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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 22:29

Ils ont besoin de notre soutien :

 


Article paru sur le site :

 

ASSOCIATION PROTECTION DEFENSE  DE L’ENVIRONNEMENT 
DE  BOURG  FIDELE

La tragédie sanitaire et écologique de Bourg Fidèle  


Le 12 mai 2009 à 9 heures la mise en danger d’autrui par  Métal-Blanc à Bourg-Fidèle sera plaidée devant la Cour d’Appel de Paris.

Adresse : Pôle 4-11 (anciennement 20eme Chambre B) au Palais de Justice (4,Bld du Palais  de Justice Paris 1er –métro Cité).

Une trentaine de parties civiles attend une issue à ce procès depuis 12 ans, et alors que la Cour de Cassation de Paris avait enfin reconnu la mise en danger d’autrui.

 

…….

 

Le non –respect chronique d’un point important de l’arrêté d’extension.

Harassées par 12 années de lutte contre une lourde pollution multiple maintes fois niée ou édulcorée, les victimes de notre association veulent  souligner les points 4.10.1 et 4.10.2 de l’arrêté préfectoral d’extension, avant l’échéance du 12 mai prochain.  Ce point demande que les eaux de ruissellement soient analysées trimestriellement, s’agissant notamment du plomb, et des métaux-lourds, dont le mercure, et qu’une auto-surveillance journalière soit effectuée pour le plomb et cadmium,  alors que la surveillance pour l’étain, le nickel, le zinc et le cuivre doit être semestrielle.

 

Durant les nombreuses CLIS qui ont eu lieu pour notre site depuis juillet 1997, jamais les analyses des eaux de ruissellement ne furent communiquées, si toutefois ces analyses existent. Tout au plus sont évoqués –rarement- les taux des eaux de pluie, provenant des  toitures de l’usine et très contaminées.

 

Lors de pics gravissimes, ayant tué une centaine de bovins devenus aveugles, paralysés, et bavant,  en 2001, ces analyses des eaux de ruissellement auraient apporté un certain éclairage sur des  pollutions multiples et par pics  qui ne furent  divulguées –très partiellement- que des mois plus tard. Nous avons dû tâtonner et effectuer des analyses sur l’herbe, à gros frais, ce qui nous a permis de découvrir des taux inquiétants de mercure, notamment.  (Le docteur JJ MELET de l’association Non au Mercure Dentaire a établi un rapport à ce sujet).

 

….

Enfin, notre fléau sanitaire et environnemental dépasse le plateau de Rocroi.

Nous n’avons évoqué qu’un aspect très limité des manquements de Métal-Blanc. Le pire, ce sont probablement les taux calamiteux de plomb, nickel, cadmium, manganèse, fer…dans les eaux souterraines, et les sources, à l’aval de l’usine. Nous avons payé les analyses des eaux des sources.

 

Les eaux superficielles finissent dans la Meuse, et la migration des eaux souterraines devrait être étudiée, alors que la Belgique est à une dizaine de km. A l’amont de l’usine, les puits du bourg sont lourdement piégés par des taux sinistres notamment de manganèse (toxique pouvant générer le parkinson manganique). Il s’agit de l’infiltration des eaux de ruissellement, ces eaux inconnues pour  Métal-Blanc et ses défenseurs.

 

« Si les résultats de mesures mettent en évidence une pollution des eaux souterraines, l’exploitant doit s’assurer …que ses activités ne sont pas à l’origine de la pollution constatée ».( JO du  28 mars 1993) Rien de tel n’est effectif, au pays du non droit.

