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13 juillet 2020 1 13 /07 /juillet /2020 14:22

 

En Seine et Marne 5 sites SEVESO à hauts risques sur 13 sont concentrés sur les 2 circonscriptions du nord 77 :

  • 2  sur la ZI de Mitry-Compans GAZECHIM, CCMP
  • 1 à Villeparisis décharge SUEZ
  • 1 à Meaux BASF
  • 1 à Germigny sous Coulombs STORENGY

 

Ce sont les services de la DRIEE 77  qui contrôlent toutes les ICPE (sites SEVESO, entrepôts, décharges, carrières, casse auto….), ces ingénieurs font un travail remarquable, malgré le manque d’effectifs que nous dénonçons depuis des années, mais ils ne peuvent pas être partout.

Un sous-effectif que dénonçait déjà Nicole Bricq, député de cette circonscription, à la fin des années 2000.

Depuis des décennies l’ETAT supprime des effectifs à la DRIEE et à la DREAL, c’est comme cela que l’on arrive à des situations inacceptables, Lubrizol à Rouen en septembre dernier, Meaux hier qui a frôlé une catastrophe…..

Pour sa 1ère visite en Seine et Marne, la nouvelle ministre de l’écologie Barbara Pompili  a préféré aller « se promener » dans la forêt de Fontainebleau, c’est plus gai que de venir rencontrer les riverains angoissés des sites SEVESO, un mauvais signal pour les nord seine et marnais qui subissent non seulement les sites SEVESO mais une multitude de décharges, carrières, casse auto et entrepôts dangereux.

 

 Voir les photos de l’incendie :

https://actu.fr/ile-de-france/meaux_77284/seine-et-marne-video-photos-incendie-d-entrepots-impressionnant-a-meaux_34906772.html

 

Paru sur le site Mag Journal 77 :

Meaux  Incendie géant à proximité de BASF, le site classé Seveso [Vidéo]

Écrit par Hélène Rousseaux

 dimanche, 12/07/2020

Inquiétude à Meaux après l’incendie d'un entrepôt près d’un site SEVESO à hauts risques BASF, que fait Barbara Pompili ?

Un important incendie vient d'éclater dans un entrepôt de dépôt de meubles situé juste à proximité de l'entreprise BASF (anciennement Cognis), classée Seveso, à Meaux, rue Pierre-Brasseur, aujourd'hui, dimanche 12 juillet.  

L'incendie s'est déclaré, vers 16 h 30, devant une dépôt de meubles et objets divers, un ancien garage où étaient encore stockés des pneus et des résidus d'huile de moteur. Plusieurs explosions ont été entendues et une impressionnante fumée noire est montée dans le ciel, pouvant être vue à des kilomètres à la ronde. Les flammes seraient parties de la décharge sauvage située devant l'entrepôt de 1 000 m2, et se sont propagées à celui-ci. La décharge était constituée d'un container rempli de pneus et, à côté, d'un amas conséquent de détritus dont un vieux canapé et objets divers. 

 

Sur place, un témoin rapporte : "Tous les matins, je passe devant et je m'étais dit qu'un jour, il y aurait un problème."  Un policier explique : "Tout le monde a eu peur que ce soit l'usine Cognis en raison du risque Seveso".

Le gérant d'une entreprise de transport, juste en face de l'incendie, raconte : "On en a marre, on signale tout le temps à la mairie la décharge qui devient de plus en plus grande." 

D'importants moyens ont été déployés par les secours. Les bâtiments aux alentours ont été évacués et les pompiers s'activent actuellement à éteindre l'incendie. A l'heure où nous écrivons cet article, l'incendie semble prendre de l'ampleur, cependant, l'entreprise BASF ne serait pas menacée par les flammes. Ce sont principalement les émanations toxiques qui présenteraient un danger. 

Un périmètre de sécurité a été établi autour des lieux. D'après les premières constatations, aucun blessé ne serait à déplorer. 

