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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 14:16

 

 

 

 

Pourquoi les  conseillers régionaux de Seine et Marne

ont-ils voté un plan qui permet la maturation de mâchefers

venant d’autres départements

dans la décharge Veolia de Claye-Souilly 

en amont proche de la plus importante station de captage d’eau de Seine et Marne 

située à Annet sur Marne ?

 

 

Pourquoi le Syctom envoie ses mâchefers chez Veolia Claye-Souilly

dans cette décharge

située en amont proche  de cette station de captage d’eau ?

 

 

Rappelons que Monsieur Dagnaud,

président du Syctom est un élu de Paris.

Paris

la ville qui prend des mesures

pour préserver ses ressources en eau potable

mais qui envoie ses mâchefers à proximité du plus important  

captage d’eau de Seine et Marne.

Rappelons que Monsieur Dagnaud n’a toujours pas répondu

à notre courrier du 16 avril 2013.

 

 

Devons-nous considérer cette non réponse de Monsieur Dagnaud

 comme un  message envoyé

aux populations du nord-ouest 77 du genre : 

 

« Circulez, il n’y a rien à voir » ? 

 

A vous de juger

 

syctom 001

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 18:00

 

 

Aéroport de Roissy : l’envers du décor !


 

Dans un communiqué de presse du 14 mai 2013 ADP se félicite de la croissance de son chiffre d’affaires pour le 1er trimestre 2013.

 

A noter  la hausse de 27.8 %  des redevances spécialisées à 56 millions d'euros « grâce » à l'augmentation du produit de la redevance dégivrage suite aux épisodes neigeux exceptionnels sur le premier trimestre (+ 151,9 % soit + 11 millions d'euros) avec un nombre d'avions traités multiplié par 3 par rapport à 2012. (1) 

 

Mais ADP oublie d’indiquer que + de  fondants hivernaux utilisés sur la plateforme de Roissy c’est + de polluants renvoyés vers la Reneuse.

 

Mais ADP oublie de dire que cette rivière est à affluent de la Beuvronne qui se rejette dans la Marne en amont proche du captage d’Annet sur Marne, qui fournit près de 500 000 habitants en eau potable.

 


Beuvronne à Souilly 12.2010

  La Beuvronne à Souilly

 

 

Mais ADP oublie de dire qu’il a obtenu une dérogation à l’arrêté interpréfectoral de rejets des eaux pluviales dans la Reneuse du 27/12/2012 au 17/1/2013, pendant la période hivernale.

 

L’ETAT français actionnaire majoritaire d’ADP (50.6%) (3) ne doit-il pas se préoccuper  en priorité des risques de ces dérogations sur la qualité de l’eau brute pompée par l’usine d’Annet sur Marne ? 

 

La santé des habitants du nord-ouest 77 n’est-elle pas plus importante que  de faire décoller à tous prix des avions en période hivernale pour augmenter le chiffre d'affaires d'ADP ?

 

Pour protéger l’environnement et la santé des populations du nord-ouest 77,

pour le retour de la biodiversité dans la rivière Beuvronne, l’ETAT français majoritaire chez ADP ne doit-il pas exiger une réduction de distribution de dividendes (2) aux actionnaires en 2014  afin que les fonds non distribuées soient utilisés  à financer :

 

- la remise en état complète du réseau  d’assainissement de Roissy

- une étude sanitaire des sédiments et eaux de la Reneuse et de la Beuvronne comprenant les métaux lourds, l’éthylène  glycol, le diéthylène glycol et le propylène glycol ? 

 

 

(1) http://www.aeroportsdeparis.fr/ADP/Resources/c5cc1610-4a37-4b40-bacd-5ec28934bfd7-ADPCA3M2013FR.pdf

 

 (2) https://www.google.fr/#q=adp+dividendes 

http://www.boursier.com/actions/actualites/news/adp-le-dividende-decolle-520575.html

 

(3)

http://www.aeroportsdeparis.fr/ADP/fr-FR/Groupe/Finance/ActionAeroportsdeParis/Actionnariat/

 

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 13:20
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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 13:12

 

 

CLAYE-SOUILLY

 

pourquoi pas d'information

concernant la conformité bactériologique

de l'eau potable le 25/11/2013 ?

