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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 17:49
Paru sur le site coordination eau ile de France :
Lettre ouverte de Jean-Luc Touly au Comité national de l’eau

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« L’urgence d’un audit indépendant de l’ensemble du dispositif français de production de données publiques sur l’eau.


Avant même la publication le 12 février prochain du Rapport de la Cour des comptes consacré au scandale de l’Onema, l’enquête titrée « la politique de l’eau dans la tempête», publiée par le quotidien français Le Monde dans son édition du samedi 2 février 2013 (datée dimanche-lundi 3 et 4 février), confirme que les dévoiements mis à jour menacent toute la politique de l’eau en France.


 Concernant le CNE, les informations déjà rendues publiques, et sous réserve des nouvelles révélations à venir dans le cadre de différentes plaintes qui vont être instruites par la justice pénale, attestent que le Comité des usagers du Système d’information sur l’eau (SIEau) a totalement failli à sa mission, puisqu’il était censé informer les membres du CNE de l’état d’avancement du SIEau.


 Or de nombreuses informations confirment déjà ce que redoutaient certains experts : l’ensemble du système français de production de données publiques sur la qualité de l’eau a failli et est totalement inopérant, comme le confirme la circulaire « Hydrobiologie » signée par M. Laurent Roy, nouveau directeur de l’eau, le 31 décembre 2012.


 La France est désormais menacée de poursuites et pourrait être condamnée par la CJCE à une amende évaluée à plus d’un milliard et demi d’euros par les autorités communautaires, qui vont constater que les données transmises à Bruxelles, notamment dans le cadre du rapportage communautaire de la DCE sont falsifiées !


 Or, et c’est ici que la responsabilité du CNE et de ses membres est majeure : si une telle condamnation est prononcée, c’est à nouveau l’usager de l’eau qui sera sanctionné !


 Plusieurs associations d’usagers vont intenter des actions en justice, qui pourraient voir mettre en cause la responsabilité de tous les acteurs impliqués dans ces falsifications.


 Je demande donc solennellement au CNE de mettre un terme aux activités de l’actuel « Comité d’usagers du SIEAU » institué en son sein, qui a totalement failli, et camouflé ce scandale sans précédent.


 Et de rendre publique sa décision de demander au ministère de l’Ecologie et à la représentation nationale, et notamment au nouveau Groupe d’étude sur la Politique de l’eau qui vient d’être créé à l’Assemblée, de diligenter dans les plus brefs délais un audit indépendant de l’ensemble du dispositif français de production des données publiques sur l’eau.


 Cet audit, confié à des experts de l’Insee, du CNRS, de l’INRIA, et à des spécialistes des sciences sociales, devra impérativement répondre aux questions suivantes:

LIRE LE CAHIER DES CHARGES d’un audit indépendant du système français de production de données publiques sur l’eau «  

 

 

Par Jean-Luc Touly, le 3 février 2013

Conseiller régional d’Ile-de-France

Membre du Comité de bassin Seine-Normandie

 

 

http://eau-iledefrance.fr/lettre-ouverte-de-jean-luc-touly-au-comite-national-de-leau/

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 16:31
Dans ce département où l'espérance de vie
est la plus faible d'Ile de France
Les jus de 7 décharges de déchets inertes (ISDI)
se déversent dans la Beuvronne et ses affluents

 

La législation française n'obligeant pas les exploitants de ce type d'installation

à récupérer et traiter ces jus de décharges (lixiviats).

Parmi ces 7 décharges :
- La décharge  Terralia (Groupe PAPREC) Villevaudé est fermée depuis près d’un an ½ après un contrôle des services de l’Etat (DDT) et une suspicion de pollution, les résultats de ces contrôles ne nous ont toujours pas été communiqués.
- Les jus de la  décharge ECT Annet sur Marne, au lieudit « les Carreaux » se rejettent dans le périmètre de protection rapprochée du captage d’eau d’Annet sur Marne.  Cette décharge  est autorisée depuis 2008 à recevoir des terres en provenance de sites contaminés.

 

                              LA BEUVRONNE

Paru sur le site Actu Environnement :
Les conditions d'enfouissement des déchets inertes en question

C'est en millions de tonnes que se chiffrent les déchets dits inertes, de construction et de démolition. Mais en l'absence de contrôles précis lors de l'enfouissement, le risque de pollution est d'autant plus problématique qu'après remblai, l'agriculture peut s'installer sur ces centres de stockage.

  

  18 janvier 2012  |  Actu-Environnement.com

 

En France, une partie des déchets - normalement non valorisables - est encore "stockée" en centre d'enfouissement. Par exemple, les déchets de construction et de démolition, sont enfouis sur des centres dits CSDU de classe 3.

Considérés comme inertes dès lors que les ferrailles et divers déchets résiduels ont été séparés, ces déchets sont stockés sans membranes géotextiles à l'inverse des centres de stockage de déchets ménagers par exemple.

