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12 octobre 2022 3 12 /10 /octobre /2022 11:38

         

 

          Les associations environnementales des Yvelines et de Seine et Marne sont très inquiètes après avoir appris que certaines terres de creusement par tunneliers du Grand Paris en provenance de couches géologiques de l’Yprésien notamment dans les horizons des Sables de Cuise, des Fausses Glaises et des Argiles Plastiques pouvaient contenir de la pyrite.

 

L’oxydation de la pyrite à l’air libre peut présenter des risques de transfert de certains éléments relargués dans la ressource en eau.

 

Dans les Yvelines, par mesures de précaution, afin de préserver la ressource en eau, le Préfet a pris la décision de faire retirer ce type de terres de 2 carrières à St Martin la Garenne et à Triel.

 

En Seine et Marne, les 2 décharges ISDI de Villeneuve sous Dammartin et Annet sur Marne ont reçu des terres en provenance de ces mêmes couches géologiques pouvant potentiellement contenir de la pyrite, mais ici le Préfet n’a pas fait retirer les terres de ces décharges, il a pris seulement un arrêté qui impose un suivi des terres une fois par an en 2022 et 2023. (1)

 

              Ici les associations sont très inquiètes pour la préservation des captages d’eau de Mitry-Mory et Annet sur Marne c’est pourquoi la presse les interroge.

 

              Mais il n’est pas toujours facile de faire un reportage aux pieds d’une décharge, sur l’espace public, parfois cela peut être un élu qui dépasse ses compétences et vienne demander aux participants de décliner leur identité en leur faisant, semble-t-il, comprendre qu’ils ne sont pas les bienvenus sur sa commune.

 

              Ou bien cela peut être un employé mandaté par l’exploitant qui demande au journaliste de décliner son identité, ou des va et vient de véhicules qui semblent surveiller le déroulement du reportage.

 

 

Drôle de pays où les dirigeants d’associations environnementales sont fichés et surveillés par la DGSI (ex RG) par ce même service qui fiche et surveille les terroristes.

 

La présidente de notre association en a fait la douloureuse expérience, lorsqu’après un article passé dans la presse où elle s’inquiétait de l’implantation d’une décharge ISDI près d’une future école à Fresnes sur Marne, elle a été contactée par ce service de renseignements de l’ETAT.

 

 

 

 

(1)   Annet sur marne

https://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/54087/393231/file/AP%20n%C2%B02022%20DRIEAT%20UD77%20094%20du%2025%2007%202022.pdf

 Villeneuve sous Dammartin

https://www.seine-et-marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-et-cadre-de-vie/ICPE-carrieres/Decisions/Prescriptions-complementaires/VILLENEUVE-SOUS-DAMMARTIN-77-230-societe-ECT-AP-PC-du-25-juillet-2022

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5 octobre 2022 3 05 /10 /octobre /2022 14:40

 

Extrait du  rapport d'activité 2014  de la Préfecture

(DREAL Rhône Alpes)

https://www.auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/201508-PUB-RapportActivite2014-Web-VF_cle25fa93.pdf

SOYONS (Ardèche) : Coulée de boue en provenance d’une ancienne mine de pyrite

 

Paru sur France Bleu

Environnement

 

Ardèche : de l'arsenic dans les jardins à Soyons

Vendredi 20 février 2015 à 8:00 - 

Par Claudia CalmelFrance Bleu Drôme Ardèche

 

La coulée de boue de novembre n’a pas laissé que des traces de terre : de l’arsenic et de l’antimoine ont été mis à jour par les analyses de la Direction Régionale de l’Environnement.

SOYONS (Ardèche) : Coulée de boue en provenance d’une ancienne mine de pyrite

Une grande vague brunâtre qui déferle sur la départementale 86 : les habitants de Soyons (Ardèche) ne sont pas prêts d’oublier la coulée de boue du 28 novembre dernier. Une galerie minière, à l’abandon depuis la fin des années 40, a cédé sous la pression des eaux de pluie et de ruissèlement. La boue a envahi les jardins de certains habitants de la ville.

Des quantités significatives d’arsenic

La galerie incriminée appartenait à une mine de pyrite, un métal qu'on utilisait pour les engrais. La Direction Régionale de l’Environnement et de l’Aménagement et du Logement a donc décidé de procéder à des analyses : elles ont révélé des taux d'arsenic et d'antimoine (autre composant chimique semi-métallique) bien supérieurs à la normale : les boues de Soyons en contiennent100 fois plus qu'à l'état naturel. Les habitants ont donc interdiction de consommer les fruits et les légumes du jardin. Alexandre, qui vit à l’entrée de la commune avec sa mère, se serait bien passé de cette mésaventure.

