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5 avril 2023 3 05 /04 /avril /2023 15:38

 

175 000 m3 d’eau

c’est la consommation moyenne d'eau potable

de plus de 4000 personnes en un an.

 

https://www.drieat.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/f01123p0066.pdf

 

Ce sont deux exploitants agricoles de céréales, associés des méthaniseurs de Beautheil-Saints et St Martin du Boschet, qui sollicitent la création d’un ou deux forages d’eau à Beautheil-Saints  pour irriguer leurs cultures, mais quelles cultures ? Ils ne le disent pas.

 

Pourquoi après 12 ans d’exploitation Karine et Bertrand Fahy ont-ils besoin de 175 000 m3 d’eau supplémentaire pour irriguer leurs céréales ?

 

Mais en regardant de plus près on s’aperçoit que ces 2 exploitants sont associés dans les méthaniseurs de Beautheil-Saints et St Martin du Boschet, méthaniseurs qui utilisent en majorité de la  CiVE (Culture intermédiaire à vocation énergétique)  pour nourrir leurs méthaniseurs.

 

La méthode de la CIVE d'été est simple, les agriculteurs sèment des graines en pleine période de sécheresse fin juin/début juillet, en général du maïs, qu’ils doivent arroser abondamment tout l’été pour obtenir une récolte immature à l’automne, pas pour nourrir la population, mais pour nourrir leur méthaniseur.

 

Beautheil-Saints se trouve dans le bassin versant du Grand Morin pour lequel le Préfet a pris différents arrêtés sécheresse en 2022, dont un d’alerte renforcée, pour réduire la consommation d’eau. En mars 2023, suite à un déficit de pluviométrie de près de 4 mois, un nouvel arrêté préfectoral de vigilance a été pris sur ce bassin versant. L’état de la nappe souterraine dans ce secteur était encore très basse en février 2023 (Signy-Signets).

 

Ironie du sort on vient même d’apprendre que les associés du méthaniseur de St Martin du Boschet , dont Karine et Bertrand Fahy , demande l’extension de leur méthaniseur et pour le nourrir ils prévoient d’utiliser beaucoup plus de CIVE.

 

Pour aller plus loin :

https://www.societe.com/societe/scea-du-lavoir-fahy-bertrand-et-karine-529170334.html

 

 

 

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9 mars 2023 4 09 /03 /mars /2023 11:08

 

Paru dans "La Marne"

 

A Coupvray, les riverains s'inquiètent d'une fuite du canal : "personne ne réagit"

D'où vient cette fuite mystérieuse ? De l'eau coule à flots dans le bassin d'eau de pluie de Coupvray. Le canal de Chalifert, voisin, fuit-il ? Des riverains s'inquiètent.

Quand le Préfet va-t-il se pencher sur l'état du Canal de Chalifert ?

Chantale, René, Myriam Chantale et William (de gauche à droite) s'inquiètent de voir le canal de Chalifert fuir depuis plus d'un an dans le bassin d'eaux pluviales à Coupvray en Seine-et-Marne. ©JG.

Par Julia Gualtieri

Publié le 8 Mar 23 à 20:44 

 

Cela fait plus d’un an que ces riverains ont constaté la fuite. Plus d’un an que l’eau du canal coule dans ce bassin de rétention aménagé il y a quelques années par Val d’Europe Agglomération. Inondations, pollution, dégradation des lieux, les habitants ont de nombreuses craintes. Pourquoi n’a-t-elle toujours pas été réparée ? Malgré de nombreuses sollicitations, ils n’ont obtenu aucune réponse.

Près du lac de la réserve naturelle des Prés de Coupvray, l’eau est calme, immobile. Pourtant, on entend comme le bruit d’une rivière. « Voilà, c’est de là que ça coule », pointe Myriam. Avec d’autres riverains, cela fait des mois qu’elle tente d’alerter la mairie, Val d’Europe Agglomération et les Voies navigables de France (VNF). « Moi j’appelle, et elle, elle fait des mails (rires). Le canal fuit, mais personne ne réagit », explique Chantale. 

