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2 septembre 2019 1 02 /09 /septembre /2019 19:10

Le site du ministère de la santé indique que l’eau du robinet fournie dans ces communes  est non conforme  à la limite de qualité pour le plomb le 11/7/2019  https://orobnat.sante.gouv.fr 

 

la teneur en plomb pour la limite de qualité doit être égale ou inférieure à 10 µg/L

la teneur en plomb pour la limite de qualité doit être égale ou inférieure à 10 µg/L

 

 

Depuis combien de temps cette eau du robinet

est non conforme à la limite de qualité

pour le plomb ?

 

Nous n’en savons rien.

 

 

En effet, il semblerait que le ministère de la santé ne fait pas apparaître sur son site toutes les analyses concernant le plomb pour ce captage.

 

Pourquoi ?

 

 

Extrait du rapport du sénat sur la qualité de l’eau et l'assainissement en France :

« Les effets du plomb sur la santé sont bien identifiés. Le plomb est un neurotoxique entraînant des troubles du comportement, des séquelles invalidantes (épilepsie), des retards dans le développement intellectuel. Au début des années 80, on dénombra plus de 200 cas d'hospitalisation pour intoxication saturnine liée à la circulation de l'eau dans des canalisations en plomb. Ces conséquences sont surtout marquées au cours de deux périodes critiques : la petite enfance car l'absorption de plomb est beaucoup plus importante qu'à l'âge adulte, et la vieillesse, car le plomb, fixé dans les os pendant la vie, est alors relargué dans le sang. »

 

https://www.senat.fr/rap/l02-215-1/l02-215-1.html

 

 

La préfète Béatrice Abollivier

 Les maires de

 Boutigny, Fublaines, Montceaux les Meaux,

Saint Fiacre, Signy-Signets et Villemareuil

doivent dire

 

1°depuis combien d’années il a été constaté des dépassements

à la limite de qualité pour le plomb

dans l'eau du robinet provenant de ce captage

 

2° si des analyses de plombémie (taux de plomb dans le sang) ont été réalisées sur les enfants en bas âge ?

 

                    Les consommateurs de cette eau ont le droit de savoir.

 

 

 

Pour mémoire nos précédents articles :

 

- 28 août 2019Lesches : du plomb dans l'eau du robinet près de 5 fois supérieur à la limite de qualité !

http://adenca.over-blog.com/2019/08/lesches-du-plomb-dans-l-eau-du-robinet-pres-de-6-fois-superieur-a-la-limite-de-qualite.html

 

- 21 août 2019 Charmentray/Précy sur Marne, restrictions d'usage : du plomb dans l'eau du robinet

http://adenca.over-blog.com/2019/08/charmentray/precy-sur-marne-une-teneur-en-plomb-dans-l-eau-du-robinet-depassant-plus-de-3-fois-la-limite-de-qualite-le-29/7/2019.htm

 

 

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28 août 2019 3 28 /08 /août /2019 17:42

Le site du ministère de la santé indique que l’eau du robinet fournie à Lesches est non conforme  à la limite de qualité pour le plomb le 20/8/2019  https://orobnat.sante.gouv.fr 

la teneur en plomb pour la limite de qualité doit être égale ou inférieure à 10 µg/L

la teneur en plomb pour la limite de qualité doit être égale ou inférieure à 10 µg/L

 

 

Depuis combien de temps cette eau du robinet

est non conforme à la limite de qualité

pour le plomb ?

 

Nous n’en savons rien.

 

 

En effet, il semblerait que le ministère de la santé ne fait pas apparaître sur son site toutes les analyses concernant le plomb pour ce captage.

 

Pourquoi ?

 

 

Extrait du rapport du sénat sur la qualité de l’eau et l'assainissement en France :

« Les effets du plomb sur la santé sont bien identifiés. Le plomb est un neurotoxique entraînant des troubles du comportement, des séquelles invalidantes (épilepsie), des retards dans le développement intellectuel. Au début des années 80, on dénombra plus de 200 cas d'hospitalisation pour intoxication saturnine liée à la circulation de l'eau dans des canalisations en plomb. Ces conséquences sont surtout marquées au cours de deux périodes critiques : la petite enfance car l'absorption de plomb est beaucoup plus importante qu'à l'âge adulte, et la vieillesse, car le plomb, fixé dans les os pendant la vie, est alors relargué dans le sang. »

 

https://www.senat.fr/rap/l02-215-1/l02-215-1.html

 

 

La préfète Béatrice Abollivier

 Jean-Marie Jacquemin, maire de Lesches

doivent dire

 

1°depuis combien d’années il a été constaté des dépassements

à la limite de qualité pour le plomb

dans l'eau du robinet provenant de ce captage

 

2° si des analyses de plombémie (taux de plomb dans le sang) ont été réalisées sur les enfants en bas âge ?