 

Des responsables juridiques identifiés

Une autre galerie de topographie similaire a été découverte à 400 mètres de la première. Des travaux sont prévus d’ici le printemps pour éviter de nouveaux dégâts. La coulée de boue du mois d’octobre a aussi eu des conséquences sur la voie publique : il y a encore de longues traces de boue le long de la départementale 86. La mairie a fait faire des devis par deux entreprises spécialisée mais pas question pour elle de régler l'addition.Carole Christophe, responsable  de la cellule « Risques sous-sols » à la Direction Régionale de l'Environnement de l’Aménagement et du logement se veut rasssurante. La Mairie de Soyons a envoyé un recommandé à l’ancien exploitant pour l'informer de la situation. Elle n’a pas eu de réponse pour l'instant.

https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/ardeche-de-l-arsenic-dans-les-jardins-soyons-1424415605

 

 

 

 

Paru sur le site  ARIA

du Ministère de l'Ecologie

  https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/46832/

SOYONS (Ardèche) : Coulée de boue en provenance d’une ancienne mine de pyrite
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4 octobre 2022 2 04 /10 /octobre /2022 18:32
Protection des captages d’eau de Mitry-Mory et Annet sur Marne : La Présidente de région Valérie Pécresse et la Députée Ersilia Soudais vont-elles soutenir la demande d’Adenca ?

 

Suite au stockage de terres excavées du Grand Paris pouvant potentiellement contenir de la pyrite, dans les décharges ISDI ECT de Villeneuve sous Dammartin et Annet sur Marne, ADENCA a demandé à l’Agence Régionale de Santé de bien vouloir faire réaliser une étude par un hydrogéologue agréé pour « évaluer l’impact potentiel sur la qualité de l’eau potable ».

 

A St Martin la Garenne (78) dans une carrière Lafarge où ce même type de terres avait été stocké, l’ARS avait  mandaté un hydrogéologue agréé pour « évaluer l’impact potentiel sur la qualité de l’eau potable » et par mesures de précaution la préfecture des Yvelines a fait retirer ces terres de cette carrière.

 

Adenca a demandé aux élues suivantes de soutenir sa demande :

  • Mme Valérie Pécresse, Présidente de la Région IDF
  • Mme Ersilia Soudais, députée de la 7ème circonscription du 77.

 

Nous vous tiendrons au courant de leur réponse.

 

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13 septembre 2022 2 13 /09 /septembre /2022 16:03

 

 

Extrait de l'article de "Le Marneux"

 

 

10 septembre 2022

 

Contrôle des eaux souterraines, à Chelles, Arrêté préfectoral

 

 

En rouge la Société épinglée par la Préfecture,

 

elle est mitoyenne de la Société d'embouteillage des Eaux de

la Source Chantereine...

 

Contrôle des eaux souterraines, à Chelles, Arrêté préfectoral

La Préfecture ordonne un contrôle des eaux d'infiltration de ces dépôts de ferrailles

qui jouxtent l'usine d'embouteillage de la Source Chantereine

 

Contrôle des eaux souterraines, à Chelles, Arrêté préfectoral
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2 septembre 2022 5 02 /09 /septembre /2022 10:53

 

C’est le problème des déchets du Grand Paris pouvant potentiellement contenir de la pyrite qui a mis le feu aux poudres suite à la décision du préfet du 78 de les faire retirer d’une carrière de son département pour éviter les risques de pollution d’un captage d’eau, après une étude d’un hydrogéologue mandaté par l’Agence Régional de Santé.

 

Nous venons d’apprendre que 100 000 tonnes du même type de déchets pouvant potentiellement contenir de la pyrite ont été déversées, semble-t-il par erreur, dans la décharge ISDI ECT d’Annet sur Marne sur cette même commune où se trouve le plus important captage d’eau du 77, situé dans la rivière Marne et qui fournit en eau potable près de 550 00 habitants.

 

Alors que les eaux de la décharge

se déversent dans le périmètre de protection rapproché du captage d'eau

l'Agence Régionale de Santé

doit dire pourquoi il n'y a pas d'enjeu sanitaire ?

 

Mais en Seine et Marne l’Agence Régionale de Santé ne mandate pas d’hydrogéologue pour effectuer une étude.

D’après un article paru hier l'ARS indique qu'il n'y aurait pas ici d'enjeu sanitaire parce que la décharge ne se trouve pas dans le périmètre de protection du captage d’eau d'Annet sur Marne, mais il semblerait que l’Agence Régionale de Santé ait oublié de dire que les eaux en provenance de la décharge se rejettent dans le périmètre de protection rapprochée de ce captage comme le précise l’arrêté préfectoral d’autorisation de la décharge ECT de 2013.

 

 

Pour faire court la pyrite est une pierre qui a été exploitée en France pour fabriquer de l’acide sulfurique, dénommée par les anciens « vitriol ».

 

 

 

Paru dans le journal « La Marne » :

Pollution en Seine-et-Marne : la présence de pyrite dans les déchets du Grand Paris inquiète

La découverte de pyrite dans deux sites de stockage de déchets en Seine-et-Marne inquiète les associations environnementales. La préfecture a ordonné une surveillance des sites.

 

LA PRESERVATION DE L’EAU POTABLE DES YVELINES EST-ELLE PLUS IMPORTANTE QUE CELLE DE LA SEINE ET MARNE ?

