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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 10:25
ZI de Lagny sur Marne/Saint Thibault des Vignes et inondations 2018 : Les mâchefers et autres déchets stockés à 30 m de la Marne par Yprema ont-ils été inondés ?

 

Lagny sur Marne 4/6/2016, Yprema sur la photo à l’avant entre les arbres et à l’arrière l’incinérateur d’ordures ménagères,ce jour là, les eaux de la Marne étaient inférieures d’environ 1m par rapport à la crue de cette année, et inférieures de plus de 2m par rapport à la crue de 1910 (2)

 

 

 

Yprema a été autorisée par arrêté préfectoral du 17/8/1999 à exploiter un centre de transit et de traitement de mâchefers d’incinération.

 

En 2008 il a été constaté lors d’une inspection que l’entreprise stockait des terres inertes sans y être autorisée.

 

Puis le 9/12/2008  l’ETAT demande à Yprema de lui fournir son étude d’impact et de dangers mise à jour, sous 3 mois, mais Yprema  mettra 17 mois à fournir l’étude complète.

 

Alors que cette société est située pour partie dans une zone inondable concernée par le plan de prévention risques inondation, le préfet autorisera le 3/4/ 2013 l’entreprise à stocker des mâchefers et des terres inertes  en bordure de Marne (à plus de 30 mètres du bord, à la côte minimum NGF 42.40)

 

Mais Yprema ne respectera pas cette obligation et fera l’objet d’une mise en demeure en 2014 et d’un arrêté de sanction le 26/11/2015.

 

Le 1/12/2016 deux nouveaux arrêtés préfectoraux seront  pris qui constateront entre autres qu’ Yprema entreposait toujours des déchets inertes à moins de 30 m des bords de Marne…..

 

 

Qu’en est-il aujourd’hui alors que la Marne déborde ? (1)

Quels risques de pollution de l’eau de la Marne ?

Quels risques pour le captage de l’eau de Neuilly sur Marne ?

 

Nous n’en savons rien.

 

 

A  la lecture du plan de prévention inondation (1), nous ne pouvons qu’être inquiets.

 

En effet on peut lire page 10 :

«la zone rouge dans laquelle les possibilités de construction sont extrêmement limitées ; elle regroupe d'une part les secteurs d'aléas très forts (hauteurs de submersion supérieures à 2 m) et d'autre part des secteurs de moindre aléa délimités sur le plan, mais suffisamment proches du lit mineur pour que les vitesses y soient également très élevées en période de cru. En l’absence de connaissance précise de la zone de fort écoulement, une bande de 40 mètres à partir du haut de la berge du lit mineur a été instaurée, à titre conservatoire, le long de certains tronçons de la Marne, dans les zones autres que les centre urbains, les zones urbaines denses ou la ZAC de Saint-Thibault-des-Vigne»

 

 

Pour faire court l’ETAT a autorisé l’implantation d’entreprises en bordure de Marne alors qu’il ne connaît pas précisément la zone de fort écoulement des eaux en période de crue.

 

 

Car Yprema n’est pas la seule entreprise à être implantée en bordure de Marne dans la zone industrielle de Lagny sur Marne/St Thibault des Vignes,  on trouve également :

 

- l’incinérateur d’ordures ménagères Sietrem qui stocke des  gaz inflammables en réservoirs

- l’entreprise  de bitume Enrobés de l’Est qui utilise de la houille, des matières bitumineuses et qui possède 5 cuves sur le site dont nous ne connaissons pas le contenu.