L’eau coule à flot dans le bassin

Ce jeudi 2 février, ils sont cinq pour nous montrer l’origine de leur inquiétude : une fuite, depuis le canal de Chalifert qui longe la réserve naturelle. « Il y en a une deuxième un peu plus loin », montre Myriam. Les deux ruisseaux coulent à flots, jusque dans le bassin. Pour eux pas de doute, un renard (tuyau) du canal est percé. 

« C’est déjà arrivé il y a une quinzaine d’années », explique René, qui à l’époque, y avait ses chevaux. Quand ses canassons ont commencé à avoir les sabots dans l’eau, il a été voir VNF. « Il y avait eu une intervention pour récurer le canal. Ils avaient amené leur pelleteuse, qu’ils doivent poser sur une plateforme et c’est un des pieds de cette plateforme qui avait percé le tuyau ». Des plongeurs étaient intervenus pour colmater la fuite.

La crainte d’inondations futures

Mais cette fois, personne ne semble les entendre. Alors leur inquiétude, qu’ils partagent avec d’autres riverains, Chantale (une autre) et William, grandit. Comme le niveau d’eau dans le bassin. « Et encore, il n’a pas plu depuis longtemps », souligne René.

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« Le bassin est prévu pour absorber des pluies décennales, mais s’il y a un gros orage et que le niveau est plus haut que prévu, ça va déborder dans nos jardins. Et il nous arrive déjà d’être inondés parfois », explique Chantale. De fait, une partie du chemin qui serpente entre le canal et le bassin est déjà inondée et dégradée. 

Des hydrocarbures dans l’eau

Depuis l’apparition de la fuite, ils constatent par ailleurs des traces d’hydrocarbures dans les eaux calmes du bassin. « Ça provient sûrement des péniches, dont les moteurs peuvent fuir. Et là, ça finit ici ». Myriam s’inquiète pour la faune : « Les grenouilles pataugent dedans et les hérons aussi… Les fuites sont de plus en plus importantes, le débit augmente et en plus d’un an, personne n’a rien fait. Ça va s’arrêter quand ? », interroge-t-elle.

 

Quand le Préfet va-t-il se pencher sur l'état du Canal de Chalifert ?

Aux abords du bassin de rétention, des traces d'hydrocarbures sont nettement visibles. ©JG

À force, ils redoutent même de voir la berge qui les sépare du canal, céder sous la pression de l’eau.

« Ça va s’arrêter quand ? »

La mairie, saisie de cette problématique par ses habitants, a fait remonter leur signalement à Val d’Europe Agglomération, qui gère les bassins de rétention. L’agglo aurait elle-même fait remonter l’information à VNF, propriétaire du canal.

Une fuite mystérieuse

Sollicité l’établissement public VNF a reconnu avoir été averti de la fuite. Mais « l’inaction » constatée par les riverains vient en réalité d’un doute sur l’origine de la fuite. Or il n’appartient pas à VNF de « déterminer l’origine de fuites provenant d’autres réseaux que le sien, comme un réseau d’eau potable ». Quant aux hydrocarbures, ils pourraient venir de dépôts sauvages, selon VNF.

L’établissement a bien été alerté par Val d’Europe Agglomération en mai 2022. À la suite de quoi, elle a entamé des démarches, sans aboutir. VNF a d’abord vérifié si cette fuite pouvait être liée à l’opération de dragage (extraire les matériaux situés sur le fond d’un plan d’eau) qui a eu lieu début 2022.

La réalisation d’une inspection subaquatique avec fluorescéine n’a pas permis de constater que l’eau sortant des résurgences provient du canal.

VNF

De plus, selon VNF, « l’entreprise qui s’était chargée de draguer le canal n’a déclaré aucun incident lors de la réalisation ». 

Des travaux prévus

De fait, l’origine de la fuite reste inconnue, malgré un second diagnostic établi par un maître d’œuvre spécialisé en sécurité des ouvrages hydrauliques effectué en octobre 2022. Une visite a donc été organisée entre VNF et VEA. Objectif : convenir du principe de travaux à mener pour trouver la fuite. Un planning a donc été validé.