L'ISDI d'Annet-sur-Marne (Seine-et-Marne) a reçu 100 000 tonnes de déblais du Grand Paris pouvant contenir de la pyrite, une pierre métallique qui peut engendrer de la pollution. ©ADENCA

Par Douglas Shepherd

Publié le 1 Sep 22 à 18:27 

 

 

« Ces déchets n’ont rien à faire là », lance Claude Gautrat, administrateur à l’association France Nature Association Seine-et-Marne (FNE). Cet environnementaliste fait référence aux déblais déversés aux dépôts de la société Enviro Conseil Travaux (ECT) d’Annet-sur-Marne et de Villeneuve-sous-Dammartin, en Seine-et-Marne. Entre juin 2020 et avril 2021, des déblais contenants de la pyrite, une pierre métallique qui peut engendrer une pollution du sol et des eaux, ont été déposés. Ils proviennent des chantiers du Grand Paris.

Le 25 juillet dernier, ces dépôts ont fait l’objet de deux arrêtés préfectoraux ordonnant leur surveillance en raison de la présence de pyrite parmi les déblais. Entre juin 2020 et janvier 2021, l’installation de stockage de déchets inertes (ISDI) d’Annet-sur-Marne a reçu 208 300 tonnes de déchets inertes dont 100 000 tonnes pouvant contenir de la pyrite. À Villeneuve-sous-Dammartin, l’ISDI d’ECT a reçu 158 126 tonnes de terres excavées entre juin 2020 et avril 2021 dont 67 000 tonnes pouvant contenir de la pyrite.

 

Pyrite : une acidification du sol et des eaux

Une fois oxydée ou hydratée, la pyrite s’acidifie et pollue l’environnement dans lequel il se trouve. La présence de pyrite oxydée est repérable dans l’eau et sur la pierre lorsqu’elle devient rougeâtre. C’est cette acidification de l’eau qui inquiète les environnementalistes du secteur. L’une des techniques utilisées pour éviter l’oxydation de la pyrite est son enfouissement sous le calcaire ou l’argile, deux matières que l’on trouve en abondance en Seine-et-Marne. Le calcaire a l’effet de neutraliser l’acide sulfurique de la pyrite, ce qui limite l’oxydation. 

« Ce qui nous fait peur c’est que ces deux sites se trouvent à proximité des captages d’eau de Mitry-Mory et d’Annet-sur-Marne », explique Mireille Lopez de l’ADENCA, association de défense de l’environnement. Le captage d’Annet-sur-Marne fournit notamment 550 000 personnes en eau potable. Une possible contamination des eaux du secteur rendraient celle-ci non-potable à des centaines de milliers d’habitants.

 

Surveiller les sites pour détecter une éventuelle pollution

Pour le moment, aucun danger n’est constaté. Cependant, sur le long terme, ce dépôt pourrait s’avérer dangereux selon la FNE. « Dans le temps, c’est une bombe à retardement. Si pour l’instant cette pyrite est enfouie sous du calcaire, elle est également mélangée à d’autres matières issues des déblais du Grand Paris. Pour moi, l’ECT ne neutralise pas entièrement les risques », commente Claude Gautrat. L’entreprise ECT, quant à elle, assure que « les contrôles réalisés n’ont montré aucune trace d’oxydation de pyrite ». 

Cependant, l’arrêté préfectoral ordonne tout de même la surveillance des deux sites avec des prélèvements en période sèche cet été et à l’été 2023. Des analyses auront donc lieu l’année prochaine pour savoir si la situation a évolué. Elle sera déterminée à partir d’un seuil d’acidité précis qu’il ne faudra pas dépasser. Si la situation se dégrade, des mesures seront mises en place. Une opération pour retirer la pyrite du dépôt serait envisageable.  

 

Un cas d’oxydation précédent dans les Yvelines

« Ce qui reste flou, c’est la manière dont ils vont pouvoir neutraliser cette pyrite sachant qu’elle est mélangée aux autres déblais. La séparation est quasi-impossible », ajoute Claude Gautrat. Il estime que les tas de déblais ne sont pas à l’abri d’évènements météorologiques pouvant entrainer l’oxydation des dépôts de pyrite.

En novembre 2021, lors d’un cas similaire près de la ville de Saint-Martin-la-Garenne (Yvelines), la préfecture avait obligé la société La Farge à retirer 240 744 tonnes de déblais après la découverte de pyrite oxydée et d’eau colorée acide. L‘Agence Régionale de Santé avait alors lancé une étude quant à la qualité de l’eau des captages d’eau du secteur. « On ne comprend pas vraiment pourquoi l’ARS ne réalise pas de test quant aux captages du secteur à proximité d’Annet et Villeneuve », questionne Mireille Lopez. Interrogées sur le sujet, l’ARS (Agence régionale de Santé) estime que « ces derniers ne sont pas situés dans des périmètres de protection de captages d’eau destinée à la consommation humaine, il n’y a donc pas d’enjeu sanitaire ».  