 

 

 

 

 

cs 25.11.2013..

http://www.sante.gouv.fr/resultats-du-controle-sanitaire-de-la-qualite-de-l-eau-potable.html

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 18:42

 

 

TERRITOIRES

A RISQUES IMPORTANTS INONDATIONS

(TRI)

 

Pourquoi les communes situées en bord de Marne

entre Villenoy et Lagny sur Marne

n’ont pas été intégrées

dans les Territoires à Risques importants Inondations

 franciliens ?

 

tri Site observatoire de l'eau 77 ..

 

Source: observatoire de l'eau 77 et annotation Adenca indiquant le secteur non concerné par le TRI

 

 

 

Ce secteur est pourtant très touché à chaque inondation de la Marne.

Sur quels critères se sont basés les services de l’ETAT pour choisir les communes éligibles ?

 

Sûrement pas sur le nombre d’habitants.

 

Car nous constatons que certaines communes des Yvelines qui comptent un nombre réduit d’habitants ont été retenues comme : Nezel (1042 hab), Mézy sur seine (1949 hab)…

alors qu’en Seine et Marne les communes suivantes n’ont pas été retenues ;

Esbly (5759 hab), Annet sur Marne (3239 hab),  Chessy (4298 hab), Dampmart (3158 hab), ni même Chalifert, Fresnes sur Marne, Précy sur Marne, Charmentray, Trilbardou, Isles les Villenoy…..

 

Une nouvelle injustice environnementale ?

 

La sécurité des populations exposées

aux risques inondations au nord-ouest 77

est-elle moins importante

que celle des populations des Yvelines ?

 

 

Les élus des Yvelines

ont-ils mieux défendus ce dossier

que ceux de Seine et Marne ?

 

 

 

Pour avoir des réponses à ces questions nous vous conseillons de vous rapprocher de vos élus : maires, conseillers généraux, conseillers généraux, députés et sénateurs.

 

 

Paru sur le site observatoire de l’eau 77 :
  Directive Inondation-état d'avancement
18/11/2013 Rivière

La déclinaison des dispositions de la directive européenne du 23 octobre 2007 sur le risque d’inondation, transposée en 2010 dans la loi Grenelle II (loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (LENE)), se poursuivent et aboutiront fin 2015. Il faut rappeler qu’un français sur quatre et un emploi sur trois sont potentiellement exposés au risque d’inondation

L’Evolution Préliminaire des Risques Inondation (EPRI) au cours des années 2010/2011 et adoptée le 20 décembre 2011 puis l’identification des « Territoires à Risques Importants » d’inondation (TRI) en 2012 avec une liste arrêtée le 27 novembre 2012.

  l’échelle du bassin Seine-Normandie, 16 TRI ont été déterminés représentant 376 communes regroupant 70 % de la population et 72 % des emplois exposés au risque inondation.

 

 Afin d’aider à la déclinaison de cette directive au niveau de chacun des grands bassins hydrographiques français appelés « district » dans la Directive ;Le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie (MEDDE) a souhaité mettre en place uneStratégie Nationale de Gestion des Risques Inondation (SNGRI), afin de définir les critères d’importance des risques. cette mission a été confiée aux parties prenantes représentées au sein de la Commission Mixte Inondation (CMI), instance de gouvernance nationale partenariale dédiée aux inondations

 

Cette stratégie poursuit 3 objectifs majeurs :

Augmenter la sécurité des populations exposées

Stabiliser à court terme et réduire à moyen terme, le coût des dommages

Raccourcir fortement le délai de retour à la normale

 

http://eau.seine-et-marne.fr/actualites2/directive-inondation-etat-d-avancement

 

 

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 09:46
Prix de l’eau potable à Claye-Souilly
parmi les plus chers de Seine et Marne    
5.55 € le m3 (1)

 

 

A Claye-Souilly l'eau potable est gérée par une multinationale,
pour réduire son prix
les élus vont-ils revenir en régie publique
comme à  Paris ?