 

                    Les consommateurs de cette eau ont le droit de savoir.

 

 

 

Pour mémoire notre précédent article : 

21 août 2019 Charmentray/Précy sur Marne, restrictions d'usage : du plomb dans l'eau du robinet

http://adenca.over-blog.com/2019/08/charmentray/precy-sur-marne-une-teneur-en-plomb-dans-l-eau-du-robinet-depassant-plus-de-3-fois-la-limite-de-qualite-le-29/7/2019.htm

 

 

 

 

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21 août 2019 3 21 /08 /août /2019 19:13

Le site du ministère de la santé indique que l’eau du robinet fournie à Charmentray et Précy sur Marne est non conforme  à la limite de qualité pour le plomb le 29/7/2019 et le 5/8/2019  https://orobnat.sante.gouv.fr 

la teneur en plomb pour la limite de qualité doit être égale ou inférieure à 0.10 µg/L

la teneur en plomb pour la limite de qualité doit être égale ou inférieure à 0.10 µg/L

la teneur en plomb pour la limite de qualité doit être égale ou inférieure à 0.10 µg/L, le 29/7/2019 elle était plus de 3 fois plus importante : 0.33 µg/L

la teneur en plomb pour la limite de qualité doit être égale ou inférieure à 0.10 µg/L, le 29/7/2019 elle était plus de 3 fois plus importante : 0.33 µg/L

 

Depuis combien de temps cette eau du robinet est non conforme à la limite de qualité pour le plomb ?

 

Nous n’en savons rien.

 

 

En effet, il semblerait que le ministère de la santé ne fait pas apparaître sur son site toutes les analyses concernant le plomb dans ce captage.

 

Pourquoi ?

 

 

 

Extrait du rapport du sénat sur la qualité de l’eau et l'assainissement en France :

« Les effets du plomb sur la santé sont bien identifiés. Le plomb est un neurotoxique entraînant des troubles du comportement, des séquelles invalidantes (épilepsie), des retards dans le développement intellectuel. Au début des années 80, on dénombra plus de 200 cas d'hospitalisation pour intoxication saturnine liée à la circulation de l'eau dans des canalisations en plomb. Ces conséquences sont surtout marquées au cours de deux périodes critiques : la petite enfance car l'absorption de plomb est beaucoup plus importante qu'à l'âge adulte, et la vieillesse, car le plomb, fixé dans les os pendant la vie, est alors relargué dans le sang. »

https://www.senat.fr/rap/l02-215-1/l02-215-1.html

 

 

 

Ce n’est pas la seule non-conformité, depuis plus d’une année, régulièrement cette eau est non conforme à la référence de conductivité à 25° (11/6/2018 -7/8/2018- 4/10/2018 – 17/10/2018 – 15/1/2019 – 12/6/2019)

 

 Extrait du site cpepesc :

« La conductivité permet d’apprécier globalement l’ensemble des produits en solution dans l’eau.La mesure de la conductivité est un moyen assez simple de détection d’une anomalie indiquant la présence probable d’une pollution, par comparaison de la valeur mesurée avec celle que l’on était en droit d’attendre (par exemple la conductivité locale moyenne d’un cours d’eau). Elle peut permettre de localiser un apport de pollution. »

https://www.cpepesc.org/Les-principaux-parametres.html

 

 

 

C’est le captage de Charmentray qui fournit cette eau.

 

C’est le SMAEP du Bassin de la Thérouanne qui gère ce captage. Son siège social est situé en mairie de Charny 1 rue de l’Eglise.

 

 

 

D’après une information diffusée par l’Agence Régionale de Santé des non conformités de pollution physico chimique était relevées en 2017 sur ce captage.

