réaliser une étude visant à s’assurer que l’état des milieux à l’extérieur du site soit compatible avec les usages constatés autour du site ;
- transmettre les mesures de gestion à mettre en œuvre ;
- mettre en place une surveillance des eaux souterraines sur site et hors site.

Suite aux prélèvements d’eaux souterraines et de gaz du sol hors site, l’évaluation des risques a été menée dans le cadre d’une Interprétation de l’Etat des Milieux (IEM) suivant les recommandations de la circulaire du 8 février 2007 relative à la gestion des sites pollués. Dans ce cadre, ont également été contrôlés la qualité de l'eau des puits de particuliers à proximité immédiate du site ainsi que l’eau du robinet et l’air intérieur des maisons voisines.
Les échantillons d'air intérieur prélevés chez les riverains en juillet 2013 présentent de teneurs en COHV inférieures aux limites de détection analytiques. Des hydrocarbures ont été détectés à teneurs compatibles avec l'usage constaté.


Les échantillons d'eau du robinet prélevés présentent des teneurs inférieures aux limites de qualité des eaux de boisson et/ou valeurs guide de l'OMS pour l'eau potable.
Quant à l'eau des puits particuliers voisins, la teneur mesurée en trichloréthylène + tetrachloréthylène (10,54 µg/l) en juillet 2013 dans l'un des puits dépassait légèrement la norme de potabilité de 10 µg/l. Cette teneur ne dépasse plus la norme lors du prélèvement réalisé en juillet 2014.


Enfin, les prélèvements d'eaux de surface dans la rivière la Beuvronne ne révèlent aucun dépassement des valeurs limites de qualité des eaux de boisson et/ou valeurs guide de l'OMS pour l'eau potable, pour l'ensemble des paramètres analysés (métaux lourds, hydrocarbures totaux, composés aromatiques polycycliques, composés organo-halogénés volatils).

Le plan de gestion de la pollution proposé par l'exploitant en mars 2014 porte exclusivement sur la gestion de eaux souterraines et propose l'atténuation naturelle de la pollution. L'inspection des installations classées a demandé à l'exploitant de complèter son dossier en privilégiant le traitement des sources de pollution, conformément aux principes de la circulaire du 8/02/2007 relative à la gestion des sites et sols pollués.

 

Extrait article paru dans le Parisien 77 :
À Claye-Souilly, Wabco manifeste pour garder ses emplois

Valentine Rousseau | 09 Nov. 2015, 20h24 | MAJ : 09 Nov. 2015, 20h24

 

Le cortège a défilé de Wabco à la mairie, ce lundi matin. Les salariés de ce fabricant de freins pour camions réclament « le maintien sur cinq ans de la production et le déploiement d’un plan de revitalisation du site ».

Mais le groupe américain a décidé de fermer sa seule usine en France, installée à Claye-Souilly.

 

Sur les 231 emplois, 178 seront supprimés en quatre vagues jusqu’à fin 2017. La cinquantaine d’emplois préservés seront réorientés vers la direction commerciale et le service après-vente.

Le marché du camion connaît depuis 2010 la même concurrence féroce que celui de l’automobile et « les prix du marché du frein des poids lourds ont chuté de 40 % à 45 % », explique Benjamin Roux, directeur général de Wabco.

La CFDT fait valoir que l’entreprise génère toujours des bénéfices. « Certes, rétorque la direction, mais le niveau de commandes diminue de 10 % chaque année depuis quatre ans. »

Les négociations dureront jusqu’au 7 janvier. « Commencera alors une phase de départs volontaires jusqu’au 1er juillet 2016, période durant laquelle nous espérons 35 départs », poursuit Benjamin Roux.