À partir du 13 mars, VNF prévoit une étape préparatoire de débroussaillage pour accéder à la tête de l’aqueduc et « la sortie pour évacuer les eaux », mais aussi de créer un fossé provisoire pour permettre « d’écouler les eaux en prenant toutes les dispositions nécessaires pour éviter l’érosion et le transfert des matériaux dans le bassin ».

Si cette intervention porte ses fruits, ensuite, des travaux pourront être engagés pour la colmater. Pas de quoi rassurer les riverains.

https://actu.fr/ile-de-france/coupvray_77132/a-coupvray-les-riverains-sinquietent-dune-fuite-du-canal-personne-ne-reagit_57943145.html

 

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21 février 2023 2 21 /02 /février /2023 18:13

 

Paru sur le site « La Marne »

 

Pesticides dans l'eau du robinet, ces communes de Seine-et-Marne doivent trouver des solutions

Par Laura BourvenPublié le  

Pouvez-vous boire de l’eau de votre robinet ? C’est la question soulevée par la préfecture de Seine-et-Marne. Depuis plusieurs années, « et plus particulièrement de manière systématique à compter de mars 2021 », l’eau distribuée aux habitants des communes de l’UDI « Lizy-sur-Ourcq – CDC PDO » n’est pas jugée de bonne qualité.

En effet, la communauté de commune soulève des problèmes dans deux forages différents à Lizy-sur-Ourcq : celui de Tambourin, captant les nappes des alluvions (Dépôts provenant d’un transport par les eaux courantes) et celui de Le Bouchi, captant les nappes du Lutétien (calcaires) et de l’Yprésien (sables). 

Les villes concernées sont Cocherel, Jaignes, Lizy-sur-Ourcq, Mary-sur-Marne, Ocquerre, Tancrou et Vendrest, soit environ 7 000 habitants.

Des teneurs en pesticides supérieures à la norme

Après de multiples analyses, les résultats sont tombés. Dans ces deux forages, les teneurs en déséthylatrazine-déisopropyl, un des métabolites pertinents de l’atrazine (pesticides), de l’eau dépassent périodiquement la limite de qualité à 0,10 microgramme par litre, définie par le Code de la santé publique.

Au cours des cinq dernières années, la teneur maximale observée dans les communes du Pays de l’Ourcq est de 0,198 microgramme par litre.

Derrière ce nom scientifique se cache un dérivé de l’atrazine, un pesticide interdit à l’utilisation depuis 2003 dans l’Union européenne. Il était notamment utilisé depuis les années 1960 dans les cultures de maïs ou encore de blé, apprécié pour son faible coût et son efficacité.

Depuis, il a été démontré, à travers plusieurs études françaises et internationales, qu’il pouvait avoir des effets néfastes sur la santé, au-dessus d’une certaine dose : moindre développement neuro-cognitif lors de la grossesse, cause de cancers de la prostate, de cancers du sein…

Ce dérivé de pesticide est encore présent dans l’eau, 20 ans après son interdiction, car l’atrazine se désagrège très lentement en de nombreuses molécules différentes.

Votre eau peut toujours se consommer

Mais pas de raison de paniquer. Si la quantité de déséthylatrazine-déisopropyl venant de Lizy-sur-Ourcq est supérieure à la limite de conformité, elle ne dépasse pas pour autant les seuils de dangerosité.

« Les teneurs de l’eau distribuée en déséthylatrazine-déisopropyl peuvent être supérieures à la limite de qualité de 0,10 microgramme par litre », rassure la préfecture. Le plus important : qu’elles restent inférieures ou égales à 0,24 microgramme par litre.

Pour la santé et l’environnement, la teneur en pesticides totaux ne doit pas dépasser 0,50 microgramme par litre. À ce stade, consommer l’eau du robinet n’est donc pas un danger pour la santé.

