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2 août 2023 3 02 /08 /août /2023 15:25

 

 

 

Il est recommandé  de limiter l’utilisation de l’eau dont la teneur en ions de perchlorate dépasse 4 ug/l pour la préparation des biberons des nourrissons de moins de 6 mois.

 

 

 

Charny : 5.27 ug/l de Perchlorate trouvé dans l’eau du robinet, ce réseau alimente également Messy, Gressy, Iverny, Plessis au Bois, Villeroy 

 

Paru sur le site du Ministère de la santé :

 

 

Perchlorates dans l’eau du robinet

publié le29.04.15 mise à jour20.12.21

 

Les divers sels de perchlorates peuvent être utilisés dans de nombreuses applications industrielles, en particulier dans les domaines militaires et de l’aérospatiale (propulseurs de fusées, dispositifs pyrotechniques, poudres d’armes à feu, etc). Les perchlorates peuvent se retrouver dans l’environnement à la suite de rejets industriels, mais également dans des zones ayant fait l’objet de combats pendant la première guerre mondiale. Les ions perchlorates sont très solubles dans l’eau.

Comment les perchlorates ont-ils été mis en évidence dans l’eau du robinet ?

Les perchlorates ne sont pas recherchés en routine par les agences régionales de santé (ARS) dans le cadre du contrôle sanitaire.

Dès qu’elles ont eu connaissance de rejets de perchlorate d’ammonium dans l’environnement en provenance d’un industriel, les ARS d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées ont recherché les perchlorates dans l’eau du robinet produite à partir de captages d’eau situés en aval de ces rejets.

Les résultats d’analyses obtenus en 2011 ont conduit la Direction générale de la santé (DGS) :

 à saisir l’Anses d’une demande d’évaluation des risques sanitaires ;
 à demander au laboratoire d’hydrologie de Nancy de l’Anses de rechercher les perchlorates dans les échantillons d’eau à sa disposition, compte tenu de la réalisation en cours de campagnes d’envergure nationale sur d’autres paramètres émergents.

En parallèle, les producteurs et distributeurs d’eau (FP2E) ont également effectué des analyses sur plusieurs points de distribution.

La présence de perchlorates a ainsi été mise en évidence dans quelques captages d’eau situés dans le Nord Pas de Calais, en Picardie et en Champagne Ardennes, dont la localisation laisse présager d’un possible lien avec les zones ayant fait l’objet de combats pendant la première guerre mondiale. Cette hypothèse reste cependant à confirmer.

Quels sont les effets sanitaires liés à l’ingestion de perchlorates ?

Les perchlorates ne sont classés cancérogènes ou mutagènes par aucun organisme international.

Les perchlorates interfèrent avec le processus d’incorporation de l’iode par la thyroïde ; ils peuvent donc induire une diminution dans la synthèse des hormones thyroïdiennes (TSH). C’est un effet biologique.

Les études épidémiologiques ne permettent pas de conclure à un effet clinique sur l’homme aux niveaux d’exposition actuellement mis en évidence.

Il convient de souligner que les perchlorates ne s’accumulent pas dans l’organisme humain et que leurs effets sont réversibles.

Les fluctuations de courte durée des hormones thyroïdiennes ne sont pas un problème chez l’adulte en bonne santé.

Quelles sont les personnes les plus à risque ?

Compte tenu du mécanisme d’action des perchlorates, la vulnérabilité des personnes est liée au statut en iode de la thyroïde. C’est pourquoi, les personnes les plus à risque sont les femmes enceintes (plus sujettes aux perturbations thyroïdiennes), les fœtus et les nourrissons (compte tenu de l’immaturité de leur thyroïde).

Le Plan national nutrition santé recommande à la population générale de privilégier le sel iodé et les résultats de l’enquête nationale ENNS (2006-2007) indiquent que la population générale adulte résidant en France bénéficie d’un statut nutritionnel en iode adéquat.

Quelles sont les recommandations du ministère chargé de la santé ?

Sur la base des avis de l’Anses de 2011, 2012 et 2014, qui reposent sur des calculs de seuils extrêmement protecteurs, la DGS recommande, par principe de précaution, de :
 limiter l’utilisation d’eau dont la teneur en ions perchlorate dépasse 4 µg/L pour la préparation des biberons des nourrissons de moins de 6 mois ;
 limiter la consommation d’eau dont la teneur en ions perchlorate dépasse 15 µg/L pour les femmes enceintes et allaitantes (protégeant ainsi fœtus et nourrissons).

Pour les autres catégories de la population, il n’y a pas lieu de restreindre la consommation d’eau du robinet aux niveaux d’exposition actuellement mis en évidence. Les travaux d’expertise n’ont pas identifié d’autres populations vulnérables (par exemple, les personnes immunodéprimées ou ayant des troubles de la thyroïde).