Problème, dans ces conditions les lixiviats sont susceptibles de concentrer des polluants. En effet en l'absence de contrôles réels et réguliers à l'entrée des centres d'enfouissement, des terres issues de sites potentiellement polluées peuvent être ensevelies concentrant alors sur une zone restreinte divers hydrocarbures et métaux lourds. Un risque sanitaire qui devient d'autant plus important qu'après exploitation du site, l'étallement de terre végétale sur une épaisseur de seulement quelques mètres autorise… le retour des cultures agricoles au dessus des déchets.


Baptiste Clarke

http://www.actu-environnement.com/ae/news/agriculture-sur-centre-stockage-dechets-inertes-14680.php4

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 13:36

 

 

Article paru sur le site LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE :

 

Qualité de l’eau (1) : un mensonge d’état ?


Par Marc Laimé, 22 juillet 2011

Un nouveau site internet citoyen, « Eau Evolution », dédié à l’analyse de la qualité de l’eau, révèle une vérité qui dérange. La réglementation et les protocoles de mesure de la qualité de l’eau, profondément modifiés depuis une dizaine d’années, sont entachés de biais innombrables, qui conduisent à minorer très gravement l’ampleur de la pollution des rivières et des nappes phréatiques françaises.

Trois problèmes majeurs sont à l’origine d’une surveillance biaisée des eaux superficielles et souterraines :

- La dramatique insuffisance du nombre de substances toxiques recherchées dans l’eau.

- La faiblesse des protocoles de mesure, en particulier pour les micropolluants chimiques.

- Des méthodes d’évaluation impropres à décrire l’état réel des eaux superficielles et souterraines.

On peut dès lors déclarer que l’état chimique de certaines rivières est « en bon état », alors qu’elles sont contaminées par des substances non prises en compte pour qualifier leur état – les PCB par exemple – et qu’une contamination importante menace la santé des espèces aquatiques et concourt à la perte de la biodiversité.

Conformément aux prescriptions de la Directive cadre européenne sur l’eau (DCE), la France a mis en œuvre une surveillance de la qualité des eaux qu’on peut qualifier de « réglementaire », ou plutôt « réglementaire à minima », et non de « patrimoniale », c’est-à-dire permettant de connaître l’état réel de la ressource.

Par exemple, la DCE laissant la liberté aux Etats-membres de choisir la liste des substances dangereuses qu’ils souhaitent surveiller, la liste des substances – tels les pesticides – recherchées dans l’eau a constamment été minorée par la France.

La France a donc mis en place unesurveillance biaisée de la qualité des eaux souterraines et superficielles, dont la qualité est donc beaucoup plus dégradée que nel’affirment les pouvoirs publics.

La pertinence d’une évaluation de la qualité se mesure à sa capacité à refléter la réalité. Or, quand on évacue la prise en compte de la majorité des substances toxiques, en particulier les micropolluants émergents, quand on néglige l’impact des faibles doses de substances dangereuses sur le long terme, quand on évacue la prise en compte des cocktails de substances, quand on se contente de moyennes avec de surcroît trop peu de mesures, quand on mesure avec des limites de détection trop élevées, etc., on biaise donc systématiquement la pertinence des évaluations.

Voir sur le site "Eau évolution :

- Le site Eau Evolution pour connaître l’état réel des eaux et des données sur l’eau ainsi que la désinformation officielle récurrente sur cet état

- Un diaporama présentant le site.

- Sur la désinformation :

-"La surveillance des contaminants chimiques et l’évaluation de l’état chimique DCE ne sont que des leurres"

-"Une information officielle indigente sur l’état chimique des eaux jusqu’en 2009"

-"Les publications officielles du SOeS depuis 2009 sur l’état des eaux et ses tendances sont consternantes"

- Sur l’état réel des eaux et des données sur l’eau (qualité générale, micropolluants chimiques et quantité)

Dont une synthèse téléchargeable "L’eau, toujours source de vie ? L’état réel des eaux et des données sur l’eau"

-Un outil inédit : des cartes interactives de qualité patrimoniale des cours d’eau (eau et sédiment) et des nappes souterraines

-Sur la nécessité et la possibilité d’un nouveau paradigme pour l’eau potable et l’assainissement

http://www.eauxglacees.com/Qualite-de-l-eau-1-un-mensonge-d

 

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 18:02
Extrait de l’article paru sur le site du journal « Le Monde » :
La politique de l'eau dans la tempête

LE MONDE | 02.02.2013 à 12h01 • Mis à jour le 02.02.2013 à 12h09 

Le ménage a été fait discrètement. Mais cela nedevrait pas suffire à étouffer le scandale qui frappe l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema), un établissement public sous la tutelle du ministère de l'écologie, bras armé de la politique publique de l'eau en France. L'agence en gère les données statistiques, cruciales pour juger de la qualité de notre ressource hydrique.

L'Onema est sous le feu de vives critiques dans le rapport annuel de la Cour des comptes, qui sera rendu public le 12 février. Les conclusions des sages de la Rue Cambon s'appuient largement sur un "Relevé d'observations provisoires" daté de juillet 2012 dont Le Monde a pu prendre connaissance.