 

https://www.magjournal77.fr/faits-divers/item/53811-meaux-incendie-geant-a-cote-de-basf-le-site-classe-seveso

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11 juillet 2020 6 11 /07 /juillet /2020 19:54
Le Morin à Crécy la Chapelle
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10 juillet 2020 5 10 /07 /juillet /2020 18:30
Le Conseil d’État ordonne au Gouvernement de prendre des mesures pour réduire la pollution de l’air, sous astreinte de 10 M€ par semestre de retard
Le Conseil d’État ordonne au Gouvernement de prendre des mesures pour réduire la pollution de l’air, sous astreinte de 10 M€ par semestre de retard
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8 juillet 2020 3 08 /07 /juillet /2020 18:58

Paru dans le journal de l’environnement :

Le HCC esquisse son plan de relance de l’économie

Le 08 juillet 2020 par Valéry Laramée de Tannenberg

Pour éviter que le plan de relance de l’économie n’alourdisse notre bilan carbone, le Haut conseil pour le climat (HCC) cible les investissements efficaces, les principes de politiques publiques à respecter et les réformes à engager. A commencer par celle des politiques climatiques régionales. Une véritable feuille de route pour le gouvernement Castex.

En attendant la version du gouvernement Castex, le Haut conseil pour le climat (HCC) esquisse un plan de relance. Dans son rapport annuel, qu’elle publie ce mercredi 8 juillet, l’institution chargée d’évaluer la politique climatique française émet une série de recommandations propres à alléger le bilan carbone national. Et ce ne serait pas du luxe.

Bien sûr, nous disposons déjà d’un arsenal anti-GES des plus conséquents. Loi sur la transition énergétique, loi énergie climat, stratégie nationale bas carbone (SNBC), programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE): rien ne semble manquer pour traquer et dézinguer les molécules de gaz réchauffant. Et pourtant.

Nos performances carboniques sont médiocres. Entre 2015 et 2018, nous avons émis 61 millions de tonnes de gaz à effet de serre de plus que fixé par notre premier budget carbone. Et le respect du second budget (2019-2023) n’est pas acquis. La faute à des logements mal isolés, des voitures toujours plus nombreuses et plus gourmandes, à l’agriculture qui ne rejette que des GES à fort pouvoir de réchauffement (méthane et protoxyde d’azote). Bien sûr, certains efforts payent tout de même. En moyenne, ces dernières années, nous avons réduit nos rejets de 0,9% par an. «Ce qui est encore très loin des 3% de baisse attendus pour 2025, si nous voulons rester sur une trajectoire nous menant à la neutralité carbone en 2050», rappelle Corinne Le Quéré, présidente du HCC.

Les optimistes se consoleront avec le cru 2020 qui devrait voir notre contribution au renforcement de l’effet de serre fortement chuter. «Cette baisse temporaire des émissions de CO2, résultant du confinement, ne répond pas aux enjeux de la transition bas carbone et reste marginale par rapport aux efforts structurels à accomplir», poursuit la climatologue. Et oui. Sitôt le confinement levé, les mêmes voitures qu’avant la crise sanitaire ont repris la route. Sur les mers, ce sont les mêmes cargos qui nous amènent les marchandises produites par les mêmes usines asiatiques. Que faire, comme s’interrogeait déjà Lénine, il y a plus d’un siècle ?

N’oublions pas l’Europe. L’objectif à 2030 de la politique climatique française s’appuie sur celui fixé, il y quelques années par l’Union européenne (-40% d’émission entre 1990 et 2030). Or, dans la perspective de la COP 26, la Commission von der Leyen prévoit de rehausser l’ambition. L’objectif communautaire devrait passer à -50 à -55% en 2030. Un changement de braquet que le gouvernement français doit anticiper.

La priorité, indique le HCC, est d’appliquer les règles existantes avec plus d’efficacité qu’aujourd’hui. «Le pilotage de la SNBC souffre d’un manque de fermeté et d’une vision structurelle et transversale. Ceci doit être rectifié rapidement», propose l’ancienne patronne du Carbon Global Project. Cette reprise en main passe par la publication par chaque ministère de sa feuille de route climatique.

Cet exercice de transparence favorisera la cohérence de l’action publique (enfin !), la transversalité et la préparation du budget vert, dont le premier opus est prévu, précisément, pour 2021. Il évitera aussi la conception de plan de relance sectorielle faisant fin des objectifs climatiques, comme cela s’est déjà vu pour l’automobile ou le secteur aérien.

SOUTENIR LE BAS CARBONE

A propos de transports, l’auditeur des politiques climatiques estime indispensable que le prochain plan de relance soutienne les transports collectifs fortement pénalisés par le confinement. Que les constructeurs automobiles soient incités à réduire la masse de leurs véhicules. Que l’on redéfinisse les perspectives de développement du transport aérien. Que l’on rattrape enfin les retards d’investissement dans le transport ferroviaire porteur de fortes réductions d’émissions. «Le diesel est encore 25% de l’énergie consommée par les TER», notent les rapporteurs.