 

S’agissant de nos santés, nous rejoignons la cohorte des malades chroniques, touchés par le saturnisme, par le cadmium, et  par exemple par le mercure : celui de sites industriels, celui des amalgames dentaires, ou celui des vaccins. Des spécialistes  (souvent étrangers) ont établi la corrélation entre nos atteintes et nos métaux-lourds. Des marqueurs biologiques : porphyrines urinaires, peptides, phosphaturie, etc…sont révélateurs de nos atteintes. Les termes « Méthylhistamin », et «  récepteur H3 » apparaissent sur nos récentes pages d’analyses allemandes,  et montrent encore des dysfonctionnements…

 

La médecine allemande du TOX INSTITUT DE MUNICH a dressé un tableau redoutable de nos atteintes : crétinisme hypothyroïdien, retard de croissance, démence précoce, parkinson dû à des toxiques et à des troubles du « récepteur H3 » ( qui nous est inconnu), syndrome scorbutique latent, troubles hormonaux, y compris pour un enfant, troubles intestinaux, sanguins, immunitaires, neurologiques. Une maladie auto-immune, la thyroïdite de Hashimoto, est trouvée pour un cas, mais la thyroïde d’une autre personne est également atteinte. Nous avons un cas de cancer rénal infantile fulgurant, et le cas d’une atteinte rénale irréversible d’un ancien salarié. Cette victime est  décédée quasi aveugle, et  après l’amputation de sa deuxième jambe.

…..

Nos santés et notre environnement sont ruinés.

 

pour plus amples informations consultez le site : http://www.bourgfidele.lautre.net/

 

contact Denise Schneider
 contact H.Neuville 

autre contact

 

Bourg Fidèle (Ardennes) : http://www.carte-france.info/ville-08230-bourg-fidele/

 

 

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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 08:46
Pour connaître le « Plan régional qualité de l’air en Ile de France »
Contenu du PRQA francilien

Vous trouverez dans le projet de PRQA :

Le projet lui-même présenté de manière synthétique, avec ses 21 recommandations et ses 75 actions et études concomitantes.

Son annexe qui détaille les points suivants :

- Chapitre 1 : Contexte et enjeux
La réglementation, les enjeux liés à l’amélioration de la qualité de l’air et de la méthodologie d’élaboration de ce plan.

- Chapitre 2 : La qualité de l’air en Île-de-France
Les spécificités franciliennes et les principaux résultats concernant la surveillance de la qualité de l’air extérieur et intérieur.

- Chapitre 3 : Les effets sur la santé humaine
L’impact sanitaire de la pollution (air extérieur et intérieur).

- Chapitre 4 : Les effets sur les écosystèmes et le patrimoine bâti
Les effets de la pollution sur l’environnement naturel et les cultures ainsi que sur le patrimoine bâti.

- Chapitre 5 : Les principales sources de pollution atmosphérique
Les différentes sources de pollution liées aux secteurs du transport, du résidentiel et tertiaire, de l’industrie, des zones aéroportuaires, de l’agriculture et des espaces naturels, les pollutions intérieures.

- Chapitre 6 : L’information et la sensibilisation
Les principaux acteurs, les initiatives existantes, des propositions d’actions de communication.

- Chapitre 7 : Les recommandations
Des objectifs d’amélioration du niveau de la qualité de l’air et des recommandations au nombre de vingt et une déclinées en actions (soixante quinze) et études.

Un glossaire et un relevé des organismes régionaux qui contribuent à la connaissance de la qualité de l’air et de son impact sur l’environnement et la santé.

 

 

 

En téléchargement

PRQA projet- février 2009 (pdf - 723.04 Ko)

Annexe du projet PRQA (pdf - 5.29 Mo)

Pour plus amples informations consultez le site du Conseil Régional Ile de France :

http://www.iledefrance.fr/qualite-air/connaitre-le-projet/connaitre-le-projet/connaitre-le-projet/

 

 

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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 10:36

 

ENFOUISSEMENT DECHETS INDUSTRIELS

GAZ CARBONIQUE CO2

sur le site de la plus importante décharge de France

REP VEOLIA

CLAYE-SOUILLY, FRESNES SUR-MARNE, CHARNY

 

Pourquoi la commune de CLAYE-SOUILLY

s’est-elle portée volontaire ?