Des solutions à trouver 

Aujourd’hui, la communauté de communes « ne dispose, dans l’immédiat, d’aucun moyen pour maintenir la distribution de l’eau conforme dans le respect des limites de qualité définies pour les pesticides », précise la préfecture de Seine-et-Marne dans un arrêté en date du 6 février 2023.

Le Pays de l’Ourcq a donc demandé une dérogation temporaire aux limites de qualité des eaux destinées à la consommation humaine. La préfecture de Seine-et-Marne a autorisé la communauté de communes à « déroger provisoirement aux limites de qualité des eaux » pour une durée de trois ans.

Entre-temps, le Pays de l’Ourcq doit trouver des solutions pour respecter les normes en vigueur. Face à la préfecture de Seine-et-Marne, il s’est engagé à « mettre en place un suivi analytique des eaux brutes des deux forages et de l’eau distribuée au réservoir de Lizy-sur-Ourcq Beauval », « régénérer le puits de l’Yprésien afin d’augmenter le taux de dilution entre les ressources ».

Le début des travaux de régénération est prévu pour ce début d’année 2023. Enfin, la communauté de communes doit, à moyen terme, « modifier hydrauliquement l’alimentation du réseau au niveau de Lizy-sur-Ourcq centre ».

L’objectif : assurer un meilleur mélange des eaux des deux forages actuels. Les travaux consisteront en la pose d’un stabilisateur de pression et à la mise en place de sondes de niveau ou vannes altimétriques.

Si d’ici trois ans, la quantité de déséthylatrazine-déisopropy dans l’eau potable est supérieure à la norme, le Pays de l’Ourcq devra faire une nouvelle demande de dérogation auprès de la préfecture de Seine-et-Marne.

https://actu.fr/ile-de-france/lizy-sur-ourcq_77257/pesticides-dans-leau-du-robinet-ces-communes-de-seine-et-marne-doivent-trouver-des-solutions_57488306.html

 

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7 février 2023 2 07 /02 /février /2023 17:42
Le canal du Gd Morin à Montry

Le canal du Gd Morin à Montry

Un petit historique :

Ce canal d’une longueur de 3.4 kms avait été creusé au 19ème siècle entre St Germain sur Morin et Esbly pour permettre au Grand Morin d’alimenter le Canal de Chalifert.

Il comptait une seule écluse disparue aujourd’hui qui se situait près de l’actuel club hippique de St Germain sur Morin.

 

Les pouvoirs publics ayant décidé que ce serait la Marne qui alimenterait ce canal, un barrage fut construit à Meaux pour ce faire.

C’’est pour cela qu’en 1963 les premiers 200 m du canal entre le Grand Morin et l’Ecluse de St Germain sur Morin furent bouchés.

 

Depuis le canal semble avoir été laissé quelque peu à l’abandon, il n’y a plus de circulation d’eau, les sédiments s’y entassent, les berges se dégradent…..

 

Canal du Grand Morin : vue sur l'aqueduc de la Dhuis qui le traverse

Canal du Grand Morin : vue sur l'aqueduc de la Dhuis qui le traverse

C’est à l’initiative de la DDT 77, un service de la préfecture, que des réunions de concertation ont été organisées la semaine dernière à Esbly pour réfléchir au devenir de ce canal.

 

Etaient présents des élus, des pêcheurs, des habitants d’Esbly, St Germain sur Morin, un garde pêche, un syndicat de rivière et des associations environnementales dont FNE Seine et Marne et Adenca. A noter parmi les participants un monsieur de 80 ans qui venait y pêcher depuis l’âge de 8 ans.

 

 

La DDT avait organisé plusieurs tables rondes autour desquelles étaient réunis les différents participants qui avaient un point commun ne pas voir disparaître ce canal.

 

Plusieurs pistes ont été évoquées et parmi elles la création d’un PRIF Plan Régional d’Intervention Foncière qui permettrait le rachat par l’AEV (Région IDF) des parcelles bordant le canal, un 1er point qui pourrait faire avancer ce dossier très complexe.

 

 

Ce sont des réunions conviviales comme on aimerait en voir plus souvent.