 

Claye-Souilly, lundi matin. (LP/Rémy Calland)

Wabco proposera des CDI au sein de Randstad intérim. « Il s’agira de vrais CDI, le personnel concerné enchaînera des missions longue durée, en adéquation avec ses compétences, comme auprès d’un prestataire, détaille le directeur. Un cariste ou une comptable ne sera pas employé de rayon dans un supermarché contre son gré. Notre priorité est le retour à l’emploi de l’ensemble des salariés. »

 

Les employés, eux, craignent d’enchaîner de courtes missions sans rapport avec leur profil. « Et la différence de salaire sera puisée dans les 45 000 € de la prime supralégale, déplore Bruno Bazzi, délégué CFDT. Nous ne sommes pas d’accord avec cette méthode. Ce plan social ne sert qu’à augmenter des dividendes des actionnaires. L’usine française est sacrifiée pour celle de la Pologne où sera concentrée l’activité principale. »

 

Le maire de Claye-Souilly, Yves Albarello (LR), a reçu une quinzaine de salariés lundi matin. « Je leur ai dit que la direction ne se paiera pas sur la peau de la bête, martèle l’élu. Il n’est pas question que Wabco fasse une opération immobilière juteuse en cédant son terrain de plusieurs hectares, très bien situé, face au canal de l’Ourcq. Cette zone restera dédiée aux activités industrielles. Je m’engage à ne pas changer l’affectation du terrain. En revanche, si Wabco fait un effort sur le maintien du personnel, je peux mettre la partie proche du centre-ville en zone constructible. »

 

Le personnel, lui, se dit « écœuré d’avoir été sacrifié par des Français ».Le PDG du groupe Wabco est français, tout comme le directeur des exploitations.

Le groupe emploie 11 000 personnes qui travaillent majoritairement en Europe.

......

http://www.leparisien.fr/claye-souilly-77410/a-claye-souilly-wabco-manifeste-pour-garder-ses-emplois-09-11-2015-5262539.php

 

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 09:39

 

 

C’est à la suite d’une inspection diligentée par la DRIEE 77 en date du 7 octobre dernier qu’il a été découvert que l’entreprise LUTTI LIV GAZ située dans la zone industrielle de Mitry-Compans effectuait une activité illégale de remplissage de gaz inflammables liquéfiés rue Edouard Branly à Mitry-Mory.

 

L’inspecteur de la DRIEE 77 a constaté que l’entreprise exploitait une installation de remplissage de gaz inflammables liquéfiés sans l’autorisation requise, que cette activité était pratiquée sans mesures de sécurité et de formation du personnel, que l’entreprise ne contrôlait pas le niveau de gaz présent dans chaque bouteille, que cette activité présentait un risque élevé de surpression et sur-remplissage, qu’une forte odeur de gaz était présente sur le site lors de l’inspection, que cette activité représentait des enjeux en termes d’incendie et d’explosion.

 

En conséquence de quoi un arrêté préfectoral a été pris en date du 3/11/2015 suspendant à compter de la date de notification de l’arrêté.

 

Pour mémoire cette entreprise s’était implantée dans la Zone industrielle de Mitry-Compans qui compte 7 sites SEVESO dont 3 à hauts risques.

 

Elle se trouve dans la même rue que l’entreprise Mitrychem, en liquidation judiciaire.

http://adenca.over-blog.com/2015/06/mitry-mory-le-conseil-municipal-delibere-sur-le-dossier-mitrychem.html

 

 

 

Lien vers l’arrêté préfectoral du 3/11/2015 :

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/18173/148319/file/AP%20N%C2%B015%20DCSE%20IC%20088%20du%203%20novembre%202015%20portant%20SUSPENSION%20ACTIVITES.pdf

 

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 19:18
vue sur l'usine Placoplatre de Vaujours

vue sur l'usine Placoplatre de Vaujours

 

A moins de 10 kms à vol d’oiseau sont situés les 4ème et  5ème  plus importants émetteurs de poussières totales (particules) dans l’air d’Ile de France en 2013.(1)

 

Il s’agit d’ADP (chaufferie) Roissy en France 95 et de Placoplatre Vaujours 93.

