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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 16:17

 

 

Il ne suffit pas  de serrer des mains aux chefs d’ETAT qui se pressent à cette COP 21, nous attendons des mesures concrètes.

 

 

Les déchets du BTP : un sujet qui fâche Mme Royal ?

 

 

En effet difficile à comprendre pourquoi la Ministre de l’Ecologie depuis son arrivée ne s’est pas penché sur le lourd dossier  du BTP, plus gros producteur en France de déchets.

 

Le BTP une profession que Mme Royal protège ?

 

C’est la question que l’on se pose lorsque l’on voit que Mme Royal n’impose pas à cette profession la responsabilité élargie du producteur :  le principe du pollueur-payeur. (1)

 

Pour prendre comme exemple les exploitants de gypse, si la responsabilité élargie du producteur leur était imposée, ils devraient prendre en charge, notamment financièrement, la collecte sélective puis le recyclage ou le traitement des déchets issus du plâtre, ce qui éviterait qu'ils rongent jusqu'à l'os nos ressources.

 

 Ils pourraient assumer leur responsabilité de manière individuelle, ou collective dans le cadre d’un éco-organisme. Dans ce dernier cas, ils adhéreraient à une société souvent agréée par les pouvoirs publics, à laquelle ils verseraient une contribution financière. 

 

Mais depuis les années 1990 les gouvernements qui se sont succédés n’ont jamais imposé la responsabilité élargie du producteur au secteur du bâtiment, alors qu’il le faisait pour  les:

·                                

                                   Déchets d’emballages ménagers

·                                 Déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE)

·                                 Véhicules Hors d’Usage (VHU)

·                                 Pneumatiques usagés

·                                 Déchets de piles et accumulateurs

·                                 Textiles usagés

·                                 Déchets de papiers graphiques

·                                 Médicaments non utilisés (MNU)

·                                 Déchets d’éléments d’ameublement (DEA)

·                                 Déchets diffus spécifiques ménagers (DDS)

·                                ......

 

 pourquoi ?

 

Des lobbies bien trop puissants

ou trop proches du pouvoir

dans le BTP ?

 

 

Le pays des droits de l’homme

est-il devenu

le pays des droits des industriels ?

 

Nous vous laissons le soin de répondre à cette question.

 

 

(1) http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-principe-de-la-responsabilite,12046.html

 

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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 13:54

 

Court résumé de la CSS Rep Veolia Claye-Souilly du 25/11/2015 :

 

- Unité Biométhane carburant (1er prototype en France)

 

La multinationale a perçu des subventions pour développer ce projet, le marché ne s’étant pas développé comme le souhaitait Veolia, la multinationale ne semble pas beaucoup  persévérer dans cette démarche, un sujet qui fâche le député-maire Yves Albarello, dont la commune a investi dans des véhicules fonctionnant avec cette énergie.

Quant aux subventions, elles semblent  avoir été données, sans  obligation de résultat, donc Veolia ne sera pas obligée de les rembourser.

 

- Concernant les 2 sinistres des 5/4/2015 et 9/6/2015, nous aurons plus d’informations l’année prochaine, en effet en cette fin d’année 2015 nous traitons le dossier de 2014.

 

- Claye-Energie :

Les chaudières ont renvoyé régulièrement en 2014 des gaz SO2(oxyde de soufre) dans l’air au-delà des normes autorisées par l’arrêté préfectoral, sans que la préfecture ne dresse procès-verbal.

 

Le contrat initial d’obligation d’achat  biogaz par EDF prenait fin et Rep Veolia ne pouvait signer un nouveau contrat avec EDF qu’à condition de mettre en place une nouvelle installation, c’est pourquoi semble-t-il,  la multinationale a changé en 2015 ses chaudières si peu performantes qui avaient 17 ans d’âge.

Opération de rachat du biogaz par EDF assez juteuse qui va permettre à la multinationale de rentabiliser rapidement sa nouvelle installation.

 

- Produits chimiques déversés dans l’air pour masquer les odeurs :

nous n’avons toujours pas  pu obtenir les fiches de données sécurité.

 

- Mâchefers :

 Rep Veolia traite les mâchefers issus de l’incinération des ordures ménagères pour majorité en provenance de l’incinérateur d’Issy les Moulineaux (Hauts de Seine).

 

La commercialisation  de ces mâchefers après traitement étant difficile, en effet l’utilisation de ce produit en sous couche routière ne se développe pas, beaucoup de collectivités n’y étant pas favorable, nous constatons que depuis plusieurs années Rep Veolia réutilise en majorité sur son site les mâchefers traités, mais dans quelles conditions ?

