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17 juillet 2016 7 17 /07 /juillet /2016 20:51
Mitry-Mory : Centrale de Bitume CIFA vue du terrain de rugby Guy Mocquet

Mitry-Mory : Centrale de Bitume CIFA vue du terrain de rugby Guy Mocquet

Depuis 1991 une centrale à bitume est implantée à Mitry-Mory.

 

 

Elle se trouve à proximité de l’école maternelle et primaire Guy Mocquet qui reçoit 400 enfants, du terrain de rugby du même nom et d’habitations, notamment, chemin de la cité du Nord…..
Ironie du sort l’arrêté préfectoral figurant sur le site ICPE date du 19/9/1991, un arrêté qui n’a pas été revu depuis 25 ans.
Vous avez bien lu depuis 25 ans cette centrale à bitume fonctionne sans que les préfets n’aient revu les conditions d’exploitation.
A la lecture d'un arrêté préfectoral que Jean-Luc Marx, préfet du 77, vient de délivrer pour une centrale à bitume au sud 77 à Chaintreaux, nous constatons que les prescriptions sont bien plus contraignantes pour l’industriel  à Chaintreaux qu’à Mitry-Mory, commune qui compte pourtant 3 centrales à bitume.

 

Pourquoi 
la santé des riverains des centrales à bitume de Mitry-Mory serait-elle moins importante aux vues de l’ETAT que celles des habitants de Chaintreaux ?
Pourquoi
l’Agence Régionale de Santé n’a pas fait effectuer l’étude épidémiologique demandée par les élus de cette commune et les associations environnementales ?
A ces questions nous n’avons pas de réponses.

 

 

Paru dans le journal de l’environnement :
Bitume et santé: après les professionnels, les riverains d’usines?

 

Le 06 juin 2014 par Romain Loury

Nul doute n’est désormais permis: les fumées de bitume sont bien cancérigènes pour les professionnels à leur contact. Mais qu’en est-il pour les riverains des usines d’enrobés, dont nombre craignent pour leur santé? Tel est le sujet de la conférence «Bitume, fumée et santé» qui se tient samedi 7 juin à Metz. Une première en France.

 

Pour le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), branche cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le bitume est considéré comme un cancérogène «possible» (catégorie 2B) pour les professionnels de l’asphaltage routier, et «probable» (catégorie 2A) pour ceux œuvrant dans les travaux d’étanchéité des toits.

Particulièrement à risque, les cancers du poumon et des voies aérodigestives supérieures (cavité buccale, pharynx, œsophage, larynx) [1].

 

C’est en revanche le flou le plus complet pour la population générale, en particulier pour les riverains d’usines d’enrobés. En France, plusieurs collectifs se sont érigés face à ces nuisances, odeurs et pollution de l’air. Ils seront présents samedi à Metz pour une conférence, la première en France, organisée par la Coordination nationale d’information et de défense sur la pollution par les centrales d’enrobés routiers.

 

Outre les collectifs de riverains, seront présents des experts scientifiques, des avocats de l’environnement et des syndicalistes de l’industrie routière. En revanche, aussi bien les principales entreprises (dont Eiffage, Eurovia, Bouygues, etc.) que le ministère de l’écologie, qui se dit absorbé par l’élaboration du plan national Santé-Environnement 3 (PNSE3), ont décliné l’invitation. «Il fallait bien les inviter, mais nous devions nous attendre à ces réponses», déplore William Grandordy, de la coordination nationale.

 

Car le sujet est des plus polémiques, voire potentiellement explosif, si un risque sanitaire était avéré. Pour l’instant, il repose avant tout sur les doléances des riverains. Beaucoup moins sur des preuves scientifiques. Et pour cause: «Il n’existe pas, à ma connaissance, d’études épidémiologiques»menées sur l’exposition de la population générale, constate Marcel Castegnaro, chimiste et expert du Circ désormais à la retraite. Pas d’études, donc pas de preuves....

 

 

Un champ juridique encore restreint

Les riverains sont-ils donc condamnés à subir la proximité de telles usines, et à s’incliner devant l’absence de preuves épidémiologiques? Pour Alexandre Faro, avocat parisien spécialisé dans l’environnement, ce flou ne facilite pas les choses: «On atteint les limites de la science, mais faut-il pour autant attendre que les gens meurent tous de cela? Evidemment non».

 

Les moyens juridiques sont pourtant maigres. «Au pénal, il n’y a pas grand-chose, à la rigueur une ‘mise en danger de la vie d’autrui’. Et au civil, on peut évoquer des ‘troubles du voisinage’, sans nécessairement prouver un danger, en démontrant qu’il y a unene au quotidien», explique l’avocat. Les chances sont peut-être plus élevées devant un tribunal administratif......