 

Affaire à suivre……. 

 

 

(1) Calculé sur la base de 120 m3 consommés annuellement voir détail ci-dessous :

http://eau.seine-et-marne.fr/analyse-departementale

http://eau.seine-et-marne.fr/library/OBS-EAU-2012---Analyse-du-prix-de-l-eau

Paru sur le site Coordination Eau Ile de France :
Les mur’Eau obtiennent une baisse des prix et persistent…

Publié le décembre 9, 2013 par

Grâce aux actions des habitants et à la pression exercée sur la municipalité par notre association Les Mur’Eau (en savoir+), le Maire a dû négocier au plus juste et  proposer une baisse significative du prix de l’eau. Pour justifier à tout prix son choix d’une gestion par une multinationale, il minimise les dépenses d’investissement à un niveau si bas qu’il faudra plus de 100 ans pour rénover les 87 kilomètres de canalisation de la distribution d’eau sur la ville.

Mais il subsiste une exigence de fond formulée par les citoyens : l’eau n’est pas une marchandise. Sa gestion ne doit pas être source de profit.

La municipalité des Mureaux doit rejoindre le grand mouvement national pour le retour en régie publique de l’eau. Il reste un gain possible de près de 15 centimes d’€ dans le cadre d’une régie publique totale : la bataille continue !

La coordination Eau Ile de France qui agit pour le passage en régie de l’Eau va engager une campagned’information et d’interpellation des candidats lors de la campagne des prochaines élections municipales. Nous y tiendrons toute notre place, aux Mureaux comme dans toute la Vallée de la Seine.

La pratique démocratique impose un débat public contradictoire et transparent, sur un sujet si important pour la vie quotidienne des familles muriautines. 

Communiqué de l’association « Les Mur’Eau » à la suite du Conseil municipal des Mureaux du 5 décembre 2013

http://coordination-eau.fr/2013/12/les-mureau-obtiennent-une-baisse-des-pris-et-persistent/

 

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 16:54

 

Moins l’eau de captage est polluée,

moins on doit la traiter 

 

Concernant l’usine d’eau potable d’Annet sur Marne qui fournit près de 500 000 habitants en eau potable :

L’eau de javel est utilisée depuis le 30 décembre 2009 et remplace le chlore gazeux pour la désinfection de l’eau.

Les cuves d’eau de javel sont mises en place sur rétention pour assurer une autonomie de 18 jours à 1 mois.

 

Extrait de l’arrêté préfectoral

de l'usine d'eau potable d'Annet sur Marne

2012/DRIEE/UT 77/152 du 12/11/2012

 

  AP SFDE ANNET 2012 DRIEE UT 77 152 du 12.11.2012

 

Extrait de l’Etude de l’Institut National de Veille Sanitaire :

 

EVALUATION DES RISQUES SANITAIRES DES SOUS-PRODUITS DE

CHLORATION DE L’EAU POTABLE

Novembre 2006, Institut National de Veille Sanitaire/DSE

 

Partie 2 – Estimation de l’exposition, caractérisation du risque et faisabilité d’une

surveillance épidémiologique des pathologies liées à la surchloration dans la

population générale

 

 

Page 6

II. Objectifs

L’augmentation des concentrations en chlore dans l’eau de distribution a conduit le directeur général de la Santé à interroger l’Institut de veille sanitaire (InVS) sur l’opportunité de mettre en place un dispositif de surveillance épidémiologique des pathologies liées à la surchloration des eaux d’alimentation.

Une évaluation des risques sanitaires des sous-produits de chloration a été réalisée afin d’estimer l’impact sanitaire de la surchloration de l’eau et d’étudier la faisabilité de mettre en place un système de surveillance épidémiologique.