Lancé le 8 septembre 2011, le contrôle de la Cour met en évidence de lourds dysfonctionnements internes : "absence de fiabilité des comptes", "un budget mal maîtrisé sans procédure formalisée d'engagement de la dépense", "unegestion des systèmes d'information défaillante", "des sous-traitances non déclarées", etc.

Etablissement public administratif national, l'Onema relève du champ d'application du code des marchés publics "mais, lit-on dans le rapport provisoire de la Cour, les carences de l'archivage des dossiers de marchés nepermettent pas un bon suivi. (...) Il en est résulté que les dossiers étaient très incomplets et divers documents n'ont pu être produits (bons de commande)". En 2012, l'Onema comptait 900 agents et disposait d'un budget de 110 millions d'euros.

L'établissement, dont le siège social est à Vincennes (Val-de-Marne), est aussi visé par une plainte contre X déposée le 4 juillet 2012 au parquet de Créteil par le Syndicat national de l'environnement (SNE-FSU), représenté au sein de l'Onema……

 

"ASSEZ DE PIÈCES AU DOSSIER POUR SAISIR UN JUGE D'INSTRUCTION"

La genèse de l'Onema n'est certainement pas étrangère à toute l'histoire. L'organisme est créé par la loi sur l'eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006, pour succéder au Conseil supérieur de la pêche, usé et en difficulté financière. En réalité, il s'agit de mettre la France à l'heure de la gestion durable de l'eau, comme l'y engage la directive-cadre européenne du 23 octobre 2000. Mais le décret d'application du 25 mars 2007 – signé par Nelly Olin, ministre de l'écologie du gouvernement Villepin – qui entérine la création de l'Onema, définit mal les rôles entre la direction de l'eau du ministère de l'écologie et son agence sous tutelle. La présidence du conseil d'administration revient ainsi... au directeur de l'eau, donc à la tutelle

 

……..

En tout état de cause, la Commission européenne, qui estime les efforts de la France en matière de qualité de l'eau assez insuffisants pour la condamner d'ici quelques semaines, ne devrait pas perdre une miette de ce scandale. Bruxelles pourrait en effet s'interroger sur la pertinence des informations transmises par la France.

 

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/02/02/la-politique-de-l-eau-dans-la-tempete_1826214_3244.html

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 14:35

 

 

 

Vous venez de recevoir votre note d’eau  sans à notre connaissance  aucunes précisions sur sa qualité.

 

 

Or nous nous apercevons au regard du site du Ministère de la Santé que lors du dernier contrôle  du 28/12/2012 :

 

l’eau destinée à la consommation humaine 

sur le réseau des communes

d’Annet sur Marne, Claye-Souilly, Fresnes sur Marne,

Jablines et zone industrielle de Mitry-Mory

 était non-conforme au respect des références de qualité en vigueur.

 

 

Pourquoi aucune information à ce sujet avec votre note d’eau ?

Les femmes enceintes et les enfants en bas âge peuvent-ils consommer cette eau ?

Votre commune a-t-elle mis à disposition des populations fragiles des bouteilles d’eau minérale ?

Puisque l’eau destinée à la consommation humaine était non-conforme au respect des références de qualité, avez-vous le droit à un abattement sur votre facture d’eau ?

 

 

Pour obtenir une réponse à ces questions nous vous conseillons de prendre en contact  avec les élus membres  de votre syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable :


- à Annet sur Marne Monsieur JeanVandenbempt

- à Claye-Souilly Monsieur Jean-Luc Servières

- à  Fresnes sur Marne Monsieur Jean Lefort

- à Jablines Monsieur Jocelyn Chabot

- à Mitry-Mory Monsieur Franck Sureau.

 

 

 

 

 

Site du Ministère de la santé :

 

Ministère chargé de la santé - Résultats des analyses du contrôle sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine

Critères de recherche

 

 

 

     

 

Département

 

Commune

 

Réseau(x)

 

Commune(s) et/ou quartier(s) du réseau

- ANNET-SUR-MARNE - en totalité
- CLAYE-SOUILLY - en totalité
- FRESNES-SUR-MARNE - en totalité
- JABLINES - en totalité
- MITRY-MORY - zone industrielle

 

 

 

Informations générales

 

Date du prélèvement

28/12/2012  14h31

Commune de prélèvement

ANNET-SUR-MARNE

Installation

SIAEP TREMBLAY - CLAYE (0%)

Service public de distribution

SIAEP TREMBLAY-ANNET-CLAYE

Responsable de distribution

VEOLIA EAU-SFDE AGENCE DE TREMBLAY

Maître d'ouvrage

SIAEP TREMBLAY - CLAYE SOUILLY

 

Conformité

 

Conclusions sanitaires

Eau d'alimentation conforme aux limites de qualité en vigueur

Conformité bactériologique

  oui

Conformité physico-chimique

  oui

Respect des références de qualité

  non

 

 

 

 

 

 

 

Paramètres analytiques

 

Paramètre

Valeur

Limite de qualité

Référence de qualité

Ammonium (en NH4)

<0,03 mg/L

 

≤ 0,1 mg/L

Aspect (qualitatif) (2)

0 qualit.