J’ai bu de l’eau du robinet pendant ma grossesse ou/et j’ai utilisé de l’eau du robinet contenant du perchlorate pour la préparation des biberons : Quels sont les risques pour la santé de mon bébé ? Dois-je consulter un médecin ? Existe-t-il un dépistage ? Un traitement ?

L’Anses dans son avis du 20 juillet 2012 conclut qu’au vu des données disponibles à ce jour, un dépassement modéré de la valeur de 15 µg/L chez l’adulte, notamment chez la femme enceinte, et de 4 µg/L chez le nouveau-né ne semble pas associé à des effets cliniquement décelables.

Il n’y a donc pas lieu de consulter spécifiquement un médecin en dehors du suivi médical habituel dans le cadre des examens obligatoires des nourrissons et des jeunes enfants.

Existe-t-il un traitement efficace des perchlorates pour les éliminer de l’eau du robinet ?

Le traitement des perchlorates par des résines échangeuses d’ions ou des procédés membranaires peut être envisagé, afin de réduire leur teneur au robinet.

Les procédés de traitement sont encadrés par la réglementation pour vérifier leur innocuité et leur efficacité. Un procédé (résine échangeuse d’ions) est actuellement en cours d’évaluation par l’Anses ; un dossier de demande d’autorisation pour un procédé membranaire vient d’être déposé auprès du ministère chargé de la Santé.

Source :
Direction générale de la santé
14 avenue Duquesne
75007 Paris

https://sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/article/perchlorates-dans-l-eau-du-robinet

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20 juillet 2023 4 20 /07 /juillet /2023 11:23

 

Paru sur facebook nationale 2 hier

 

https://www.facebook.com/Nationale2Infos?locale=fr_FR

Arrêté sécheresse : vigilance, vous avez dit vigilance, probablement pas pour cet agriculteur qui arrose la RD 401 à Marchémoret

Alors que l'ETAT demande à la population de réduire sa consommation d'eau, après Rouvres, encore un agriculteur qui arrose une route : la RD 401 à Marchémoret.

 

Pourquoi se priver quand l'eau d'irrigation coûte si peu chère aux agriculteurs, seulement quelques centimes du m3. 

https://www.eau-seine-normandie.fr/les-aides-et-redevances/les-redevances/prelevement-pour-irrigation

 

 

Pour mieux comprendre la situation, nous vous conseillons de lire le rapport de juillet de la Cour des Comptes

https://www.ccomptes.fr/system/files/2023-07/20230717-gestion-quantitative-de-l-eau.pdf

 

Dans l'extrait ci-dessous (entouré en rouge) on constate que ce ne sont pas les agriculteurs irrigants de notre secteur qui sont les plus sollicités financièrement pour leur consommation d'eau 

 

Arrêté sécheresse : vigilance, vous avez dit vigilance, probablement pas pour cet agriculteur qui arrose la RD 401 à Marchémoret
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19 juillet 2023 3 19 /07 /juillet /2023 11:38
St Mesmes 13.7.2023 vers 17h

St Mesmes 13.7.2023 vers 17h

 

 

Pour fournir du gaz aux autres

 

En effet la commune de St Mesmes n’est pas raccordée au réseau du gaz de ville, ce ne sont donc pas les habitants de cette commune qui bénéficieront de ce gaz.

 

Mais pour faire pousser cette culture non alimentaire «CIVE d’été », pour nourrir un méthaniseur de déchets, l’agriculteur utilisera la nappe phréatique de ST MESMES pour arroser.

 

En effet pour produire la CIVE d’été, les graines, en général de maïs, sont semées en pleine période de sécheresse juin/juillet, des graines qui pour pousser demandent une irrigation importante pendant une grande partie de l’été.

 

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11 juillet 2023 2 11 /07 /juillet /2023 10:11
Arrosage de la CIVE d'été

Arrosage de la CIVE d'été

 

Faute de points de contrôles permanents des hauteurs d'eau sur ce bassin versant la situation au regard de la sécheresse et les prélèvements d’eau ne peuvent pas être évalués correctement.

 

 

Pas de contrôles permanents = pas de problèmes

 

Une aubaine pour les agriculteurs/producteurs de cultures non alimentaires CIVE d’été

qui servent à nourrir les méthaniseurs.

 

La méthode de la Culture Intermédiaire à Vocation Energétique CIVE d'été est simple, les agriculteurs sèment des graines l’été en pleine période de sécheresse (juin/juillet), en général du maïs, qu’ils doivent arroser une partie de l’été pour obtenir une récolte immature à l’automne.