Un premier rapport de l’InVS [1] a présenté les deux premières étapes de la démarche d’évaluation des risques sanitaires: les effets sanitaires et les valeurs toxicologiques de référence des sous-produits de chloration ainsi que des données sur l’incidence nationale des pathologies associées dans les études épidémiologiques (cancer

colorectal et cancer de la vessie).

Le présent rapport décrit successivement :

- l’exposition de la population aux sous-produits de chloration d’origine hydrique ;

- la caractérisation du risque sanitaire pour les effets cancérigènes et reprotoxiques ;

- l’opportunité de mettre en place un système de surveillance épidémiologique des pathologies

attribuables aux sous-produits de la chloration.

 

Page 47

V. Conclusion

L’étude de faisabilité d’un système de surveillance épidémiologique des maladies liées à la chloration de l’eau potable s’est appuyée sur les résultats de l’évaluation des risques cancérigènes induits par le trichlorométhane contenu dans l’eau de distribution.

Les résultats du calcul de puissance statistique obtenus pour les deux types de cancers ne concluent pas en faveur de la faisabilité d’un système de surveillance épidémiologique. Néanmoins, compte tenu des niveaux de risque observés et de certaines études récentes, dont la dernière de Villanueva et al., 2006 [67] qui montre un odds ratios à 2 pour une concentration en THM autour de 50 µg/L, les conclusions de ce rapport n’évacue pas la question de la pertinence et la faisabilité d’études épidémiologiques dans des endroits où les concentrations en THM sont élevées.

 

 

Page 50

Résumé

Le directeur général de la Santé a sollicité l’Institut de veille sanitaire pour investiguer le risque sanitaire éventuel lié à l’augmentation de la chloration des eaux d’alimentation suite à l’application de la circulaire DGS/SD7A n° 2003-524/DE/19-03 du 7 novembre 2003. La question initiale portait sur l’existence d’un impact sanitaire de la

surchloration des eaux d’alimentation sur la santé des consommateurs, et le cas échéant, la possibilité d’observer cet impact sanitaire.

Une évaluation des risques sanitaires des sous-produits de chloration a été entreprise afin de déterminer la pertinence et la faisabilité de mettre en place un système de surveillance épidémiologique des pathologies liées à la surchloration des eaux d’alimentation. Ce rapport décrit l’estimation de l’exposition, la caractérisation des risques sanitaires et la faisabilité d’une surveillance épidémiologique. Des pathologies liées à la surchloration dans la population générale. Il fait suite au premier rapport concernant les effets sanitaires et les valeurs toxicologiques de référence.

L’étude a été menée dans onze sites (desservant 900 000 personnes), sélectionnés grâce à la base de données SISE-eaux. Des scénarios d’exposition moyens et élevés ont été construits pour la population générale (exposition vie entière) et les femmes enceintes (exposition durant la grossesse), en prenant en compte les trois voiesd’absorption possibles (orale, respiratoire et cutanée) et différentes situations d’exposition (boisson, douche et bain). En raison du manque de données toxicologiques, la caractérisation du risque sanitaire s’est limitée aux

effets cancérigène et reprotoxique du trichlorométhane (chloroforme) contenu dans l’eau de distribution.

Les résultats obtenus mettent en évidence un excès de risque individuel allant de 3,3 10-6 à 3,1 10-4 pour le risque cancérigène et un ratio d’exposition critique de 0,1 à 5,36 pour le risque reprotoxique, selon les sites et les scénarios d’exposition. La surchloration n’ayant pas entraîné une augmentation des sous-produits dans les sites étudiés, ces effets sont attribuables à la chloration de l’eau dans sa globalité.

Malgré un excès de risque dépassant le seuil d’acceptabilité de l’OMS (10-5), l’impact sanitaire du trichlorométhane dans la population étudiée (0,25 à 1,7 cas par an de cancer colorectal ou de cancer de la vessie) est trop faible pour être observable par un système de surveillance épidémiologique ad hoc. En l’état actuel des connaissances, la surincidence des cancers liés à l’ensemble des SPC ne peut être estimée.