 

Dans l’immédiat, ces dépôts ne devraient donc pas présenter ni de risque écologique ni de risque sanitaire, même si Claude Gautrat émet encore des doutes : « On pousse la poussière sous le tapis à mon avis ». 

 

 

https://actu.fr/ile-de-france/villeneuve-sous-dammartin_77511/pollution-en-seine-et-marne-la-presence-de-pyrite-dans-les-dechets-du-grand-paris-inquiete_53521325.html

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17 août 2022 3 17 /08 /août /2022 11:06

 

 

 

 Pollution 

suite à un effondrement

dans une ancienne mine de pyrite

au Pays Basque

 

 

 

 

 

Paru sur actu.fr Nouvelle Aquitaine 

 

 

Insolite. Au pays basque, la Nive a viré au orange !

Jeudi 28 avril 2022, un lâcher d'eau s'est produit sur des anciennes mines de fer à Itxassou (64), transformant l'eau de la Nive en couleur orange. Explication.

Pollution suite à un effondrement dans une ancienne mine de pyrite au Pays Basque

 

Une couleur orange pas vraiment naturelle sur la Nive, le jeudi 28 avril 2022.

 (©FERME HAITZ ONDOA Larrea francis)

Par Rédaction Pays BasquePublié le 29 Avr 22 à 9:29  mis à jour le 29 Avr 22 à 9:43

 

 

Les promeneurs ont dû être quelque peu surpris en se baladant le long de la Nive, jeudi 28 avril 2022. En effet, la couleur de l’eau arborait un teint très orangeâtre, pas vraiment naturel à Itxassou. 

 

Pyrite de fer

 

Alertés, les sapeurs-pompiers se sont rendus au « Pas de Roland » sur la commune d’Itxassou vers 18 h. Après observation, la police de l’environnement a décelé un lâché d’eau au niveau des anciennes mines de fer qui servaient autrefois à fabriquer de l’acide sulfurique, un peu plus en amont sur la commune d’Itxassou. D’après nos informations, il s’agirait de pyrite de fer qui s’est déversée dans la Nive, d’où cette couleur orange.

 

Le capteur de Laxia, tout près de là, et qui alimente la ville de Bayonne en eau  a été isolé et remplacé par un réseau parallèle.

 

 

 https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/itxassou_64279/pays-basque-la-nive-orange-que-s-est-il-passe_50592781.html

 

 

Paru sur le site de la Fédération de pêche des Pyrénées Atlantiques 

 

Extrait du rapport fédération de pêche :

https://www.federation-peche64.fr/wp-content/uploads/2022/06/Rapport_pollution_Laxia_2022.pdf

Pollution suite à un effondrement dans une ancienne mine de pyrite au Pays Basque

 

Suivi de la pollution sur le ruisseau le Laxia

Suite à la pollution par des rejets d’anciennes mines de fer survenue sur le Laxia à Itxassou le 28/04/2022, les agents de la Fédération pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques des Pyrénées-Atlantiques et de l’AAPPMA de la Nive ont procédé à des inventaires piscicoles le 16 juin dernier pour évaluer l’impact de cette pollution sur le peuplement piscicole.

Les résultats des pêches électriques réalisées sur le Laxia et deux de ces affluents montrent clairement l’impact du rejet des mines sur le cours d’eau principal. La mortalité a été totale sur l’ensemble des espèces aquatiques sur environ 4 km.

Un timide début de recolonisation semble se profiler à l’amont immédiat de la confluence avec la Nive pour les cyprinidés rhéophiles (goujons, vairons et loches franches).

Les affluents et l’amont du Laxia semblent assez productifs mais la faible surface qu’ils représentent par rapport au Laxia ne plaide pas pour une recolonisation rapide de ce dernier. De plus, tant que le substrat du Laxia n’aura pas été purgé par une ou plusieurs crues significatives, les frayères à truite ne seront pas fonctionnelles.

Enfin, la recolonisation par les insectes aquatiques, première source de nourriture des poissons, ne semble pas encore initiée, la recolonisation naturelle sera donc lente et vouloir l’accélérer par des déversements ou des transferts de poissons serait vouée à l’échec dans l’état actuel du milieu.

Le suivi devra donc se poursuivre sur plusieurs années et des mesures devront être prises  rapidement par les responsables de la gestion du site minier pour le sécuriser afin que « l’incident » ne se reproduise plus.

https://www.federation-peche64.fr/suivi-de-la-pollution-sur-le-ruisseau-le-laxia/

 

Pour aller plus loin :

https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/itxassou/pays-basque-une-pollution-au-fer-colore-la-nive-en-orange-10762496.php

https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/itxassou/pays-basque-peche-et-baignade-toujours-interdites-a-itxassou-apres-la-pollution-du-laxia-et-de-la-nive-11253547.php

https://www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr/content/download/43301/274720/file/220520_CP_Suite%20de%20l%E2%80%99%C3%A9v%C3%A8nement%20g%C3%A9ologique%20a%20Itxassou%20-%20R%C3%A9sultats%20des%20analyses%20effectu%C3%A9es%20apr%C3%A8s%20la%20coloration%20de%20la%20Nive.pdf

 

 

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16 août 2022 2 16 /08 /août /2022 14:59
  Les déchets du Grand Paris pouvant potentiellement contenir de la pyrite, un sujet qui inquiète : quels risques pour le plus important captage d’eau du 77 à Annet sur Marne ?

