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14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 10:59

COMMUNIQUE DE FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT

 

Le projet de CSC de Total dans les Pyrénées-Atlantiques

Le projet de Total dans les Pyrénées-Atlantiques consiste à capturer du CO2 émis sur le

complexe gazier et chimique de Lacq, à le transporter par pipe-line sur 30 km et à l'injecter

à -4000 mètres dans une poche de gaz en fin d'exploitation, sur les coteaux de Jurançon.

L'association des riverains "Coteaux de Jurançon Environnement" a été créée en janvier

2008, pour lutter contre les risques liés à ce projet. Elle rassemble aujourd'hui 140

adhérents. Une première réunion de la CLIS mise en place par le préfet a eu lieu le 3 juin.

C'est la première fois que l'Etat décide de réunir une CLIS avant que le projet ne se réalise.

Lors de cette réunion, Total a présenté son projet et le BRGM son rapport sur l'expertise de

sûreté du projet.

La SEPANSO et FNE soutiennent cette association pour plusieurs raisons.

Les risques liés au projet

La zone de Rousse est peuplée et très fréquentée le week-end, et un risque létal existe bien

(évalué sur une zone de 15 à 20 m autour du puits et du pipe). Personne n'exclut la

possibilité de fuites, massives ou chroniques. Le rapport du BRGM indique bien : "en l'état

actuel des connaissances, impossible de proposer une évaluation quantitative des débits de

fuites". Le BRGM reproche d'ailleurs à Total de n'avoir pas étudié "le scénario de fuite par

puits abandonné" et de n'avoir pas prévu un "plan de protection des populations et de

l'environnement".

La zone est sismique, le puits est de type "éruptif". Le rapport du BRGM demande des

études complémentaires sur "la réactivation des failles", la présence "d'aquifères susjacents",

la "diffusion de l'eau acidifiée".

L'absence d'utilité collective du projet

La technique du CSC ne sera pas opérationnelle assez tôt pour permettre des réductions

significatives d'émissions (selon Greenpeace, les 11 projets qui pourraient être mis en

oeuvre en 2015-2020 permettraient d'éviter seulement 0,06 % des émissions mondiales de

CO2).

Comme d'habitude, les populations locales subissent les risques, à très long terme, et les

nuisances (bruit, atteinte économique à l'image du vignoble de Jurançon, risques pour les

nappes d'eau qui pourraient être utiles dans l'avenir), alors que Total engrangera les

bénéfices supplémentaires (additionnels aux 15 milliards d'euros dégagés chaque année par

le n° 1 du CAC 40) liés à la vente du brevet, des permis d'émission ainsi obtenus, et au

"verdissement" de son image.

Surtout, la technique juridique basée sur le Code minier prévoit que c'est l'Etat qui, sur

fonds publics, prendra en charge la surveillance, la maintenance et les interventions en cas

de problème sur le puits, lorsque les injections auront cessé.


La technique de passage en force

Certes, l'Etat a semblé jouer dans un premier temps la carte de la transparence avec la

CLIS. Mais le fonctionnement de cette CLIS s'est avéré caricatural : aucun temps n'était

prévu pour les questions, on était sommé d'écouter gentiment Total, le BRGM et la CCI !

L'Etat français souhaite aller vite pour faire le jeu de Total, en évitant un débat public

national, en organisant une enquête publique en juillet (pendant les vacances !), et en

court-circuitant l'Union européenne qui prépare une directive sur la CSC.

Les associations estiment au contraire que rien ne presse, que des études réellement

indépendantes doivent être menées (le BRGM "vend" ses services sur la CSC, avec Total, par

le biais de la société Géogreen) et qu'il faut débattre au niveau national de l'utilité réelle,

des risques à long et très long terme de la technique, et surtout du cadre juridique et

financier qui consiste, comme d'habitude, à privatiser les profits dans la poche d'un géant

financier, et à faire peser les risques et les coûts sur la collectivité.