Vieille promesse électorale, la rénovation des logements devra être véritablement massifiée. «L’Etat doit aider à développer un marché de rénovations globales intégrant le conseil, le suivi, le financement, le contrôle ainsi que la formation [des professionnels du bâtiment]», estiment les experts du HCC. En commençant par les passoires énergétiques occupées par les familles les plus modestes, qui peinent encore à être identifiés malgré leur nombre sidérant (5 millions).

Malgré les réels efforts qu’elle a consentie ses dernières décennies, l’industrie peut faire mieux. Ses entreprises «doivent notamment améliorer l’efficacité énergétique et l’électrification, développer le recyclage des déchets et matériaux et soutenir la R&D de procédés industriels bas carbone». Ce qui passe aussi par la création de soutiens gouvernementaux intégrant (ce qui est rarement le cas aujourd’hui) les enjeux de transition climatique.

 

Autre gros morceaux, l’agriculture. On l’oublie souvent, le secteur primaire est à l’origine de près de 20% de notre empreinte climatique. Or, «l’agriculture n’est pas structurellement engagée vers la trajectoire bas carbone», regrette Corinne Le Quéré.

Les prochains investissements publics devront inciter les agriculteurs à adopter des pratiques culturales visant à limiter les usages des engrais azotés (source d’émissions de GES très réchauffant), à réduire les émissions de l’élevage et à favoriser le stockage du carbone par les sols. Bref, il s’agit d’appliquer à la lettre les pratiques listées par la stratégie européenne «de la fourche à la fourchette», présentée fin mai. 

Cherche bilan d’émission régionaux désespérément. La loi Grenelle 2 impose aux conseils régionaux de publier, tous les 3 ans, un bilan des émissions de gaz à effet de serre (Bege). En juin 2020, seuls 5 Bege régionaux (Picardie, Nord-Pas-deCalais, Lorraine, Île-de-France, Auvergne) étaient disponibles sur la plateforme dédiée de l’Ademe, dont les plus récents datent de … 2015. Ils sont donc obsolètes et incohérents avec le découpage administratif actuel.

L’action publique ne doit pas se limiter à des politiques nationales conçues et mises en œuvre par le gouvernement. Le HCC rappelle que la loi a bombardé les régions cheffes de file de l’action climatique locale. Or, rares sont les conseils régionaux à disposer d’un réel bilan carbone des activités anthropiques se déroulant sur leur territoire.

DES IDÉES POUR LA DÉCENTRALISATION

Ces photographies permettrait d’«assurer l’alignement de [leurs] investissements avec la trajectoire vers la neutralité carbone et de les évaluer.» Une meilleure politique régionale impose aussi sans doute quelques adaptations législatives.

Cheffes de file, les régions ont des moyens d’action limités, notamment fiscaux. Elles ne peuvent non plus imposer leur politique aux autres collectivités: départements, métropoles, intercommunalités.

Or, pour être efficaces, les politiques climatiques locales doivent être coordonnées, à défaut d’être imposées par la capitale régionale. Une idée à souffler aux concepteurs de la réforme annoncée de la décentralisation.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/le-hcc-esquisse-son-plan-de-relance-de-l-economie,107684?xtor=EPR-9#email=aleflo@club-internet.fr

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7 juillet 2020 2 07 /07 /juillet /2020 09:40
caricature humoristique de l'un de nos adhérents

caricature humoristique de l'un de nos adhérents

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6 juillet 2020 1 06 /07 /juillet /2020 10:14
http://www.fresnes-sur-marne.fr/index.php?id=65

http://www.fresnes-sur-marne.fr/index.php?id=65

 

En général les dépistages COVID 19 se font dans les grandes villes comme Meaux ou dans des mégas centres commerciaux comme à Claye-Souilly, mais aujourd’hui on apprend qu’un dépistage aura lieu à Fresnes sr Marne dans cette petite commune rurale de moins de 1000 habitants. 

Pourquoi ?

Des cas de Covid 19 ont-ils été détectés

dans la commune ou ses environs ces dernières semaines ?

Nous n’en savons rien  

 

Ce que nous savons c’est que la décharge d’ordures ménagères ISDND Veolia est située sur cette commune, en amont du centre ville.

Pour mémoire l’ETAT permet aux particuliers atteints du COVID 19 de jeter leurs masques, gants…. dans les ordures ménagères.