 

Les associations très inquiètent.

 

 

 

Déchets du Grand Paris

pouvant potentiellement contenir

de la pyrite :

 

Un danger pour l’alimentation en eau potable des Yvelines

 et  pas pour la Seine et Marne ?

 

 

Nous apprenons que des déchets du Grand Paris pouvant potentiellement contenir de la pyrite ont été déversés dans les décharges   :

  • ISDI ECT Annet sur Marne, située en amont du plus important captage d’eau potable de Seine et Marne qui fournit près de 550 000 habitants en eau potable
  • ISDI ECT Villeneuve sous Dammartin, située en amont des captages d’eau de Mitry-Mory.

 

Nous sommes d’autant plus inquiets que le Préfet des Yvelines a fait retirer en urgence ce type de déchets d’une carrière Lafarge pour protéger des captages d’eau dans les Yvelines

 

C’est suite aux conclusions d’un rapport commandé à un hydrogéologue agréé par l’Agence Régionale de Santé.

 

La même Agence Régionale de Santé, n’a pas à notre connaissance, commandée un rapport similaire à un hydrogéologue agréé pour connaître les risques de stockage de déchets pouvant potentiellement contenir de la pyrite près des captages  d’eau d’Annet su Marne et de Villeneuve sous Dammartin.

 

Le Préfet de Seine et Marne Lionel Beffre a décidé lui de laisser ces déchets sur place dans les décharges  d’Annet sur Marne et  de Villeneuve sous Dammartin en prenant seulement un arrêté de prescriptions complémentaires qui consiste, entre autres, à faire surveiller la qualité des déchets du Grand Paris, pouvant potentiellement contenir de la pyrite, afin de s’informer sur leur évolution chimique et minéralogique dans le temps.

 

Pour en revenir à la pyrite c’est un matériau naturellement présent dans certaines formations géologiques, qui a la propriété de s’oxyder progressivement au contact de l’air, dégageant de l’acide sulfurique gazeux et liquide drainant les métaux lourds vers le bas (risques pour l’environnement, les eaux et la santé publique).

 

 

 

Si la pyrite pollue, dans le temps, l’eau de nos captages,

que ferons-nous ?

 

 

 

 

Lien vers les arrêtés préfectoraux concernés :

Pour les Yvelines : https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0006516607

Pour la Seine et Marne :

Annet sur Marne : https://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/54087/393231/file/AP%20n%C2%B02022%20DRIEAT%20UD77%20094%20du%2025%2007%202022.pdf

 

 

Paru sur BFMTV

 

CHANTIER DE LA LIGNE E : 240.000 TONNES DE DÉCHETS POTENTIELLEMENT POLLUANTS ÉVACUÉS

Diane Lacaze avec AFP

Le 04/11/2021 à 10:36Illustration du Grand Paris Express

Depuis 2019, ces déblais sont apportés sur une zone de stockage située à Saint-Martin-la-Garenne, près de Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines. Mais en début d'année 2021, des risques de pollution ont été constatés.

Environ 240.000 tonnes de déblais potentiellement polluants, issus du chantier de prolongement de la ligne E (Eole) du RER et stockés dans un village de banlieue parisienne, devront être évacués d'ici le début de 2022, a appris l'AFP de source officielle. Contactée, la Direction régionale et interdépartementale de l'environnement, de l'aménagement et des transports (Drieat) a confirmé une information du journal Le Parisien.

Ces terres de chantier, censées être inertes, ont été apportés progressivement depuis 2019 sur une zone de stockage située à Saint-Martin-la-Garenne, près de Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines. C'est le groupe LafargeHolcim qui exploite cette carrière, où sont acheminés les déchets liés aux travaux du tunnelier du projet Eole, qui creuse sous terre le prolongement de la ligne E du RER à l'ouest de Paris, jusqu'à Nanterre puis Mantes-la-Jolie. "Nos services ont été contactés par Lafarge en début d'année 2021 après le constat d'une coloration rouge, caractéristique de la présence d'oxydation, sur les déchets", a indiqué la Drieat à l'AFP.

Déblais qui contiennent de la pyrite

Ces déblais contiennent de la pyrite, une pierre "qui peut s'oxyder en présence d'eau et d'oxygène, ce qui créé notamment des sulfates, des oxydes de fer de couleur rouge, et de l'acide sulfurique". La pyrite n'est donc pas un déchet inerte (qui ne produit aucune réaction chimique) et sa présence sur la carrière pouvait créer une pollution des nappes phréatiques et un danger pour l'alimentation en eau potable du secteur. "Les résultats des analyses et études commandées aussitôt auprès d'organismes indépendants confirment clairement l'absence de risques à court terme pour l'environnement", a rassuré Lafarge, contacté par l'AFP.