 

 

Bact. aér. revivifiables à 22°-68h

0 n/mL

 

 

Bact. aér. revivifiables à 36°-44h

0 n/mL

 

 

Bact. et spores sulfito-rédu./100ml

0 n/100mL

 

≤ 0 n/100mL

Bactéries coliformes /100ml-MS

0 n/100mL

 

≤ 0 n/100mL

Carbone organique total

2,2 mg/L C

 

≤ 2 mg/L C

Chlore libre (2)

0,62 mg/LCl2

 

 

Chlore total (2)

0,68 mg/LCl2

 

 

Chlorures

23 mg/L

 

≤ 250 mg/L

Coloration après filtration simple

<5 mg/L Pt

 

≤ 15 mg/L Pt

Conductivité à 25°C

530 µS/cm

 

≥200 et ≤ 1100 µS/cm

Entérocoques /100ml-MS

0 n/100mL

≤ 0 n/100mL

 

Escherichia coli /100ml -MF

0 n/100mL

≤ 0 n/100mL

 

Nitrates (en NO3)

22 mg/L

≤ 50 mg/L

 

Nitrites (en NO2)

<0,01 mg/L

≤ 0,1 mg/L

 

Odeur (qualitatif) (2)

0 qualit.

 

 

Saveur (qualitatif) (2)

0 qualit.

 

 

Sulfates

32 mg/L

 

≤ 250 mg/L

Température de l'eau (2)

9,40 °C

 

≤ 25 °C

Titre alcalimétrique complet

19,28 °F

 

 

Titre hydrotimétrique

26 °F

 

 

Turbidité néphélométrique NFU

<0,3 NFU

≤ 1 NFU

≤ 0,5 NFU

pH (2)

7,65 unitépH

 

≥6,5 et ≤ 9 unitépH

 

 

(2) Analyse réalisée sur le terrain

http://www.sante.gouv.fr/resultats-du-controle-sanitaire-de-la-qualite-de-l-eau-potable.html

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 21:27

Paru sur le site NE 77 :

 

 

Vendredi 25 janvier 2013

 

eau potable en Seine et Marne : la liste des communes soumises à dérogation :

 

 

Vous trouverez ci-dessous la trop longue liste (information de l'ARS, mise à jour 24 janvier 2013) des communes de Seine et Marne bénéficiant d'une dérogation aux limites de qualité, et leur permettant donc de délivrer de l'eau non conforme  

 

remarque : parmi ces communes certaines ont peut être terminé les travaux nécessaires (raccordement à un autre réseau, installation d'un dispositif de traitement de l'eau. Dans ce cas, l'eau distribuée est peut être déjà conforme.

Renseignez vous dans vos mairies !

 

Pour connaître tous les résultats de l'analyse de l'eau dans votre commune, cliquez sur la carte que vous trouverez ici

Attention ! pour découvrir les polluants à l'origine de la non conformité il est parfois nécessaire de regarder tous les bulletins successifs sur une année complête au moins.

 

La liste des communes avec dérogations :

 

AUBEPIERRE OZOUER LE REPOS

AUGERS EN BRIE

Barcy

BEAUCHERY SAINT MARTIN

BERNAY VILBERT

Blennes

BRANSLES

Cannes-Ecluse

Cessoy en Montois

Chaintreaux

CHALAUTRE LA PETITE

CHALMAISON

Chambry

Chevry en Sereine

CERNEUX

COURPALAY

COURTACON

COURTOMER

DIANT

DONNEMARIE DONTILLY

EGREVILLE

Esmans

Evry Grégy

Forfry

Gesvres le Chapitre

Grisy-Suisnes

JUTIGNY

LA CHAPELLE IGER

LA FERTE GAUCHER

LA GENEVRAYE

LECHELLE

Limoges-Fourches

Lissy
Lizines

LOUAN VILLEGRUIS FONTAINE

Lorrez le Bocage

LUMIGNY NESLES ORMEAUX

MAISON ROUGE

Marcilly

MELZ SUR SEINE

Moncourt Fromonville

MONS EN MONTOIS

Monthyon

MONTIGNY SUR LOING

Montmachoux

NANTEAU SUR LUNAIN

MORTERY

Noisy-Rudignon

NONVILLE

PALEY

Poligny

QUIERS

Rémauville

ROUILLY

Rupereux

Saint Ange le Vieil

SAINT BRICE

SAINT JUST EN BRIE

SANCY LES PROVINS  

Savins

Sognolles en Montois

Soignolles en Brie
Solers

THENISY

TREUZY-LEVELAY

VANVILLE

Varennes-sur-Seine

VAUDOY EN BRIE

Vaux sur Lunain

VIEUX CHAMPAGNE

VILLEBEON

VILLEMARECHAL

VILLIERS SAINT GEORGES

VIMPELLES

VOINSLES

Voulton

VULAINES LES PROVINS

 

à cette liste s'ajoute quelques hameaux :

hameau de La Chaussée (Crouy sur Ourcq)

hameaux du Bouloy, de Saint-Pierre et des Ortures (Nanteau Sur Lunain)

hameau de Montapot (Bagneaux Sur Loing)

hameau des Gros Ormes (SIAAEP du Bocage) 

hameau les Filles Dieu (Provins)

hameau de Leudon (Lizines)