 

A l’image de ces communes qui se portent actuellement  volontaires pour enfouir des déchets radioactifs sans concertation avec les populations, la commune de Claye-Souilly, dont le député maire est Monsieur Yves Albarello, s’est portée volontaire pour la réalisation d’un 1erprojet pilote en France d’enfouissement de déchets industriels gaz carbonique CO2 dans les aquifères salins sans même une réunion publique d’information, ni même une concertation avec la population.


(source journal La Marne 19/3/2008)

 

Combien versera REP VEOLIA

à la commune de Claye-Souilly

en contrepartie ?

 

 

Extrait d’un article paru sur le blog de l’association « Coteaux de Jurançon Environnement »

 

« A Jurançon, les membres de l’association CJE se souviennent des premières réunions où le candidat aux municipales, Michel Bernos, était le plus tonitruant opposant au projet de Total. Sitôt élu, le Maire Bernos et son équipe municipale, négocient avec le pétrolier : ils encaissent 1 500 000 € en contrepartie de l’injection de CO2 à Rousse1. »

 

 Pour plus amples informations consultez : http://asso-cje.over-blog.com/

 


Négociation pour l’enfouissement des déchets nucléaires :

 

Extrait d’un article du blog Accid

(propos tenu par Monsieur Namy, président du Conseil général de la Meuse) :

…..

« Pour l'heure, le président Namy préfère penser aux millions que la filière nucléaire, EDF en tête, verse chaque année au GIP Objectif Meuse pour l'accompagnement du laboratoire. "J'ai l'appui d'Hubert Falco, le ministre de l'Aménagement du territoire pour faire passer la dotation annuelle de 20 à 30 millions d'euros", précise-t-il. "Pour l'enfouissement, il faudra être beaucoup, beaucoup, beaucoup plus exigeants", prévient Arsène Lux. La Meuse ne se vend tout de même pas pour si peu. »

 

 Pour plus amples informations consultez : http://accid.over-blog.com/article-29886002.html

 

 

 

 

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 17:22

SEINE ET MARNE

Pourquoi accumule-t-on des déchets

autour de certaines communes ?

A l’exemple de

Claye-Souilly et ses environs au nord Seine et Marne,

Misy-sur-Yonne et ses environs, au Sud Seine et Marne

semble avoir été choisie pour recevoir des décharges.

Le 28/11/2007 Monsieur le Préfet de Seine et Marne a  autorisé  l’exploitation d’une décharge de dépôts inertes (gravats de bâtiment et déchets d’amiante lié à des matériaux inertes) sur les communes de Barbey, Marolles, Misy s/yonne pour une durée de 10 ans soit au total

                            4 000 000  m3 de déchets.

Aujourd’hui c’est le maire de la commune de Misy-sur-Yonne  qui  accorde un permis de construire  pour un centre de compostage des boues urbaines provenant de la communauté de communes des deux fleuves et de Nemours.

Extrait de l’article du Parisien de Seine et Marne du 13/4/2009

Ils refusent d’accueillir les boues du secteur

Plus de 80 habitants de Misy-sur-Yonne ont manifesté samedi contre le projet de création d’une usine de traitement des boues, utile à une partie du sud du département.

 

Sophie Bordier | 13.04.2009, 07h00

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«Misy ne sentira pas le caca ! » « Non aux boues, aux odeurs, à la pollution »… Samedi à 11 heures, à Misy-sur-Yonne, village de 800 âmes, plus de quatre-vingts personnes étaient rassemblées face à la mairie pour exprimer leur colère à Monique Jacquier, maire sans étiquette du village. Le message est clair : ils refusent l’implantation de la future usine de traitement des boues des stations d’épuration du secteur et des déchets verts de l’usine JMC.