Il existe cependant d’importantes incertitudes liées à la mesure de l’exposition de la population. Des travaux de recherche visant à préciser l’évolution des concentrations en trihalométhanes dans les réseaux d’eau potable, le  transfert des trihalométhanes de l’eau à l’air et les déterminants de leur passage à travers la membrane cutanée

sont à encourager. De même, une meilleure connaissance des habitudes des français vis-à-vis de l’usage de  l’eau, tels que le temps de douche ou de bain, leur fréquence, ainsi que des données sur les dimensions des salles de bain, constituerait une amélioration pour évaluer l’exposition des populations aux polluants hydriques.

 

 

Etude complète :

http://www.cancer-environnement.fr/LinkClick.aspx?fileticket=q5uLwYoQ-Ik%3d&tabid=380&mid=2046

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 19:15

 

Paris

implante de l’agriculture bio

autour de ses captages d’eau pour les protéger.

 

Les communes d'Annet sur Marne et Claye-Souilly

donnent un  avis favorable pour implanter une décharge

à Annet sur Marne

à proximité du plus important captage de Seine et Marne

qui fournit en eau potable

près de 500 000 habitants.

 

 

 

 

En 2011

Prix de l’eau à Paris (1)               :   2.94 € le m3

Prix de l’eau à Claye-Souilly (2) :   5.55 € le m3

 

 

 

Cherchez l’erreur ?

 

 

 

 

 

(1) http://www.journaldunet.com/economie/magazine/tarifs-juillet-2011/eau-potable.shtml

(2) Calculé sur la base de 120 m3 consommés annuellement voir détail ci-dessous :

http://eau.seine-et-marne.fr/analyse-departementale

http://eau.seine-et-marne.fr/library/OBS-EAU-2012---Analyse-du-prix-de-l-eau

 

Paru sur le site Ouest France :

 

Le bio rempart de la qualité de l’eau parisienne 

France - 26 Mars

Les agriculteurs biologiques se portent en défenseurs de la qualité des eaux. En Normandie, ils ont invité Marguerite-Marie Larroque à parler de la politique « Eau de Paris ». 

Les eaux souterraines qui alimentent Paris sont captées sous forme d’émergences naturelles entre 100 et 150 kilomètres de Paris. Elles sont acheminées par des aqueducs construits à la fin du dix-neuvième siècle. Celui dit de la Vanne, en 1 873, celui de l’Avre en 1 893 ; celui du Loing en 1900 et enfin celui de la Voulzie en 1925. Les points de captages sont majoritairement situés en zone rurale.

Devant les agriculteurs biologiques de Basse-Normandie et aux côtés de Raoul Leturcq, paysan biologique en Picardie, administrateur à la Fédération nationale des agriculteurs biologiques, Marguerite-Marie Larroque au service de la protection de la ressource « Eau de Paris » a expliqué comment la régie avait soutenu la promotion de l’agriculture biologique dans le secteur des sources de la Vanne. « Elles assurent 15 à 20 % de la consommation des Parisiens, et ont une capacité de production de 145 000 m 3. Elles alimentent également l’agglomération de Sens et de Saint-Benoist-sur-Vanne. Une vingtaine de captages communaux sont également sous influence de cette aire »

6 % de la surface agricole utile en bio

Les eaux des sources de la vallée de la Vanne sont concernées par les pratiques agricoles sur 47 000 ha, dans 41 communes. « Sur cette aire, explique Marguerite-Marie Larroque, Eau de Paris a voulu tester une action agricole pilote et innovante et relever le défi de la ville de Munich. Il y avait déjà cinq agriculteurs bio présents dans le secteur, et les terres y ont un potentiel de rendement inférieur à celui d’autres territoires. » 