 

 

 

à cette longue liste, il faut ajouter quelques petites communes dont l'eau distribuée n'est pas aux normes, et qui n'ont toujours pas engagé de travaux ni même de projet de mise en conformité !!

si votre commune distribue de l'eau non conforme mais ne figure pas dans la liste ci-dessus, elle est dans ce cas ! Questionnez énergiquement votre conseil municipal !!

http://www.environnement77.fr/article-eau-potable-en-seine-et-marne-la-liste-des-communes-soumises-a-derogation-114728502.html

 

 

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 11:09
Dans ce département où l’espérance de vie
est la plus faible d’Ile de France
Que font les élus de Seine et Marne pour améliorer la qualité de l’eau ?
Pourquoi certains élus donnent-ils encore et encore des avis favorables pour  l’implantation d’activités polluantes : décharges, carrières…. ? 
Paru dans le Parisien 77 :
La Seine-et-Marne championne de France des eaux potables polluées

NICOLAS SIVAN | Publié le 23.01.2013, 04h54

 

 

Vaudoy-en-Brie. En 2010, Anne-Marie, patronne du bar Chez Dédé, se plaignait déjà des taux trop élevés de pesticides, de fluor et de sélénium. « Parfois, on ne peut pas la boire tellement l’odeur de chlore est forte », précisait-elle. | (LP/Flore Mabilleau.)

Triste record que vient d’établir la Seine-et-Marne. Selon une étude publiée par France Libertés et « 60 Millions de consommateurs », c’est le département de France qui distribue le plus d’eau potable non conforme aux normes en vigueur. Pas moins de 60 communes ne répondent pas aux critères imposés par le ministère de la Santé et bénéficient d’une dérogation.

SUR LE MÊME SUJET

En revanche, plus de la moitié des départements du pays n’en comptent aucune. Les autres en ont entre 1 et 5. « Ce n’est pas si surprenant, estime Jacques Place, sous-directeur chargé de l’eau au conseil général. La structure de notre sol facilite énormément la pénétration des polluants et les agriculteurs pratiquent une exploitation intensive des terres. »

Environ 126000 habitants de Seine-et-Marne n’ont pas accès à une eau de qualité à ce jour. En 2005, c’était plus de 200000. Cette amélioration est due à un plan départemental de l’eau (PDE), qui s’est achevé en 2011. « Nous aurions pu réagir plus rapidement, admet Jacques Place. Mais il y a eu une très forte augmentation de la pollution en quelques années. » En juin 2012, un second PDE a vu le jour. Il devrait permettre à toutes les communes concernées d’entamer des travaux d’ici à 2016 afin de délivrer une eau conforme.

En attendant, les 60 villes concernées bénéficient de ces fameuses dérogations. Elles leur permettent de distribuer une eau polluée en toute légalité pendant neuf années consécutives. « Plusieurs maires ont déposé des demandes de dérogation, alors que le problème était connu depuis longtemps chez eux, tonne Marie-Paule Duflot, vice-présidente de Nature Environnement 77. Les choses auraient dû aller plus vite. » Au terme du délai accordé, les polluants doivent avoir disparu de leur réseau d’eau potable.

Deux solutions existent pour y parvenir. La première consiste à fabriquer des usines de traitement souvent très coûteuses. La seconde, choisie par une large majorité, passe par l’importation. De nombreuses communes de Seine-et-Marne se fournissent directement dans la Seine, même si le fleuve se situe à des dizaines de kilomètres. « Cela ne fait que repousser le problème, estime Marie-Paule Duflot. Cette eau est remplie d’hormones et d’antidépresseurs qui ne rentrent pas dans les critères de notation pour l’instant. Mais des études sont en cours et cela pourrait arriver. »

L’écologiste estime que le département devrait compter sur ses propres ressources. Mais pour cela, il faudrait diminuer les quantités de pesticides et d’engrais utilisés par les agriculteurs de façon drastique. Le conseil général a justement mis en place des directives dans ce sens. Des aires de plusieurs centaines de kilomètres carrés vont être délimitées autour de treize captages d’eau. Les exploitants de ces terres devront se tourner vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement. Mais il faut agir vite : certaines molécules polluantes mettent des dizaines d’années à disparaître des sols.

Le Parisien

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/champion-de-france-des-eaux-potables-polluees-23-01-2013-2504381.php

 

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 19:50

 

 

 

La seule préoccupation d'ADP semble être de faire décoller ses avions à tous prix.

 

Mais au fait qui se préoccupe de la pollution de la Beuvronne par les produits dégivrants  déversés par ADP dans cette rivière,  dans ce département où l'espérance de vie est la plus faible d'Ile de France?

 

 

Qui se préoccupe des conséquences sur la qualité de l'eau potable distribuée à 500 000 habitants par l'usine d'Annet sur Marne alors qu'ADP n'a toujours pas fourni le détail des additifs (produits chimiques) ajoutés au glycol pour déverglacer ses pistes  et dégivrer ses avions ?