 

Ces deux sites se trouvent à deux pas de la décharge Veolia de Claye-Souilly :

-      2ème plus important émetteur de méthane dans l'air de France en 2013

 -     3ème plus important émetteur de CO2 dans l’air de Seine et Marne en 2013

 -    2ème plus important émetteur d’oxyde de soufre dans l’air de Seine et Marne en 2013.(2)

 

 A deux pas également :

 

- de BASF Mitry- Mory :

2ème plus important émetteur  dans l’air d’Hydroflurocarbures (HFC), un gaz a effet de serre, en Ile de France, en 2013 (2)

 

- de William Saurin St Thibault des Vignes

1er  plus important émetteur  en Ile de France de Gaz  à effet de serre hydrochlorofluorocarbones (HCFC) en 2013 (2)

 

 

A l’approche de la COP 21

 quelles mesures compte prendre

ces industriels 

pour réduire leurs émissions de polluants dans l'air ?

 

Nous n’en savons rien.

 

 

(1) l'environnement industriel en idf édition 2015  DRIEE IDF page 75

 

(2) site IREP registre des émissions polluantes http://www.irep.ecologie.gouv.fr/IREP/index.php

La Direction Générale de la Prévention des Risques du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, et de l’Energie recense les principaux rejets et transferts de polluants dans l’eau, l’air, les déchets déclarés par certains établissements; à savoir:

  • les principales installations industrielles,
  • les stations d'épuration urbaines de plus de 100 000 équivalents habitants,
  • certains élevages.
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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 18:37
Forêt Régionale de Montgé-en-Goële : le Conseil Régional IDF laisse tomber en ruine les communs de l’ancien château de St Thibault

 

 

Le conseil régional IDF, après avoir autorisé le carrier allemand Knauf à détruire une partie de la forêt régionale de Montgé en Goële pour ouvrir un carrière de gypse à ciel ouvert remblayée par des déchets, laisse tomber en ruine les communs de l’ancien château de St Thibault.

 

Après avoir dépensé l’année dernière plus de 3 900 000 € (1) pour aménager le nouveau siège social de l’AEV à Pantin, il faut restreindre certainedépenses et il semblerait que ce soit une fois encore le « petit peuple » du nord-ouest 77  qui en fasse les frais.

 

Il est vrai que si le Conseil Régional a l’intention de continuer à laisser détruire la forêt de Montgé en Goële ,  en autorisant l’industriel  allemand Knauf à ouvrir une nouvelle carrière à ciel ouvert, il est mieux de laisser les bâtiments se délabrer pour les abattre et mettre les déchets dans les trous des carrières.

 

« Petit peuple »

du nord-ouest 77

ne laissez pas le Conseil Régional IDF détruire votre patrimoine

N’acceptez pas d’être considéré

comme une population « d’aucun intérêt »

alors que le gypse est considéré

comme une “richesse d’importance nationale” et d’intérêt communautaire.

 

 

 

 

(1) rapport activité AEV 2014

 

Pour plus d'informations sur ce dossier contactez vos élus du conseil régional IDF :

 