- l’usine Eqiom Bétons (ex Holcim)

 

 

 (1) PPRI

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/7503/48649/file/Pomponne_StThibault.pdf

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/7451/48441/file/Pomponne_StThibault.pdf

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/7568/48909/file/REG_Isles_Villenoy_St_Thibault.pdf

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/7555/48857/file/NOT_Isles_Villenoy_St_Thibault.pdf

 

 Sources Vigicrues, écluse de Chalifert et Gournay sur Marne

http://www.vigicrues.gouv.fr/niveau3.php?CdEntVigiCru=7&CdStationHydro=F662000101

http://www.vigicrues.gouv.fr/niveau3.php?CdEntVigiCru=7&CdStationHydro=F664000104

 

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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 20:39
8.2.2018 La maman ragondin et son petit

8.2.2018 La maman ragondin et son petit

8.2.2018 une nichée de ragondins pas très loin de leur maman

8.2.2018 une nichée de ragondins pas très loin de leur maman

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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 11:07

 

 

La mairie de Lagny sur Marne projette d'implanter de nouvelles classes dans cette école, l'ETAT donnera-t-il son feu vert ?

 

Une affaire à suivre......

 

 

Paru sur le site Robin des Bois : Votre école est-elle toxique ?

 

 Lagny-sur-Marne (77). Ecole maternelle Fort du Bois. ETS n°0770439J. 9 avenue du stade.


Le groupe scolaire Fort du Bois a été construit à la fin des années 1950 sur des champs agricoles au niveau du coteau Sud de la vallée de la Marne. L’école se trouve en contiguïté à l’est d’un ancien garage/parc de stationnement de poids lourds. Désormais, une fabrique « de machines destinées à l’industrie des arts graphiques », la société Montecop, a été implantée sur la parcelle de ce garage aujourd’hui fermé. Montecop a mis la clé sous le paillasson en 2014 et des stockages non identifiés restent présents sur le site. L’école est également située à environ 20 m au sud-est du Relais du Parc de Lagny, un garage/station-service toujours en activité. Des stockages, notamment de carburants, sont présents sur ces sites.


Risques : Inhalation de l’air dans les bâtiments et ingestion d’eau du robinet.


Du benzène, du toluène, de l’éthylbenzène, des xylènes, une fraction d’hydrocarbures aliphatiques et du tétrachloroéthylène ont été détectés localement dans l’air des vides sanitaires et dans l’air du sol, dans un ou plusieurs des échantillons prélevés au droit de la cantine et du bâtiment principal (gymnase/dortoir). Les concentrations estimées dans l’air intérieur à partir de ces mesures ne seraient pas susceptibles de poser des problèmes sanitaires aux enfants, au personnel éducatif et périscolaire selon les diagnostiqueurs. Toutefois, dans l’hypothèse d’une dégradation de la dalle des bâtiments de l’école (perforation ou démantèlement lors de travaux d’aménagements), qui n’assurerait alors plus son rôle protecteur, certaines concentrations en composés volatils dans l’air intérieur pourraient tendre vers celles mesurées dans l’air du sol ou des vides sanitaires [Note de Robin des Bois : et seraient susceptibles de poser des problèmes sanitaires].
Du chloroforme a été détecté dans l’eau du robinet prélevée dans les sanitaires de l’école maternelle. La présence de ce sous-produit du traitement de l’eau par chloration est considérée comme normale dans une eau de distribution et sa concentration est inférieure à la valeur limite de potabilité.


 


Classé B. Maintenir la dalle en bon état.

Fort du Bois, école maternelle – Diagnostic / première phase (pdf)
→ Fort du Bois, école maternelle – Diagnostic / deuxième phase (pdf)

 

Lagny-sur-Marne (77). Groupe scolaire Fort du Bois : école élementaire. ETS n° 0770437G. 5 et 9, avenue du stade.
Classé A.

Fort du Bois, école élémentaire – Diagnostic / première phase (pdf)
→ Fort du Bois, école élémentaire – Diagnostic / deuxième phase (pdf)


 

 

http://www.robindesbois.org/votre-ecole-est-elle-toxique-national/

 

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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 11:44

 

 

 

Dans le rapport  GEIDE (1) « Les déchets des inondations du 28 mai au 5 juin 2016 dans les bassins amont de la Seine et de la Loire » on apprend que lors des inondations de 2016 l’incinérateur de Saint-Thibault-des-Vignes (Seine-et-Marne) a été inondé par remontée du réseau. Le local de stockage de réactif (bicarbonate de sodium) nécessaire au traitement des fumées a été touché.