Prévue à un kilomètre du village à vol d’oiseau, cette plate-forme de 12 000 m 2 , créée par la Saur, produirait 3 600 t de compost par an.
Président de l’association Mieux vivre à Misy, Guy Lachas n’a pas mâché ses mots. « Votre présence à tous est bien la preuve que les Misyciens ne veulent pas que leur village devienne la poubelle du Sud-Seine-et-Marne en traitant par fermentation les boues urbaines provenant de la communauté de communes des Deux Fleuves et de Nemours. On subit déjà les mélanges parfois hasardeux de JMC Vert et surtout les enfouissements massifs d’amiante par la société Glem (NDLR : cet enfouissement autorisé par le préfet sur Misy, Barbey et Marolles prévoit un stockage maximum de 300 000 m 3 de déchets d’amiante liés à des materiaux inertes en dix ans). »

 

…….

Pour plus amples informations consultez : http://www.leparisien.fr/barbey-77130/ils-refusent-d-accueillir-les-boues-du-secteur-13-04-2009-477186.php

 

 

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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 14:19

CHATEAU-LANDON : LE MAIRE SOUTIENT LA POPULATION,

L’EXPLOITANT RETIRE SON PROJET DE DECHARGE

 

                       La présidente d'AIDe au milieu des adhérents

                       et de Monsieur le Maire de Château-Landon (2ème à droite)

 

Nous avons été conviés dimanche 26 avril 2009 a une petite fête  organisée par l’association « AIDe Section locale de Château-Landon » à la suite du retrait du projet de décharge par l’exploitant la Société COVED.

En effet après une lutte de plusieurs années des riverains de cette future décharge (voir article du 20 avril 2009) et un avis défavorable du Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires, la Société COVED a retiré son projet de 3ème décharge.

Après une courte allocation de la présidente remerciant Monsieur le Maire de Château-Landon, la fédération d’associations Seine et marne Nature Environnement 77 et notre association pour leur soutien, nous fûmes conviés à un buffet préparé par tous les membres de l’association.

Cela a permis de conforter les liens entre les associations du nord Seine et Marne et celles du sud pour un même combat :

 

« Pas tous les déchets  dans notre jardin,

la Seine et Marne n’est pas un dépotoir »

 

Les  participants ont promis de nous aider dans nos combats, nous avons distribué un CD intitulé les décharges autour de Claye-Souilly, présentant des photos des différentes décharges.

 

  Les riverains de Château-Landon

restent toutefois très vigilants :

 

« un projet de décharge abandonné

peut en cacher un autre ».

 

 

La présidente d'AIDe en compagnie de la présidente de NE 77 ( à gauche)



Il est certain qu’à Claye-Souilly notre situation est beaucoup plus difficile, Monsieur le Député Maire, Yves Albarello, n’a toujours pas accepté de nous recevoir, le Grenelle  de l’Environnement devait permettre aux associations de se faire entendre mais dans notre commune  il en est autrement.

 

 

Site de la mairie de Château-Landon :

 

Fin du projet de décharge (CET n°3)

le 03-04-2009 à 15:30

FIN DU PROJET DE DECHARGE Par lettre du Préfet de Seine-et-Marne reçue le 27 mars dernier, nous avons l’immense plaisir de vous informer que la Société COVED a retiré son projet d’extension du C.E.T. 3, suite à l’avis défavorable du Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires. Après toutes ces années de lutte, de démarches et d’interventions, de participations à l’enquête publique, que chacun et chacune d’entre vous soit remercié sincèrement pour sa contribution. Le Maire, Antoine DEFOIX

 

Pour plus amples informations,  consultez : http://www.mairie-chateau-landon.fr/suite-actualites.php?id_news=41

 

Contact :

AIDe Section locale de Château-Landon

4. rue du Lieutenant Charron                     

77570 Château-Landon

Xavier Ecoutin, vice président  xavier.ecoutin@wanadoo.fr

 

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 19:18
Communiqué de Presse de France Nature Environnement du 15/4/2009
Accès à la justice des associations :
une proposition de loi rétrograde !

……………

Sous couvert de limiter les recours « abusifs » contre les autorisations de construire, le député Roland Blum a déposé le 4 mars 2009 une proposition de loi auprès de l’Assemblée nationale.

Son objet ? Créer un nouveau régime d’agrément pour restreindre l’accès à la justice des associations et imposer le dépôt d’une consignation d’un montant ne pouvant être inférieur à 1 000 euros auprès du Tribunal administratif.