 

Un grand merci à la DDT qui a organisé ces réunions.

 

 

 

 

Canal du Gd Morin : ancienne maison de l'éclusier à St Germain sur Morin

Canal du Gd Morin : ancienne maison de l'éclusier à St Germain sur Morin

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24 janvier 2023 2 24 /01 /janvier /2023 18:35

Site ARIA

POINCY: fissure active sur une zone de la berge rive droite du canal
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12 janvier 2023 4 12 /01 /janvier /2023 11:53
ST SOUPPLETS USINE DE CAPTAGE D'EAU

ST SOUPPLETS USINE DE CAPTAGE D'EAU

 

 

Extrait de l’avis de la Mission Régionale D’autorité Environnementale sur le projet de plan local d’urbanisme (PLU) à l’occasion de sa révision Saint-Soupplets (77)

 

3.3. La gestion de la ressource en eau

Alimentation en eau potable

 

 

Le territoire compte quatre captages d’alimentation en eau potable (AEP). Les deux captages situés au sudouest du bourg sont abandonnés. Le dossier indique que « l’un a été déconnecté du réseau d’alimentation d’eau potable et l’autre a été rebouché depuis longtemps ». Les deux autres forages (celui situé au lieu-dit La Treille « BSS n°01548X0048/C » et celui situé au lieu-dit Le Pont de Volleron « BSS n°01544X1051/F ») alimentent l’usine de traitement d’eau potable de la Treille. Le dossier conclut à la compatibilité du projet de révision avec la disponibilité de la ressource en eau compte tenu de l’augmentation limitée de l’habitat.

 

Comme indiqué précédemment, les données relatives à l’état initial de l’environnement sont anciennes et cette affirmation n’est pas étayée. Les incidences du projet de révision sur la qualité et la disponibilité de la ressource en eau potable ne sont pas évaluées : le dossier ne tient compte ni des besoins en eau des nouvelles entreprises ni du changement climatique.

 

D’après le schéma départemental d’alimentation en eau potable (SDAEP) de Seine-et-Marne de décembre 2020, la disponibilité de la ressource en eau n’est pas garantie : « un seul captage reste actif à Saint Soupplets.

 

Des investigations pour expliquer l’arrêt Saint-Soupplets 3 sont à effectuer. Il est préconisé soit une réhabilitation du captage 01548X0048, soit un nouveau captage à proximité immédiate dans l’enceinte de l’usine de traitement de la Treille (Saint-Soupplets), soit une interconnexion au réseau du SAEP Meaux, soit avec la nouvelle ressource d’Oissery (SAEP Goële Est) ».

 

De plus, l’agence régionale de santé précise que ces captages ne sont pas protégés par un arrêté de déclaration d’utilité publique (DUP). La mise en place des périmètres de protection autour des captages d’AEP vise à assurer la protection de la qualité de l’eau et de la santé humaine.

 

Pour l’Autorité environnementale, la disponibilité de la ressource en eau pour répondre aux besoins actuels et futurs n’est pas démontrée dans ce dossier.

 

 

(10) L'Autorité environnementale recommande de vérifier si le développement démographique et économique est soutenable en matière de besoins en eau potable, par une évaluation précise de la disponibilité et de la qualité de la ressource en eau qui prenne en compte les éventuels travaux nécessaires ainsi que l’impact du changement climatique.

 

Avis complet MRAE : https://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2023-01-05_saint-soupplets_rev_plu_avis_delibere-2.pdf

 

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28 décembre 2022 3 28 /12 /décembre /2022 18:13
14.10.2022 Précy sur Marne, Charmentray : eau non conforme aux références de qualité pour le paramètre conductivité
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12 décembre 2022 1 12 /12 /décembre /2022 13:46
Dossier Terzeo et protection des captages d'eau en aval : communiqué de l'association "Marne"
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22 novembre 2022 2 22 /11 /novembre /2022 09:51
Protection de la ressource en eau et dossier pyrite : pour la Seine et Marne il n’apparaît pas nécessaire à l’Agence Régionale de Santé de demander  la même étude par un hydrogéologue agréé  que dans les Yvelines !