 

 

A Saint-Rogatien, une association qui tient bon

Nul besoin d’aller en justice pour que riverains et exploitants d’une usine s’engagent dans un long bras de fer. Exemple à Saint-Rogatien (Charente-Maritime), où la Société rochelaise d’enrobés (SRE) exploite depuis 1982 sur la commune voisine de Périgny une usine, contre laquelle bataille l’association Saint-Rogatien Protection Nature.

 

Contactée par le JDLE, sa présidente Monique Page fait état «de fortes odeurs de bitume et de poussière grasses». Pire, elle évoque plusieurs cas suspects de maladie survenus ces dernières années dans un lotissement distant de 400 mètres de l’usine: deux leucémies aigues chez de jeunes adultes, ainsi que des maladies auto-immunes, un diabète chez un enfant, deux maladies rénales chez des enfants d’une même famille, et un lupus. Malgré les présomptions, difficile de prouver un lien de causalité avec la proximité de l’usine....

 

 

 

[1] «Au-delà du potentiel cancérogène des produits bitumineux et de leurs émissions, les études épidémiologiques ont mis en évidence l’existence d’effets respiratoires liés à une exposition des travailleurs. Des effets cardiovasculaires et immunotoxiques sont également suspectés», rappelle l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dans un rapport publié en septembre 2013 sur les risques liés à l’exposition professionnelle.

 

 

http://www.journaldelenvironnement.net/article/bitume-et-sante-apres-les-professionnels-les-riverains-d-usines,46876

 

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13 juillet 2016 3 13 /07 /juillet /2016 17:11
Paru sur Novethic : 
PESTICIDES : UN ARRÊTÉ LIMITANT L’ÉPANDAGE DEPUIS 2006 ABROGÉ PAR LE CONSEIL D’ÉTAT

 

 

PUBLIÉ LE MARDI 12 JUILLET 2016 À 12H03

Les agriculteurs peuvent à nouveau épandre des pesticides lorsque le vent est supérieur ou égal à 19 km/h. La pratique était interdite depuis 2006 par arrêté ministériel mais celui-vi a été abrogé par le Conseil d’État le 7 juillet dernier.

C’est un lobby agricole, celui de la poire et de la pomme, qui s’est engouffré dans une faille juridique. Cet arrêté aurait dû être soumis à Bruxelles pour examen. Ce qui n’a jamais été fait. L’abrogation au Conseil d’État devenait donc automatique dès lors qu’une requête lui était soumise.  

Une décision qui n’est pas anodine aux yeux de François Veillerette, le porte-parole de l’association Générations Futures : "cet arrêté était le seul outil à la disposition des riverains pour se protéger des pulvérisations agricoles. Le gouvernement doit rapidement réagir. Nous avons interpellé Stéphane Le Foll – le ministre de l’agriculture, NDLR – sur cette question". Le ministère ne s’est pour l’instant pas prononcé sur ce dossier.

Antonin Amado

 

http://www.novethic.fr/breves/details/pesticides-un-arrete-limitant-lepandage-depuis-2006-abroge-par-le-conseil-detat.html

 

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12 juillet 2016 2 12 /07 /juillet /2016 20:07

 

 

 

Extrait article paru dans le journal de l’environnement :

 

L’OCDE étrille la politique environnementale française

Le 12 juillet 2016 par Valéry Laramée de Tannenberg

 

Objectifs souvent audacieux. Mais rarement atteints. Telle pourrait être résumée l’évaluation de la politique environnementale françaisepubliée, ce lundi 11 juillet, par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Un mauvais bulletin de note qu’a finalement refusé de recevoir Ségolène Royal qui a finalement délégué  Laurence Monnoyer-Smith, Commissaire générale au développement durable.

 

Voilà 10 ans que l’OCDE ne s’était penchée sur les performances environnementales françaises. Des performances remarquables a priori«La France s’est fixé des objectifs ambitieux en matière d’environnement, notamment dans les lois Grenelle de 2009 et 2010 et dans la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte de 2015», notent, d’emblée les rapporteurs. Reste à savoir si des moyens ont été mis au service de cette ambition.

 

Ce n’est pas toujours le cas, regrette l’OCDE. L’économie française est certes la plus sobre en carbone des pays membres de l’organisation. Mais elle doit essentiellement sa plus haute place du podium à l’énergie nucléaire, à une consommation en baisse des énergies fossiles (merci la crise!) et à «la désindustrialisation de l’économie», estime l’étude. Ni le développement des énergies renouvelables (beaucoup trop lent) ni les économies d’énergie ne suffisent à expliquer que l’industrie française a réduit de 18% sa consommation de MWh entre 2000 et 2013.

