Extraits du rapport d'inspection
Lien vers le rapport complet
https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006517591
ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Extraits du rapport d'inspection
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https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006517591
La Martinique ne dispose pas de décharge qui peut « accueillir » les déchets à radioactivité naturelle renforcée, alors il faut bien les envoyer quelque part, Villeparisis est l’un des réceptacles de ces déchets.
Il s’agit de centres volantes issues de l’entreprise ALBIOMA Galion.
Le tonnage reçu est passé de 23 tonnes en 2020 à 1156 tonnes en 2022.
Pour comparaison Villeparisis a reçu en 2022 : 5.85 tonnes de déchets à radioactivité naturelle renforcée en provenance de Seine et Marne soit une infime partie des déchets de ce type (0.09%).
Rapport de 2022 du Sénat sur la gestion des déchets dans les Outre-mer
https://www.senat.fr/rap/r22-195/r22-195_mono.html#toc37
Paru sur France TV Info Martinique :
Un séminaire grand public intitulé : ressources ou ordures ? Regards croisés sur les déchets, se tient sur le campus de Schœlcher à l’Université des Antilles (18 avril). Pendant la journée, les experts échangent avec le public sur les enjeux qui empêchent la Martinique d’être meilleure en matière de recyclage et de gestion des déchets.
Caroline Popovic • Publié le 18 avril 2023 à 17h00
Un rapport sénatorial d’information sur la gestion des déchets dans les Outre-mer est déposé fin 2022. Les sénatrices, Gisele Jourda et Vivianne Malet, chargées d’une mission spéciale, constatent des dysfonctionnements et des lacunes dans le traitement des ordures à la Martinique.
La Martinique est le seul DROM (Département et région d’outre-mer) doté d'une unité d'incinération. Selon le rapport, cette infrastructure aujourd’hui vieillissante, n’est pas bien exploitée. Faute d’investissement programmé, cet outil "connaît de nombreux arrêts techniques qui se répercutent sur l'ensemble de la chaîne de traitement des déchets."
Seule la création d'une troisième ligne au sein de l'unité d'incinération pour consommer des CSR (combustibles solides de récupération) peut permettre la valorisation de certains types de déchets.
La mise aux normes des installations représente un investissement de 80 millions d'euros.
Aujourd’hui les ISDND (installations de stockage de déchets non dangereux) comme à Céron (Sainte-Luce) où les déchets sont enfouis, sont saturées et doivent être mis en conformité.
L'enfouissement est le premier mode de traitement des déchets en Martinique.
Les Martiniquais ne trient pas assez
À la Martinique, la production de déchets par habitant est supérieure à la moyenne nationale or les taux de recyclages sont insuffisants.
Pour inciter la population à faire le tri, le rapport sénatorial préconise la mise en place de déchetteries mobiles et le développement des collectes dans les zones éloignées.
Trop de véhicules hors d’usage dans la nature
En 2015, le député Serge Letchimy, estim qu’il y a 65.000 véhicules abandonnés en Martinique qui ne sont pas dans les centres agréés. Les conséquences sont graves pour le territoire. Les sols et les cours d’eau sont pollués et le paysage est dégradé.
Plus de 20 propositions sont présentées y compris un accompagnement des collectivités territoriales d'Outre-mer pour collecter et traiter les VHU abandonnés dans la nature.
Huit ans plus tard, la collecte des VHU est loin d’être rationnelle.
Insuffisance de ressources humaines
Une insuffisance de l'ingénierie dans les Outre-mer est un frein à l’efficacité sur le plan technique, administratif et financier de la gestion des déchets.
C’est un manque à gagner car la mise aux normes des installations représenterait un investissement de 80 millions d'euros.
Pour mieux dépenser les crédits, il faut lever le verrou de l'ingénierie.
Les problématiques de la gestion des déchets sont répétées dans tous les territoires d’Outre-mer or 80% de la biodiversité française se concentre dans ces zones.
La gestion et la valorisation des déchets doit donc être une priorité pour tous.