 

 

 

 

 

 

 

Paru sur le site Metro :

Créé 20-01-2013 12:43 | Mis à jour 20-01-2013 16:11

 

 

Météo : 40% des vols supprimés à Roissy et Orly

TRANSPORTS - Des annulations de vols, des retards d'au moins 45 minutes.... Les passagers vont devoir s'armer de patience, dimanche, la neige bloquant une partie du trafic aérien.

Le trafic aérien était fortement perturbé dimanche matin en raison des chutes de neige à Roissy et Orly, où 40% des vols ont été supprimés et où des retards de 45 minutes étaient enregistrés en moyenne, a-t-on appris auprès d'Aéroports de Paris (ADP).

Selon ADP, l'accès aux aéroports est par ailleurs "difficile", notamment par la route, mais aussi -- en ce qui concerne Orly - par les transports en commun, aucun bus ni aucun train ne desservant la plateforme aéroportuaire du sud parisien.

En fin de matinée, la situation restait cependant calme dans les deux aéroports, les annulations de vols ayant été anticipées par les compagnies aériennes à la demande de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC).

Des retards de 45 minutes

"Les annulations préventives permettent un écoulement du trafic conforme aux capacités des pistes. On constate actuellement en moyenne un retard d'environ 45 minutes", a détaillé dans un communiqué ADP, qui recommande aux passagers de ne pas se rendre à l'aéroport avant de s'être assurés auprès de leur compagnie que leur vol est maintenu.

"Les passagers doivent impérativement prévoir un temps de transport important pour se rendre à l'aéroport", précise par ailleurs le communiqué. "Le RER B permet de rejoindre l'aéroport Paris-Charles de Gaulle. En revanche, à cette heure aucun transport en commun ne dessert l'aéroport de Paris-Orly", est-il indiqué.

Interrogé par l'AFP à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, où il s'est rendu dans la matinée pour évaluer le dispositif mis en place dans le cadre du plan d'action hivernal, le PDG d'ADP, Augustin de Romanet, a assuré que la situation était "sous contrôle", malgré les suppressions de vols.

"Sur le plan aéronautique, la situation est sous contrôle (...) Au niveau du déneigement, ça se passe bien aussi", a souligné Augustin de Romanet, alors que d'importants moyens humains et matériels ont été mobilisés pour déneiger les pistes, dégivrer les avions et informer les passagers.

213 engins de déneigement 

La DGAC avait demandé samedi aux compagnies aériennes de réduire de 40% leur programme de vols à Roissy et Orly dimanche, "à titre préventif", en raison de la neige.

Air France avait de son côté annoncé qu'elle assurerait l'ensemble de ses vols long-courriers malgré la neige, mais seulement 60% de ses vols court et moyen-courriers au départ des deux aéroports parisiens. La compagnie maintient ces prévisions de trafic pour l'ensemble de la journée de dimanche, selon un porte-parole joint par l'AFP.

Dans le cadre de leur plan d'action hivernal, les aéroports de Roissy et d'Orly disposent de 213 engins de déneigement, selon ADP. Pour dégivrer les avions, 2.940 m3 de glycol ont par ailleurs été stockés, "soit une autonomie de 10 jours d'opérations en cas de forte intensité hivernale".

Quarante cinq départements couvrant la moitié nord et le sud-ouest de la France ont été placés en vigilance orange en raison des risques de neige et de verglas.

http://www.metrofrance.com/info/neige-40-des-vols-supprimes-a-roissy-et-orly/mmat!cimRi1sF0HXAA/

 

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 11:28

 

 

La qualité de l’eau potable en Seine et Marne 

 un problème grave ?

 

C’est le département français qui délivre le plus de dérogations eau potable

voir liste des communes 

http://www.france-libertes.org/IMG/pdf/tableau_derogations_eau_potable_en_france.pdf

 

Dans ce département

où l’espérance de vie est la plus faible d’Ile de France 

Paru dans le journal de l’environnement :
Plus de 400 communes en eaux troubles

Le 17 janvier 2013 par Stéphanie Senet

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L'eau potable peut être conforme par dérogation

L’enquête de 60 millions de consommateurs et de France Libertés, lancée en juillet dernier, a conduit les associations à mettre le doigt sur l’étendue des dérogations accordées en France par rapport aux seuils physico-chimiques normalement autorisés. Et la réalité pourrait encore dépasser ces premiers résultats…

La transparence sur la qualité de l’eau potable apparaît comme une quête sans fin. Les associations France Libertés et 60 millions de consommateurs viennent d’y apporter leur contribution, en publiant, ce 17 janvier, une carte des dérogations dont bénéficient plus de 400 communes.

Soit autant de permis de polluer puisque ces collectivités dépassent en effet les seuils limites en nitrates, arsenic, atrazine, glyphosate et autres polluants. Et livrent une eau non conforme aux consommateurs.