 

Faute de plans contraignants, de gouvernance efficace et d’outils pourtant prévus par la loi, la lutte contre les pollutions atmosphériques est un échec. «Le coût économique de son impact sanitaire est estimé à 2,5% du PIB», comptabilise l’institution parisienne……

 

Dotée de la plus grande diversité biologique d’Europe, la France peine à préserver ce trésor. «En métropole, trois quarts des habitats d’intérêt communautaire sont dans un état défavorable, sans amélioration notable depuis 2007.» Dans l’Hexagone, une espèce sur cinq est menacée et «la situation est encore plus inquiétante en outre-mer. » Navrant, si l’on garde à l’esprit que les dépenses de protection de la biodiversité et des paysages ont crû de près de 50% depuis 2000…..

 

L’économie circulaire reste un vœu pieux. «Les Français produisent plus de déchets par habitant que la moyenne européenne. Le taux de valorisation a progressé (39% en 2014), mais reste très inférieur à celui de l’Allemagne (65%) ou de la Belgique (50%)». En cause: la possibilité laissée aux producteurs d’enfouir leurs résidus, le manque de sensibilisation des Français, une fiscalité non-incitative au recyclage ou à la moindre production.

 

Si la France a légèrement réduit son utilisation de fertilisants azotés et phosphorés depuis 15 ans, tel n’est pas le cas des pesticides, dont l’usage a augmenté, «faisant de la France l’un des plus gros consommateurs de produits phytosanitaires du monde», regrette l’OCDE. Alors que le plan Ecophyto prévoyait de réduire de moitié l’usage des «phytos» entre 2008 et 2018, les agriculteurs ont accru de plus de 25% leur consommation de pesticides entre 2008 et 2015. De quoi polluer cours d’eau et nappes phréatiques et empêcher la France d’atteindre (comme d’autres pays membres) l’objectif de bon état des eaux fixé, pour 2015, par la directive-cadre sur l’eau. La fiscalité de l’eau reste, elle aussi, imparfaite. Si le système des redevances «est efficace en terme de recouvrement des coûts de la fourniture de services», il n’incite en rien à l’économie. Ni à éviter que la communauté supporte les externalités «liées aux activités agricoles et économiques.»

 

 

Les réformes «transition énergétique»: conditionner les incitations financières aux travaux de rénovation énergétique à l’amélioration de la performance globale des bâtiments; assurer la lisibilité à long terme des soutiens aux énergies renouvelables; inscrire l’évolution de la contribution-climat-énergie dans la loi; aligner les fiscalités de l’essence et du gazole.

 

La gouvernance environnementale tricolore n’est pas non plus du goût de l’OCDE. Officiellement, stratégies et politiques sont pilotées par le ministère de l’Environnement et mises en œuvre par les collectivités territoriales. «Cependant, la complexité du millefeuille territorial freine la réalisation des objectifs environnementaux et nourrit les revendications de simplification. En effet, le système souffre de doublons de compétences entre l’État et les collectivités locales, d’une articulation peu lisible entre l’État et ses services déconcentrés, mais également entre ces derniers et les services régionaux des agences nationales.» Pas étonnant, dans de telles conditions, que «depuis 2007, le nombre d’infractions à la législation environnementale européenne en France excède systématiquement la moyenne de l’UE.» Pire: «les procédures pénales continuent de dominer les mesures d’exécution, même si les sanctions pénales sont rarement appliquées.»

 

Les réformes «croissance verte»: Inclure des critères environnementaux dans les marchés publics; généraliser la tarification incitative de la gestion des déchets municipaux; moduler la redevance pour prélèvement selon la rareté de la ressource; reconsidérer l’expérimentation de la taxe poids lourds régionale; simplifier l’évaluation environnementale; réformer le régime d’autorisation environnementale….

 

http://www.journaldelenvironnement.net/article/l-ocde-etrille-la-politique-environnementale-francaise,72699?xtor=EPR-9

 

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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 21:41
Le village rural d’Isles les Villenoy possède déjà sur son territoire plusieurs sites polluants :
- une centrale à bitume
- une carrière à ciel ouvert
- une décharge ISDI, autorisée pour 11 ans, fin 2014, face à un lotissement et près d’une école primaire.
Aujourd’hui c’est l’entreprise de recyclage de terres polluées Terzeos qui voudrait s’implanter dans ce village.
Vous savez les terres polluées du Grand Paris et d’ailleurs, personne ne veut les faire traiter près de chez soi, l’Ouest Parisien notamment ne veut pas plus des entreprises de recyclage qu’il ne voulait auparavant des décharges.
Plutôt que de traiter ces terres au plus près des sites de production, si on les envoyait au nord-ouest 77 comme d’habitude.
Là-bas
ils vivent au milieu des ordures des autres
alors un peu plus, un peu moins,
 ils n’en sont plus à cela près.
Quant aux centaines de camions qui alimenteraient le site, ce sont les habitants de
Villenoy qui devraient les supporter.