« L’accès à la justice est déjà coûteux et réglementé. En imposant ces nouvelles règles, le député veut simplement empêcher tout recours des associations ; il s’agit d’une véritable provocation. Toutes les associations doivent se mobiliser pour protester auprès de leur député, du président du groupe UMP à l’Assemblée et du Premier ministre » explique Raymond Léost, responsable des affaires juridiques de FNE.

Benoist Busson, membre du directoire, rappelle : « Nous avons participé en 2003 à la commission « Pelletier » mise en place auprès du ministre de l’Equipement ; la question des recours « abusifs » a été abordée : ils sont en vérité très rares et le principal problème est celui du respect du droit de l’urbanisme par les collectivités locales et le niveau de formation de leurs juristes ».

Benoist BUSSON poursuit : « En réalité, certains élus locaux n’acceptent pas que leurs projets soient contestés en justice… et considèrent comme abusifs le fait de saisir le tribunal ! Grâce aux recours des associations, des espaces remarquables, des zones inondables, etc. ont pu être sauvés de l’urbanisation ; le cas marseillais est exemplaire : M. BLUM proteste contre quoi exactement ? Le fait que des riverains attaquent le permis de construire d’un musée d’Etat qui va être source de graves nuisances. Le recours engagé n’empêche pas le lancement des travaux. En définitive, le député se comporte comme s'il ne voulait pas que la loi soit respectée. C'est très grave. »

……


Pour plus amples informations :

http://www.fne.asso.fr/fr/acces-a-la-justice-des-associations--une-proposition-de-loi-retrograde-.html?cmp_id=33&news_id=420&vID=49

 

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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 16:00

 

 

Projet pilote de stockage de déchets industriels gaz carbonique (CO2) dans les aquifères salins sur le site de la décharge Rep Veolia Claye-Souilly, Fresnes sur-marne, Charny.

 

ALLONS-NOUS  ACCEPTER
DE SERVIR
DE COBAYES ?

 

Extrait article paru le 16.4/2009 dans actua environnement :
Stockage du CO2 : le BRGM crée une unité dédiée à la sécurité et aux impacts de la technique


GESTION DES RISQUES - Actu-Environnement.com - 16/04/2009

 

Face à la multiplication des projets de recherche et d'expérimentation dédiés au stockage du CO2 dans des formations géologiques, le BRGM crée une unité spéciale qui se concentrera sur les risques liés à cette technique.

…….


Garantir la sécurité

 

La technique ne pourra donc être généralisée au-delà des opérations de démonstration que si des garanties suffisantes sont apportées sur la sécurité et les mesures correctives possibles - BRGM

 

 

Les caractéristiques du CO2 n'en font pas un gaz dangereux mais les quantités qui seraient stockées et la durée de stockage envisagée nécessitent des garanties. Compte tenu de la durée d'utilisation du charbon et du temps de résidence du CO2 dans l'atmosphère terrestre, le BRGM fixe à 1.000 ans environ la durée d'un stockage. La technique ne pourra donc être généralisée au-delà des opérations de démonstration que si des garanties suffisantes sont apportées sur la sécurité et les mesures correctives possibles, explique le BRGM.

 

Les questions clés à résoudre seront notamment la compréhension des impacts locaux du stockage notamment sur les aquifères d'eau potable situés au-dessus ou sur la stabilité géomécanique du réservoir et de la couverture.

Dirigée par Hubert Fabriol, cette nouvelle unité tachera donc d'analyser les scénarios d'évolution normale des stockages en aquifère profond et les comportements altérés (remontées de CO2), de caractériser les impacts sur l'environnement en particulier sur les autres aquifères, de proposer des critères de sécurité et de contribuer à l'élaboration des réglementations françaises et internationales en la matière.

Pour plus amples informations :

 

http://www.actu-environnement.com/ae/news/brgm_securite_stockage_co2_7182.php4

 

                                                 §§§§

 

Nous vous rappelons que BRGM est actionnaire de la Société Geogreen.

