ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Les associations environnementales avaient alertées la préfecture des désordres hydrologiques créés par l’implantation de cette décharge au bord d’un affluent de la Beuvronne, mais le préfet avait refusé leur recours et autorisé l’implantation de cette décharge en 2008
Ironie du sort 5 ans plus tard en 2013 la nouvelle préfète avait même autorisé l’extension de 98 hectares de cette décharge.
Aujourd’hui les eaux de ruissellements en provenance des champs stagnent sur la route, face au monstrueux tas d’ordures, faute de pouvoir s’écouler vers la Beuvronne, privant les populations d’un accès routier.
L’intérêt du lobby industriel
privilégié par l’Etat
plutôt que l’intérêt général ?
A vous de juger
En fin de matinée la Beuvronne près du collège des Tourelles était complètement à saturation.
Le chemin qui longe ce collège a été fermé au public par mesure de sécurité.
Les seules informations que nous avons pu trouver sur le site de la mairie de Claye-Souilly sont les suivantes :
Le département de Seine-et-Marne est placé en vigilance pluie-inondation orange. Restez vigilant.
Les riverains de la Beuvronne auraient voulu avoir plus d’informations, par exemple connaître le niveau de remplissage du Bassin des Renardières d’Aéroport de Roissy, nous vous précisons que ces informations vous pouvez les trouver sur le site suivant :
Le ru des Grues
hier
à la Rosée
pour mémoire ce ru reçoit
les eaux de ruissellement de l'ancienne décharge illégale
"Les Remblais Paysagers"
devenue
"Parc de la Prée"
les eaux de la station d'épuration commune
à Villeparisis, Claye-Souilly et Mitry-Mory
qui fait l'objet d'une mise en demeure
par la police de l'eau
Paru dans le Parisien 77 :
30 Mai 2016, 12h08 | MAJ : 30 Mai 2016, 12h08
Les communes seine-et-marnaises de Chauconin-Neufmontiers, Chevry-en-Sereine, Echouboulains, Favières, Féricy, Fontainebleau, Grandpuits-Bailly-Carrois, Mary-sur-Marne, Mouroux, Vernou-La...
L'opération « Terre Saine, communes sans pesticides » est la généralisation sur le territoire national de la démarche menée depuis plusieurs années en Poitou-Charentes « Terre Saine, villes et villages sans pesticides ».
Cette opération « Terre Saine » fédère et amplifie les actions d’ores et déjà conduites sur tout le territoire et concerne l’usage non-agricole des produits phytosanitaires.
L'opération prévoit différents volets : la création d’un réseau national et d’un Label « Terre Saine, communes sans pesticides », la mobilisation des Agences de l’eau sur les projets « Terre Saine » partout en France, le renforcement de la campagne « Jardiner autrement » à destination des jardiniers amateurs et l’éducation à la biodiversité dans les écoles avec le soutien de Vigie Nature.
http://www.ecophytozna-pro.fr/n/presentation/n:267
Tout ce qui est moche
pour
la Seine et Marne
tout ce qui est beau
pour les autres ?
Quand il s’agit d’envoyer ses ordures l'Ile de France préfère la Seine et Marne.
Quand il s’agit de favoriser le lobby industriel en décidant que le gypse est une “richesse d’importance nationale” et d’intérêt communautaire, sans se préoccuper de la destruction de l’environnement du nord-ouest 77, le conseil régional IDF l’inscrit dans son schéma directeur.
Quand il s’agit de trouver un emplacement pour implanter les industries polluantes, la région IDF choisit Mitry-Compans.
Mais quand il s’agit d’implanter son siège social, qui permettrait de créer des emplois non polluants l’Ile de France refuse de l’implanter à Champs sur Marne en Seine et Marne.
La Seine et Marne
un département au service de l’Ile de France
Depuis plusieurs années Adenca demande à Rep Veolia de lui fournir le plan de son réseau d’assainissement, nous n’avons pu obtenir qu’un plan modèle A3, complètement illisible.
Les commissions de suivi de site devraient être un lieu de concertation permettant aux associations environnementales d’obtenir les informations qu’elles demandent, mais il semble que ce ne soit que des chambres d’enregistrement dans lesquelles nous devrions avaliser les présentations des industriels.
C’est ce que l’on appelle « la démocratie à la française ».
Adenca demande aujourd’hui aux services de l’ETAT de bien vouloir effectuer un contrôle de la décharge portant notamment sur l’assainissement, le respect du cahier des charges imposé par l’hydrogéologue lors de l’extension de la décharge, ainsi que le respect des hauteurs de terres autorisées en bordure de la RN3.
Quant à l'état de pollution des eaux déversées de la RN3 vers la Beuvronne, nous n'avons aucunes informations à ce sujet.
Pour plus d'informations contactez
Yves Albarello
président du syndicat de la Basse Beuvronne
ICPE
Installation classée protection environnement
Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains est une installation classée.
Les activités relevant de la législation des installations classées sont énumérées dans une nomenclature qui les soumet à un régime d’autorisation ou de déclaration en fonction de l’importance des risques ou des inconvénients qui peuvent être engendrés :
Évaluation de la police de l’environnement
Rapport
Comité Général de l’Environnement et du Développement Durable
(février 2015)
Extrait page 32
"1.3. La pression de contrôle est inégale et sa répartition n’est pas toujours optimisée
1.3.1. Les ICPE 1.3.1.1.
Le contrôle des ICPE par l’administration
La capacité de contrôle des ICPE par l’administration est relativement faible si on la rapporte aux nombres d’installations : sur la base de 1 230 inspecteurs en équivalent temps plein (ETP) et d’un objectif fixé par la loi de finances de 25 inspections par inspecteur et par an, la capacité de contrôle théorique est de l’ordre de 30 000 inspections par an, alors que le nombre d’installations réglementées est d’environ 500 000. En moyenne, une installation serait donc inspectée une fois tous les 17 ans ce qui induirait une pression de contrôle peu sensible pour un exploitant.
La relative faiblesse de cette fréquence moyenne n’est pas une exception, ni dans le domaine de l’environnement ni même dans l’ensemble des activités réglementées par la puissance publique. Certaines d’entre elles sont d’ailleurs soumises à des pressions moyennes de contrôle nettement inférieures. Mais cet indicateur macroscopique n’est pas très significatif et il cache une très grande variété de situations.
Depuis le début des années 2000, le ministère chargé de l’environnement a mis en place un dispositif de structuration des contrôles.
Dans sa version en vigueur, ce dispositif prévoit que les 44 000 établissements soumis à autorisation ou à enregistrement doivent être inspectés au moins une fois tous les 7 ans. Parmi ceux-ci, 3 000 établissements considérés comme prioritaires doivent être inspectés au moins une fois par an et 10 000 établissements de seconde priorité, dénommés « établissements à enjeux importants », doivent être inspectés au moins une fois tous les 3 ans. Ces deux derniers objectifs sont bien respectés ; le premier l’est de manière moins systématique selon les régions.
L’organisation du contrôle des 450 000 installations soumises à déclaration relève d’une logique différente : aucune fréquence minimale d’inspection n’est fixée. L’inspection des installations classées intervient soit en cas de plainte, soit dans le cadre d’opérations « coup de poing » ciblées sur certains secteurs. Environ entre 4 500 et 5 000 inspections sont menées dans une année, ce qui correspond à une fréquence moyenne de contrôle comprise entre une fois tous les 90 ans et une fois tous les 100 ans."