 

Marie-Laure Lambert

SEPANSO

FNE

 

Pour plus amples informations consultez le site de France Nature Environnement :

http://www.fne.asso.fr/_includes/mods/kb_upload/File/Energie%20CSC/projet%20pilote%20MLL.pdf

 

http://www.fne.asso.fr/fr/themes/sub-category.html?cid=125

 

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12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 10:11

  Extrait article du journal « Le Parisien de Seine et Marne » du Lundi 14 Janvier 2008 »

LA PLUS GRANDE DECHARGE REGIONALE S’ETEND

 C’était déjà la plus grande décharge d’Ile de France. Le centre d’enfouissement technique des déchets (CET) de Fresnes-sur-Marne vient d’obtenir l’accord du Préfet de Seine-et-Marne pour exploiter une installation de déchets inertes. Il s’agit d’emballages en verre, de déchets de construction et de démolition ou bien encore de terres provenant de sites contaminés.

 Installée depuis 1970, en bordure de la nationale 3, La Routière de l’Est Parisien (REP) est désormais à l’étroit sur ces  213 hectares. Dès cette année, l’exploitant doit donc s’étendre vers l’Est. Le dernier arrêté préfectoral l’autorise à exploiter pendant sept ans un site au lieu dit la Croix Blanche. La REP pourra enfouir chaque année 425 000 tonnes de déchets inertes.

Les premiers travaux préparatoires devront faciliter l’accès des camions au site pour limiter les nuisances. Pour éviter qu’ils ne traversent Fresnes des aménagements de la CD 54 sont prévus, en concertation avec le conseil général. Et c’est la REP qui devra payer la facture. C’est une proposition de l’exploitant lui-même pour faire passer la pilule aux riverains. "Extrait article du journal « Le Parisien de Seine et Marne » du Lundi 14 Janvier 2008 "

                              Site du futur dépôt de déchets inertes en cours d'installation

Après la plus grande décharge de l’Ile de France Veolia R.E.P., la commune de Fresnes s/Marne va accueillir un dépôt de déchets inertes qui sera exploité par la R.E.P. près de la future école maternelle.

 C’est également sur ce site de la plus grande décharge de l’Ile de France que Veolia Environnement a choisi d’étudier la mise en place d'un pilote de captage et de stockage géologique de CO2 de taille industrielle. Avec un volume annuel de 200 000 tonnes/an de CO2 traité, ce site sera à ce jour le plus important en France.

           Site de la future école maternelle de Fresnes sur/Marne (près de la grue)

 

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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 09:31

 

 

                  Mairie de Claye-Souilly (Château des Tourelles début 20ème siècle)


UNE ASSOCIATION PRIVEE D’EMPLACEMENT A LA JOURNEE DES ASSOCIATIONS DU 6/9/2008

 
Notre association ne pourra pas rencontrer les habitants de Claye-Souilly et des alentours au forum des associations

du 6/9/2008.

Depuis le 17/4/2008 nous attendions une réponse à notre demande d’emplacement à ce forum, or la mairie de Claye-Souilly nous informe le 25/7/2008 que tous les emplacements sont pourvus.

Le Grenelle de l’Environnement devait donner la parole

aux associations de Défense de l’Environnement, il semble

qu’à Claye-Souilly il en soit autrement.

 
Nous demandons le respect à Claye-Souilly des lois de la république inscrites dans la constitution du 4/10/1958 :

Art. 1. - La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.

 

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1 août 2008 5 01 /08 /août /2008 15:16

Communiqué de Presse du 5 Juin 2008 :
 SEPANSO Béarn Nature

 Opposition à la capture et séquestration du CO2 à Jurançon

Un faux remède pour le climat, un vrai profit pour les pétroliers

Au lendemain de la première réunion de la CLIS (Commission Locale d'Information et de Suivi) du projet de stockage de CO2 de Total à Jurançon, dans les Pyrénées Atlantiques, qui s’est tenue à la Préfecture de Pau mardi 3 juin 2008, les associations locales Coteaux de Jurançon Environnement et SEPANSO-Béarn, et la Fédération Aquitaine SEPANSO tiennent à préciser qu’elles s’opposent à ce projet inutile, coûteux, et à risques pour les riverains.

L’ordre du jour de cette réunion n’ayant pas prévu de temps pour les questions, elles n’ont pu s’y exprimer. C’est pourquoi elles demandent l’organisation, sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), d’un véritable Débat National sur le principe même de l’injection souterraine du CO2, en vue de l’abandon du projet de Total, inacceptable dans une zone peuplée et soumise à un risque sismique avéré.

Elles considèrent que ce projet n’a de véritable intérêt que pour la compagnie pétrolière, qui prolongerait ainsi sa rente pétrolière en encaissant de nouveaux bénéfices par le biais du dépôt de brevets et de la récupération de permis d’émission, alors même que cette technologie ne pourra de toute façon, à l’horizon 2020, permettre d’éviter que 0,06% des émissions mondiales de CO2.