Cette publication a été réalisée à partir des données transmises par la Direction générale de la Santé. Les associations ont demandé une vérification auprès des agences régionales de la santé (ARS) (1). Le résultat est impressionnant : plus d’un millier de dérogations, réparties sur 419 communes, étaient recensées à l’automne 2012. Elles sont accordées par les préfets pour trois ans, et peuvent être renouvelées deux fois, précise le communiqué de France Libertés.

Comme souvent, la réalité pourrait dépasser ces chiffres. La Bretagne ou l’Oise n’ont ainsi aucune dérogation recensée. C’est d’ailleurs le cas d’une cinquantaine de départements en tout. Au contraire, la Seine-et-Marne concentre à elle seule près d’un tiers des mesures. Derrière elle, le Val d’Oise et l’Orne disposent d’entre 5 et 30 dérogations.

Il faut dire que la procédure de dérogation s’avère assez souple. Dès qu’un dépassement des seuils physico-chimiques est constaté localement, le responsable de la distribution d’eau prévient aussitôt les responsables de l’Agence régionale de santé (ARS) ainsi que les maires des communes concernées. C’est aussi lui qui formule la demande de dérogation auprès du préfet. Trois conditions, fixées par un arrêté du 25 novembre 2003 (2), précise seulement que la santé des personnes ne doit pas être en danger, qu’il n’existe pas d’autres alternatives pour distribuer l’eau et qu’un plan d’action doit être mis en place pour rétablir la situation «à moyen terme».

C’est le 3 juillet dernier que France Libertés et 60 millions de consommateurs ont décidé de lancer une opération transparence sur la qualité de l’eau potable (voir JDLE), Les associations déploraient alors l’opacité intense entourant les données françaises sur la qualité de l’eau.

Un exemple parmi d’autres: une commune a diffusé pendant 35 jours une eau affichant des taux de bentazone (la molécule d’un pesticide) trois fois plus élevé que la dose journalière acceptable, en raison d’une dérogation. Le consommateur, lui, n’a pas été prévenu. Il pensait au contraire boire une eau conforme à la réglementation.

Aujourd’hui, France Libertés et 60 millions de consommateurs remontrent le chemin vers plus de transparence. Ils invitent tous les particuliers à interpeller leurs élus pour préciser, partout en France, l’état réel des dérogations.

 (1)La liste publiée montre les confirmations et les éventuels commentaires des Agences régionales de la santé (ARS)

http://www.france-libertes.org/IMG/pdf/tableau_derogations_eau_potable_en_france.pdf

 

 lien vers l’article : http://www.journaldelenvironnement.net/article/plus-de-400-communes-en-eaux-troubles,32661

 

 

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 17:35

 

Pollution de la Beuvronne

 

 

Paru sur le site Association Coordination eau Ile-de-France :

Avancées significatives de notre action contre la pollution de l’eau par l’aeroport CDG

La préfète de Seine et Marne répond à la Coordination EAU Île-de-France : des avancées significatives dans le dossier de la pollution de la Marne par  l’aéroport CDG .