 

Pour extrait :

 

 

 

Charmentray/Précy sur Marne, restrictions d'usage : du plomb dans l'eau du robinet supérieur à la limite de qualité
https://www.iledefrance.ars.sante.fr/eau-du-robinet-comment-sinformer-sur-sa-qualite

https://www.iledefrance.ars.sante.fr/eau-du-robinet-comment-sinformer-sur-sa-qualite

 

 

 

Un captage qui n’est toujours pas protégé par une Déclaration d’Utilité Publique alors que la loi l’oblige depuis 1992.

 

 

La préfète Béatrice Abollivier

Bernard Lenfant et Nicole Thévenet

Maires de Charmentray et de Précy sur Marne

doivent dire

 

1°depuis combien d’années il a été constaté des dépassements

à la limite de qualité pour le plomb

dans l'eau du robinet provenant de ce captage

 

2° si des analyses de plombémie (taux de plomb dans le sang) ont été réalisées sur les enfants en bas âge ?

 

 

 

Les consommateurs de cette eau ont le droit de savoir.

 

 

 

 

 

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19 août 2019 1 19 /08 /août /2019 18:50

 

 

 

L’ETAT veut investir 8 milliards d’euros dans la méthanisation ces 10 prochaines années, en privilégiant la méthanisation agricole forte consommatrice d’eau.

 

Comment concilier la réduction de la consommation d’eau en France, en encourageant ce type de projet très consommateur d'eau ?

 

 

Plus + d’eau pour les agriculteurs

et moins - d’eau pour les populations ?

 

 

Est-ce vers cette éventualité

que nous nous dirigeons ?

 

 

Elisabeth Borne doit s’expliquer rapidement sur ce dossier

très épineux, les populations ont le droit de savoir ce qui les attend.

 

 

 

 

Paru sur le site du Sénat :

Développement de la méthanisation en Seine-et-Marne

15e législature

Question orale n° 0807S de M. Pierre Cuypers (Seine-et-Marne - Les Républicains)

publiée dans le JO Sénat du 23/05/2019 - page 2660

 

Question orale n° 0807S de M. Pierre Cuypers (Seine-et-Marne - Les Républicains)

publiée dans le JO Sénat du 23/05/2019 - page 2660

 

M. Pierre Cuypers attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, sur le projet de programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) et de développement de la méthanisation dans le contexte seine-et-marnais. 
Ce PPE en date de janvier 2019 fixe des orientations de développement du biométhane, à dix ans. 
Il souligne que le département de Seine-et-Marne possède des atouts qui lui ont permis de devenir un des départements précurseurs avec déjà une dizaine d'installations en fonctionnement et de nombreux projets qu'il souhaite développer. L'objet du schéma de développement de la méthanisation de Seine-et-Marne mené par le département en partenariat étroit avec la chambre d'agriculture vise à diminuer très significativement sa dépendance vis-à-vis des énergies fossiles tout en développant une économie verte et circulaire. 
Or, le PPE revoit à la baisse la part du biogaz dans la consommation de gaz à l'horizon 2030, soit 7 % au lieu de 10 % tels que prévus par la loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte (TECV). 
Par ailleurs, force est de constater que dans les faits, le PPE privilégie les projets les plus compétitifs pour l'adjonction au réseau assortie d'une demande de baisse rapide des coûts de production, la réalisation de projets uniquement dans le cadre d'appels d'offre au-delà d'une certaine taille, une baisse du prix de rachat bien inférieur au prix actuel ainsi qu'une baisse pour les projets hors appels d'offres. 
Il constate que ces dispositions tout en valorisant la filière industrielle freineront la filière agricole. 
Il lui rappelle que la Seine-et-Marne est un département très agricole et que de nombreuses unités de méthanisation se développent à la ferme. Si rien n'est entrepris, il est à craindre que les investissements déjà réalisés par la profession agricole soient mis en péril.
En conséquence, il lui demande de lui indiquer les dispositions qu'il compte prendre afin d'encourager le développement du biométhane en milieu agricole et permettre à la Seine-et-Marne de conserver son avance en ce domaine.

 

 

Réponse du Ministère auprès du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, chargé des transports

publiée dans le JO Sénat du 03/07/2019 - page 10642

 

 M. Pierre Cuypers. Madame la ministre, ma question concerne le projet de programmation pluriannuelle de l'énergie, ou PPE, et de développement de la méthanisation, qui fixe à dix ans les orientations de développement du biométhane.