 

 

Qu’en est-il aujourd’hui alors que la station Vigicrues de Chalifert, en amont de St Thibault des Vignes annonce une crue supérieure d’un mètre  à celle de 2016 ?

 

Comment l’ETAT a-t-il pu autoriser l’implantation de cet  incinérateur d’ordures en bordure de la Marne, en amont de la plus importante station de pompage d’eau de l’est parisien ?

 

Quels risques pour le captage d’eau de Neuilly sur Marne ?

 

A toutes ces questions

les populations attendent des réponses.

 

 

 

A la lecture du plan de prévention inondation (2), nous ne pouvons qu’être inquiets.

 

En effet on peut lire page 10 :

«la zone rouge dans laquelle les possibilités de construction sont extrêmement limitées ; elle regroupe d'une part les secteurs d'aléas très forts (hauteurs de submersion supérieures à 2 m) et d'autre part des secteurs de moindre aléa délimités sur le plan, mais suffisamment proches du lit mineur pour que les vitesses y soient également très élevées en période de cru. En l’absence de connaissance précise de la zone de fort écoulement, une bande de 40 mètres à partir du haut de la berge du lit mineur a été instaurée, à titre conservatoire, le long de certains tronçons de la Marne, dans les zones autres que les centre urbains, les zones urbaines denses ou la ZAC de Saint-Thibault-des-Vigne»

 

 

Pour faire court l’ETAT a autorisé l’implantation de cet incinérateur en bordure de Marne alors qu’il ne connaît pas précisément la zone de fort écoulement des eaux en période de crue.

 

 

 

(1) http://207.204.5.11/wp-content/uploads/Dechets-inondations-Seine-Loire-GEIDE-RdB-mai-2017.pdf

(2) PPRI

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/7503/48649/file/Pomponne_StThibault.pdf

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/7451/48441/file/Pomponne_StThibault.pdf

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/7568/48909/file/REG_Isles_Villenoy_St_Thibault.pdf

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/7555/48857/file/NOT_Isles_Villenoy_St_Thibault.pdf

 

4.6.2016 Vue sur l'incinérateur de St Thibault des Vignes alors que la crue était inférieure d'un mètre à celle de 2018

4.6.2016 Vue sur l'incinérateur de St Thibault des Vignes alors que la crue était inférieure d'un mètre à celle de 2018

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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 10:25

 

Des déchets se sont accumulés dans la Marne au pied du pont du marché à Meaux, une situation qui empire de jour en jour.

 

Pour l’agglomération de Meaux ces déchets ne semblent pas poser de problème aux élus puisque le captage qui la fournit en eau potable se trouve en amont de ce site, mais pour les populations qui boivent l’eau pompée dans la Marne, à Annet sur Marne, c’est une autre histoire.
Comme à son habitude le député de la 7ème circonscription, Rodrigue Kokouendo, semble une nouvelle fois aux abonnés absents, pourtant les 500 000 habitants qui boivent l’eau pompée dans la Marne à Annet sur Marne aimeraient bien avoir des informations.

 

Rodrigue Kokouendo et les maires des communes concernées doivent indiquer si des analyses supplémentaires ont été réalisées dans l'eau brute captée dans la Marne, à Annet sur Marne, suite aux déversement d'ordures dus à la crue.

 

Pour Claye-Souilly

nous vous conseillons de contacter

Jean-Luc Servières

adjoint chargé de l'eau

ou

votre conseiller départemental

Olivier MORIN

adjoint au maire de Meaux

Paru dans Mag Journal 77 :
Meaux ► Crue de la Marne : les déchets s’accumulent sous le pont du Marché

06FÉV2018 

 

 

Accumulation d'ordures dans la Marne à Meaux : quels risques pour le captage d’eau d’Annet sur Marne ?

La crue de la Marne a provoqué un amoncellement de déchets naturels mais aussi d’origine humaine sous le pont du Marché à Meaux et au bord des quais, depuis la fin du mois de janvier.
 