Extraits du rapport d'inspection
Lien vers le rapport complet
https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0100004255
Jean-Luc Servières préfère commencer ses réunions de quartiers par le centre-ville le 5 décembre prochain, suivront celles du bois des Granges et de Mauperthuis.
Les habitants de Souilly seront parmi les derniers servis, ils devront attendre encore 3 mois (27/2/2024) pour, semble-t-il, obtenir des explications, connaître les raisons des travaux d’assainissement qui traînent en longueur.
A quand la réouverture d’une partie de la rue de Souilly qui est reportée de semaine en semaine, entre vibrations qui font trembler les maisons, rupture de canalisation, panne de matériel, tranchée ouverte, puis refermée et réouverte par endroit, ils n’en peuvent plus.
Ironie du sort, c'est la communauté d'agglomération CARPF qui est en charge de ce dossier et son vice président, chargé de l'eau et de l'assainissement, n'est autre que Jean-Luc Servières, le maire de Claye-Souilly
Il est vrai que Souilly est souvent le dernier servi, ici il n’y a toujours pas d’école, de salle de réunion, de gymnase.
Pourtant les habitants de Souilly paient leurs impôts locaux comme les autres et c’est Souilly qui rapporte les plus importantes recettes d’entreprises de la commune avec ses centres commerciaux.
Cette décharge devait fermer en 2025, mais l’exploitant souhaite l’étendre sur 24 hectares sur la commune de Le Pin, sur ce site propriété de Placoplatre, un site sur lequel le carrier a planté des centaines d’arbres, après y avoir exploité une carrière de gypse, une obligation imposée par l’ETAT.
Les habitants de le Pin et des environs ont attendu, en vain, que ces terrains soient cédés à l’Agence des Espaces Verts pour y être aménagés en lieu de promenade comme dans le Val d’Oise.
Mais l’Agence des Espaces Verts est gérée par le Conseil Régional IDF, ce même Conseil Régional qui dans le plan déchet PRPGD qu’à fait voter sa présidente Valérie Pécresse veut impérativement maintenir deux décharges de déchets dangereux en Ile de France.
Lors de la commission de suivi de site Suez d’hier, parmi les élus présents, seule la maire de Le Pin Lydie Wallez a fait part de son inquiétude, les maires de Villeparisis Frédéric Bouche et de Courtry Xavier Vanderbise, assis côte à côte, n’ont pas souhaité s’exprimer à ce sujet.
Les ordures des autres il faut bien les mettre quelque part
pourquoi ne pas continuer
à les enterrer chez vous ?
On ferme des décharges au sud 77 à Soignolles en Brie et Fouju
mais on veut étendre les décharges au nord 77 comme à Isles les Meldeuses et Villeparisis/Courtry/Le Pin.
Pour toutes informations complémentaires
nous vous conseillons
de vous rapprocher
Des Maires de Villeparisis, Courtry et le Pin
Paru dans la Gazette du Val d’Oise :
40 ha d’espaces verts public pour 2017
La carrière de Cormeilles-en-Parisis va devenir un parc.
Par Joseph CANUPublié le 19 Jan 14 à 6:56
En 2017, le public pourra se promener sur les hauteurs de la ville, au-dessus d’une partie de l’ancienne carrière à ciel ouvert, remise en état.
Plus de quarante hectares ont été aménagés en espaces verts par Placoplatre, qui a cédé les terrains à l’Agence des espaces verts de la Région Ile-de-France. C’est l’AEV qui a décidé d’ouvrir le site au public en 2017. 86 000 arbres ont par ailleurs été plantés, depuis qu’une convention, signée dans les années 90, oblige le carrier à remettre en état le site après exploitation.
Tout un écosystème a été reconstitué. Des arbres, mais aussi des mares attirent d’ores et déjà libellules et canards… Des orchidées sortent même naturellement de terre !
