ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Extraits inspection
Lien vers l’inspection complète :
https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006515481
Vente de l'emprise de l'Aqueduc de la Dhuis
Alors que la Mairie de Paris avait vendu en 2015 au San Val d’Europe pour 4 Millions d’euros :
Pourquoi en 2019 Valérie Pécresse (AEV) a-t-elle accepté d'acheter à la Mairie de Paris 4.09 millions d’euros un tronçon de seulement 28.5 hectares de terrain situé sur l’emprise de l’ancien aqueduc de la Dhuis entre Dampmart et Clichy sous Bois ?
La suite dans un prochain article.
Une stabilisation du glissement de terrain
qui semble s’être fait attendre
L’inspection nous apprend qu’un glissement de terrain a eu lieu en octobre 2018, suivi d’une étude géotechnique seulement 3 ans après en octobre 2021, la stabilisation n’a été finalisée qu’en 2023 soit près de 5ans après le glissement de terrain.
Extraits de l’inspection
Lien vers l’inspection complète
https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006512461
En Mai 2024
Un matelas brûlé probablement depuis un moment
jonche le sol de la promenade de la Dhuis
En Mai 2024
Un arbre bloque le passage
En Mai 2024
L'entrée par la RD 34 est difficilement accessible aux vélos et non accessible aux poussettes
Les bornes hectométriques qui vous permettaient de vous situer sont pratiquement toutes invisibles noyées dans la végétation
En Octobre 2011
La photo qui suit vous permet de voir la différence
entre l'entretien en 2011 et celui en 2024
Mettre la poussière sous le tapis ?
Le gouvernement plutôt que d’imposer aux industriels un réduction importante du CO2 qu'ils envoient dans l’air semble vouloir privilégier la méthode de stockage de ce gaz CO2 sous terre.
Servir en quelque sorte de « cobayes » ça vous dirait ?
A cette occasion la décharge Veolia va-t-elle ressortir de ses cartons son projet « dit pilote », de 2008, d’injection de gaz CO2 dans les aquifères salins, situés sous nos pieds ?
Ce serait en fait une expérimentation grandeur nature de ce type de procédé.
Paru sur LADEPECHE.fr :
Capter et stocker le CO2: pas de miracle et des risques de tensions, prévient une experte
Publié le 12/05/2024 à 18:28
(AFP) - Le captage de CO2 dans l'air et son stockage sous terre sont parfois présentés comme une solution importante au réchauffement climatique, mais le potentiel de ces techniques embryonnaires ne doit pas être utilisé comme substitut aux réductions des rejets de CO2, plaident de nombreux experts.
Pour Sofia Kabbej, chercheuse spécialiste des questions mêlant climat, énergie et sécurité à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), le développement à grande échelle de ces technologies pourrait accentuer les besoins en énergie et en eau mais aussi renforcer des tensions géopolitiques et économiques.
Quelle place est donnée à ces technologies dans les trajectoires de réduction des émissions de gaz à effet de serre?
"Ces techniques ont été pensées pour venir compenser les émissions excédentaires, c'est-à-dire celles qu'on n'arriverait pas à diminuer en changeant de source d'énergie. L'idée était de venir capter et stocker le CO2 de secteurs aux émissions incompressibles, comme l'aluminium.
Mais ce vers quoi on semble se diriger, c'est un paradigme où le développement de ces techniques n'est pas associé à une atténuation des émissions suffisante. On vient donc se reposer beaucoup trop sur leur potentiel alors qu'elles ne sont souvent qu'à l'état de projets pilotes.
Cela devient un moyen pour atteindre les objectifs climatiques en soi, et non pas une technique additionnelle pour agir sur ce qu'on n'arriverait pas à atténuer.
Il faut aussi se poser la question de comment est-ce que l'usine de captage et de stockage, procédés très énergivores, va fonctionner? Est-ce qu'on a un gain à venir les développer ou est-ce que c'est aussi la cause d'émissions supplémentaires?
Leur fonctionnement implique aussi une augmentation des pressions mises sur l'eau (qui sert de diluant pour filtrer le CO2 ou l'injecter dans le sol, NDLR), qui tend déjà à manquer.
Par ailleurs, la production scientifique sur ces innovations est aussi tributaire des commanditaires des études et des angles de traitement demandés. De ce fait, certains enjeux sont encore peu traités ou mis de côté."
Qui va en bénéficier ?
"Dans ce contexte, il y a un regain d'intérêt, notamment de la part de ceux qui les développent, souvent les pétrogaziers. Cela vient s'ajouter à la panoplie des services qu'ils peuvent offrir et exporter dans le cadre des transformations du marché de l'énergie. Et qui peut aussi constituer in fine un facteur de puissance des États auxquels ces compagnies appartiennent, et dans leur stratégie pour obéir à leurs objectifs climatiques de long terme.
Ce qui caractérise aujourd'hui les stratégies de moyen-long terme, surtout des pays les plus émetteurs, c'est leur flou sur le captage et le stockage. On le mentionne sans précisément expliquer comment ça va être fait et où, et qui va encadrer cette répartition."
Y a-t-il des risques sécuritaires?
"On a besoin de pouvoir transporter le CO2 de manière sécurisée, de pouvoir l'injecter de manière sécurisée et de pouvoir sécuriser le site de stockage. Mais on voit déjà des tensions dans le cadre de l'énergie conventionnelle avec les pipelines qui peuvent être des sites vulnérables.
La question du potentiel de stockage est très variable en fonction des pays et elle est encore hypothétique: on n'a jamais stocké à grande échelle.
Par ailleurs, la capacité géologique d'un État à pouvoir stocker sur son territoire ne signifie pas qu'il le fera. Il y a la question de l'acceptabilité sociale.
Est-ce qu'on va voir des oppositions, comme on en a sur la question des réouvertures de mines, au regard des risques de fuites, de l'endroit où ça va se situer, que ce soit un site historique, un site touristique ou un endroit où il y a des activités économiques importantes?"
Dernière minute :
Nous apprenons que Monsieur le Maire de Claye-Souilly pourra participer à la CLCS Carrières Placoplatre 77/93 du 26/6/2024, bien qu’il n’ait pas été nommé dans cette commission en 2018, Madame la Sous-Préfète du Raincy, Magali Daverton, va l’inviter et nous l’en remercions.
Adenca ne sera pas seule à attirer l’attention de Placoplatre et des services de l’ETAT sur la fragilité aux risques inondations de la commune de Claye-Souilly.
Que Placoplatre veuille rentabiliser au mieux son exploitation de gypse à Villevaudé mais il ne faut pas que ce soit au détriment des habitants de Claye-Souilly.
Placoplatre peut tout à fait extraire le gypse en souterrain sous le bois Gratuel afin de préserver les arbres de ce bois qui peuvent stockés une partie de l’eau et par de là ralentir son écoulement en aval vers Claye-Souilly, en cas de fortes précipitations.