 

En effet l’arrêté du 18/11/2011 (1) impose des conditions d’utilisation strictes de ces mâchefers traités, mais nous n’avons toujours pas pu obtenir d’informations claires ni de la multinationale, ni des services de l’ETAT sur les conditions d’utilisation de ces matériaux sur la décharge de Claye-Souilly.

 

- Contrôles polluants dans les eaux souterraines, eaux pluviales avant rejet dans la Beuvronne :

Pourquoi les contrôles de certains polluants ne sont pas imposés dans cette décharge alors qu’ils le sont dans d’autres décharges beaucoup moins importantes ?

 

C’est le préfet du département qui décide ou non d’imposer des contrôles supplémentaires et Jean-Luc Marx ne souhaite pas imposer plus de contrôles à la multinationale Veolia.

 

Nous reviendrons en détail sur ce sujet dans un prochain article.

 

Quant aux émissions de gaz à effet de serre dans l’air, le sujet a été retiré en dernière minute de la présentation de Veolia. Un sujet qui semble fâcher la multinationale qui était tout de même le 2ème émetteur 2013 en France  de méthane dans l’air à Claye-Souilly (site IREP).

 

 

 

(1) http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024873229

 

 

 

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1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 14:37
Destruction châtaignier dans la forêt de Montgé en Goële par l'AEV

Destruction châtaignier dans la forêt de Montgé en Goële par l'AEV

 

Dans les Yvelines l’Agence des Espaces Verts, acquière un terrain

à un montant supérieur

à la valeur arrêtée par l’administration Domaines

pour protéger

5 châtaigniers

"bicentenaires, arbres remarquables, à haute valeur patrimoniale"

 tandis qu’en Seine et Marne, dans la forêt de Montgé en Goële, l’AEV détruit plusieurs hectares de châtaigniers et autres arbres pour certains plus que centenaires.

 

 

Pourquoi une telle différence de traitement ?

 

 

Mais rappelez-vous à Montgé-en-Goële vous êtes

chez « le petit peuple » de l’est parisien.

 

 

Ces gens-là 

ont-ils besoin de conserver

un patrimoine

d’arbres remarquables ?

 

 

Là est la question, à laquelle nous vous laissons le soin de répondre....

 

 

 

 

PROCES VERBAL DE LA SÉANCE DU 20 AVRIL 2015

DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’AEV

Pour extrait Rapport N° 15-061 AEV Acquisitions foncières (1)

« Un accord amiable a été recueilli à un montant supérieur à l’avis des Domaines. Il s’agit de l’acquisition de parcelles boisées et en friche situées à Medan et à Morainvilliers dans les Yvelines supportant 5 châtaigniers bicentenaires. Aussi, en vue de protéger ces arbres remarquables, de haute valeur patrimoniale, il est proposé de passer outre à l’avis des Domaines. »

 

 

http://www.aev-iledefrance.fr/phocadownload/conseil-d-administration/proces-verbaux/2015%2004%2020%20pv%20bd.pdf

 

destruction par l'AEV des arbres dans la forêt régionale de Montgé

destruction par l'AEV des arbres dans la forêt régionale de Montgé

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1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 11:45

 

 

Pour ne pas contrarier semble t-il  les professionnels du déchet, l'ETAT n'augmentera pas la taxe sur les activités polluantes TGAP mais réduit  les crédits alloués au ministère de l'environnement !

 

 

Le pays des droits de l’homme

est-il devenu

le pays des droits des industriels ?

 

 

Nous vous laissons le soin de répondre à cette question.

 

 

 

 

Paru dans le journal de l’environnement :
Les réformes oubliées du projet de loi de finances rectificative

 

Mauvaise surprise budgétaire. Alors que les députés entament, ce 30 novembre, l’examen du projet de loi de finances rectificative 2015 (PLFR 2015), le texte fait l’impasse sur la réforme de la fiscalité Déchets et sur la trajectoire de la taxe carbone, contrairement à ce qui avait été annoncé.
 