 

C’est le système de
« l’égalité à la française »
On accumule
des sites polluants les uns à côté des autres.

 

 

Leurs jolies maisons
 les habitants de  Villenoy et Isles les Villenoy
devront-ils les solder ?
En effet
qui voudra les acheter
dans un environnement aussi dégradé ?
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10 juillet 2016 7 10 /07 /juillet /2016 17:58
cartographie Eau 77

cartographie Eau 77

 

 

 

Au regard des résultats présentés sur le site Eau 77, sur le bassin versant Beuvronne, pour 2014, nous nous apercevons, que sur 6 points de contrôles de la qualité physico chimique de l’eau 5 sont mauvais et un médiocre.

 

Au regard de ces résultats on ne  peut que constater que la Beuvronne est la rivière la plus polluée de Seine et Marne.

 

Il ne faut pas s’en étonner quand on voit que les préfets qui se sont succédés ont autorisé à déverser plus de polluants dans cette rivière qu’ailleurs.

 

 

Le principe dit « d’égalité à la française ».

 

A savoir :

- Aéroport de Roissy est autorisé a déversé des eaux plus polluées vers le bassin Beuvronne que vers la Seine St Denis : le ru du Sausset.

 

- L'ETAT  impose  peu de contrôles des eaux reversées dans la Beuvronne à l’exploitant de la décharge Veolia Claye-Souilly, alors qu’ils imposent des contrôles plus contraignants à celui de la décharge Sita Soignolles.

 

- Depuis des années le centre d’épuration commun à Villeparisis, Claye-Souilly et Mitry-Mory déverse presque continuellement des eaux non traitées dans le ru des Grues, c’est seulement en 2014 que l'ETAT a dressé une mise en demeure,  restée pour l’instant, à notre connaissance, sans effet.

 

- Alors qu'ils savaient que  le réseau d'assainissement, dans la ZI Mitry-Compans,était en mauvais état,  les préfets ont donné encore et encore des autorisations d'exploitation à des entreprises polluantes

 

- L'ETAT a autorisé encore et encore à implanter des décharges ISDI dans ce bassin versant, sans même imposer de contrôles des eaux reversées dans la Beuvronne.

 

- Les préfets ont autorisé 2 centrales à bitume à déverser presque le double  de polluant vers le bassin versant Beuvronne que vers la rivière de Chaintreaux au sud 77.

L’une des autorisations date  seulement d’un peu plus d’un mois.

 

 

 

 

………..

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8 juillet 2016 5 08 /07 /juillet /2016 18:19
Yprema n’installera pas de déchetterie à Mitry-Mory

Yprema zone industrielle de Mitry-Compans 

 

 

Suite à notre article du 9 mai 2016 Yprema nous dit qu’elle exerce seulement, sur le site industriel multimodal situé rue Decauville, une activité de transit et de commercialisation de matériaux recyclés, sur un espace total d’environ 4500 m2.

Que l’aire de stockage étant inférieure à 5000 m2 l’activité n’est pas soumise à déclaration auprès des services de la Préfecture.

 

Yprema nous précise :

Qu’elle ne procédera pas directement sur le site au concassage des matériaux, ni au recyclage des mâchefers ou des terres, la sté n’envisage pas non plus d’installer à terme une déchetterie.

 

Yprema souhaite également attirer notre attention sur le fait que ses activités répondent à un intérêt collectif : le recyclage des déchets.

 

 

Concentrer une masse d’activités de déchets venant pour la plupart d’autres départements (décharges, entreprises de tri et recyclage) sur une surface aussi réduite que le  bassin Beuvronne, ne répond pas au principe d’égalité inscrit dans la constitution, ni à la convention Aarhus.

 

 

Il serait souhaitable que

Mme Royal

se penche sérieusement sur ce sujet

et pense aux riverains 

 qu'on oblige

à vivre au milieu

des ordures des autres.

Paru sur le site Adenca :

9 mai 2016

Yprema veut stocker à Mitry-Mory des mâchefers de l’usine d’incinération de St Thibault des Vignes, dans quelles conditions, quels risques pour la Beuvronne ?

http://adenca.over-blog.com/2016/05/yprema-veut-stocker-a-mitry-mory-des-machefers-de-l-usine-d-incineration-de-st-thibault-des-vignes-dans-quelles-conditions-quels-ris

 

L’entreprise Yprema qui a « bénéficé » de plusieurs  mises en demeure de la DRIEE 77 pour non respect de ses arrêtés préfectoraux annonce son implantation dans la zone industrielle de Mitry-Mory.