La carrière sera ainsi totalement comblée à l’horizon 2032-2035. Des millions de tonnes de remblai seront nécessaires.
https://actu.fr/ile-de-france/pontoise_95500/40-ha-despaces-verts-public-pour-2017_12119327.html
Extraits du rapport d'inspection
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https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006513696
Extraits du rapport d'inspection
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https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006522536
Paru sur le site "La Marne" :
Seine-et-Marne : des résidus de pesticides retrouvés dans l'eau, faut-il s'inquiéter ?
Des résidus de chlorothalonil, un pesticide utilisé comme fongicide dans l'agriculture, ont été mesurés dans l'eau de l'usine d'Annet-sur-Marne.
Par Julia GualtieriPublié le
L’eau distribuée par l’usine d’eau potable d’Annet-sur-Marne est de bonne qualité. C’est ce que conclut le dernier rapport donné par le SMAEP, le Syndicat mixte d’alimentation en eau potable de la région de Lagny-sur-Marne (SMAEP). Ses analyses sont en tout cas 100 % conformes aux limites de qualité.
Un satisfecit qui ne convainc toutefois pas la conseillère municipale d’opposition Carole Chavanne, du Collectif écologiste et solidaire (CES). Lors du conseil municipal du 10 octobre, où le rapport annuel de l’usine était présenté, elle rappelait :
L’ANSES a démontré en avril 2023 la présence de pesticides au point de captage d’Annet. Or, ils ne figurent pas dans le rapport, car ce n’est pas obligatoire de les détecter.
Carole Chavanne conseillère municipale d’opposition
Qu’en est-il ? Et faut-il s’inquiéter ?
Des composés pas recherchés
L’usine d’Annet-sur-Marne dessert 16 communes sur trois agglomérations. En 2022, elle a délivré 4,6 millions de m3 à près de 93 209 habitants. Et comme chaque année, elle fait réaliser un contrôle de qualité par le délégataire en charge de la gestion du site, Valyo (une société de Véolia) et l’Agence régionale de santé (ARS) référente. En 2022 encore, « aucune non-conformité n’a été constatée », relève ainsi le rapport.
Toutefois, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a en effet publié en début d’année une étude pour mesurer des « composés chimiques qui ne sont pas ou peu recherchés lors des contrôles réguliers ». Elle a ainsi observé 157 pesticides et métabolites (comprenez résidus) de pesticides dont les résultats montrent « une vaste contamination aux résidus de pesticides, même des années après leur utilisation ».
*
Des traces de fongicide retrouvées
En effet, on y retrouve par exemple, dans un prélèvement sur deux, du métabolite du chlorothalonil, un fongicide utilisé pendant des décennies dans le traitement de différentes cultures comme la vigne, les céréales ou la pomme de terre. Et bien que ce produit soit interdit en France depuis 2020, l’étude démontre bien sa persistance dans l’environnement. L’usine d’Annet, qui faisait partie des points de captages contrôlés, n’échappe pas au constat.
En effet, comme le confirme l’Agence régionale de santé d’Île-de-France « à chaque campagne de ce type, le captage fournissant le plus gros débit dans chaque département est obligatoirement sélectionné ». Pour la Seine-et-Marne, il s’agit de l’usine de potabilisation d’eau de la Marne d’Annet. Résultat, dans l’eau utilisée ou destinée à être utilisée pour la production d’eau à destination de la consommation humaine, le pesticide a été retrouvé à raison de 540 ng/L (soit 0,54 µg/L) « avec une valeur mesurée de 400 ng/L » en sortie usine, indique l’ARS IDF.
L’ARS veut rassurer
De quoi s’inquiéter ? Pas selon l’Agence régionale de santé qui souligne que si les valeurs retrouvées sont supérieures à la limite de qualité, elles sont « bien inférieures aux valeurs sanitaires transitoires (VST) de 3 µg/L (microgramme, NDLR.) » pour les deux types de métabolite du chlorothalonil retrouvés. À noter que le dépassement de la « limite de qualité » ne signifie pas que l’eau serait impropre à la consommation : il s’agit d’une valeur environnementale en non d’une valeur sanitaire.