 

Depuis plusieurs années on constate que la préfecture du 77 donne un nombre important d’autorisation  de forages d’eau à nombre d’agriculteurs associés de méthaniseurs qui produisent de la CIVE d’été sans leur imposer une étude environnementale.

 

Une situation inacceptable !

 

Nous notons que 5 méthaniseurs ont été implantés sur ce bassin versant Beuvronne : Thieux, Vinantes, Messy, Charny, Charmentray.

 

Le Préfet Lionel Beffre vient d’autoriser l’extension de ceux de Messy et de Thieux ce qui leur permettra de consommer encore plus de Cive d’Eté, d’où d’irriguer plus, la demande d’extension de celui de Charny est en cours d’instruction à la préfecture.

 

Une partie de la population de ce bassin versant Beuvronne est alimentée en eau potable par 8 captages souterrains,  ces habitants vont-ils devoir restreindre drastiquement leur consommation d’eau pour permettre aux agriculteurs/méthaniseurs de continuer à arroser leurs cultures non alimentaires ?

 

Le Président de la République indique :

« Je crois en notre agriculture, mais il est évident qu’il y aura des territoires qu’il faudra amener vers d’autres types de culture ».

 

 

Le Préfet du 77 va-t-il imposer en conséquence des mesures de restriction de la consommation d’eau aux agriculteurs qui cultivent des cultures non alimentaires (CIVE d'été) dont le seul but est d’alimenter leurs méthaniseurs de déchets ?

 

L’avenir nous le dira…

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15 juin 2023 4 15 /06 /juin /2023 10:26

 

 

Eugène Derveloy est l’un des députés qui protesta contre la dérivation des eaux de certaines rivières de Seine et Marne pour l’alimentation de la capitale, il habita jusqu’à 1892 à Villevaudé et fut conseiller général du canton de Claye-Souilly.

 

 

Château de Bisy à Villevaudé où vécut Eugène Derveloy

Château de Bisy à Villevaudé où vécut Eugène Derveloy

 

 

Le département de Seine et Marne

      dépossédé de ses rivières (1)

 

Extrait article paru  dans le bulletin :

 

Les rivières de Provins vont êtres captées et dérivées vers Paris.

La question devant le Sénat séance du 1/3/1917

Les protestations de M.M. Gaston Menier et Regismanset (1)

 

 

Pour la protection des rivières de Seine et Marne

La ville de Paris est autorisée à déposséder le département de Seine et Marne de ses trois pittoresques rivières de la région de Provins, la Voulzie, le Durteint et le Dragon, dont les sources vont êtres captées et dérivées pour concourir à l’alimentation de la capitale en eau potable.

Ainsi en avait décidé la Chambre des Députés à sa séance du 4 octobre 1916 malgré la vive opposition de MM. Derveloy et Dumesnil, députés de Seine et Marne.

La question est venue en discussion le 1er mars 1917 au Sénat. Elle y a donné lieu à d’intéressants débats qu’on lira ci-après, dont la reproduction est empruntée au compte-rendu du Journal officiel.

La Haute Assemblée a, sans s’arrêter aux plus légitimes protestations des sénateurs seine et marnais, cédé à son tour aux arguments des représentants de la ville de Paris.

Solution regrettable à tous points de vue, comme M. Gaston Menier la surabondamment démontré dans un discours très documenté.

En effet, un prochain avenir prouvera que, du fait de l’accroissement progressif des quantités d’eau potable nécessaires à Paris, une autre solution s’impose tous les jours davantage ; elle consiste en la réalisation d’un vaste projet d’ensemble, assurant le débit quotidien de plus d’un million de mètres cubes d’eau à provenir des nappes souterraines des vals de la Loire, voire même des cours de la Seine et de la Marne : les progrès de la science ont permis de doter les eaux de rivières, par des procédés récents d’épuration, de filtration et de stérilisation dont M. Gaston Menier a cité maints exemples, d’une innocuité  que ne possèdent pas toujours les eaux transportées des sources aux canalisations urbaines.

Il apparaît bien que c’est un résultat discutable, dans les cas insuffisant et précaire, et sans profit certain pour la santé publique de Paris, qu’une des plus verdoyantes régions de la Brie va se voir spoliée de ses éléments de prospérité.

Mais la partie était perdue d’avance dans cette lutte du plus faible contre le plus fort.

Une proposition d’attente, soutenue par M. Le Sénateur Regismanset, tendait à envoyer l’examen de la question après les hostilités, c’est-à-dire à une époque où la ville de Paris devra arrêter le programme des grands travaux qu’elle aura à entreprendre à la fin de la guerre. Cette sage proposition elle-même n’a pas prévalu.

De sorte que les intérêts, encore mal compris, de la ville de Paris l’emportent sur ceux, pourtant si respectables des populations briardes.