 

Pour mémoire :

- à Emerainville la mise en demeure portait notamment en 2013  sur la qualité des eaux pluviales rejetées qui dépassaient les normes autorisées par l’arrêté préfectoral.

 

- à Lagny sur Marne c’est une mise en demeure qu’à reçu cette entreprise en 2014 pour non respect de l’arrêté préfectoral concernant la fourniture des analyses des rejets des eaux à la préfecture et les conditions de stockage des mâchefers en bordure de Marne.

 En novembre 2015 Yprema ne respectant toujours pas certains articles de l’arrêté préfectoral,  un arrêté de sanction a été délivré par la préfecture.

 

 

L’implantation de cette entreprise

à Mitry-Mory

a-t-elle été autorisée par les services de l’ETAT ?

 

Nous n’en savons rien

 

 

Cette entreprise a-t-elle une station d’épuration privée pour gérer ses eaux industrielles ou bénéficie-t-elle d’une autorisation de la communauté d’agglomération Roissy Pays de France pour reverser ses eaux industrielles dans le centre d’épuration de Mitry-Mory ?

 

Nous n’en savons rien

 

 

Pour toutes informations complémentaires

contactez

la mairie de Mitry-Mory

 

 

 

Paru sur le site de l’ORDIF :

 

BTP : un nouveau centre dans le 77


YPREMA ouvre un site à Mitry-Mory destiné aux professionnels du BTP.

 

L’entreprise de traitement des matériaux de déconstruction dispose aujourd’hui de sept centrales de recyclage en Ile-de-France (Gennevilliers, Trappes, Massy, Bonneuil-sur-Marne, Emerainville, Lagny-sur-Marne) et en Bretagne (Pluguffan). Le 02 mai 2016, YPREMA ouvrira une nouvelle centrale de recyclage à Mitry-Mory, en Seine-et-Marne.

YPREMA fait le choix de se positionner au plus près des chantiers de ses clients et ouvre un nouveau site de production et de vente de matériaux recyclés à Mitry-Mory. Les professionnels du BTP auront ainsi un accès à l’ensemble des produits, à proximité de leurs chantiers de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis.

 

Le site de Mitry-Mory proposera :
• Le concassage des matériaux de déconstruction
 Le recyclage des mâchefers issus de l’usine d’incinération de St Thibault
• Le recyclage de terres inertes issues des chantiers de terrassements locaux
• L’espace artisan, la déchetterie professionnelle pour déposer tous types de déchets
• Sans oublier la fabrication des matériaux utilisés en remblais et en sous-couches des routes.

 

http://www.ordif.com/public/actualite/btp-un-nouveau-centre-dans-le-77.html?id=17407&rub=8986

 

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8 juillet 2016 5 08 /07 /juillet /2016 17:03

 

Le préfet de région Jean-François Carenço développe les projets pour le Grand Paris.

 

Ne cherchez pas : aucun projet emblématique n’est prévu dans le bassin versant Beuvronne, hormis l’extension  de l’aéroport de Roissy.

 

L’extension de Roissy ce sont des nuisances supplémentaires pour les riverains :

- accroissement du bruit

- risques d’accroissement de la pollution de la Beuvronne

- risques d’inondation

- risque de rupture du barrage des Renardières......

 

Quant aux ordures du Grand Paris Monsieur le Préfet de Région  évite de dire qu'il a déposé un recours contre le PREDEC afin de permettre l'installation de nouvelles décharges ISDI en Seine et Marne, même dans le bassin Beuvronne, secteur le plus impacté par les décharges ISDI

d'Ile de France, sinon de France.

 

 

Voir la liste des projets emblématiques du Grand Paris :

 

http://www.prefectures-regions.gouv.fr/ile-de-france/content/download/24003/166003/file/40%20projets%20GdP%20PHASE%202%20complet%20au%2015%20juin%202016-v2.pdf

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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 17:44

 

La commune de Mitry-Mory comptait déjà sur son territoire deux centrales à bitume, fait assez rare en France, le 1er juin dernier le préfet Jean-Luc Marx a autorisé l’implantation d’une 3ème centrale à bitume sur cette commune sans consulter  les élus, ni la police de l’eau… et sans enquête publique.

 

94 000 tonnes de bitume devraient être produites sur 6 mois.

 

Le site se trouve à proximité du bassin des Renardières et est destiné au goudronnage des infrastructures de l’aéroport de Roissy.