 

L’ETAT a-t-il fait réaliser des recherches pour savoir si des traces de COVID  19 étaient retrouvés dans ce type de décharge d’ordures ménagères ?

Nous n’en savons rien

 

 

Pour plus d’informations nous vous conseillons de contacter :

L’Agence Régionale de Santé du 77

13 avenue Pierre Point

75127 LIEUSAINT

01 78 48 23 00

 

Pour aller plus loin :  http://adenca.over-blog.com/2020/04/claye-souilly-les-recherches-de-traces-de-covid-19-dans-les-eaux-de-surface-en-aval-de-la-decharge-veolia-ne-sont-pas-a-l-ordre-du-j

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5 juillet 2020 7 05 /07 /juillet /2020 20:01
CLAYE-SOUILLY : la protection de l’environnement et de la santé humaine, un sujet qui fâche le nouveau maire ?

 

La nouvelle municipalité disait souhaiter que le lien social soit au cœur de la vie municipale.

Paroles, paroles…

Mais les actes ne semblent pas suivre

 

A partir de maintenant ça sera comme d’habitude !

 

Le principe d’égalité gravé dans la constitution n’est toujours pas respecté dans cette commune, comme Yves Albarello, le nouveau maire Jean-Luc Servières n’a pas invité notre association à la réunion des associations du 26 juin dernier.

 

Pourtant notre association travaille depuis des années sur la protection de l’environnement et de la santé humaine, notre association est nommée par le préfet dans plusieurs commissions de suivi de site, mais dans notre propre commune nous sommes mis, en quelque sorte, au ban des indésirables.

 

Pour connaître les raisons qui conduisent Jean-Luc Servières à mettre notre association à l’écart, nous vous conseillons de le contacter.

 

 

Pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/2020/06/adenca-attend-un-geste-de-la-nouvelle-municipalite.html

 

 

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4 juillet 2020 6 04 /07 /juillet /2020 14:10
GRESSY : la Beuvronne donne ses eaux au canal de l'Ourcq
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2 juillet 2020 4 02 /07 /juillet /2020 15:01
Claye-Souilly : La future gestion de Jean-Luc Servières, plutôt comptable, que préservatrice de l’environnement ?

 

Moins de recettes en provenance de la décharge Veolia

=

Moins de déchets enterrés à Claye-Souilly .

 

Nous avons été étonnés lors de la dernière réunion du conseil municipal de mardi dernier que notre nouveau maire Jean-Luc Servières se soit, semble-t-il, ému des prévisions de recettes communales en baisse en provenance de la décharge Veolia.

 

En cette période de coronavirus le nouveau maire aurait pu se pencher sur le problème des masques, gants des personnes atteintes du COVID 19… que les particuliers sont autorisés à jeter dans les poubelles d’ordures ménagères et qui arrivent dans cette décharge.

 

Le virus  du Covid 19

contenu dans ces déchets est-il persistant ?

Nous n’en savons rien.

A notre connaissance aucunes études n’ont été réalisées à ce sujet.

 

 

 

Pour tous renseignements complémentaires

Nous vous conseillons de vous rapprocher de

Jean-Luc Servières

Maire de Claye-Souilly

Bruno Monti

Adjoint à l’environnement

Tous deux nommés membres

 de la commission de suivi de site de la décharge Veolia de Claye-Souilly

 

 

 

 

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1 juillet 2020 3 01 /07 /juillet /2020 15:37

 

L’Agence de Sureté Nucléaire a fait le 25/11/2019 une visite d’inspection sur le Fort de Vaujours, à la suite de laquelle l’ASN a adressé un courrier, en date du 15/1/2020, aux préfets du 77 et 93, souhaitant une réponse de l’industriel Placoplatre sous 2 mois.

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-et-cadre-de-vie/Divers/Fort-de-Vaujours

 

 

Extraits des demandes de l’Agence de Sureté Nucléaire du 15/1/2020

Placoplatre Fort de Vaujours : l’Agence de Sureté Nucléaire demande des explications à l’industriel
Placoplatre Fort de Vaujours : l’Agence de Sureté Nucléaire demande des explications à l’industriel
Placoplatre Fort de Vaujours : l’Agence de Sureté Nucléaire demande des explications à l’industriel
Placoplatre Fort de Vaujours : l’Agence de Sureté Nucléaire demande des explications à l’industriel
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