La préfecture des Yvelines a pris un arrêt en avril avant d'imposer le 3 août 2021 le retrait sous six mois de ces déblais. Ces déchets sont évacués depuis octobre vers un site spécialisé de Seine-Maritime pour y être rendus inertes, a indiqué Lafarge. "Cette évacuation sera achevée avant la fin de l'année", a précisé le cimentier. "SNCF Réseau s'interroge maintenant sur la chaîne de responsabilité alors que ces mêmes terres sont actuellement déposées sur plusieurs autres sites exploités par des concurrents de Lafarge-Holcim, sites sur lesquels cette situation n'a pas été constatée", a-t-elle fait savoir dans un communiqué.

https://www.bfmtv.com/immobilier/construction/chantier-de-la-ligne-e-240-000-tonnes-de-dechets-potentiellement-polluants-evacues_AD-202111040165.html

 

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4 août 2022 4 04 /08 /août /2022 15:04

 

 

Le gouvernement annonce qu’il va falloir réduire notre consommation d’eau et en même temps subventionne des projets agricoles forts consommateurs en eau comme la méthanisation avec le système CIVE Cultures Intermédiaires à Vocation Energétique.

 

 

  

Aider par d’importantes subventions de l’ETAT et des collectivités plusieurs dizaines d’agriculteurs de Seine et Marne  ont décidé, pour se faire un revenu complémentaire, de construire des méthaniseurs, pour produire de l'énergie avec notamment des cultures agricoles "dites intermédiaires"(maïs, tournesol...) (2), énergie qu'ils revendront aux fournisseurs de gaz.

 

Pour « nourrir » leur méthaniseur ils doivent produire en quantité ces CIVE cultures intermédiaires à vocation énergétique.

 

 Cela consiste pour la CIVE d’été à semer en juin/juillet des graines de maïs, de tournesol…, juste après la récolte de l'orge d'hiver, pour le récolter en automne et le déverser dans leur méthaniseur.

 

 

ST MESMES 26.6.2022

ST MESMES 26.6.2022

 

ARROSER EN PLEIN APRES-MIDI

 EN PERIODE DE CANICULE 

 

POURQUOI S'EN PRIVER ?

 

 

Un système très consommateur d’eau, pour produire 1 kg de maïs il faut plusieurs centaines de litres d'eau que les agriculteurs vont devoir pomper, en majorité, dans la nappe phréatique en cette période de sécheresse.

 

Mais pourquoi s'en priver, alors que les populations payent leur eau potable dès le premier m3 consommé, il n'en est pas de même pour les agriculteurs, si le volume annuel de consommation d'eau pompée dans la nappe phréatique est inférieur à 7000 m3, la redevance n'est pas perçue par l'Agence Seine Normandie, une redevance qui d'ailleurs n'est que de quelques centimes du m3 (entre 1,9 et 3,5 centimes d'euros) (1)

 

(1) page 22   https://programme-eau-climat.eau-seine-normandie.fr/sites/default/files/inline-files/AESN_Programme-Eau-et-Climat_V7_chap2.pdf

(2) Page 10 http://cdn3_4.reseaudespetitescommunes.fr/cities/773/documents/gsjy9ysmzscctg7.pdf

 

ST MESMES 2.8.2022 sous 31°

ST MESMES 2.8.2022 sous 31°

 

Extrait article paru sur le site du Ministère de l’Ecologie :

 

 

Origine et gestion de la sécheresse

Le Jeudi 28 juillet 2022

Les périodes de sécheresse peuvent résulter d’un manque de pluie, mais aussi d’une utilisation trop intensive ou inadaptée de l’eau disponible. Quand la sécheresse survient, des restrictions d’usage de l’eau peuvent être décidées par les préfets de département. Chacun, par ses gestes quotidiens ou ses pratiques professionnelles, peut contribuer à préserver les ressources en eau potable.

Origines de la sécheresse

Les eaux utilisés en France proviennent en grande majorité (82 %, soit environ 26 milliards de m3) des fleuves, des rivières et des lacs – ce sont les « eaux de surface » –, généralement plus faciles et moins chères à prélever. Pour produire de l’eau potable, on utilise principalement (près de 63 %) des eaux souterraines, moins polluées. Cependant, dans les zones urbaines, où la quantité nécessaire à chaque instant est très élevée, on prélève plutôt de l’eau de surface que les grandes collectivités ont les moyens de traiter efficacement. L’eau potable est prélevée à partir de près de 35 000 points de captage. Les captages d’eau destinée à la fabrication d’eau potable sont protégés, pour éviter toute pollution accidentelle.

Le manque de pluie

En France métropolitaine, les précipitations apportent en moyenne 512 milliards de m3 d’eau par an, dont les deux tiers s’évaporent : les 200 milliards de m3 restant alimentent les eaux de surface et souterraines. Le débit des rivières de France est resté stable au cours des dernières décennies. La quantité d’eau des eaux souterraines peut varier en fonction du niveau de prélèvement et du taux de renouvellement de ces eaux.