 

Pour mémoire les eaux du bassin des Renardières se rejettent dans la Reneuse, affluent de la Beuvronne.

 

 

Le 14 juin dernier le préfet Jean-Luc Marx  donne une autre autorisation de centrale à bitume dans le sud de la Seine et Marne à Chaintreaux près de Fontainebleau.

 

Production : 50 000 tonnes de bitume autorisées à l’année.

 

 

Ironie du sort le préfet  autorise  l’industriel Colas à renvoyer plus de polluant vers la Beuvronne (le double) que son homologue APRR vers la rivière de Chaintreaux.

 

Les eaux pluviales pourront  rejoindre le milieu naturel si elles ne dépassent pas 

les valeurs maximales de concentration suivantes :

 

 

Paramètres

Concentration moyenne journalière autorisée (mg/l)

Chaintreaux

Concentration moyenne journalière autorisée (mg/l)

Mitry-Mory (vers la Beuvronne)

MES

50

100

DCO

150

300

DBO5

50

100

Hydrocarbures Totaux

5

10

 

 

Quant à la pollution atmosphérique aux hydrocarbures aromatiques polycliniques, le préfet n’impose rien  à l’entreprise Colas à Mitry-Mory alors qu’il impose  une valeur de concentration maximale dans l’air à l’industriel APRR à Chaintreaux.

 

 

La santé

des  19 000 habitants de Mitry-Mory

aurait-elle moins de valeur

aux yeux de

 l’ETAT

que celle

des 783 habitants de Chaintreaux ?

 

 

La qualité des eaux de la Beuvronne

aurait-elle moins de valeur

 aux yeux de l’ETAT

que celle de la rivière

qui coule à Chaintreaux ?

 

 

A vous de juger

 

 

 

 

Paru  sur le site l’Express :

Pollution de l'air: faut-il lever le voile?

Par Franck Laval et William Grandordy, membre de la coordination nationale d'information et de défense sur la pollution par les centrales d'enrobés routiers, publié le 04/06/2014 à 15:33

 

 

Au moment où cancers et épidémies modernes touchent l'ensemble de la population, les unes des journaux alertent sur la dégradation de la qualité de l'air. Coïncidence ou résultat attendu? 

Les risques pour notre santé liés à la qualité de l'air que nous respirons chaque jour s'accroissent constamment et nos dépenses de santé vont de même.Tout aurait déjà dû s'améliorer au regard des directives et autres textes législatifs nationaux votés pour réduire les pesticides, les émissions de particules diesel, la pollution carbonée issue de feux de bois, sans oublier les émissions industrielles. 

Rappelons-nous, en janvier 2014, les médias ont relayé l'alerte aux particules pendant une semaine. Nous étions prêts à croire que nos dirigeants rentreraient dans le vif du sujet pour endiguer cette descente aux enfers. Qui le pense encore vraiment? Sans doute ont-ils encore besoin d'un peu plus de temps pour lancer le prochain PNSE "trois" du nom, ce fameux Plan National Santé Environnement qui monopolise éternellement les ressources des ministères et qui écope périodiquement d'un bulletin de notes peu reluisant en opposition aux discours de départ. 

Quelles sont les causes de la dégradation de la qualité de l'air?

En attendant, écoutons autour de nous. Ça tousse, ça siffle, ça s'essouffle et quand on n'entend rien, c'est bien là le plus inquiétant. Alors nul n'est dupe et les familles déjà touchées par l'impact sanitaire peuvent se poser les questions bien légitimes: Quelles sont les causes de cette dégradation de la qualité de l'air dont nous soignons aveuglément les conséquences? 

Un état des lieux est donc inévitable. Un vrai, qui coupera ce brouillard au couteau, qui fera parler les concernés, qui ne butera pas sur des conflits d'intérêts ou ne parlera pas la langue de bois. Si on est dans un foutu brouillard, au moins qu'on sache où et comment.Mais qui va devoir faire le premier pas et organiser une approche fine de l'ensemble des causes présumées coupables ? Sans quoi l'enquête continuera à piétiner comme cela semble l'être aujourd'hui. 

 

Protection de la santé

La protection de la santé de la population passera à l'avenir par le travail des associations. Le 27 mai dernier, le Sénat a voté une proposition visant à modifier la teneur du principe de précaution. Si cette proposition est acceptée, elle marquera un net recul des alertes que produisent les associations de défense de l'environnement et les scientifiques indépendants. L'ultime rempart contre l'empoisonnement de notre air pourrait donc voler silencieusement en éclats dans l'actuel bruit médiatique. 