Mme Hamida Rezeg (UMP) adjointe au maire de Meaux

M. Éric Jeunemaître (UMP) adjoint au maire de Provins

Mme Chantal Brunel (UMP) Maire de Bussy Saint Georges

M. Gilles Battail (UMP) Conseiller municipal Dammarie les Lys

Mme Claudine Thomas (UMP-PR) adjointe au maire de Chelles

M. Frédéric Valletoux (UMP) Maire de Fontainebleau

Mme Marie-Pierre Badré (UMP) adjointe au Maire de Couilly Pont aux Dames

M. Gérard Ruffin (Nouveau Centre) ancien maire de Lésigny

M. Jean-Marc Brulé (Europe Écologie) ancien maire de Cesson

Mme Marie Richard (PS et app.) conseillère municipale de La Ferté sous Jouarre

M. Jean-Paul Planchou (PS et app.) ancien maire de Chelles

Mme Geneviève Wortham (PS et app.) présidente de l’Ordif

M. Jean-François Pellissier (FG) membre commission consultative Predma

Mme Liliane Pays (Europe Écologie) de Fontainebleau, vice présidente de l’AEV

M. Pascal Marotte (Europe Ecologie) conseiller municipal de Moret sur Loing

Mme Brigitte Eude (PS et app.) conseillère municipale Torcy

M. François Kalfon (PS et app.) conseiller municipal Melun

Mme Fatna Lazreg (Europe Écologie) de Melun

M. Philippe Sainsard (PS et app.) conseiller municipal Combs la Ville

Mme Julie Nouvion (Europe Écologie) Marne la Vallée

M. Philippe Camo (FG) adjoint au maire Brétigny sur Orge (91)

Mme Josette Mollet-Lidy (PRG) conseillère municipale de Coulommiers

M. Thibaud Guillemet (Europe Écologie) Maire de Thorigny sur Marne

Mme Roseline Sarkissian (PS et app.) conseillère municipale de Fontainebleau

de la conseillère régionale du 91 :

Mme Charlotte Blandiot-Faride (FDG) adjointe au maire de Mitry-Mory

 

 

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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 17:40
Base Basol des sites pollués français :

 

 

Les activités de la société WABCO WESTINGHOUSE Equipements Automobiles ont été initialement autorisées par l’arrêté préfectoral du 2 août 1994.
Les installations classées à autorisation sous les rubriques 2940 et 2260 ont cessé en 2001/2002. L'activité de traitement des métaux et de matières plastique, classée à autorisations sous la rubrique 2565 a cessé en 2006. Seules des installations classées sous le régime de la déclaration sont encore exploitées sur le site.

Le site, d'une superficie d'environ 2 ha est bordé :
- au nord par des entrepôts et la route nationale 3 (RN3) ;
- à l’est par une zone boisée et la rivière Beuvronne ;
- au sud par une zone pavillonnaire ;
- à l’ouest par la rue Aristide Briand puis par le canal de l’Ourcq et par une zone d’habitation.


Les zones potentiellement sensibles au voisinage de ce site identifiées dans les différentes études sont les cours d’eau (la Beuvronne et la Canal de l’Ourcq) et la zone pavillonnaire située au sud de l’établissement.

Plusieurs nappes sont rencontrées au droit du site. La nappe superficielle est située à 1,5 et 3,3 m de profondeur. Son sens de l’écoulement est orienté est/sud-est en direction de la Beuvronne qui draine la nappe.

 

Description qualitative :
A la suite de l’arrêt en 2006 des installations classées à autorisation (traitement des métaux et de matières plastiques), la société Wabco a fourni plusieurs études relatives à l’état du sous-sol.
Ces études ont révélé une pollution du sol et des eaux souterraines par des hydrocarbures et composés organo-halogénés volatils (COHV), susceptible d’atteindre les habitations du lotissement voisin qui sont au droit latéral de l’écoulement de la nappe.

Aussi, il a été demandé à Wabco, par arrêté préfectoral complémentaire du 11 avril 2012 de : 
- réaliser des prélèvements de gaz de sols et d’eaux souterraines dans les propriétés jouxtant le site industriel ;
- réaliser une étude visant à s’assurer que l’état des milieux à l’extérieur du site soit compatible avec les usages constatés autour du site ;
- transmettre les mesures de gestion à mettre en œuvre ;
- mettre en place une surveillance des eaux souterraines sur site et hors site.

Suite aux prélèvements d’eaux souterraines et de gaz du sol hors site, l’évaluation des risques a été menée dans le cadre d’une Interprétation de l’Etat des Milieux (IEM) suivant les recommandations de la circulaire du 8 février 2007 relative à la gestion des sites pollués. Dans ce cadre, ont également été contrôlés la qualité de l'eau des puits de particuliers à proximité immédiate du site ainsi que l’eau du robinet et l’air intérieur des maisons voisines.
Les échantillons d'air intérieur prélevés chez les riverains en juillet 2013 présentent de teneurs en COHV inférieures aux limites de détection analytiques. Des hydrocarbures ont été détectés à teneurs compatibles avec l'usage constaté.
Les échantillons d'eau du robinet prélevés présentent des teneurs inférieures aux limites de qualité des eaux de boisson et/ou valeurs guide de l'OMS pour l'eau potable.
Quant à l'eau des puits particuliers voisins, la teneur mesurée en trichloréthylène + tetrachloréthylène (10,54 µg/l) en juillet 2013 dans l'un des puits dépassait légèrement la norme de potabilité de 10 µg/l. Cette teneur ne dépasse plus la norme lors du prélèvement réalisé en juillet 2014.
Enfin, les prélèvements d'eaux de surface dans la rivière la Beuvronne ne révèlent aucun dépassement des valeurs limites de qualité des eaux de boisson et/ou valeurs guide de l'OMS pour l'eau potable, pour l'ensemble des paramètres analysés (métaux lourds, hydrocarbures totaux, composés aromatiques polycycliques, composés organo-halogénés volatils).