Quoi qu’il soit, il faut espérer que ce sera le dernier appel fait aux rivières de la grande banlieue parisienne, de Seine et Marne en particulier, et que Paris finira par résoudre bientôt le gros problème de son alimentation sans plus détourner à son usage, les uns après les autres, les cours d’eau qui sont la richesse naturelle des départements voisins de la capitale.

 

                                                                                  Mars 1917

 

 (1) Source : Médiathèque de Meaux 

Biographie de Monsieur Derveloy qui fut conseiller général du Canton de Claye-Souilly :
 

http://www.claye-souilly-decouverte.com/article-5299704.html

 

 

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13 juin 2023 2 13 /06 /juin /2023 14:30
Nord 77 : la colère gronde , en pleine sécheresse les agriculteurs arrosent des cultures non alimentaires pour nourrir leurs méthaniseurs de déchets !

Nord 77 : la colère gronde , en pleine sécheresse les agriculteurs arrosent des cultures non alimentaires pour nourrir leurs méthaniseurs de déchets !

 

Pendant ce temps le Préfet Lionel Beffre va organiser la 2ème réunion sécheresse au sud 77.

Et pour le nord, une réunion sera-t-elle organisée ? Adenca la réclame mais pour l’instant ce n’est pas à l’ordre du jour.

 

Pourtant au nord 77 nous constatons, depuis une bonne quinzaine de jours, que des agriculteurs font la moisson, mais ne croyez pas que c’est pour récolter des cultures pour vous nourrir ou nourrir le bétail, non ce sont des cultures immatures, dénommées « CIVE d’hiver », de l’orge immature en particulier, qui servent à alimenter en déchets leurs méthaniseurs pour produire du gaz.

 

A la suite de quoi ils sèment des graines, en pleine période de sécheresse, pour produire ladite « CIVE d’été », toujours pour nourrir leurs méthaniseurs de déchets.

 

Pour faire germer et pousser les petites graines qu’ils viennent de semer, en général du maïs, une plante qui demande beaucoup d’eau en période de sécheresse, ils doivent arroser assez abondamment.

 

Il est vrai que l’eau qu’ils pompent dans la nappe phréatique ne leur coûte pas très chère, alors pourquoi s’en priver ?

 

 

Nord 77 : la colère gronde , en pleine sécheresse les agriculteurs arrosent des cultures non alimentaires pour nourrir leurs méthaniseurs de déchets !
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12 juin 2023 1 12 /06 /juin /2023 11:13
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19 avril 2023 3 19 /04 /avril /2023 17:10
19.4.2023 l’industriel ADP a présenté les micro tunneliers qui vont forer sous le canal de l’Ourcq

C’est aux élus du secteur et aux associations environnementales qu’ADP a présenté aujourd’hui ses micro tunneliers qui vont forer sous le Canal de l’Ourcq pour faire passer la canalisation qui doit acheminer une partie des eaux pluviales de l’aéroport de Roissy directement à la Marne à Annet sur Marne, en aval de la station de pompage d’eau potable. Les travaux de forage devraient commencer d’ici un  mois.

19.4.2023 l’industriel ADP a présenté les micro tunneliers qui vont forer sous le canal de l’Ourcq

 

En juin 2013 ADP avait proposé 4 tracés pour rejoindre Annet sur Marne, le tracé choisit impacte les zones humides, ce n’est pas celui que les associations environnementales préfèrent, mais ce ne sont pas elles qui ont décidé.

 

Cette canalisation aura l’avantage de détourner une partie des eaux de la Reneuse, affluent de la Beuvronne et par-delà de réduire les importantes inondations que connaît régulièrement le centre ville de Claye-Souilly.

 

Les associations environnementales souhaiteraient qu’ADP finance l’implantation d’une voie douce  au-dessus de la canalisation, sur tout le linéaire pouvant être utilisé à cet effet.

Cette liaison douce pourrait être basée sur le même principe que la promenade de Dhuis.

 

Pour l’instant l’industriel ne dit ni oui, ni non mais les associations environnementales espèrent le convaincre, rappelons que c’est l’ETAT français qui est l’actionnaire majoritaire d’ADP.

https://www.parisaeroport.fr/groupe/finances/actions-aeroports-de-paris/actionnariat

 

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11 avril 2023 2 11 /04 /avril /2023 19:23
Claye-Souilly 23.3.2023 :  l'eau potable non conforme aux limites de qualité pour le paramètre plomb  au point de prélèvement
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7 avril 2023 5 07 /04 /avril /2023 20:51
Claye-Souilly15.3.2023  : une nouvelle fois l'eau potable non conforme aux références de qualité pour le paramètre carbone organique total
Claye-Souilly15.3.2023  : une nouvelle fois l'eau potable non conforme aux références de qualité pour le paramètre carbone organique total
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