 

Dans le département de Seine-et-Marne, qui est l'un des départements précurseurs, une dizaine d'installations sont déjà en fonctionnement et nous souhaitons développer de nombreux projets.

 

L'objet du schéma de développement de la méthanisation mené par le département, en partenariat étroit avec la chambre d'agriculture, vise à diminuer sa dépendance à l'égard des énergies fossiles, tout en développant une économie verte et circulaire.

Or le projet de PPE revoit à la baisse la part du biogaz dans la consommation de gaz à l'horizon 2030, la ramenant à 7 % au lieu de 10 % conformément aux termes de la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte.

Force est donc de constater que le projet de PPE privilégie les projets les plus compétitifs pour l'adjonction au réseau assortie d'une demande de baisse rapide des coûts de production, la réalisation de projets uniquement dans le cadre d'appels d'offres au-delà d'une certaine taille, une baisse du prix de rachat bien inférieur au prix actuel, ainsi qu'une baisse pour les projets hors appels d'offres.

J'insiste sur le fait que ces dispositions, tout en valorisant la filière industrielle, freineront la filière agricole. Vous le savez, en Seine-et-Marne, comme ailleurs, de nombreuses unités de méthanisation se développent à la ferme. Si rien n'est entrepris, il est certain que les investissements déjà réalisés par la profession agricole seront mis en péril.

 

Madame la ministre, je vous remercie de bien vouloir m'indiquer les dispositions que le Gouvernement compte prendre afin d'encourager et non de freiner le développement du biométhane en milieu agricole, permettant ainsi à la Seine-et-Marne et à tous les départements français de conserver leur avance en ce domaine.

 

 

M. le président. La parole est à Mme la ministre.

Mme Élisabeth Borne, ministre auprès du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, chargée des transports. Monsieur le sénateur Pierre Cuypers, vous avez interrogé M. François de Rugy, ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire. Ne pouvant être présent, il m'a chargée de vous répondre.

Vous appelez son attention sur les orientations de la PPE et le développement de la méthanisation agricole. Le Gouvernement souhaite développer la filière de production du biogaz, notamment la filière de méthanisation agricole, en conciliant objectifs ambitieux et baisse des coûts.

 

Le projet de PPE prévoit un effort financier important et inédit de l'État, estimé à 8 milliards d'euros dans les dix prochaines années. La maîtrise de cet effort financier implique toutefois d'adapter le rythme de développement de la filière au rythme de la baisse des coûts de production.

 

Le projet de PPE propose de lancer des appels d'offres sur une trajectoire de tarif d'achat de référence, dont la cible serait d'atteindre une moyenne de 67 euros par mégawattheure pour les projets de biométhane injecté sélectionnés en 2023 et de 60 euros par mégawattheure en 2028. Le volume de l'appel d'offres serait augmenté si les tarifs moyens demandés dans le cadre des offres sont inférieurs à la trajectoire du tarif d'achat de référence. Dans le cas inverse, le volume d'appel d'offres serait baissé.

 

Par ailleurs, il est proposé de maintenir un dispositif d'obligation d'achat à un tarif réglementé, avec une trajectoire de tarif d'achat maximal. Ce dispositif d'obligation d'achat à un tarif réglementé concernerait tout particulièrement les projets de méthanisation de petite taille.

 

Le Gouvernement est par ailleurs pleinement engagé aux côtés des acteurs de la filière de méthanisation agricole pour les aider à baisser les coûts de production afin de maximiser le nombre de projets pouvant bénéficier d'un soutien.

Le groupe de travail sur la méthanisation a permis d'identifier et de mettre en œuvre différentes mesures visant à faciliter cette baisse des coûts de production, notamment le dispositif de réfaction des coûts de raccordement et le dispositif de « droit à l'injection ».

 

De plus, l'ambition de la mise en place d'un dispositif de facilitation de l'accès au crédit pour la méthanisation agricole est d'accompagner, dans les cinq prochaines années, la réalisation de 400 nouveaux projets pour un montant total de financement d'environ 100 millions d'euros.

 

M. le président. La parole est à M. Pierre Cuypers, pour la réplique.

 

M. Pierre Cuypers. Madame la ministre, j'oserai insister sur le fait que nous sommes complètement dépendants en matière d'énergie et que tout développement de projet de méthanisation est heureux pour notre pays, car il est favorable à l'emploi et, bien sûr, à notre économie.