Le plan de gestion de la pollution proposé par l'exploitant en mars 2014 porte exclusivement sur la gestion de eaux souterraines et propose l'atténuation naturelle de la pollution. L'inspection des installations classées a demandé à l'exploitant de complèter son dossier en privilégiant le traitement des sources de pollution, conformément aux principes de la circulaire du 8/02/2007 relative à la gestion des sites et sols pollués.

Paru dans le Parisien 77 :
Claye-Souilly : les Wabco dans la rue pour garder leur emploi

08 Nov. 2015, 16h28 | MAJ : 08 Nov. 2015, 16h28

 

Le syndicat CFDT appelle à manifester, ce lundi matin, dans les rues de Claye-Souilly, pour protester contre l’arrêt total de la production chez Wabco, spécialiste des systèmes de freinage et d’embrayage sur camions implanté sur la commune depuis 1973.

Cette décision, prise par la direction de ce groupe américain, menace les 178 emplois restants sur le site, qui en avait déjà perdu près d’une centaine après deux plans sociaux successifs, en 2009 et 2013. « Le groupe préfère concentrer ses efforts sur le développement de son usine de Pologne », rappelle le syndicat, qui réclame le « maintien sur cinq ans de la production et le déploiement d’un plan de revitalisation du site digne de ce nom ».

Rendez-vous au 44, rue Aristide Briand, à Claye-Souilly, à 9 heures.

 

http://www.leparisien.fr/claye-souilly-77410/claye-souilly-les-wabco-dans-la-rue-pour-garder-leur-emploi-08-11-2015-5259277.php

 

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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 09:12
 Villevaudé décharge polluée Terralia du groupe Paprec : que fait l’ETAT dans ce dossier ?

 

 

 

Villevaudé

décharge polluée Terralia du groupe Paprec

 que fait l’ETAT dans ce dossier ?

 

 

Le groupe PAPREC un industriel qui semble proche des plus hautes instances de l’ETAT.

 

En effet, à grand renfort de média le président de la république s’est rendu le mois dernier en Seine St Denis pour y visiter l’usine Paprec (1) mais il n’est pas venu visiter la décharge polluée  de ce même groupe à Villevaudé.

 

 

L’omerta de l’ETAT dans ce dossier ?

 

A vous de juger

 

La décharge ISDI Terralia (Groupe PAPREC) à Villevaudé avait été autorisée dans les années 2000, puis en 2009 l’exploitation avait été prolongée jusqu’en 2014 et de nouveau en 2014 bien que la décharge soit fermée pour cause de pollution aux hydrocarbures Madame le Préfète avait donné une autorisation supplémentaire de 5 ans qui court jusqu’au 18/2/2019 avec une surveillance trimestrielle des eaux (2).

 

Cette pollution aux hydrocarbures nous a été révélée par le CG 77, en effet les services de l’ETAT que nous avons contacté à nombreuses reprises n’ont pas souhaité nous indiquer le type de pollution découvert dans cette décharge, ni nous fournir une copie des résultats en leur possession.