 

Nous avons appris que des déchets du Grand Paris pouvant potentiellement contenir de la pyrite ont été déversés dans les décharges   :

  • ISDI ECT Annet sur Marne, située en amont du plus important captage d’eau potable de Seine et Marne qui fournit près de 550 000 habitants en eau potable
  • ISDI ECT Villeneuve sous Dammartin, située en amont des captages d’eau de Mitry-Mory.

 

Nous sommes d’autant plus inquiets que le Préfet des Yvelines a fait retirer en urgence ce type de déchets de 2 carrières Lafarge à  St Martin la Garenne et à Triel pour protéger des captages d’eau dans les Yvelines.

 

C’est suite aux conclusions d’un rapport commandé à un hydrogéologue agréé par l’Agence Régionale de Santé.

 

Pour la Seine et Marne il n’apparaît pas nécessaire à cette même Agence Régionale de Santé de demander un rapport similaire à un hydrogéologue agréé pour connaître les risques de stockage de déchets pouvant potentiellement contenir de la pyrite près des captages  d’eau d’Annet su Marne et de Villeneuve sous Dammartin, c’est la réponse qui vient d’être adressée à Adenca.

 

 

Le Préfet de Seine et Marne Lionel Beffre a décidé lui de laisser ces déchets sur place dans les décharges  d’Annet sur Marne et  de Villeneuve sous Dammartin en prenant seulement un arrêté de prescriptions complémentaires qui consiste, entre autres, à faire surveiller la qualité des déchets du Grand Paris, pouvant potentiellement contenir de la pyrite, afin de s’informer sur leur évolution chimique et minéralogique dans le temps.

 

 

 

 

 

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27 octobre 2022 4 27 /10 /octobre /2022 10:49

 

 

Nous apprenions en juillet dernier que des terres excavées du Grand Paris pouvant potentiellement contenir de la pyrite avaient été déversées dans les décharges   :

 

  • ISDI ECT Annet sur Marne, située en amont du plus important captage d’eau potable de Seine et Marne qui fournit près de 550 000 habitants en eau potable
  • ISDI ECT Villeneuve sous Dammartin, située en amont des captages d’eau de Mitry-Mory.

C’est suite à 2 arrêtés préfectoraux de prescriptions complémentaires imposés à l’exploitant par le préfet que ces informations étaient arrivées aux oreilles des populations de ce secteur du nord-ouest 77.

 

 

Nous apprenons aujourd’hui que le préfet du 77 a pris 2 nouveaux arrêtés préfectoraux concernant 2 sites situés également au nord-ouest 77 :

 

 

  • L’autre site se trouve à Grisy-Suisnes dans le parc du château de « la Grange le Roy ». Dans les années 90 il avait été déversé sur ce site des milliers de m3 de terres polluées évacuées du terrain devant accueillir le stade de France de St Denis, c’est dans le but de le réhabiliter que l’ETAT a autorisé la Safer en 2018 à y déverser des déchets inertes sur une hauteur maximale de 17m (1). Ce site n’a pas reçu de déchets pouvant potentiellement contenir de la pyrite mais à titre préventif le préfet impose le suivi de certaines terres excavées déversées sur le site.  https://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/55024/398775/file/APC+2022+DDT+SEPR+239+du+14+10+22.pdf

 

 

Pour ces 2 derniers sites, la police de l’eau avait demandé l’avis à l’Agence Régionale de Santé, qui, semble-t-il, n’a pas souhaité répondre.

 

 

 

Qu’est-ce que la Safer ?