Le stockage souterrain ne présente pas d’avantages. Il détourne des financements considérables de la recherche sur les énergies renouvelables. Le stockage oblige à une consommation supplémentaire de 40% d’énergie, il renchérit donc énormément le coût des centrales, induit une électricité plus chère - ce qui profite aux compagnies productrices mais pas aux consommateurs - alors que des sources d'énergies renouvelables seraient au final
moins chères.

Dans le cas de Jurançon, il crée des risques pour les riverains, alors même que l’étude de sécurité fournie par Total comporte de nombreuses lacunes et points faibles sur des sujets importants et qu’elle ne prévoit aucun plan de protection des populations
La recherche publique sur le CSC ne vise aujourd’hui que « l’acceptabilité sociale » de l’inacceptable, au lieu d’étudier, de façon indépendante, les risques et le bilan global (énergétique, sécuritaire, foncier) de cette technologie.
Les associations rejettent en outre le modèle juridique prévu, dans lequel l'Etat prendra en charge, sur fonds publics, la surveillance, la maintenance et la responsabilité à long terme des stockages.
…/…
La transition énergétique doit commencer aujourd'hui. La recherche et les financements privés et publics doivent être massivement orientés vers l’amélioration de la performance énergétique et des énergies renouvelables. Aujourd’hui, c’est en Inde que se développent les prototypes de panneaux solaires tout-en-un : thermique et photovoltaïque. La France continue à prendre du retard sur ces technologies d’avenir, en restant soumise au lobby d’une unique compagnie pétrolière.

Les associations refusent les fausses solutions qui contribuent à « verdir » l’image des énergies fossiles, vestiges du passé et considèrent qu’il faut se tourner très rapidement et massivement vers des énergies de substitution, qui sont aujourd’hui techniquement disponibles.

Contact presse : Marie-Laure LAMBERT - 06.78.83.63.74

Pour plus amples renseignements :

http://www.sepansobearn.org/risques_industriels/risques_industriels_03.html

 

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26 juillet 2008 6 26 /07 /juillet /2008 09:09

L’enquête publique concernant le projet de captage, stockage et transport du CO2 dans la région de Lacq (64) vient de débuter et se terminera le 21/9/2008.            

     
Extrait de l’article d’Odile Faure,  journal Pau et Agglomération Juillet 2007

 Le feu aux poudres

Cette expérience met le feu aux poudres à Jurançon. Si l’exploitation du gaz naturel ne semblait pas poser de problèmes aux riverains de la Chapelle de Rousse, celle du dioxyde de carbone (CO2) fait blocage. «  Ils sont concernés par le côté immédiat de l’injection de CO2, inodore mais toxique. A 7% de concentration, il est mortel » affirme Hervé Pépin, expert de l’association Coteaux de Jurançon environnement, chercheur de l’Institut national de recherche scientifique de Montréal … Ils craignent des fuites et sont également sensibles pour le futur. Ils ne veulent pas laisser en héritage un produit empoisonné sachant que si Total se désengage c’est l’état qui doit gérer.

Enfin Henri Pépin démonte la façon dont se sont déroulées les choses « Au niveau administratif c’est un désastre. Total a mené son projet avec l’aide du Bureau de Recherches géologiques et minières (BRGM). Quand on a demandé une contre-expertise, c’est à nouveau le BRGM qui est intervenu. Il y a un conflit d’intérêt manifeste.

Total se conduit comme un seigneur sur ses terres.

Henri Pépin souhaite porter le débat du stockage de CO2 sur le plan national et ne veut pas réduire la lutte des Jurançonnais à la défense de leur « jardin »....


Peur d’un séisme
.

De nombreux membres de l’association évoquent la peur d’une explosion ou d’une séisme qui pourrait faire sortir le gaz, à l’image d’Isabelle Razavet, trésorière, Joëlle Cestac, elle veut se battre « pour les coteaux » et conteste la constitution de la CLIS (1). Sur 27 membres « nous n’avons qu’une voix dans la commission alors que Total en a six »....

Jean-Bernard Larrieu, viticulteur   n’est pas     du   tout   convaincu   par  les explications de la

CLIS (1) « On a l’impression que c’est la politique du rouleau compresseur quand on sait que  le projet doit se finaliser à la fin de l’année ! On travaille depuis des années sur l’image de la Route des vins, les 2/3 sont en agriculture biologique.