Prenons l'exemple du bitume. Qui aurait cru qu'il serait un jour au banc des accusés de la pollution de l'air ? Pourtant des dizaines de collectifs français interpellent depuis des années les Maires et les Préfets qui appliquent à la lettre la législation relative aux usines de bitume mais sans toutefois disposer d'informations scientifiques sérieuses. La formidable caution que nous lui apportons au travers de nos déplacements, des chantiers routiers et jusque dans nos cours d'école, place son procédé de fabrication au-dessus de tout soupçon. En décidant d'en connaître les conséquences sur la santé, les associations et collectifs de riverains ont sans doute identifié un segment aggravant de la pollution de l'air qui s'est installé insidieusement - sous les yeux des français - comme l'a été l'amiante en son temps.Soudainement, une question se pose : quels enjeux font donc baisser les yeux, les bras de tant d'élus et de responsables de la santé publique? 

Des sources de pollution multiples

 

Bien entendu les sources de pollution de l'air sont multiples, mais les risques pour la santé publique générés par les fumées ont déjà éveillé de réels soupçons."Les fumées de bitumes renferment 10 000 substances environ et les effets de ces cocktails, pour la plupart encore mal connus, ne sont pas négligeables" précise l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) dans son rapport de septembre 2013. 

Il faut remonter à la catastrophe écologique maritime de l'Erika pour donner le coup d'envoi du travail de scientifiques qui ont permis d'identifier les dangers de l'exposition aux hydrocarbures polycycliques aromatiques (HAP) et hydrocarbures hétérocycliques (HHP) de bitume pour l'homme et son environnement. Aujourd'hui, quinze ans plus tard, la modification de l'ADN en présence de HAP n'est plus à démontrer. Le temps est venu de s'en protéger. 

L'enquête "fumées de bitume et santé" : une piste concrète C'est lors de la fabrication de matériaux enrobés, en mélangeant à haute température du bitume chargé d'HAP et HHP avec du granulat, des anciens revêtements routiers et diverses charges comportant d'autres substances chimiques, que se produisent des fumées chargées de cocktails gazeux. La fumée bleue sortant des cheminées d'usines est parfois voilée par l'injection de parfums "masqueurs d'odeurs" pour permettre aux industriels de contourner la législation sur les nuisances olfactives, augmentant ainsi les risques d'absorptions d'interactions chimiques dénoncés par un corpus scientifique compétent et de plus en plus affirmatif. 

 

Ils osent lever le voile

 

Les mécanismes agissant sur la santé sont en cours d'interprétation mais participent actuellement aux développements des maladies dites "CMR" cancérogène-mutagène-reprotoxiques) c'est à dire développements de cancers, leucémies, infertilités, modifications irréversibles du génome, déficiences cardio-vasculaires, déficiences du système immunitaire, asthmes, allergies et autres maladies pandémiques de notre temps. 

Intérêts industriels et intérêts pour la santé : tel est le sujet sur lequel travaille depuis bientôt dix ans la coordination nationale d'information et de défense sur la pollution par les centrales d'enrobés routiers.C'est pour comprendre le segment spécifique des "fumées de bitume" que le réseau de collectifs indépendants organise pour la première fois la conférence "Bitume, Fumées et Santé" ce 7 juin au cloître des Récollets à Metz. 

 

Les premières applications de goudron sur nos routes remontent à 1907 date à laquelle le premier cours de "Goudronnage et pétrolage de chaussées" a lieu en France et ce sera cent ans plus tard que la population alertée décidera de créer une coordination de collectifs pour enfin trouver les solutions concrètes respectant les intérêts de chacun en termes de santé publique et d'industrie routière. 

Un vent de conciliation soufflera-t-il enfin? 

 

 

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/pollution-de-l-air-faut-il-lever-le-voile_1548707.html

 

 

 

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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 18:41
La Communauté Marne et Gondoire a refusé  en 2014 l’implantation d’une décharge de gravats BTP sur son territoire  à Jossigny, mais quand il s’agit  d’envoyer ses gravats chez les autres Marne et Gondoire  ne semble pas gênée et elle est bien muette sur le lieu de leur destination.
Où iront les gravats de démolition
de l’hôpital
de Lagny sur Marne ?
Dans la décharge
- près de l’école maternelle de Fresnes sur Marne ?
- près de l’école primaire d’Isles les Villenoy ?
- près du lotissement de Crégy les Meaux ?
- près du captage d’eau d’Annet sur Marne ?

 

 

Comment

seront triés

les déchets radioactifs

où iront-ils ?