Alors qu'en France il faut près de deux ans pour monter un projet, en Allemagne, six mois suffisent entre le moment où on décide de le faire et le début de sa réalisation.

Je voudrais que ce Gouvernement mette tout en œuvre pour nous permettre de réaliser nos projets dans des délais beaucoup plus courts, avec des contraintes beaucoup plus légères…

M. le président. Merci, cher collègue !

M. Pierre Cuypers. … et, en tout cas, adaptées à notre situation.

 

 

 

 

 

https://www.senat.fr/questions/base/2019/qSEQ19050807S.html

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31 juillet 2019 3 31 /07 /juillet /2019 16:04
Meaux : l’eau du robinet non-conforme aux références de qualité 5 fois en moins d’un mois !

 

 

Le site du ministère de la santé indique que l’eau du robinet fournie à Meaux et dans certaines communes de son agglomération est non-conforme aux références de qualité les 24/6- 1/7- 8/7-11/7 et 23/7/2019. https://orobnat.sante.gouv.fr

 

L’usine de Nanteuil les Meaux, fournie en eau potable près de 80 000 habitants de l’agglomération de  Meaux (Meaux, Nanteuil les Meaux,Mareuil les Meaux partiellement, Villenoy, Crégy les Meaux, Chauconin Neufmontiers, Penchard, Poincy, Trilport).

Une source d’eau qui semble bien fragile car l’usine de Nanteuil les Meaux pompe son eau dans la Marne et  n’a pas de captage de remplacement, ce qui poserait de graves problèmes en cas de pollution des eaux de la Marne.

 

 

Pas de protection de captage

par une DUP

=

Pas  de contraintes

pour les industriels et les agriculteurs

proches du captage

 

 

Un captage qui n’est toujours pas protégé par une Déclaration d’Utilité Publique alors que la loi l’oblige depuis 1992.

Pourtant l’étude d’incidence a été réalisée, un hydrogéologue agréé a rendu un rapport préconisant les servitudes sur les périmètres proposés.

 

Un dossier a été déposé par la collectivité de Meaux et est en cours d’instruction à la préfecture depuis 2011, près de 8 ans déjà.

 

Pourquoi ?

 

La préfète Béatrice Abollivier doit s’expliquer.

 

Les 80 000 habitants qui boivent cette eau du robinet ont le droit de savoir pourquoi depuis toutes ces années leur captage d’eau n’est pas protégé par une DUP, alors qu’alentours la préfecture a autorisé l’implantation d’un nombre important d’installations classées (1).

 

 

(1) Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains ...

 

 

 

 

 

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29 juillet 2019 1 29 /07 /juillet /2019 13:20
Méthanisation agricole à Messy, au bord de St Mesmes : pourquoi l'ETAT et la Région IDF subventionnent un projet fort consommateur  en eau ?

 

 

La ministre de l'écologie Elisabeth Borne annonce qu'il va falloir réduire notre consommation en eau dans les années à venir, mais en même temps l'ETAT, au travers de l'Ademe, finance des projets agricoles forts consommateurs en eau  comme la méthanisation avec le système CIVE Cultures Intermédiaires à Valorisation Energétique.

 

 

La réduction de la consommation d'eau

concernerait-elle

seulement la population

mais pas

les agriculteurs ?

 

 

 A Messy c'est le système CIVE Cultures Intermédiaires à Valorisation Energétique qui devrait être pratiqué, notamment, pour "nourrir" le méthaniseur.

 

Afin de se faire un revenu complémentaire, plusieurs agriculteurs ont décidé de construire un méthaniseur, pour produire de l'énergie avec des cultures agricoles "dites intermédiaires"(maÏs...), énergie qu'ils revendront aux fournisseurs de gaz, des agriculteurs qui ont, semble-t-il, choisi le système le plus coûteux en eau qui consiste à semer en juillet du maïs, juste après la récolte de l'orge d'hiver.

 

Comme on le sait le maïs est très consommateur d'eau, alors vous pensez bien que semer du maïs en juillet oblige les agriculteurs à arroser en quantité importante, en utilisant nos ressources en eau.