La sécheresse peut résulter d’un manque de pluie. Elle survient lorsque la quantité de pluie est nettement inférieure aux normales saisonnières et cela, sur une assez longue période. Lorsque le manque de pluie survient en hiver ou au printemps, il empêche le bon remplissage des nappes phréatiques (« réserves » d’eau) qui s’effectue d’habitude à cette période de l’année.

u-delà du mois d’avril, l’eau de pluie est essentiellement absorbée par les plantes, en pleine croissance, ou s’évapore à cause de la chaleur. La sécheresse peut être accentuée par des températures élevées, notamment en été, qui provoquent un assèchement des sols et l’évaporation plus importante de l’eau disponible.

Le manque d’eau peut donc apparaître à tout moment dans l’année.

Globalement, au plan national, les ressources en eau sont suffisantes. Des situations de manque d’eau peuvent cependant survenir à certaines périodes de l’année, et dans certaines zones géographiques en raison de prélèvements en eau supérieurs à la ressource disponible.

Des prélèvements en eau excessifs

Les prélèvements en eau douce en France représentent environ 33,5 milliards de m3 par an, soit 15% de la pluie efficace (moyenne 2008-2018) .

L’industrie rejette une grande partie de l’eau qu’elle prélève. Ses prélèvements représentent près de 59 % de l’eau prélevée mais elle compte pour 34 % des consommations uniquement.

A l’inverse, l’agriculture consomme presque toute l’eau qu’elle prélève. Elle représente 45 % des consommations pour seulement un peu plus de 9 % des prélèvements, soit environ 2,3 milliards de m3 consommés pour 2,9 milliards de m3 prélevés. Les impacts sont importants, car ils sont concentrés sur une seule période de l’année – les 3 mois d’été – , où l’agriculture peut représenter jusqu’à 80 % de l’eau consommée et certaines zones géographiques où les ressources sont les moins importantes.

La production d'eau potable représente 21 % des consommations, soit environ 1,1 milliard de m3 par an. Ce chiffre est globalement stable, l’augmentation de la population étant compensée par une diminution de la consommation de chacun……

 

Sécheresse et agriculture

Entre juin et août, 80% de l’eau est consommée par l’agriculture. Limiter l’irrigation à « la bonne dose au bon moment » permet par endroit de diminuer la consommation de 30%. Les économies d’eau dans ce secteur sont globalement encouragées : amélioration du matériel d’irrigation, changement de pratiques, choix de cultures moins consommatrices d’eau. Les légumineuses, racines et tubercules consomment beaucoup moins d’eau que le maïs qui demande une grande quantité d’eau à une période de l’année où la ressource est la moins abondante...

https://www.ecologie.gouv.fr/secheresse

 

 

Pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/2020/07/methanisation-pour-permettre-aux-agriculteurs-de-produire-du-gaz-pour-les-autres-les-seine-et-marnais-vont-ils-devoir-restreindre-le

http://adenca.over-blog.com/2019/07/methanisation-agricole-a-messy-au-bord-de-st-mesmes-pourquoi-l-etat-et-la-region-idf-subventionnent-un-projet-fort-consommateur-d-ea

 

 

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22 juin 2022 3 22 /06 /juin /2022 15:14
Eaux  de la STEP de Villeparisis se déversant dans le ru des Grues

Eaux de la STEP de Villeparisis se déversant dans le ru des Grues

 

A grands renforts de médias les maires de Claye-Souilly, Villeparisis et Mitry-Mory se félicitent du début des travaux de réhabilitation de la STEP de Villeparisis par la Communauté d’agglo CARPF, mais ces mêmes élus oublient de dire que c’est après plusieurs mises en demeure de la préfecture en 2014 et 2017 et un rappel à l’ordre de l’Europe que les travaux ont commencé.

 

En effet depuis des années la STEP de Villeparisis n’est plus en mesure, notamment en période de fortes pluies, de traiter correctement toutes les eaux qui lui arrivent, renvoyant par moment des eaux non traitées dans le ru des Grues, cette rivière qui passe dans le centre du hameau de Souilly.

 

Depuis des années les riverains de Souilly n’en peuvent plus de respirer les odeurs nauséabondes diffusées par ce cours d’eau, mais ils vont devoir patienter encore quelques années pour ne plus être incommodés.

 

En effet l’arrêté préfectoral de 2017 impose à la CARPF le respect de certains travaux dans un délai de 4 à 8 ans et jusqu’à 15 ans pour la mise en conformité complète de la station d’épuration soit pour 2032.

Ru des Grues à Souilly

Ru des Grues à Souilly

 

Paru dans le Parisien 77 :

 

Pollué aux métaux lourds, le ru des Grues suffoque

Par Grégory Plesse 

Le 14 juin 2016 à 07h00

Lorsqu'il s'approche du ru des Grues, qui passe au bout de son jardin, dans le hameau de Souilly, Bruno Marc est assailli par un sentiment d'amertume. Ce petit cours d'eau, affluent de la Beuvronne — qui sillonne à travers la Goële avant de se jeter dans la Marne —, a bien changé depuis l'enfance de Bruno. « Quand j'étais gamin, on se nourrissait de poissons qu'on y pêchait », se souvient-il tout en plissant des narines en raison de l'odeur nauséabonde exhalée par le cours d'eau, dont la couleur n'invite pas à la baignade.