La SAFER de l’Ile-de-France est une société anonyme sans but lucratif investie de missions de service public. http://www.saferidf.fr/website/qui_sommes_nous_&400&187.html

 

(1)       https://www.drieat.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/180221_mrae_avis_projet_la_grange_le_roi_77.pdf

 

Pour aller plus loin : http://adenca.over-blog.com/2018/03/les-ordures-du-grand-paris-a-grisy-suisnes-une-chance-pour-la-seine-et-marne-de-qui-se-moque-t-on.html

 

 

 

Paru dans le pays briard :

 

Grisy-Suisnes : une seconde vie pour le domaine du château de la Grange-le-Roy

Une réunion publique et une visite du domaine de la Grange-le-Roy étaient organisées à Grisy-Suisnes le 5 mai pour présenter le vaste projet de réhabilitation du site

Dossier pyrite : le préfet du 77 prend 2 nouveaux arrêtés préfectoraux pour des sites situés à Roissy en Brie  et Grisy Suisnes

Le public a pu visiter le domaine de la Grange-le-Roy, habituellement fermé aux visiteurs. (©Le Pays Briard)

Par Rédaction CoulommiersPublié le 19 Mai 18 à 10:01 

Le Pays Briard

Après une histoire riche et parfois difficile, le domaine du château de la Grange-le-Roy va s’offrir une seconde jeunesse grâce aux efforts conjoints de la commune de Grisy-Suisnes et de la SAFER de l’Ile-de-France.

Le site près de Coubert s’étend sur 55 ha et abrite un château du XVIIIe siècle, en partie détruit par la Révolution, un corps de ferme, une maison de gardien ainsi que plusieurs étangs.

Suite à des opérations immobilières frauduleuses et à des projets avortés, le domaine est davantage le lieu de rodéos en voiture, de dépôts de déchets et d’occupations illégales qu’un point de rendez-vous culturel.

Sur ce site en déshérence, les bâtiments sont déstructurés et il est interdit d’y entrer du fait de l’instabilité des structures.

Un projet ambitieux de réhabilitation

Mais cela est sur le point de changer. C’est en 2012 que la SAFER achète le site à la demande de l’État et de Grisy-Suisnes et autofinancera le projet, grâce aux redevances des importateurs de terre. Il ne coûtera donc rien à la commune.

Le château la Grange-le-Roy, source d’inspiration pour le dramaturge Eugène Labiche, est inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques. Il va être entièrement rénové, son charme d’origine va côtoyer des matériaux plus modernes comme le verre, afin d’accueillir peut-être à terme une Fondation d’art numérique et des collections d’art contemporain.

Comme l’explique Jean-Baptiste Schweiger, directeur de la prospective et de l’aménagement territorial au sein de la SAFER, « le but est de redonner vie au site dans toutes ses composantes. »

C’est un projet qui fait rayonner le secteur.

Premièrement la culture avec le château et la maison d’artiste prévue dans la ferme. Viennent ensuite le paysage et l’écologie avec notamment l’idée de recréer une perspective aux abords du château et l’enjeu de la protection de la faune, de la flore et des points d’eau.

Et enfin la dernière composante est agricole puisqu’il est prévu d’implanter des noyers sur le site pour une agriculture raisonnée et adaptée au futur du réchauffement climatique. Cette production de noix, ajoutée à celle de bois d’énergie, devrait permettre au site d’acquérir une vraie valeur ajoutée par la création d’emplois liés au verger et au tourisme.

Le projet a été qualifié de « superbe opportunité » par un jeune Grysissolien qui poursuit : « C’est un projet qui fait rayonner le secteur. »

Désenclaver et relier le site aux alentours

Une enquête publique sera ouverte du 1er juin au 3 juillet afin que les habitants donnent leur avis sur le projet.

Si tout se passe bien, les travaux devraient débuter à l’automne prochain et durer cinq ans. C’est pour cela que le site sera relié au bourg de Grisy-Suisnes et à différents hameaux des environs, avec notamment une liaison douce de Cordon à Grisy.

Les élèves du futur collège de Coubert pourront bénéficier de ces nouvelles liaisons et de la proximité du domaine puisque la ferme du domaine accueille des ateliers scolaires.

https://actu.fr/ile-de-france/grisy-suisnes_77217/grisy-suisnes-une-seconde-vie-domaine-chateau-grange-roy_16867003.html

 

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