Une véritable décharge à ciel ouvert s’est formée sous le pont du Marché, à quelques pas seulement de la cathédrale et de l’hôtel de ville. Les passants peuvent voir, agglomérés en surface, des troncs d’arbre, des épaves diverses, toutes sortes d’objets en plastique, et même une bonbonne de gaz et un extincteur.

 

 

Pas de risque sanitaire

 

Pourtant, malgré l’amas d’objets qui n’ont rien à faire dans un cours d’eau, les élus assurent qu’il y a « pas de risque de pollution ». Le député Jean-François Parigi indique : « Il n’y a pour le moment aucun problème au niveau de la salubrité de l’eau ».

 

Le maire, Jean-François Copé, explique : « Notre charge de travail se focalisera sur le nettoyage des rues après la décrue. Nous ferons le maximum pour que tout soit réglé rapidement. J’ai d’ailleurs demandé à mes équipes techniques d’organiser avec toutes les bonnes volontés (bénévoles, associations locales) la remise en état rapide des zones touchées. Il y aura un gros travail sur le tri des déchets que l’eau aura charriés. Je sais pouvoir compter sur les Meldois pour faire du mieux possible pour nous aider les uns les autres, afin d’oublier l’épisode de crue exceptionnelle »

 

Le maire a annoncé, lors du conseil municipal, vendredi 2 février, qu’il était encore « impossible de chiffrer le coût des dégâts causés par la crue et les inondations ».

 


En savoir plus sur http://www.magjournal77.fr/meaux-crue-de-la-marne-les-dechets-saccumulent-sous-le-pont-du-marche/#7oMw3f217XyjdlCh.99

 

 

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6 février 2018 2 06 /02 /février /2018 17:48
31.1 2018 .Annet sur Marne ruelle du Marais

31.1 2018 .Annet sur Marne ruelle du Marais

 

 

Quand la Marne est haute, les eaux de la Beuvronne ne peuvent plus s’y écouler et reviendraient par les fossés vers Annet sur Marne.

 

Depuis des années les associations environnementales demandent qu’une étude du risque inondation soit réalisée sur cette rivière, mais l’ETAT, les collectivités territoriales et les communes font la sourde oreille.

 

L’argent en question ?

 

Une étude cela coûte chère et personne

ne semble vouloir

mettre la main à la poche.

 

 

Depuis la construction de l’aéroport de Roissy, cette petite rivière Beuvronne est très sollicitée.

 

 

On apprend notamment que :

- « Dès la création de l’aéroport, l’écoulement des eaux et les capacités d’évacuation des réseaux de la plateforme ont été prévu pour faire face aux précipitations de fréquence décennale…. (1) »

 

Bien qu'ADP n'ait pas prévu dès la création de l'aéroport un réseau d'évacuation des eaux pour faire face à une crue centennale, les bassins versants du futur aéroport seront  pourtant modifiés pour envoyer encore plus d’eaux de ruissellement vers la Reneuse, c' est  160 hectares d’eau de ruissellement  supplémentaire qu'ADP fera supporter à la Beuvronne .

Ce qui donnera une répartition des eaux de ruissellement de :

- 88 % vers La Beuvronne (Reneuse) bassin versant Marne

- 12%  vers le ru du Sausset bassin versant Seine (2)

 

 

Pourtant les inondations de la Beuvronne sont bien connues, déjà en 1461 puis d’autres crues se succédèrent 1573, 1589,1594, 1608, 1649 et l’importante crue de 1658….Et encore celles de 1784, 1910, 1955,1958, 1983…..

 

Ironie du sort l’Ile de France a mis en place un plan « Territoires à risques inondations » mais la  commune d’Annet sur Marne n’est pas concernée par ce plan.

 

Ce qui veut dire qu’aucunes réunions n’ont été organisées par l’ETAT entre les associations environnementales, élus et services de l’Etat pour établir un plan de protection des populations et des biens sur ce secteur en cas d’inondations importantes.