 

Il y a tout juste deux mois, le ministère de l’écologie était formel. «Les nouveaux taux de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) applicables à partir de 2016 seront publiés dans le projet de loi de finances rectificative 2015», assurait à la tribune nantaise des Assises des déchetsCédric Bourillet, chef du service de la prévention des nuisances au ministère. Le gouvernement n’avait d’ailleurs pas d’autre choix puisque le dernier taux fixé s’arrêtait au 31 décembre 2015. Pourtant, le PLFR 2015 fait l’impasse totale sur le sujet, ce qui va à l’encontre des grands objectifs fixés par le plan national Déchets ou la loi sur la transition énergétique, dont la réduction de la mise en décharge, qui bénéficie toujours d’une TGAP favorable dans l’Hexagone.

 

«Pendant deux ans, on a travaillé au sein du Comité pour la fiscalité écologique[1] pour trouver des moyens réglementaires et fiscaux au service de la politique Déchets. Le gouvernement nous avait promis d’appliquer quelques-unes de nos propositions dans le PLFR. Résultat: il n’a pas tenu parole», commente Delphine Lévi-Alvarès, en charge du plaidoyer à Zero Waste France. En juillet 2014, pourtant, ce Comité a publié un avis sur la fiscalité traçant une trajectoire de la TGAP jusqu’en 2025, pour favoriser la baisse de l’enfouissement notamment. «Ce blocage provient clairement de Bercy, et le ministère de l’écologie ne fait pas pression pour que cela change», estime de son côté Agnès Banaszuk, coordinatrice du réseau Prévention et gestion des déchets à France Nature Environnement.

En l’absence de nouveaux taux de TGAP, les anciens vont donc s’appliquer, alors qu’ils favorisent l’incinération et le stockage, comme l’a jugé dès 2013 le Commissariat général au développement durable (CGDD) dans un rapport«Les taux applicables à l’incinération n’ont d’ailleurs pas augmenté depuis 2013», précise Delphine Lévi-Alvarès.

Autre absence: la TVA à taux réduit pour les activités de prévention et de recyclage, évoquée par le ministère à plusieurs reprises, n’a pas été finalisée.

 

 

UNE TEOM NOUVELLE VERSION

Seule évolution du PLFR: la redevance spéciale pour les entreprises n’est plus obligatoire. Très peu appliquée en France, elle peut désormais être remplacée par une taxe d’enlèvement des ordures ménagères (Teom) applicable aux déchets assimilés, contrairement à un arrêt rendu par le Conseil d’Etat en avril 2014, qui la limitait jusque-là aux déchets ménagers. «Dans tous les cas, les entreprises ne pourront être exonérées de leur responsabilité et devront s’acquitter d’une taxe», rappelle Agnès Banaszuk.

Une avancée positive à relever dans le PLFR: la Teom incitative pourra être déployée sur une partie seulement du territoire, à titre expérimental, pendant 5 ans. «Une mesure précieuse pour les communes comme Roubaix ou Miramas qui voudraient l’appliquer contre l’avis du syndicat intercommunal», estime Delphine Lévi-Alvarès.

 

 

LA CONTRIBUTION ENERGIE CLIMAT SANS TRAJECTOIRE

Au chapitre énergétique, le PLFR n’est guère plus encourageant. S’il précise le taux de la contribution Energie Climat pour 2017 (30,5 euros par tonne, soit 8,5 € de plus qu’en 2016), «il oublie de fixer les taux pour 2018 et 2019», note Morgane Piederriere, en charge du suivi législatif à FNE. La loi sur la transition énergétique (art.1) préconise pourtant d’atteindre 56 €/t dès 2020 et 100 €/t en 2030.

Enfin, le rattrapage de l’écart entre la fiscalité gazole et essence est conforme aux annonces, mais reste très faible, soit 0,01 € de plus par an et par litre pour le gazole et 0,01 € pour l’essence.

 


[1] Le Comité pour la fiscalité écologique a été renommé Comité pour l’économie verte

 

http://www.journaldelenvironnement.net/article/les-reformes-oubliees-du-projet-de-loi-de-finances-rectificative,64527?xtor=EPR-9

 

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 13:19

 

 

 

 

La motion   proposée par les conseillers départementaux du canton de Mitry-Mory : Marianne MARGATE adjointe au maire de Mitry-Mory et Bernard CORNEILLE, maire d’Othis  a été adoptée par le Conseil Départemental 77.