Mais Carole Chavanne reste sceptique : « La valeur sanitaire transitoire est une valeur déterminée par défaut, faute de données disponibles concernant les risques pour la santé et dans l’attente d’une valeur maximale (qui s’appliquerait pour la mise en place de mesures de restriction de consommation de l’eau, NDLR.) ».
Quelle est la toxicité de ce pesticide ? Selon l’Autorité européenne de sécurité des aliments, le chlorothalonil est classé comme cancérogène « supposé ». Des études sont encore en cours. En revanche, il a des effets négatifs démontrés sur les milieux aquatiques.
Appliquer un principe de précaution ?
Au titre du principe de précaution, la conseillère municipale d’opposition de Lagny-sur-Marne estime que ces mesures devraient apparaître dans le rapport et faire l’objet d’une surveillance particulière. « La Seine-et-Marne est un département très agricole. Beaucoup de champs bordent la Beuvronne qui se jette dans la Marne… en matière d’eau, tout converge. Au total, 13 pesticides ont été détectés à l’usine d’Annet. Même s’ils sont en quantité inférieure à la limite de qualité, il semblerait prudent de rester vigilant », estime-t-elle.
La conseillère prend pour exemple l’ARS des Hauts de France. Plusieurs points de captage montrent en effet une présence importante de chloridazone, un autre pesticide utilisé dans la culture de la betterave et désormais interdit, parfois supérieur à la valeur sanitaire transitoire. Et bien que l’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) ait écarté un risque pour la santé humaine, l’ARS a placé des communes sous surveillance renforcée et incite à des mesures curatives pour approcher d’une teneur minimale. À Annet, (0,2 µg) et à 10 ng/L (0,01 µg) selon le type de résidus.
Des normes en évolution
Faut-il adapter les stations pour filtrer la molécule ? Attendre de voir si la molécule disparaît avec le temps ? Pour l’heure, l’ARS Île-de-France se contente du constat. En conseil municipal, la conseillère a interrogé Jean-Paul Michel, à la fois maire de Lagny-sur-Marne et président de la communauté d’agglomération de Marne et Gondoire dont 13 villes, incluant Lagny, sont desservies par cette usine.
« Le syndicat n’a pas vocation à déterminer des normes. Là, l’eau est conforme. Pour les taux et les seuils à mesurer, nous dépendons de l’ARS, mais ces seuils évoluent tout le temps », a-t-il réagi. Jean-Paul Michel a également rappelé que l’usine a fait l’objet de modifications « à coup de millions d’euros », investis par le délégataire, pour améliorer la qualité de l’eau produite.
Technique ou politique ?
D’autres améliorations pourraient intervenir à l’avenir. Avec le délégataire, le SMAEP étudie la piste de « l’osmose inverse », un puissant procédé notamment utilisé dans la désalinisation de l’eau. Avec cette technique, même les minéraux sont éliminés et il faut parfois reminéraliser l’eau. Cette solution est très énergivore et ne serait pas sans conséquence sur le prix de l’eau.
« C’est une solution techniciste, mais il pourrait y avoir des décisions politiques », relève Carole Chavanne. « Déléguer l’exploitation de l’usine à un délégataire privé est un choix politique. Mitry-Mory a par exemple fait le choix de rester en régie publique. Et les élus peuvent peser sur le délégataire, ou l’ARS. On pourrait aussi envisager d’agir sur l’agriculture, en interdisant davantage de pesticides… », énumère-t-elle.
Dans son bilan 2022 du Plan départemental de l’eau, le Département de Seine-et-Marne compte en tout cas intégrer le chlorothalonil et le chloridazone dans une liste réactualisée des pesticides à surveiller afin de disposer de données nécessaires. « La recherche de ces nouvelles molécules pourra donc conduire à l’apparition de nouvelles non-conformités sur le territoire », conclut-il.
Extraits du rapport d'inspection
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