Lire la  lettre de la préfète de Seine et Marne ICI

En relais d’associations locales et environnementales, de collectivités territoriales et de « simples » usagers citoyens, la Coordination EAU Île-de-France a mené, tout au long de l’année 2012, une action sur les terrains juridique et médiatique pour qu’ADP ne rejette plus dans la Marne des eaux pluviales contaminées par les glycols, allant jusqu’à interpeller, à l’intérieur de l’aéroport, les participants d’une réunion du comité de suivi « loi sur l’eau », le 19 décembre.
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La Coordination EAU Île-de-France se félicite de la réponse de la Préfète de Seine et Marne, en date du 27 décembre, au courrier adressé par notre avocat Me Emmanuel Breen, le 6 août 2012. En particulier, l’association se réjouit de l’engagement que « la Direction départementale des territoires (DDT), chargée de la police de l’eau, procédera durant la période hivernale 2012/2013 à une action globale de contrôle des rejets de la plate-forme. Les analyses seront réalisées par un prestataire agréé et indépendant afin que les résultats ne puissent être contestés. » Ce contrôle concernera le bassin des Renardières précise le courrier plus loin (2.1). Cela répond pleinement à nos demandes sur ce point.
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Le second point très important concerne la santé publique. Notre association a demandé la réalisation d’une étude indépendante sur la concentration d’éthylène glycol dans l’eau compatible avec les exigences de santé publique et de protection de l’environnement. La préfète répond (point 2.7) : « L’appui de la Cellule inter-régionale d’épidémiologie (CIRE) Île-de-France—Champagne Ardenne a été sollicité par l’Agence régionale de la santé pour répondre aux inquiétudes liées à la présence de glycol dans l’eau produite par l’usine d’Annet sur Marne. La CIRE a donné une suite favorable (…)  pour l’évaluation de la situation et des risques sanitaires encourus par les riverains desservis en eau potable par l’usine d’Annet sur Marne. La CIRE présentera les conclusions de cette étude au cours du premier semestre 2013. » Là encore, nous sommes pleinement satisfaits par cet engagement dont la portée dépasse le seul aéroport CDG : en effet,  les riverains de nombreux aéroports peuvent être confrontés à ce genre de situation. L’éthylène glycol fait partie des nouveaux polluants susceptibles de se retrouver dans l’eau potable en l’absence de toute norme et, bien souvent, … de tout contrôle le concernant.
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Dans ces conditions, le refus de la préfète d’enjoindre à VEOLIA Eau de réaliser des mesures de la concentration d’éthylène glycol dans l’eau en amont et en aval de l’usine (point 2.2) parait d’autant plus surprenant que la préfète le justifie par les résultats de l’étude de la CIRE …qui ne sont pas attendues avant plusieurs mois. Et que la préfète (point 2.9) « demande à l’Agence régionale de santé de prescrire un suivi analytique de ce paramètre (l’éthylène glycol) sur l’usine d’Annet sur Marne sur une période représentative. » Ce qui, là encore, répond à nos demandes.
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La préfète nous informe aussi de la signature le 2 juillet 2012 du protocole d’accord concernant les procédures d’alerte réciproques, entre ADP et la SFDE-VEOLIA Eau qui exploite l’usine de production d’eau potable d’Annet sur Marne. Nous remarquons cependant qu’un projet de protocole d’accord était prévu en annexe du dossier de demande d’autorisation Loi sur l’eau présenté par Aéroport de Paris en juin 2007 (pour obtenir la modification de l’arrêté interpréfectoral n° 97 DAE 2E 020), soit il y a plus de cinq ans ! Aurait-il vu le jour sans les interventions répétées d’associations locales et environnementales et de collectivités territoriales depuis 2010, relayées par  la Coordination EAU Île-de-France en 2012 ? Mais nous contestons cependant le principe même du recours à un protocole d’accord, dont la préfète nous dit qu’il s’agit d’un pur contrat de droit privé (point 2.5), situé en dehors de son contrôle, alors qu’il s’agit d’une forme de délégation de la police de l’eau.
La préfète nous communique les analyses des glycols réalisées par ADP de 2008 à 2012 (point 2.8). Là encore nous nous félicitons d’obtenir enfin ces informations après de nombreuses démarches : courrier simple d’associations, courrier d’avocat, saisie de la CADA, recours au TA contre les arrêtés préfectoraux et la non communication de certains documents… Il serait plus simple et surtout plus rassurant que ces informations soient à la portée de tous les usagers-citoyens qui en font la demande.
Nous notons toutefois que, sauf erreur de notre part, les analyses de janvier 2009, de janvier 2010 et de décembre 2010, soit au cœur d’hivers rigoureux, ne sont pas communiquées.
Concernant l’éthylène glycol, la limite de détection des analyses effectuées par le procédé de chromatographie en phase gazeuse est de 5 mg/l ; nous pensons qu’il serait encore plus rassurant de  descendre en dessous de ce seuil de détection en utilisant un autre procédé courant (chromatographie en phase liquide).
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Mais d’où vient l’éthylène glycol ? La préfète s’appuie à de nombreuses reprises sur le déni total d’ADP quant à l’utilisation d’éthylène glycol. Et fait nouveau dont nous nous félicitons, des documents sont fournis à l’appui par ADP. Il n’empêche que la présence d’éthylène glycol a bien été détectée dans la Marne en 2009, la préfète en convient. Cela pose deux questions. Y a-t-il d’autres utilisateurs possibles d’éthylène glycol, en dehors d’ADP, à l’intérieur de l’aéroport ? Ou d’autres utilisateurs industriels à l’extérieur et à proximité immédiate de l’aéroport ?
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La préfète indique enfin (point 2.8) que « le plan d’action global n’est pas encore finalisé ». Les considérations techniques invoquées ne peuvent cacher le retard pris et le manque de volonté pour régler une fois pour toutes, un problème connu et récurrent depuis de nombreuses années. « Le coût potentiel des investissements nécessaires » doit être relativisé par la redevance perçue par ADP pour la mise à disposition des installations pour le dégivrage des avions : elle s’élève à 4204 € HT pour chaque opération de dégivrage d’un A 340, par exemple !
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Outre la question primordiale de la dangerosité pour la santé humaine de l’éthylène glycol à laquelle s’attache à répondre la préfète, il existe une dimension environnementale préoccupante. Les glycols, et pas seulement l’éthylène glycol, mais aussi le propylène glycol qu’ADP reconnaît utiliser de façon massive, requièrent des quantités importantes d’oxygène pour être dégradés dans l’eau. Par conséquent, une concentration importante de ces produits a des conséquences négatives sur le milieu naturel et entraîne uneaugmentation du niveau de pollution de l’eau. A cet égard, nous ne pouvons que constater que l’esprit et la lettre de la loi sur l’eau de 2006 et de la Directive-cadre européenne ne sont toujours pas respectées.
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En conclusion la Coordination EAU Île-de-France se félicite d’avoir réussi à faire bouger significativement les lignes sur ce dossier en 2012. Elle restera particulièrement vigilante en 2013 pour que les engagements pris soient respectés et que la santé et l’environnement de tous soient préservés.

http://eau-iledefrance.fr/avancees-significatives-de-notre-action-contre-la-pollution-de-leau-par-laeroport-cdg/

 

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