Extrait de la présentation de cette Sté sur son site  :

 

« Geogreen est une société internationale de services d’ingénierie dédiée au transport et au stockage géologique du CO2.

Geogreen est le fruit de l’union de trois acteurs majeurs français du domaine : l’IFP, la société Géostock (stockage souterrain d’hydrocarbures), et le BRGM (Bureau de Recherche Géologique et Minière). Ils mettent en commun leurs compétences respectives afin de se positionner sur le marché mondial du stockage géologique du CO2, et contribuer ainsi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

La parfaite complémentarité technique de ses experts permet à Geogreen de proposer aux industriels concernés un éventail très large de services sur l’ensemble de la chaîne du transport au stockage géologique du CO2, de l’expertise amont à l’ingénierie et au développement de projets. A plus long terme, elle proposera des prestations d’exploitation, de contrôle et de maintenance de sites d’injection, ainsi que des services de suivi liés à la fermeture de sites de stockage. »

…………

pour plus amples informations, consultez le site : http://www.geogreen.fr/fr/01_profil.html

 

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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 16:50



PLAN DE PREVENTION DES  RISQUES TECHNOLOGIQUES

 autour  des sites de 

CCMP (dépôt de carburant)

et de GAZECHIM (stockage et conditionnement de gaz toxiques liquéfiés) 


Pour extrait :

 

Arrêté préfectoral n° 08 DAIDD 1 IC 381 DU 11/12/2008 prescrivant

l'établissement d'un plan de prévention des risques technologiques

autour des établissements CCMP et GAZECHIM

sur les communes de Compans et Mitry-Mory

 

………

ATTENDU que tout ou partie du territoire des communes de Compans et de Mitry-Mory sont susceptibles d’être soumis aux effets de plusieurs phénomènes dangereux, générés par les établissements CCMP et GAZECHIM classés « AS » au sens du code de l’environnement, générant des risques de type toxique, thermique et de surpression et n’ayant pu être écartés pour la maîtrise de l’urbanisation selon les critères en vigueur définis au niveau national ;

 

http://www.drire.gouv.fr/ile-de-france/environnement/pprt/seineetmarne/Mitry_Compans/20081211_PPRT_%20Mitry_%20Compans_AP_perimetre_prescriptions.pdf

 

 

http://www.drire.gouv.fr/ile-de-france/environnement/pprt/seineetmarne/Mitry_Compans/20081211_PPRT_%20Mitry_%20Compans_perimetre_prescriptions.pdf

 

 

http://www.drire.gouv.fr/ile-de-france/environnement/pprt/seineetmarne/Mitry_Compans/20090128_PPRT_Mitry_Compans_poa_reunion.pdf

 

 

pour consulter la liste des PPRT Ile de France Grande Couronne :

http://www.drire.gouv.fr/ile-de-france/environnement/pprt/pprt_4liste.htm

 

 

 

Alors que les départements du  Val d’Oise,  de l’Essonne, et des Yvelines ne compte que 4 sites chacun couverts par des PPRT,

la Seine et et Marne en compte déjà 11.


Et peut-être bientôt  un douzième ?

 

Le futur stockage de déchets industriels gaz carbonique (co2) sur le site de la décharge de la REP VEOLIA de Claye-Souilly, Fresnes sur marne, Charny sera-t-il couvert par un plan de prévention des risques technologiques ?

Si oui comment le  périmètre sera-t-il défini ? Il y aura-t-il des expropriations ?

A ce jour aucun cadre juridique n’est encore en place.

Les essais de stockage de CO2 auront-ils lieu sans cadre juridique ?

Les riverains seront-ils mis devant le fait accompli ?

 

A toutes ces questions nous n’avons pas de réponses, d’autant que Veolia n’a à ce jour organisé aucune réunion publique et n’a fourni aucune information à notre association.