Eux ils arrivent en terrain conquis »….........

  (1) Commission Locale d'Information et de Surveillance

   

               
 TOUS ENSEMBLE DEMANDONS UN DEBAT

              SUR LE STOCKAGE DE CO2 AU PLAN NATIONAL

                    SOUTENONS LA PETITION DE

                 L’Association Coteaux de Jurançon Environnement
                             
Avenue de l'Amiral Landrin 64110 Jurançon

                           
http://www.lapetition.com/sign1.cfm?numero=1864

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21 juillet 2008 1 21 /07 /juillet /2008 19:43

LES RIVERAINS VONT POUVOIR CONSULTER LE DOSSIER REGLEMENTAIRE D'INFORMATION AU PUBLIC POUR 2006 ET 2007. 


Suite article 17 juillet 2008 ……

 

En vertu de  l’article R125-2 du Code de l’environnement les exploitants d’installations d’élimination de déchets soumises à autorisation doivent déposer chaque année en préfecture et dans les mairies du lieu d’implantation un dossier d’information mis à la disposition du public.

 

Ce jour Monsieur Bernard Lafève (Directeur du Service Foncier Routière de L’Est Parisien) nous a déposé un dossier d’information  au public concernant les années 2006 et 2007, il nous a informé que ce dossier sera également remis ce jour à la Préfecture et dans les communes de Claye-Souilly, Charny et Fresnes sur/Marne.





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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 19:05

OU EST LE DOSSIER ANNUEL D'INFORMATION
MIS A LA DISPOSITION DU PUBLIC ?

En vertu de  l’article R125-2 du Code de l’environnement les exploitants d’installations d’élimination de déchets soumises à autorisation doivent déposer chaque année en préfecture et dans les mairies du lieu d’implantation un dossier d’information mis à la disposition du public.
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006835042&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20080716&fastPos=1&fastReqId=1489678284&oldAction=rechCodeArticle

Ce dossier comporte entre autres :

La notice de présentation de l'installation, l'étude d'impact, la nature, la quantité et la provenance des déchets traités au cours de l'année précédente, la quantité et la composition mentionnées dans l'arrêté d'autorisation, d'une part, et réellement constatées, d'autre part, des gaz et des matières rejetées dans l'air et dans l'eau.

Un rapport sur la description et les causes des incidents et des accidents survenus à l'occasion du fonctionnement de l'installation.

A ce jour nous n’avons pas pu nous procurer ce dossier, tant auprès des services de la Préfecture que des mairies de Claye-Souilly, Charny ou Fresnes sur/Marne.

A la suite de notre demande  auprès de la D.R.I.R.E., nous avons reçu un appel téléphonique de Monsieur Bernard Lafève (Directeur du Service Foncier Routière de L’Est Parisien) qui nous a indiqué qu’un dossier d’information  serait remis  à notre association le 21 Juillet 2008 concernant les années 2006 et 2007.

Affaire à suivre……

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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 09:08

Réactions des riverains dans le projet de stockage de co2 dans la région de Lacq Pyrénées Atlantiques


COTEAUX DE JURANCON ENVIRONNEMENT

Association loi 1901 créée le 16 janvier 2008 suite à un projet pilote d'enfouissement de CO2 dans le puits de ROUSSE 1 situé sur les coteaux de Jurançon. Ce blog a pour but d'informer les riverains et les populations environnantes sur les risques du projet et de les tenir au courant des différentes rencontres.

 


Extrait assemblée générale du 14-5-2008

·         le bien-fondé du refus d'une expérimentation industrielle, en zone urbanisée, viticole, agricole, ... et sismique. La mise en oeuvre d'un projet pilote pour tester une nouvelle technologie non totalement maîtrisée a de quoi inquiéter les riverains.

·         Le risque de fuite avéré aussi bien à court terme qu'à long terme et dénoncé par de multiples experts internationaux (article des Echos du 11/10/07) représente une menace pour les humains et l'environnement. Il n'existe aucune méthode fiable pour évaluer la probabilité ou la gravité de tels risques. Il est impossible de garantir un stockage techniquement sûr et permanent du CO2.

·         …….

·         Le bien fondé du refus de léguer aux générations futures un cadre de vie dégradé situé sur un site industriel d'enfouissement de déchet.