 

http://adenca.over-blog.com/2015/11/fort-de-vaujours-de-la-transparence-a-la-depollution-motion-proposee-par-marianne-margate-et-bernard-corneille-au-conseil-departemen

 

 

Paru dans le Parisien 77 :

 

Fort de Vaujours : une motion demande l’arrêt des travaux de démolition

Faustine Léo et Hugues Tailliez | 29 Nov. 2015, 18h32 | MAJ : 29 Nov. 2015, 18h32

 

Le conseil départemental a adopté une motion demandant l’arrêt immédiat des travaux de destruction de l’ancien fort de Vaujours. Ce site a été utilisé par le commissariat à l’énergie atomique pour réaliser des tirs à l’uranium à l’air libre entre 1955 et 1997. Le chantier de démolition est mené par Placoplâtre, propriétaire de 30 ha, à qui Marne-et-Chantereine pourrait céder sa parcelle de 15 ha.

 

Le fabricant de plâtre projette d’y creuser une carrière d’extraction de gypse à ciel ouvert.

 

Au conseil départemental, les élus de l’opposition à l’origine de cette motion réclament ainsi l’application immédiate du principe de précaution tout comme la réalisation d’une étude sanitaire et épidémiologique puisque « le site présente une contamination résiduelle par des substances radioactives et pyrotechniques». Ils dénoncent également «le risque que la société Placoplâtre et l’Etat fassent prévaloir leurs intérêts économiques sur lasanté publique et la protection de l’environnement».

 

A noter que l’ensemble des élus de la majorité départementale s’est abstenu. « Je ne connais pas suffisamment le dossier pour me prononcer, a reconnu Jean-Jacques Barbaux (LR). Mais nous y reviendrons lors d’une prochaine séance.»

 

Placoplâtre avait lancé, début 2014, la première phase de son chantier. Il s’agissait de la démolition d‘une vingtaine de bâtiments sans enjeux radiologique avec un permis de démolir accordé par la mairie de Courtry. Mais la seconde phase des démolitions a été suspendue. «Les préfets de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis ont demandé à la société Placoplâtre de sursoir aux travaux de démolition par courrier du 27 mai 2014 : la seconde phase de démolition qui a concerné des bâtiments susceptibles d’avoir un enjeu radiologique a donc été arrêtée à la demande des deux préfets», confirmait jeudi la préfecture de Seine-et-Marne.

 

Finalement, en mai dernier; la reprise des travaux de démolition de ces bâtiments a été autorisée par les préfets de Seine-Saint-Denis et de Seine-et-Marne, l’Autorité de sûreté nucléaire ayant validé le protocole de démolition. Mais le collectif Sauvons la Dhuis a saisi la justice pour mise en danger de la vie d’autrui. Le pôle Santé publique du parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire en juillet dernier.

 

http://www.leparisien.fr/courtry-77181/fort-de-vaujours-une-motion-demande-l-arret-des-travaux-de-demolition-29-11-2015-5323855.php

 

 

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 10:49

 

 

Le préfet Jean-Luc Marx n’appliquera pas le décret 2012-189 du 7 février 2012

qui impose aux services de l’ETAT de réunir chaque année une commission de suivi de site sur cette zone industrielle de Mitry-Compans qui compte 7 sites SEVESO.

 

Alors que le président de la république reçoit la COP 21, les représentants de l’ETAT  devraient être exemplaires et respecter à minima la législation en vigueur, ce qui n’est pas le cas, et nous le regrettons.

 

Pour extrait :

 

Décret n° 2012-189 du 7 février 2012 relatif aux commissions de suivi de site 

" La commission se réunit au moins une fois par an ou sur demande d'au moins trois membres du bureau. L'ordre du jour des réunions est fixé par le bureau…"

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025344282&dateTexte=&categorieLien=id

 

 

Il est vrai que les préfets qui se sont succédés dans ce département n’ont pas réuni de CSS en 2011 ni même en 2013 sur cette zone industrielle.

 

 

Il semblerait que l’habitude ait été prise de ne réunir une CSS qu’une année sur deux pour cette zone industrielle, en contradiction avec la législation en vigueur.

 

 

Mais ici vous êtes dans le bassin versant Beuvronne, là où vit « le petit peuple » d’Ile de France, là où on a accumulé le plus grand nombre de décharges de France sur un territoire aussi réduit.

 

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 09:47

 

Le 16/10/2008 au matin la présidente d’ADENCA a été contactée par les renseignements généraux qui souhaitaient la rencontrer, elle s’est rendu l’après-midi au siège des RG à Meaux accompagnée du vice président de l’association.

 

Une fiche a été constituée par les services de l'ETAT sur l’association ADENCA et sa présidente qui a décliné ses date et lieu de naissance, mariage, les associations dont elle était adhérente ainsi que son conjoint….