 

 

A Messy et St Mesmes les populations voyaient régulièrement en été les agriculteurs arroser leurs champs de pommes de terre et de betteraves mais cette année ils ne comprenaient pas pourquoi des champs qui semblaient privés de toutes cultures étaient arrosés, c'était en fait pour permettre aux graines de maïs de se développer.

 

 

A cette période de forte canicule et de sécheresse qui l'accompagne les agriculteurs vont devoir continuer à arroser ce maïs qui ne pourra pousser sans un apport important d'eau car pour produire 1 kg de maïs il faut plusieurs centaines de litres d'eau.(3)

 

Mais pourquoi s'en priver, alors que les populations payent leur eau potable dès le 1er m3 consommé, il n'en est pas de même pour l'eau que les agriculteurs pompent dans la nappe phréatique, si le volume annuel de consommation d'eau est inférieur à 7000 m3 la redevance n'est pas perçue par l'Agence Seine Normandie, une redevance qui d'ailleurs n'est que de quelques centimes du m3 (entre 1,9 et 3,5 centimes d'euros) (1)

 

 

 

 

Pour mémoire le prix du m3 d'eau du robinet 

payée par les habitants

était au 1/1/2018  de :

447 centimes d'euros (4,47€) à Messy

533 centimes d'euros (5,32 euros) à St Mesmes (2)

(1) page 22   https://programme-eau-climat.eau-seine-normandie.fr/sites/default/files/inline-files/AESN_Programme-Eau-et-Climat_V7_chap2.pdf

(2)  http://www.services.eaufrance.fr/donnees/commune/77118

(3)http://www.septiemecontinent.com/pedagogie/wp-content/uploads/2014/10/Leau-et-lagriculture.pdf

Pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/2019/05/methanisation-messy-au-bord-de-st-mesmes-pour-rendre-service-vous-en-prendrez-bien-un-peu-de-dechets-des-autres-lisier-fumier.html

http://adenca.over-blog.com/2019/05/methanisation-eve-au-bord-d-othis-pour-rendre-service-vous-en-prendrez-bien-un-peu-de-dechets-des-autres-lisier-fumier.html

 

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 13:18

Paru dans le journal de l'environnement :

La sécheresse remet en cause les prélèvements d’eau

Le 22 juillet 2019 par Stéphanie Senet

>  Sites-Sols, Politique-Société, Eau urbaine, Eau potable, Droits/Fiscalité Eau, Droits/Fiscalité Sites & Sols, ONG, Administrations,agriculture, WWF

 

7ème sécheresse la plus forte dans l'Hexagone depuis 1958  

7ème sécheresse la plus forte dans l'Hexagone depuis 1958 
VLDT

Alors qu’un nouvel épisode de canicule est attendu en France ce 22 juillet, 73 départements ont déjà restreint certains usages de l’eau, selon le site Propluvia du ministère de la transition écologique.

L’été sera chaud. La sécheresse actuelle, qui touche à la fois les sols, les cours d’eau et les nappes phréatiques, est particulièrement sévère dans la Creuse, de l’Allier à l’est du Cantal et en région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). Globalement, elle a forcé 73 préfets de département à limiter certains usages de l’eau. A titre de comparaison, seuls 27 préfets avaient pris de telles mesures l’an dernier à la même époque.

27 DÉPARTEMENTS EN CRISE

Aujourd’hui, l’état de crise est décrété dans 27 départements (cf encadré). L’eau ne peut plus y être prélevée que pour les usages prioritaires: santé, sécurité civile, eau potable et salubrité. Les autres prélèvements, y compris agricoles, sont totalement interdits. Et cela devrait empirer dans les prochains jours.

 

Dans le rouge / L’état de crise est déclaré dans 27 départements : Allier, Charente, Cher, Côte d’Or, Creuse, Deux-Sèvres, Dordogne, Eure-et-Loir, Gers, Haute-Garonne, Ile-et-Vilaine, Indre, Indre-et-Loire, Loire-Atlantique, Loiret, Loir-et-Cher, Lot, Lot-et-Garonne, Maine-et-Loire, Nièvre, Puy-de-Dôme, Saône-et-Loire, Sarthe, Tarn, Tarn-et-Garonne, Vendée, et Vienne.