 

 

Il faut bien que vous compreniez que le  village rural d’Annet sur Marne ne compte qu’environ 3000 âmes, mettre en place un tel plan pour protéger si peu d’habitants, est-ce vraiment nécessaire ?

 

Les sinistrés d’Annet sur Marne doivent savoir que l’ETAT doit faire des priorités.

 

Pourtant difficile à comprendre la position de l’ETAT lorsqu’on apprend qu’un tel plan de protection a été mis en place  dans des communes des Yvelines qui comptent bien moins d’habitants comme Nezel (1042 hab), Mézy sur seine (1949 hab) ...

 

 

Les élus des Yvelines

auraient-ils mieux défendus

leurs administrés  ?

 

 

 

 

 (1) Dossier  de demande autorisation loi sur l’eau 1996 , Pièce 3 Page 4

(2) Dossier loi sur l’eau ADP 2006/2007

 

Sources :

- base de données historique sur les inondationhttp://bdhi.fr/appli/web/welcome

- inondations en France depuis le XIe siècle à nos jours par M. Champion 1859 (V. Dalmond et Dunod éditeurs)

 

 

Paru dans Mag Journal 77 :
Annet-sur-Marne ► Etat des lieux sur passerelles : le maire rend visite aux sinistrés de la crue

Le maire d’Annet-sur-Marne, Christian Marchandeau, et son premier adjoint, Jean-Luc Audé, ont rendu visite aux sinistrés de la crue de la Marne,  jeudi 1er février.
 

Les élus ont procédé à un état des lieux, jeudi, dans la ruelle des Marais entièrement inondée depuis une semaine. L’eau atteint 60 centimètres de hauteur dans la rue et les jardins, et 80 dans les sous-sols. La Marne est située à 300 mètres de la route. Des passerelles ont été montées sur des parpaings pour que les riverains puissent se déplacer. Christian Marchandeau indique :  « Pour le moment, presque tout le monde est encore à la maison mais l’eau continue de monter. Nous avons dû relever les passerelles d’un cran ce matin ».

Les riverains ont encore le chauffage et l’électricité. « Nous avons pris la précaution dans ce quartier d’installer les compteurs électriques en hauteur. Ils sont encore hors d’eau » précise le maire.

L’eau remonte par les fossés

L’inondation ne proviendrait pas directement du confluent de la Seine mais de la Breuvonne qui s’y jette et se déleste par les fossés. Christian Marchandeau explique : « Quand la Marne est haute, l’eau revient par les fossés. S’ajoutent également l’eau de pluie qui ne s’infiltre plus et celles des nappes phréatiques qui remontent ». La zone est classée au deuxième degré en risque d’inondation. « On n’a plus de droit de construire sauf si le projet améliore la protection des habitants ou vient amoindrir les risques » ajoute encore le maire. Ainsi, la municipalité pourrait accepter des projets d’extension de l’étage d’une maison en rendant le sous-sol inconstructible……


En savoir plus sur http://www.magjournal77.fr/annet-marne-etat-des-lieux-sur-passerelles-le-maire-rend-visite-aux-sinistres-de-la-crue/#zZaPTY86S9kcvZIX.99

 

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5 février 2018 1 05 /02 /février /2018 19:13

 

Paru dans le journal de l’environnement :
Crues: les déchets, parents pauvres de la prévention

Le 29 janvier 2018 par Stéphanie Senet

 

 

Les collectivités sont invitées à anticiper la gestion des déchets post-inondation

 

Alors que la crue de la Marne a conduit l’Etat à évacuer d’urgence, les 25 et 26 janvier, des déchets dangereux abandonnés par un exploitant à Pomponne (Seine-et-Marne), les résidus sont encore peu pris en compte dans les plans d’action contre les inondations.