Tout a commencé en 2008 avec le financement d’un poste d’animateur agricole dédié au bassin de la Vanne, complété en 2011 par le département de l’Aube et la fédération régionale de l’AB. Les financements d’aides à la conversion, en tirant toutes les ficelles des mesures agri-environnementales sont passés de 200 €/ha à € en 2010 et 2011, à 447 € en 2012. Les résultats son spectaculaires : 290 ha et 5 producteurs en 2008, 1 500 ha et 22 producteurs en 2012 ! :« Soit 6 % de la surface agricole utile cultivée en bio. »

« Eau de Paris » ne s’est pas arrêté à ce seul soutien financier. En menant une politique de rachat des terres sur les zones les plus critiques en convention avec la Safer de Bourgogne, elle participe par une politique de bail réduit au retour à l’herbe dans les zones vulnérables. Et « Eau de Paris » participe à l’organisation d’une filière bio. La collectivité a mis 370 000 € dans la mise en place d’une station de semences bio à Maisse dans le département de l’Essonne. « Si seulement l’agriculture biologique était soutenue aussi fortement que l’agriculture conventionnelle, elle permettrait de fournir une alimentation à une population de plus en plus large et à un coût raisonnable », note Raoul Leturcq. Les agriculteurs biologiques pensent qu’ils ont un rôle primordial à jouer dans la protection de la ressource en eau sur le territoire. Pour peu qu’ils soient encouragés. Au moins autant que les agriculteurs conventionnels.

François LEMARCHAND.

http://www.ouest-france.fr/le-bio-rempart-de-la-qualite-de-leau-parisienne-164977
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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 21:38

Turbidité dans l’eau du robinet à Claye-Souilly :

Nous avons relaté à plusieurs reprises dans nos articles
la non conformité à la référence
de qualité de l’eau du robinet distribuée
à Claye-Souilly
pour le paramètre Turbidité


Afin de connaître les risques pour les populations qui boivent cette eau du robinet nous relayons un rapport du Sénat sur le sujet :
La qualité de l'eau et l'assainissement en France (rapport)

 

C. LA QUALITE PHYSIQUE ET CHIMIQUE DE L'EAU
1. La turbidité

L'augmentation lente mais régulière de la turbidité des eaux brutes est une source de préoccupation des gestionnaires de l'eau.

Une eau turbide est une eau trouble. Cette caractéristique vient de la teneur de l'eau en particules en suspension, associées au transport de l'eau, notamment après la pluie. Au cours de ce parcours, l'eau se charge de quantités énormes de particules, qui troublent l'eau. Les matières, mêlées à l'eau, sont de natures très diverses : matières d'origine minérale (argile, limon, sable...), micro particules, micro organismes...

La turbidité se mesure par la réflexion d'un rayon lumineux dans l'eau. La turbidité est mesurée par un test optique qui détermine la capacité de réflexion de la lumière (l'unité de mesure est le « NFU » - unités néphélométriques). La turbidité maximale fixée par la réglementation française est de 0,5 ou 2 NFU selon les lieux de mesure.

La turbidité joue un rôle très important dans les traitements d'eau.

- Elle indique une probabilité plus grande de présence d'éléments pathogènes. Le ruissellement agricole remet en circulation des germes pathogènes et il existe un lien direct entre pluies et gastroentérites. Il existe deux pics de gastroentérites, à l'automne, après les premières grosses pluies qui succèdent à l'été, et en janvier.

- La turbidité perturbe la désinfection. Le traitement par ultraviolets est inefficace et le traitement par le chlore perd son efficacité.

- La matière organique associée à la turbidité favorise la formation de biofilms dans le réseau et par conséquent, le développement de bactéries insensibles au chlore notamment.

- La turbidité révèle une évolution préoccupante de l'état des sols, sur laquelle il faudra être très vigilant.

Pourquoi, parfois, l'eau du robinet
n'est-elle pas potable après la pluie ?