7E SÉCHERESSE LA PLUS FORTE DEPUIS 1958

 

Selon le bulletin hydrologique d’Eau France, le déficit pluviométrique est de 20% en moyenne en France depuis septembre 2018. Il atteint 50% dans la région PACA, dépasse 70% dans les Alpes-Maritimes et 90% dans le Var et la Corse. Les températures très élevées observées fin juin, associées à ce déficit de pluie, ont conduit à un assèchement remarquable des sols superficiels. C’est la septième sécheresse la plus forte en France depuis 1958 selon Météo France. Soit un évènement du même ordre que ceux de 1976 et 2003.

L’état des nappes souterraines le confirme. Plus de la moitié d’entre elles affichaient, à la mi-juin, un niveau inférieur à la normale, selon le bilan établi par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).

UN MILLIARD D’EUROS D’AVANCES DE TRÉSORERIE

Du côté du gouvernement, le ministère de l’agriculture a annoncé une avance des aides de la PAC, qui pourrait représenter «un milliard d’euros de trésorerie» à la mi-octobre mais qui ne correspond pas à des fonds supplémentaires. La France demande à l’UE de verser à cette échéance 70% des aides contre 50% à la même époque.

DISPOSITIF DE CALAMITÉ

Seul le dispositif de calamité agricole, qui a permis de verser 196 M€ l’an dernier, sera de nouveau activé. Aucun montant n’a encore été précisé. Il sera débloqué à l’automne. «Nous devons aider les agriculteurs en difficulté à passer ce cap difficile, notamment pour ceux qui ont du mal à nourrir leurs bêtes ou utilisent déjà les stocks de foin qui devaient être gardés pour cet automne ou cet hiver», a déclaré le ministre de l’agriculture dans un entretien publié dans le Parisien.

FEU VERT AU FAUCHAGE

Autre aide d’urgence: Didier Guillaume a annoncé que neuf départements supplémentaires[1] –soit 24 au total en France- seraient concernés par la clause de force majeure «pour permettre aux éleveurs de faucher les jachères, pour pouvoir nourrir leurs animaux, car il n’y a tout simplement plus d’herbe dans les pâturages pour les alimenter». En temps normal, les sols auraient dû être laissés en jachère pour se reposer. «Avec les chambres d’agriculture, nous allons identifier ces jours-ci les ressources disponibles –foin ou paille excédentaire- afin d’organiser des flux de solidarité entre départements», a ajouté le ministre.

RETENUES D’EAU VERSUS TRANSITION AGRICOLE

Comme à chaque épisode de sécheresse, les agriculteurs réclament de nouvelles retenues d’eau. Le ministre de l’agriculture n’y est pas opposé, dans le cadre d’un projet de territoire concerté (cf rapport Bisch). Une cinquantaine de projets sont visés d’ici à 2022 et une centaine d’ici à 2027, selon la conclusion des Assises de l’eau. Quid des changements de pratiques culturales ? Didier Guillaume a seulement déclaré qu’il fallait «réfléchir en parallèle à la possible réorientation vers des cultures moins consommatrices d’eau». Une nécessité absolue selon les associations environnementales. «Nous puisons toujours plus dans nos stocks d’eau. Cette mauvaise gestion de nos ressources menace les futurs approvisionnements en eau et rend les écosystèmes beaucoup moins résilients au changement climatique», estime le WWF dans un communiqué publié ce 22 juillet. Aucune des mesures annoncées en conclusion des Assises de l’eau ne vise spécifiquement l’agriculture, alors qu’elle est responsable de près de la moitié des prélèvements sur le territoire.

 

 


[1] Cantal, Alpes de Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Loiret, Loir-et-Cher, Haute-Savoie, Jura, Nièvre et Haut-Rhin

 

http://www.journaldelenvironnement.net/article/la-secheresse-remet-en-cause-les-prelevements-d-eau,98659?xtor=EPR-9#email=aleflo@club-internet.fr

 

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22 juillet 2019 1 22 /07 /juillet /2019 18:34

 

 

CLAYE-SOUILLY

 

Alors que les habitants payent l'eau du robinet très chère dans cette commune, ils aimeraient, au moins, avoir une eau de bonne qualité, mais 3 fois encore les analyses du ministère de la santé montre que cette eau était non conforme aux références de qualité les 16/5, 3/7 et 12/7/2019.