 

Extrait de la réponse du CG 77 par courrier du 9 janvier 2014 qui nous indique :

 

« A la suite d’un contrôle inopiné, les services de la DDT ont suspecté une pollution sur un périmètre de l’ISDI. Des sondages et analyses ont conduit à l’identification d’une pollution aux hydrocarbures, sur ce périmètre circonscrit et qui ne s’est pas propagée. L’exploitant a été sollicité et s’est engagé à extraire la couche de terres polluées du site. Il appartient à votre association de saisir la DDT 77 pour pouvoir consulter les résultats d’analyses, le Département n’y ayant pas accès et à défaut, ce qui semble être le cas, de saisir la commission d’accès aux documents administratifs (CADA) »

 

 

 

Le site est-il dépollué ?

Nous n’en savons rien

 

 

Quels sont les résultats des analyses trimestrielles

des eaux souterraines ?

 

Nous n’en savons rien

 

 

L’ETAT 

 a-t-il engagé 

une action juridique à l’encontre de l’industriel ?

 

Nous n’en savons rien

 

 

Ce que nous constatons c’est que la décharge est toujours fermée et que ses eaux de ruissellements se déversent dans le ru  de l’Etang qui rejoint le ru  qui traverse le  lotissement de Mauperthuis à Claye-Souilly pour aller se rejeter dans la Beuvronne.

 

 

Pour tous renseignements complémentaires

contactez 

la sous préfecture de Torcy.

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/Services-de-l-Etat/Prefecture-et-sous-prefectures/Les-sous-prefectures/La-sous-prefecture-de-Torcy2/La-sous-prefecture-de-Torcy

 

 

(1) http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/10/20/operation-de-charme-a-la-courneuve-pour-francois-hollande_4793058_823448.html

 

(2) Les 2 arrêtés préfectoraux successifs

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/8292/52482/file/ARP_Villevaude.pdf

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/13750/98266/file/ARP+ISDI+PRESCRIP+COMP+VILLEVAUDE+TERRALIA.pdf

 

Pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/article-villevaude-l-ancienne-decharge-terralia-groupe-paprec-une-verrue-polluee-122599825.html

http://adenca.over-blog.com/article-villevaude-l-ancienne-decharge-terralia-groupe-paprec-une-verrue-polluee-122599825.html

http://adenca.over-blog.com/article-protection-du-captage-d-annet-sur-marne-le-cas-de-la-decharge-polluee-de-villevaude-terralia-grou-124855441.html

http://adenca.over-blog.com/article-groupe-paprec-decharge-terralia-de-villevaude-106375885.html

http://adenca.over-blog.com/article-groupe-paprec-pourquoi-la-decharge-terralia-de-villevaudest-elle-toujours-fermee-115646517.html

http://adenca.over-blog.com/2015/03/que-deviennent-les-anciennes-decharges-isdi-le-cas-de-la-decharge-isdi-terralia-groupe-paprec-a-villevaude-une-verrue-polluee.html

http://adenca.over-blog.com/article-villevaude-omerta-des-services-de-l-etat-a-la-suite-de-pollution-de-la-decharge-terralia-aux-h-122037993.html

 

 

 

 

 

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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 11:53

 

 

A  la lecture des résultats d’émission de méthane et CO2 sur le site IREP (1), nous nous apercevons que la décharge Capoulade d’Isles les Meldeuses ne déclare pas sur ce site ses émissions de méthane et CO2, pourquoi ?

 

L’industriel

n’est-il pas tenu de fournir ces informations

à l’administration ?

 

L’industriel a-t-il oublié

de fournir ces informations à l’administration ?

 

Nous n’en savons rien

 

 

 

Ce que nous constatons  c’est la seule décharge d’ordures ménagères et de déchets ultimes de Seine et Marne qui ne déclare pas ses émissions de gaz à effet de serre.

 

 

 

 

Pour plus d’information sur ce dossier

nous vous conseillons de contacter la sous préfecture de Meaux

 

 

 

(1) site IREP registre des émissions polluantes http://www.irep.ecologie.gouv.fr/IREP/index.php

La Direction Générale de la Prévention des Risques du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, et de l’Energie recense les principaux rejets et transferts de polluants dans l’eau, l’air, les déchets déclarés par certains établissements; à savoir:

  • les principales installations industrielles,
  • les stations d'épuration urbaines de plus de 100 000 équivalents habitants,
  • certains élevages.
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