Le responsable principal, mais probablement pas le seul, c'est la station d'épuration que se partagent les villes de Villeparisis, Mitry-Mory et Claye-Souilly. C'est ce que confirme un arrêté préfectoral pris en 2014. Il met en demeure la communauté de communes Plaines et Monts de France (CCPMF) — aujourd'hui disparue — de mettre en conformité la station d'épuration, dont le « dimensionnement est insuffisant au regard des débits collectés par les réseaux » des trois communes. La CCPMF devait présenter, avant novembre 2015, un plan d'actions devant aboutir au plus tard en 2018.

Sauf qu'entre-temps, la CCPMF a disparu et que les communes précitées, fortement opposées à leur rattachement au Grand Roissy, ont tout laissé en suspens depuis septembre 2015. « On a repris le dossier en main en avril, nous allons soumettre notre plan d'actions à la préfecture d'ici le mois de juillet », explique Jean-Luc Servières (DVD), vice-président en charge de l'assainissement et de l'eau à la nouvelle communauté de communes Roissy Porte de France.

Mais moins que la station d'épuration, le problème principal viendrait des réseaux d'assainissement des trois communes, qui ne séparent pas eaux pluviales et eaux usées, entraînant ainsi un débit que la station d'épuration n'est pas à même de gérer.

On l'autorise donc à rejeter, sans traitement, des eaux usées dans le ru des Grues. Pour ce dernier, il est déjà trop tard. Le contrôle réalisé l'an dernier par le syndicat de la basse Beuvronne a révélé que le ru des Grues souffrait de « pollutions aux métaux lourds » ainsi qu'une teneur en oxygène six fois inférieure au minimum nécessaire pour que des poissons puissent y vivre.

https://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/pollue-aux-metaux-lourds-le-ru-des-grues-suffoque-14-06-2016-5881077.php

 

 

 

 

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1 février 2022 2 01 /02 /février /2022 13:20
Captage d'eau potable St Soupplets 4 du pont de Volleron

Captage d'eau potable St Soupplets 4 du pont de Volleron

 

Historique des captages de St Soupplets 

 

Le 1er captage d’eau connu datait de 1905 et se trouvait au pied de la butte de Montgé, près de l’usine Knauf, il a été abandonné avant 1995.

Les 4 autres captages  d’eau ont été forés au lieudit le Pont de Volleron près de l’actuelle station de pompage, au bord du ru d’Avernes.

 

De ces 4 forages il n’en reste plus qu’un en activité St Soupplets 4, autorisé vers 2010 par l’Agence Régionale de Santé Régionale de Santé, un captage insuffisant pour l’alimentation en eau potable de tout le territoire concerné, un projet consisterait à rouvrir l’ancien captage d’eau St Soupplets 3 afin de solutionner le problème.

 

 

Commission CSS de la décharge Veolia de Monthyon du 31/1/2022

 

Profitant de la présence à la CSS de Stéphane Devauchelle, maire de St Soupplets, les associations souhaitaient obtenir des informations au sujet du projet de réouverture de cet ancien captage, or l’élu ne leur fournira aucunes informations , renvoyant la balle vers la communauté d’agglomération du pays de Meaux.

 

Ironie du sort, Régis Sarrazin, vice président de cette communauté d’agglo, était également présent à cette réunion mais lui non plus ne pourra fournir aucunes informations car il s’occupe des rivières et non des captages d’eau.

 

Nous laissons aux usagers de l’eau potable fournit

par le captage de St Soupplets 4

 le soin d’apprécier les réponses de leurs élus.

 

 

Quant à la représentante de l’Agence Régionale de Santé, elle n’était pas au courant du projet de réouverture du captage et n'était pas en mesure d'indiquer à quelle date  le seul captage d’eau en fonction de St Soupplets 4 serait protégé par une déclaration d’utilité publique.

 

Pourtant la législation française oblige cette protection depuis plus de 30 ans.

 

Pour faire court la protection DUP est un outil juridique qui doit être mis en place par les élus en charge du captage, un outil concourant à la sécurité sanitaire du captage d’eau, c’est un hydrogéologue qui fait une étude et définit les différents périmètres de protection autour du captage et préconise des règles à respecter.

 

Comme l’indique la brochure éditée par le ministère de la santé en page 3 (1)

« Ces périmètres de protection (immédiate, rapprochée et éloignée) visent à assurer la protection de la ressource en eau, vis-à-vis des pollutions de nature à rendre l’eau impropre à la consommation (principalement ponctuelles et accidentelles). Il s’agit d’une protection de l’environnement proche du captage permettant notamment d’assurer la sécurité sanitaire de l’eau et, en cas de pollution accidentelle, de disposer du temps nécessaire pour éviter l’exposition de la population à divers polluants. »(SIC)

 

(1) https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/CAPTAGE_WEB.pdf

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