 

 

 

Pour plus d'informations nous vous conseillons de vous rapprocher de :

 

Yves Albarello

Maire de Claye-Souilly

 

Jean-Luc Servières

vice président chargé de l'eau et l'assainissement à  la communauté d'agglomération Roissy Pays de France

 

CLAYE-SOUILLY : 3 fois en 2 mois l'eau du robinet non conforme aux références de qualité
CLAYE-SOUILLY : 3 fois en 2 mois l'eau du robinet non conforme aux références de qualité
CLAYE-SOUILLY : 3 fois en 2 mois l'eau du robinet non conforme aux références de qualité
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19 juillet 2019 5 19 /07 /juillet /2019 17:27
Agissez sans attendre : la CRIIRAD espère un rendez-vous avec les autorités en septembre.
D’ici là, il faut obtenir le maximum de signatures. Elles viendront appuyer nos demandes (révision des normes, enquête sur les dysfonctionnements et droit à l’information).
Mobilisez-vous, mobilisez vos parents, vos amis et vos collègues. Nous sommes tous concernés par la qualité de l’eau qui coule du robinet.
Nous avons tous le devoir de la préserver, pour nous et pour tous nos enfants.

Le plus simple est de signer la pétition en ligne et de transmettre le lien à vos contacts :https://www.mesopinions.com/petition/sante/polluant-radioactifs-eau-potable/70569

Une version numérique pour impression sera disponible la semaine prochaine.

Merci à tous pour votre soutien à notre association : sans votre aide, tout ce travail de recherche et d’information serait impossible.
Bien amicalement
L’équipe de la CRIIRAD

PS : un grand MERCI à tous ceux qui ont participé à la recherche des résultats tritium sur le site du ministère de la Santé.

Nous savons combien cela peut être fastidieux mais sachez que vos constats nous ont beaucoup aidé.

Attention : nous venons de découvrir qu’après signature de la pétition en ligne, le site « mesopinions » fait apparaître une page indiquant :
« Votre don permet de diffuser cette pétition à d'autres citoyens engagés qui pourront la lire et se mobiliser à leur tour.
Grâce à votre contribution, nous avançons vers la victoire ! »
La formulation est ambiguë : cet appel à contribution émane de « mesopinions », pas de la CRIIRAD.
 
 
 
[1] Site CRIIRAD : http://www.criirad.org (y compris nos pétitions)
[2] Site des balises : balises.criirad.org
 
 
CRIIRAD - 29, cours Manuel de Falla
26000 Valence     © Copyright 2019
 
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4 juillet 2019 4 04 /07 /juillet /2019 12:05

 

 

La station d’épuration d’Achères est connue depuis plus d’un siècle pour avoir épandu sur les champs des boues  contenant des métaux lourds (arsenic, plomb, cadmium, mercure….) qui ont contaminé des terres des Yvelines au Val d’Oise.

 

Le SIAPP qui gère aujourd’hui la station d’épuration d’Achères déverse depuis des années ses déchets (boues) sur certaines terres agricoles du 77.

 

L’industriel a obtenu de la préfète du 77, Béatrice Abollivier, une nouvelle autorisation pour notamment déverser ses boues sur un nombre plus important d'espaces agricoles de Seine et Marne.

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/37137/286213/file/AP%202019-11%20DCSE%20BPE%20E%20du%2023-4-19.pdf

 

 

Une chance pour le SIAPP mais pas pour les riverains, à St Soupplets ce sont les EARL Marc Maurice et Benoit MAURICE, agriculteurs dans cette commune, qui devraient déverser les déchets (boues) d'Achères (78) sur les espaces agricoles qu'ils exploitent.

 

C'est l'EARL Benoit MAURICE qui exploite la parcelle 771 557 7006 qui se trouve pour partie dans le périmètre de protection éloigné du captage d’eau de St Soupplets qui fournit en eau potable les populations de St Soupplets, Gesvres le Chapitre, Forfry, Marcilly , Barcy, Chambry et Monthyon.

 

 

 

 

 

 

Les parcelles

concernées par l'épandage

sont indiquées en jaune

 

le captage d'eau est représenté par un point rouge

près de la parcelle 771 557 7006

 

 

 

 

ST SOUPPLETS : pour rendre service, vous en prendrez un peu de déchets des Yvelines, de la station d'épuration d'Achères près de votre captage d’eau  
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