·         ……

·         La nébuleuse autant technique que juridique qui entoure le projet, laissant dubitatifs de nombreux élus contactés, ...

·         La totale méconnaissance de l'avenir : aucun engagement formel et formalisé après 2 années d'expérience pilote!!! Total s'accroche à un cadre juridique qui l'exonère de toute responsabilité à long terme. Le transfert envisagé de propriété au gouvernement fait en sorte que les contribuables devront assumer et payer pour les dommages qui pourraient en découler.

·         Enfin dernier point qui n'est pas le moins important, la prise de conscience que cette nouvelle technologie, loin d'être une solution miracle pour lutter contre le réchauffement climatique comme veut le présenter Total montre, selon les études les plus récentes, toutes ses limites en terme de fiabilité économique et de perspective réelle pour contribuer à réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre. Les inconvénients globaux sont supérieurs aux bénéfices.

……
Greenpeace, qui considérait, jusqu'à présent, l'enfouissement souterrain du CO2 comme un moyen d'éviter l'effet de serre, est maintenant contre : "La capture et la séquestration du CO2 ne sauveront pas le climat" "C'est un faux-espoir". Il est souligné aussi devant l'assemblée que l'association CJE a l'appui de France Nature Environnement et de la Sépanso.

Il est dénoncé l'erreur commise par Total qui a négligé le test initial d'acceptabilité sociale
auprès des populations directement concernées, en voulant plutôt passer en force selon les vieilles méthodes "robustes" des industries pétrolières pour arriver à leurs fins.

Il est également expliqué la notion de conflits d'intérêts qui ne semble pas bien comprise par les autorités françaises. Il importe que les personnes chargées d'évaluer la faisabilité scientifique et les risques de l'expérience pilote ainsi que son acceptabilité sociale dans le cadre de Chapelle de Rousse soient totalement indépendantes de Total et le garantissent par écrit. Il semble, de manière surprenante, que le Préfet des Pyrénées-Atlantiques ait choisi le BRGM pour effectuer une contre-expertise. Or, le Direteur du BRGM siège au conseil scientifique du projet pilote de Total ; ce qui rend son institution inéligible à une contre-expertise. Par ailleurs, le BRGM a des liens étroits avec Total et est partie prenante dans une entraprise de prestation de service d'ingénierie dans le stockage de CO2, Geogreen.

……….

L’intégralité de l’assemblée générale est à consulter sur le site :

http://blog.ifrance.com/coteauxdejuranconenvironnement

 

 

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7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 19:10

Extrait article C.N.I.I.D.

Campagne Incinération et Mise en Décharge

….

 

Décharges de responsabilité!

La réduction des déchets à la source, la récupération des matériaux et l’information du public, annoncées par la loi du 13 juillet 1992, sont demeurées des vœux pieux. La loi fixait ainsi qu’au 1er juillet 2002, la mise en décharge soit limitée aux « déchets ultimes », c’est-à-dire « qui ne sont plus susceptibles d'être traités dans les conditions techniques et économiques du moment, notamment par extraction de la part valorisable ou par réduction de leur caractère polluant ou dangereux ». Nous sommes là devant un cas d’école de subordination de la loi à l’économie. Les conditions du moment veulent que plus de la moitié des déchets ménagers et assimilés (DMA) soient encore mis en décharge.

Les conditions du moment ont certes changé le look des décharges : il conviendrait de les appeler « centres d’enfouissement technique » (CET), voire de « stockage des déchets ultimes » (CSDU), pour donner un peu de crédibilité à nos gestionnaires. Ceux-ci se vantent de fermer des petits centres non conformes, décharges brutes (gérées par les communes sans autorisation préfectorale) et décharges sauvages. Hors, non seulement l’efficacité de ce programme est toute relative (de l’aveu des différents services de l’Etat, le recensement même des décharges n’est pas complet, loin s’en faut) mais les quantités enfouies dans ces petites décharges sont négligeables. En effet, plus de 90% des DMA enfouis en 2002 ont été reçus dans 208 gros CET de classe 2, d’une capacité supérieure à 20000 tonnes par an.

Les conditions du moment, ce sont des réglementations taillées sur mesure pour les grands groupes industriels, en vue de la privatisation et la concentration des décharges. Entre 1993 et 2002, la capacité moyenne des CET accueillant des DMA a augmenté de 68% ; entre 2000 et 2002, l’emploi dans les CET a diminué de 23%, pour une quantité enfouie égale. A cette date 87% des décharges sont exploités par des groupes privés en délégation de service public. Les mêmes industriels nous vendent des incinérateurs et des mégadécharges, conçus pour une rentabilité maximale et en pérorant sur le respect des normes.