 

Nous sommes en contact permanent avec l’Association des Coteaux de Jurançon, près de Lacq, et vous tiendrons au courant au fur et à mesure des avancés de leur dossier.

 

 

 Pour plus amples informations sur les PPRT consultez le site du ministère :

http://www.ecologie.gouv.fr/Les-Plans-de-Prevention-des.html

 

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 09:48

 

La SPPEF

Société pour la protection des Paysages et de l’Esthétique de la France

http://sppef.free.fr/texte/result.php


vient de faire paraître dans son n° 204 du 1 T 2009 un article signé par  François Régis BACH concernant la convention européenne du paysage et sa mise en œuvre en France.


Pour extrait : « La convention européenne du paysage a été ratifiée par la France, par la loi du 13 octobre 2005. Elle est entrée en vigueur le 1er juillet 2006. Le décret d’application a été publié au JO le 22.12.2006. Elle fait donc force de loi en France.

Une circulaire ministérielle du 1er mars 2008 rappelle aux préfets ses éléments essentiels et précise ses consignes de mise en œuvre. »

 

Le site du ministère de l’écologie :

http://www.ecologie.gouv.fr/Convention-europeenne-du-paysage.html

 

La convention et la circulaire :

http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/conv_eur_paysages.pdf

http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/circulaire_mars2007.pdf

 


 Annet s/Marne lieu-dit  "Les Carreaux" 23/3/2008 exploitant ECT

 

                             Annet s/Marne lieu-dit  "Les Carreaux"11/3/2009 exploitant ECT

 

Il semblerait que dans notre département les services de la DDEA qui instruisent les dossiers pour la Préfecture n’est pas tenus compte de cet élément (le paysage) pour délivrer les autorisations, notamment à Annet sur Marne, au lieu-dit « Les Carreaux » où le site de la Vallée de la Beuvronne est aujourd’hui complètement occulté par un dépôt de gravats de bâtiment, voir photo 1 ci-dessus.

 

  Au19ème siècle Annet sur/Marne était très prisé

par les peintres de l’Ecole de Barbizon :

 


Charles JACQUE (1813-1894)

 Il a réalisé à Annet sur Marne et ses environs nombre de ses œuvres, scènes champêtres et animalières, tableaux et gravures .

 

 


Camille FLERS

Il naquit le 18.1.1802 à Paris (75)

Il  décéda le 26.6.1868 Annet sur/Marne (77).

 

Il a peint en Normandie, sur les bords de la Seine et de l’Oise et beaucoup à Annet sur/Marne et dans ses environs.

 

Quelques unes de ses œuvres :

1849 La Marne, Bain de dames à Annet, 1850 arbres à Annet, 1859 saules sur la Beuvronne, Moulins à eau sur la Beuvronne, Plaine d’Annet.

 

 

Pour plus amples informations sur ces peintres , consultez le blog Claye-Souilly découverte :

http://www.claye-souilly-decouverte.com/categorie-1236659.html

 

 

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 09:04

COVED go home !

 

 

La petite ville de Château-Landon ( 3500 habitants dans le sud Seine-et-Marnais ), vient d’échapper à un monstrueux projet COVED :

Enfouissement de 100.000 tonnes de déchets par an pendant plus de 8 années, soit une colline d’ordures, haute de 22 mètres et étalée sur 5 terrains de foot.

 

            Mais, pour en arriver là…. 3 années d’efforts pour faire valoir ce qui paraît être un droit élémentaire : pouvoir respirer chez soi, à l’école, au gymnase, dans les rues… de l’air « normal », sans odeurs de viandes décomposées ou d’œufs pourris !

 

En novembre 2005, alors que depuis 1998 la population subit bon gré, mal gré, les désagréments du centre d’enfouissement technique n°2 (CET), où COVED enfouit 70.000 T de déchets par an, le bruit circule qu’une 3ème décharge, 2 fois plus grosse, est sur le point d’ouvrir, au même endroit.

C’est la poubelle de trop : voici des décennies que les anciennes carrières se remplissent, d’abord avec les ordures des locaux, puis, depuis le CET n°1, avec les poubelles du SICTRM ( syndicat des ordures ménagères des 33 communes environnantes ).