 

 

La présidente d’ADENCA

est-elle fichée « S »

comme

les terroristes ?

 

nous n’en savons rien.

 

 

Ce que nous savons c’est que la convocation des renseignements généraux faisait suite à un article paru dans le Parisien 77 concernant l’implantation d’une décharge Veolia de gravats de bâtiments à proximité d’une école maternelle en construction.

 

 

Pour extrait :

« Ce chantier va provoquer le passage incessant de camions très bruyants, insiste la présidente de l'association, Mireille Lopez. Nous demandons aussi que soit mesuré l'impact sur la santé des poussières de gravats qui entoureront immanquablement le lotissement et l'école. »

 

 

 

Oui dans ce pays si vous vous inquiétez pour les risques d’une installation industrielle sur la santé des petits enfants d’une école maternelle, vous devenez une personne à surveiller.

 

 

 

Le pays des droits de l’homme

est-il devenu

le pays des droits des industriels ?

 

 

Nous vous laissons le soin de répondre à cette question.

 

 

 

 

Article complet du Parisien 77 :

La montagne de déchets agite les riverains

Le Parisien | 16 Oct. 2008, 07h00

A FRESNES-SUR-MARNE, entre le lotissement de la Briqueterie et le ruban bitumé de la N 3, s'étendent aujourd'hui des champs. Plus pour longtemps. Dans quelques mois, ils seront labourés par un groupe d'archéologues chargés de vérifier qu'aucun palais précieux ne se cache dans leur sous-sol. Puis à partir de 2010, les pelles chercheuses céderont la place aux pelleteuses, chargées d'élever un remblai paysager large d'une trentaine de mètres et haut de dix, constitué de déchets du BTP et de terre.



Près d'une école maternelle en construction

Construit par la Routière de l'Est parisien (REP) qui gère au nord et à l'ouest quelque 213 hectares de décharge, ce monticule fera office d'écran antibruit entre les habitants de Fresnes et la nationale. Il permettra surtout à la REP de se débarrasser facilement des milliers de mètres cubes de terre qu'elle soulève actuellement à quelques centaines de mètres plus au nord. Sur le site qui va lui-même abriter une extension de la décharge de 33 hectares, doublée d'un centre fermé de compostage.

Encore loin de sortir de terre, la colline fait déjà parler d'elle dans les boîtes aux lettres des riverains. La semaine dernière, la jeune Association de défense de l'environnement de Claye-Souilly et ses alentours (Adenca) s'est fendue d'un tract sur le sujet. En cause : les problèmes de pollution que pourrait engendrer l'élévation de la butte paysagère, située à moins de 600 m des pavillons et d'une école maternelle en construction.

« Ce chantier va provoquer le passage incessant de camions très bruyants, insiste la présidente de l'association, Mireille Lopez. Nous demandons aussi que soit mesuré l'impact sur la santé des poussières de gravats qui entoureront immanquablement le lotissement et l'école. »

Des arguments que le maire de Fresnes-sur-Marne dit « avoir du mal » à comprendre. « Ce projet de butte paysagère est annoncé depuis des années et si nous l'avons accepté, ce n'est pas pour accueillir de nouveaux déchets mais pour fournir une solution aux habitants excédés par le bruit de la nationale 3 », assure Jean Lefort. Il prévoit de répondre aux tracts d'Adenca dans quelques semaines, via un billet dans le bulletin municipal.

 

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/la-montagne-de-dechets-agite-les-riverains-16-10-2008-277681.php

 

Pour aller plus loin :

http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/attaques-du-13-novembre-a-paris/etat-d-urgence-en-france/etat-d-urgence-un-militant-ecologiste-assigne-a-residence-en-pleine-cop21-denonce-une-mesure-d-intimidation_1194895.html

 

 

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 10:33

 

Vous qui vous battez depuis des décennies pour permettre aux populations d’avoir un air et une eau de meilleure qualité afin de réduire les risques sur la santé de l’être humain, faites attention  aujourd’hui ou demain les forces de l’ordre vont peut-être investir votre domicile pour perquisitionner, peut-être allez-vous être assigné à résidence, sans pouvoir ni vous rendre à votre travail, ni au chevet de vos proches, pendant les 15 jours que va durer la COP 21.

 

Vous êtes semble-t-il considérés comme des terroristes, vous qui ne cherchez qu’à améliorer la vie de vos concitoyens.