Trois critères appellent à une vigilance accrue envers les mégadécharges actuellement en exploitation, ainsi qu’à l’opposition à tout nouveau projet de cette nature :

1) Surdimensionnement des installations.

Les prescriptions techniques régissant les décharges en font des installations industrielles nécessitant des investissements et équipements lourds. Les industriels privés en charge de leur maîtrise d’ouvrage et/ou de leur exploitation ne s’intéressent donc qu’à des installations rentables, c’est-à-dire d’une capacité minimale d’environ 30000 tonnes de déchets enfouis par an. De surcroît, ce critère économique incite aux projets d’extension de décharges existantes, ce qui accentue le phénomène de concentration des installations.
Alors que la capacité moyenne des décharges à maîtrise d’ouvrage publique (désormais minoritaires) s’établit à 35000 tonnes, celle des décharges à maîtrise d’ouvrage privée atteint 112000 tonnes. Les plus grosses installations enfouissent plus d’un million de tonnes de déchets chaque année.
Evidemment, de telles installations posent les problèmes désormais bien connus du surdimensionnement :
- déni des objectifs de prévention : les grosses installations sont des appels de déchets ;
- allongement des transports et surproduction de gaz à effet de serre ;
- complexification de la gestion des installations, favorisant les fraudes et dysfonctionnements ;
- déni du principe de proximité.

2) Procédé d’enfouissement : transformation de ressources naturelles en pollution.

Les prescriptions techniques régissant les décharges ne s’intéressent qu’au confinement des déchets vis-à-vis du milieu extérieur, par la mise en place de barrières destinées à prévenir la diffusion d’effluents gazeux (biogaz) et liquides (lixiviats).
Nous ne disposons pas encore de garanties sur l’efficacité de ces systèmes, si ce n’est sur leur coût de plus en plus élevé pour les collectivités. Dans leur principe, les barrières souterraines ne suppriment pas les pollutions mais les diffèrent simplement dans le temps.

Il n’existe en revanche pratiquement aucune prescription sur le procédé d’enfouissement en lui-même. Celui-ci consiste toujours à mélanger pêle-mêle des déchets aux propriétés physico-chimiques très diverses, ce qui créée les polluants et compromet toute reprise ultérieure des matériaux. Sans contrainte, on continue de mélanger aux autres déchets les mâchefers d’incinération, diffuseurs de dioxine et de métaux lourds, et les matières organiques (fraction fermentescible des ordures ménagères, boues de station d’épuration, en forte augmentation…) alors que celles-ci sont responsables de la production de polluants organiques, lixiviats et gaz toxiques.

La Directive européenne 1999/31/CE du 26 avril 1999 fixe une limitation chiffrée et progressive des flux de déchets fermentescibles envoyés en décharge, mais cette disposition n’a pas été retranscrite dans le droit français.

3) Pollutions diffuses et ignorées.

La réglementation sur les décharges ne s’intéresse qu’à un nombre très limité de substances polluantes au regard de toutes celles qui ont été caractérisées par les études successives. De surcroît, elle n’indique pas de restriction quantitative mais seulement une obligation de surveillance, dont l’appréhension est laissée à l’arbitrage des préfets.
Au delà de cette réglementation très limitée, les connaissances scientifiques elles-mêmes sont très lacunaires concernant les pollutions dûes aux décharges :
- inventaire incomplet des polluants émis, aussi bien dans l’atmosphère que dans les eaux souterraines ;
- dangerosité non quantifiée pour nombre de polluants qui n’ont pas encore été étudiés ;
- méconnaissance des effets toxicologiques : bio-accumulation, effets cocktails, reprotoxiques…
- méconnaissance des modes de dispersion et dissémination dans l’environnement.

En outre, si les polluants chimiques et organiques sont encore mal appréhendés, les « polluants écologiques » sont tout bonnement ignorés : pollution bactériologique des sols, impact des espèces invasives sur les équilibres de la faune et de la flore.