La turbidité de certaines eaux souterraines influencées par des eaux de surface est brutalement aggravée à l'occasion des pluies. Ce phénomène est à l'origine de nombreuses difficultés 

- la turbidité entraîne des difficultés de fonctionnement des unités de distribution. Très peu sont équipées de systèmes de traitement de la turbidité. La plupart des petites stations rurales notamment sont seulement équipées de traitement de désinfection, inopérants en l'espèce.

- la turbidité apporte des pollutions supplémentaires. Il existe une corrélation directe entre turbidité et hydrocarbures, entre turbidité et pesticides, et surtout entre turbidité et contaminations fécales. Les particules en suspension ont un pouvoir d'adsorption et constituent des supports aux bactéries. Cette contamination bactérienne ou parasitaire, peut être à l'origine de crises de gastroentérite. Ce lien a été mis en évidence par l'expérience (une surveillance épidémiologique des pharmaciens du Havre avait noté un doublement des gastroentérites après les crues de février 1995) et par l'analyse : la teneur en cryptosporidium (parasite à l'origine d'une partie des gastroentérites dues à l'eau) est directement corrélée à la turbidité. Le nombre d'unités de cryptosporidium est multiplié par cent en quelques jours après l'augmentation de la turbidité.

- la turbidité est un masque qui rend les tests de contamination microbiologiques aveugles et inopérants. Ces tests fonctionnent à partir de germes isolés de l'eau par filtration et mis au contact avec un milieu de culture. Leur développement est un indicateur de pollution. Mais avec la turbidité, les germes sont protégés et ne se développent pas.

- la turbidité réduit l'efficacité des désinfectants. Elle accroît la consommation de chlore (principal désinfectant utilisé) tout en diminuant son efficacité.

Pour toutes ces raisons, la consommation d'eau du robinet peut être déconseillée, voire interdite.

Le risque est cependant variable selon les unités de traitement. L'effet taille est très important. Les grandes unités sont mieux équipées et plus capables d'assurer des préventions. La SAGEP, société anonyme de gestion des eaux de Paris, cesse de prélever l'eau de source lorsque la turbidité dépasse 2 NTU, même s'il est possible de mélanger les eaux avec des eaux claires pour faire baisser la turbidité. Les petites unités offrent moins de garanties. Il est même arrivé que l'eau distribuée dépasse cent fois la norme...

 

Articles sur le même sujet :

http://adenca.over-blog.com/article-claye-souilly-l-envers-du-decor-le-prix-et-la-qualite-de-l-eau-potable-120516180.html

http://adenca.over-blog.com/article-une-fois-de-plus-la-qualite-de-l-eau-du-robinet-distribuee-par-l-usine-d-annet-sur-marne-ne-respect-120326916.html

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 17:58

 

 

 

Suite à l'article paru sur le site

de la coordination Eau Ile de France

http://eau-iledefrance.fr/ethylene-glycol-dans-la-marne-les-fortes-recommandations-de-la-cellule-de-veille-sanitaire/

 

Protection de notre ressource en eau 

 

L'hiver arrive et avec lui les intempéries

et l'utilisation de fondants hivernaux par Aéroport de Roissy

 

L'hiver dernier ADP a obtenu

une dérogation à l'arrêté interpréfectoral de rejet des eaux pluviales

dans la Reneuse

pendant plus de 20 jours

 

Cette situation  qui perdure depuis plusieurs années

doit être prise en compte

par le syndicat de la la Basse Beuvronne

 

C'est pourquoi nous demandons

à Monsieur Yves ALBARELLO

Président de ce  Syndicat

de faire réaliser des études

à la sortie du collecteur d'eaux pluviales

en  provenance de Roissy

 

 

Lien vers l'étude de la CIRE 

(Institut National de Veille Sanitaire) 

http://eau-iledefrance.fr/wp-content/uploads/2013/11/2012-E148_ARS-IDF_Avis-Cire-Glycol-vf.pdf

 

 

 

 

  Lettre déposée ce jour au secrétariat du syndicat Basse Beuvronne :

 

siaerbb fondants hivernaux ADP

 

siaerbb fondants hivernaux ADP 001

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