 

Quant aux industriels ils organisent à l’occasion de la COP 21 une manifestation au grand palais qui n’est pas interdite, sous l’égide d’une organisation dénommée EPE dirigée par :

- Président Jean-Dominique SENARD (MICHELIN)

- Vice présidents

Pierre-André de CHALENDAR (SAINT GOBAIN)

Antoine FREROT (VEOLIA)…..

 

Le pays des droits de l’homme est-il devenu le pays des droits des industriels ?

 

Nous vous laissons le soin de répondre à cette question.

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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 19:57

 

A proximité de la décharge Rep Veolia Claye-Souilly se trouve une casse auto au bord de la nationale 3.

Depuis 1991 la Sté Lefevre Autos était autorisée à exploiter un dépôt de pièces détachées et de véhicules hors d’usage, activité reprise en 1993 par la sté « RN3 Autos ».

En 2006 la sté « RN3 Autos » a été agréée pour stocker, dépolluer, démonter des véhicules hors d’usage pour une durée de 6 ans, agrément renouvelé en 2013, pour une durée de 6 ans, l’autorisant à traiter 1600 véhicule/an.

 

Dans l’arrêté préfectoral  2013/DRIEE/ UT77/011 du 23/1/ 2013 on peut lire :

Article 5

« Sans préjudice des dispositions de l’article L1331-10 du code de la santé publique, les eaux issues des aires étanches de l’établissement sont récupérées et traitées avant leur rejet au réseau communal….. »

 

Or ironie du sort

 la commune de Charmentray

ne possède pas de réseau communal d’épuration.

 

 

Au regard de l’arrêté préfectoral de mise en demeure  2015/DRIEE/UT/187 du 24/11/2015

il semblerait que cette entreprise ne possède pas à ce jour de moyens de traitement et confinement de ses eaux pluviales polluées.

 

voir pour extrait :

 

Où partent les eaux polluées de la casse auto « RN3 Autos » de Charmentray ?
Où partent les eaux polluées de la casse auto « RN3 Autos » de Charmentray ?

Comment une installation autorisée à dépolluer 1600 véhicules/an peut-elle fonctionner sans que la préfecture n’ait exigé une installation de traitement et confinement de ses eaux pluviales polluées alors que  cette commune de Charmentray  ne possède pas de station d'épuration ?

 

 

Pour mémoire les eaux de ruissellements de cette entreprise se dirigent vers la Marne en amont du captage d’eau d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.

 

 

La sécurité alimentaire  passe par la protection de  nos captages d'eau  et doit être une priorité pour le préfet de Seine et Marne.

 

 

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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 16:08

 

 

 

Dernière minute….

 

 

La décharge Veolia  augmente en 2014 ses émissions de gaz dans l’air : méthane et oxyde de soufre. (1)

 

Des risques en accroissement pour la santé des riverains.

 

A l’approche de la COP 21, ce n’est pas des effets d’annonces que nous attendons d’Antoine Frérot, PDG de Veolia, mais des actes.

Extrait site airbreitz :

Le méthane (CH4)

....

Ses effets sur la santé

Le méthane est incolore, inodore, et non toxique. A très haute concentration, il peut cependant provoquer des asphyxies en prenant la place de l'oxygène dans l'air.

 

http://www.airbreizh.asso.fr/polluants/le-methane/

 

 

Extrait article paru sur le portail de l’environnement :

 

Oxydes de soufre (SO2 , SO3)

 

.....

Santé humaine et valeurs guides de l'OMS: il est attribué au SOun effet d'irritation des voies respiratoires après 10 minutes à partir d'une dose de 1000 µg/m³ conduisant à la valeur guide OMS de 500 µg/m³ en incluant une marge de sécurité. L'exposition des humains durant 24 heures à de l'air ambiant chargé en SO2 est à limiter à une valeur maximale tolérable de 125 µg/m³ (des effets irritants se faisant sentir à partir de 250 µg/m³). Pour une période longue, basée sur un an, le niveau annuel tolérable en SO2 à ne pas dépasser est de 50 µg/m³.

 

http://www.environnement.public.lu/air_bruit/dossiers/PA-principaux_polluants_atmospheriques/SO2/index.html

 

 

 

(1) Source IREP

La Direction Générale de la Prévention des Risques du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, et de l’Energie recense les principaux rejets et transferts de polluants dans l’eau, l’air, les déchets déclarés par certains établissements; à savoir:

  • les principales installations industrielles,
  • les stations d'épuration urbaines de plus de 100 000 équivalents habitants,
  • certains élevages.
  •  

 

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