Enfin, il faut constater que le droit à l’information du public est le principe le plus méprisé en ce qui concerne les décharges. Le CNIID appelle à l’ingérence des citoyens et des associations dans le suivi des décharges par tous les moyens légaux, notamment par un fonctionnement réel des Commissions locales d’information et de surveillance. Les décharges sont des outils au service du public et pas des multinationales !


CONSULTER L’ARTICLE COMPLET :

http://www.cniid.org/camp_incin.htm


 

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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 15:53

Le Parisien de Seine et Marne 27.6.2008 :  Claye-Souilly Mitry-Mory

 
Les riverains s’opposent au stockage de CO2

 

Pour extrait les réactions des riverains:

…..

« Ce qu’on veut savoir, c’est s’il faut s’inquiéter pour notre santé »

 

« Je ne comprends rien ! Comment est-on sûr que le captage co2 ne comporte pas de risque ? »

 

« Dans le secteur, nous avons déjà des carrières de plâtres, les décharges, des dépôts de gravats BTP, les nuisances de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle… On en a marre »

…..

 

 Extrait Magazine avril 2008 INERIS

(Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques)


CAPTAGE -TRANSPORT-STOCKAGE du co
2 :

RISQUES ET ENJEUX

Myriam Merad, responsable de l’Unité Gestion sociétale des risques

« Nous avons intégré la dimension sociologique

dans l’étude des risques »


L
a réussite d’une technologie ou d’un projet industriel sur un territoire dépend, en plus de sa viabilité économique et de l’objectivation des risques induits par son insertion sur le territoire, de la manière dont
les acteurs du territoire le perçoivent. Ainsi, l’acceptation sociétale d’un projet de type industriel présentant des risques potentiels ou avérés est co-construite à travers les échanges entre des groupes d’acteurs différents, impliqués directement ou indirectement, et poursuivant des objectifs parfois divergents.

Tenant compte de cette évolution, la réglementation, aussi bien nationale qu’européenne, demande une transparence accrue et une implication, le plus en amont possible, des décisions publiques relative l’environnement et aux risques, du public.

Ces réglementations visent ainsi à renforcer la place des acteurs de terrain, directement ou indirectement concernés par ces décisions et leur mise en application.

Dans ce contexte, la Direction des risques accidentels a adjoint aux disciplines qui représentent son coeur de métier – sécurité des procédés, évaluation et prévention des risques, étude des conséquences des phénomènes dangereux -, d’autres disciplines des sciences sociales portées par l’Unité (GESO).

Le développement de cette compétence au sein de l’INERIS à permis d’enrichir des programme ANR tel que le programme METSTOR par des réflexions sur l’acceptabilité sociale du captage et du stockage du CO2 en coopération avec le CIRED*, laboratoire de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales associé au CNRS. Dans ce cadre, une thésarde (Ana Sofia Campos) a apporté sa contribution à l’analyse d’une vingtaine d’études scientifiques réalisées entre 2001 et 2006 en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, au Japon, en Australie, aux États-Unis et au Canada. Les premières conclusions de cette analyse montrent qu’il existe trois types d’approche de l’acceptabilité de la filière CCS : légitimation du recours à cette solution par la réalité du changement climatique et la gravité de ses conséquences ;
l
’étude de la perception de cette technologie en fonction des caractéristiques socio démographiques des individus ; le degré de confiance accordé aux promoteurs de la filière en l’absence de connaissance suffisante pour se forger une opinion. Globalement, les enquêtes qui ont été prises en compte pour cette analyse ne permettent pas de faire ressortir un rejet ou une adhésion nette. Mais toutes convergent pour mettre en évidence la méconnaissance de cette technologie par le public.

Ces travaux se poursuivent dans le cadre du programme Soc ECO2 (ANR) sur l’économie et la sociologie de la filière captage et stockage  du CO2. La mission de l’INERIS est, en particulier, de réaliser une cartographie des typologies d’acteurs impliqués ou impactés par le projet : habitants, associations, élus, décideurs, organismes publics, experts, industriels.

Mettant en évidence les freins, les oppositions et les leviers susceptibles d’intervenir en amont du projet, une telle cartographie constitue un outil d’aide à la décision. Ce volet sociologique du programme sera mis en oeuvre au niveau national (pour la filière dans son ensemble) et au niveau local sur le site du futur démonstrateur de Lacq.

 

* Centre International de Recherche sur l’Environnement

et le Développement.

 

 

Consultez le texte complet :
http://www.ineris.fr/index.php?action=getNews&module=news&id_news_object=189

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