 

voir ce qu'en dit l'Agence de Sureté Nucléaire :

Les déchets radioactifs proviennent pour l'essentiel de l'industrie nucléaire. Pour le reste, ils sont issus de l'utilisation d'éléments radioactifs dans les hôpitaux, les universités, certaines industries non nucléaires, et des activités liées à la défense. Chaque type de déchets nécessite un traitement et une solution de gestion à long terme adaptés afin de maîtriser les risques présentés, notamment le risque radiologique."
Pour plus d'informations contactez :
Jean-Paul MICHEL
président de la communauté de Marne et Gondoire
Paru dans le journal la Marne :
Lagny-sur-Marne[ En photos ] Les premières images du chantier de l'ancien hôpital

Pour la première fois, nous avons pu pénétrer dans l'enceinte de l'ancien hôpital de Lagny, en chantier depuis quelques semaines.

28/06/2016 à 16:08 par Florence Mallégol

Démolition de l'hôpital de Lagny : où iront les ordures et comment seront triés les déchets radioactifs ?

 

Les travaux dans l'ancien hôpital ont débuté.

 

 

Tous les habitants de Lagny-sur-Marne et du secteur gardent un souvenir de l’ancien hôpital. Une tante y travaillait. Un proche y est né….

Depuis plusieurs semaines, les ouvriers ont pris possession des lieux. L’ancien hôpital sera transformé en un nouveau quartier : le quartier Saint-Jean. Il sera composé de 850 logements, de parkings, d’un pôle santé, d’un EHPAD.

Avant que ces logements ne soient construits, une longue période de démolition doit avoir lieu. Le premier bâtiment, une aile du service psychiatrie, a été détruit jeudi 16 juin.

Pour la première fois, nous avons pu pénétrer dans le site en travaux. Voici à quoi ressemble l’ancien hôpital aujourd’hui.

 

http://www.journallamarne.fr/2016/06/30/en-photos-les-premieres-images-du-chantier-de-l-ancien-hopital/

 

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4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 21:07
Alors que 150 000 véhicules circulent journellement entre Collégien et Mitry-Mory aucuns points de contrôles fixes de la qualité de l’air n’ont jamais été implantés sur cette portion de route.
Pourquoi ?
Nous n’en savons rien
Ce que nous savons c’est que l’ETAT depuis des décennies a autorisé au nord-ouest 77 l’implantation du plus important aéroport de France, du plus important nombre de décharges de France, de carrières remblayées par des déchets, de 10  sites Seveso....
Les riverains de ce secteur
une population considérée
comme
d’aucun intérêt ?
A vous de juger
Paru dans le Parisien 77 :
Collégien-Mitry-Mory : dès ce lundi, la vitesse baisse de 20 km/h sur la A104

|03 juillet 2016, 19h56|

 

Vaires-sur-Marne, le 17 juin. La vitesse sur cette portion de l’A104, entre Collégien et Mitry-Mory, passe de 110 km/h à 90 km/h à partir de ce lundi. (LP/Gilles Cordillot.)

 

Conducteurs franciliens, pensez à surveiller votre compteur et à lever le pied. A partir de ce lundi, la vitesse va baisser de 20 km/h sur plusieurs portions de nationales et d’autoroutes, empruntées quotidiennement par près de 400 000 véhicules (voir infographie). En Seine-et-Marne, c’est le tronçon de l’A 104 reliant l’A 4 à la Nationale 2 qui passe de 110 km/h à 90 km/h sur les 19 km qui séparent Collégien au sud de Mitry-Mory au nord. Un secteur fréquenté chaque jour par 150 000 véhicules.

 

L’objectif affiché de cette mesure décidée par Manuel Valls est simple : réduire les embouteillages, le bruit et la pollution dans les zones concernées. Rien que sur la portion Seine-et-Marnaise, il y a eu 43 accidents corporels entre 2011 et 2015, provoquant 4 morts et 59 blessés.

 

« Pendant un an, nous observerons les effets de cette mesure et dresserons un bilan », indiquait dans nos colonnes Eric Tanays, le directeur des routes d’Ile-de-France, qui expliquait que le choix des secteurs avait été réalisé en concertation avec les élus locaux et les associations de riverains. Les automobilistes qui empruntent qui circulent régulièrement sur l’A104 sont circonspects, mettant plutôt en cause le rôle des camions dans l’accidentologie sur cette autoroute, très fréquentée par les poids-lourds. Enfin, précisons qu’aucun radar fixe supplémentaire ne sera installé sur les axes visés par cette réduction de vitesse de 20 km/h.

 

 

leparisien.fr

http://www.leparisien.fr/mitry-mory-77290/collegien-mitry-mory-des-ce-lundi-la-vitesse-baisse-de-20-km-h-sur-la-a104-03-07-2016-5936763.php

 

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