 

Le site de Pomponne, abandonné par la société Wipelec il y a 5 ans, reste sous haute surveillance. Après de nombreuses mises en demeure restées sans suite, la préfète de Seine-et-Marne a finalement fait procéder à l’évacuation d’urgence de 9 tonnes de déchets dangereux (des résidus du traitement de métaux principalement), dont 700 kilogrammes de déchets cyanurés. «Ils ont été pris en charge par Triadis, une filiale du groupe Séché spécialisée dans la prise en charge d’urgence de déchets dangereux», explique au JDLE Pierre Jérémie, chef du service de prévention des crues à la Driee[1] Ile-de-France. «Les autres déchets du site ont été mis en sécurité dans des cuves placées en hauteur. Une opération qui coûte à ce stade 70.000 euros, dont la facture a été payée avec les sommes consignées par Wipelec», ajoute-t-il.

 

257 SITES SURVEILLÉS AU QUOTIDIEN

En théorie, le code de l’environnement interdit toute activité de tri, transit, stockage et traitement de déchets dangereux en zone inondable. Mais certains exploitants font fi de cette règle, comme l’a montré Wipelec à Pomponne.

«Les installations de traitement de déchets ne sont pas les seules à être surveillées. Au total, nous gardons une vigilance particulière, et quotidienne, autour de 257 sites régionaux, dont des installations Seveso de seuil haut et bas», poursuit Pierre Jérémie.

 

FOCUS SUR UNE CRUE CENTENNALE

Quid des déchets ménagers? Les exploitants comme l’Agence métropolitaine des déchets ménagers (ex-Syctom) ont certes prévu des scénarios catastrophe. Au niveau de la Driee-IDF, seul le scénario d’une crue centennale permet d’activer un nouveau plan de répartition des déchets.«Dans ce cas, si des installations comme des incinérateurs doivent fermer, les déchets seront réorientés vers des installations de stockage de déchets dangereux notamment situées en Seine-et-Marne, qui peuvent accueillir des tonnages élevés en peu de temps», explique le représentant de la Driee-IDF. Celui-ci reconnaît toutefois qu’il faut encore travailler à «sensibiliser la population sur sa production de déchets en cas de crues et sur l’adaptation de la collecte». Leur prise en charge s’avère donc fragile. Ce qui avait fait dire à l’avocat Bertrand Burg, en 2009, que «dans le code de l’environnement, catastrophes et déchets se croisent mais ne se rencontrent pas».

 

BONNES VOLONTES

«Les déchets post-inondation représentent un autre problème, auquel nous devons sensibiliser les collectivités. Nous venons d’écrire aux élus des Yvelines pour leur demander d’évaluer les tonnages produits par les crues et d’identifier les installations de transit pouvant les accueillir», affirme Pierre Jérémie. Un travail qui devra être généralisé à l’échelle régionale. De son côté, le Cepri[2] avait réalisé, après le passage de la tempête Xynthia, un guide de sensibilisation destiné aux collectivités. Un premier pas à défaut d’une planification obligatoire.

 

 


[1] Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie

[2] Centre européen de prévention du risque inondation

 

http://www.journaldelenvironnement.net/article/crues-les-dechets-parents-pauvres-de-la-prevention,90118

 

 

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5 février 2018 1 05 /02 /février /2018 14:24
4.2.2018 Lagny sur Marne

4.2.2018 Lagny sur Marne

4.2.2018 Lagny sur Marne

4.2.2018 Lagny sur Marne

4.2.2018 Lagny sur Marne

4.2.2018 Lagny sur Marne

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4 février 2018 7 04 /02 /février /2018 18:32
4.2.2018 Dampmart

4.2.2018 Dampmart

4.2.2018 Dampmart

4.2.2018 Dampmart

4.2.2018 Dampmart près du restaurant

4.2.2018 Dampmart près du restaurant

4.2.2018 Dampmart  Le terrain du tir à l'arc en partie sous les eaux

4.2.2018 Dampmart Le terrain du tir à l'arc en partie sous les eaux

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3 février 2018 6 03 /02 /février /2018 11:27
Inondations à Chelles 2018

 

 

Consultez

Le Blog de l'association Riverains bord de Marne

 

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