 

Il apparaît très vite que cette information, peu ou pas donnée aux conseillers municipaux, était détenue par Madame le Maire, qui encourageait  même ce projet en tant que présidente du SICTRM.

 

Début 2006 :

organisation d’une réunion publique avec près de 200 participants

création d’une association locale, rattachée à AID France, avec 150 adhérents

pétitions contre ce projet avec plus de 1600 signataires

démission de madame le Maire et de 4 autres élus.

 

Nous croyons pouvoir dire, avec du recul, que le refus cette 3ème décharge a été aidé par une levée de bouclier contre la façon dont Madame le Maire partageait les informations au sein de la municipalité.

 

Tout au long de 2006, de nombreuses actions ont montré la motivation de la population (Opération escargot à la déchèterie, manifestations dans les rues de Château-Landon, à la sous-préfecture et lors des différents meeting politiques… )

Les lettres envoyées aux politiques n’ont pas toutes été vaines : Jean Dey, vice-président du conseil général s’est déplacé personnellement sur le site et, par la suite, le conseil général a voté une motion contre les déchets issus des autres départements.

La nouvelle municipalité a organisé un referendum, en juin 2006, où 88% des votants se sont exprimés contre ce projet.

Le sous-préfet de Fontainebleau, Monsieur Chopin, a reçu des représentants de l’association ce même mois.

 

Bilan provisoire : COVED, qui était sur le point d’ouvrir le 3ème CET « en douce » en 2006, voit ses projets contrariés et demande une rallonge à la préfecture pour continuer avec le CET n°2.

A noter : La DRIRE ( Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Equipement ) et la préfecture acceptent complaisamment toutes les demandes de COVED car, à cette époque, il n’existe pas d’autre solution pour gérer les déchets du sud 77, même si la construction d’un incinérateur à Pithiviers est décidée.

Ce qui donne 550.000 T de déchets dans un site prévu pour 360.000 T initialement, sans aucun procès verbal adressé à l’exploitant !

 

Début 2007 : Clash à la CLIS ( Commission Locale d’Information et de Surveillance du site n°2).

Dans cette commission, paradoxalement, il ne siégeait aucun riverain du CET, aucun habitant pourtant placé aux premières loges….

Seule Madame le Maire, avec le parti pris qu’on lui connaît, en tant que présidente du SICTRM, pouvait s’exprimer au nom de la population.

La plupart des autres membres avaient grand intérêt à cette décharge où leurs déchets aboutissaient à moindre coût, loin de leurs prés carrés….

En janvier 2007, 2 riverains viennent siéger à la CLIS, au nom de l’ASMSN ( association Seine et Marnaise de Sauvegarde de la Nature, maintenant dénommée « Nature Environnement 77 » ) mais le sous-préfet, Monsieur Chopin, se méprend en pensant que ces 2 personnes sont là pour représenter l’association locale AID, à qui il avait refusé la présence aux CLIS.

Monsieur Chopin annonce alors qu’il ne commencera la séance que lorsque les « intrus » seront partis.

Les représentants de l’ASMSN, sûrs de leur bon droit, refusent de quitter la salle et, Monsieur le sous-préfet, n’ayant qu’une parole, rentre à Fontainebleau sans que la CLIS ne puisse se tenir.

 

Cette anecdote est loin d’être banale : Elle montre un virage, une nette détermination des habitants à ne plus vouloir subir sans se défendre.

Dès lors, COVED et les services de l’Etat comprennent que les riverains iront jusqu’au bout pour faire appliquer leurs droits, quitte à attaquer les arrêtés préfectoraux au Tribunal Administratif.

 

En février 2007, la CLIS se tient normalement, avec les 2 représentants de l’ASMSN, riverains de la décharge et reconnus, cette fois-ci, comme ayant droit de citer.

 

Les actions se poursuivent, les contacts politiques se multiplient, le dépôt du dossier par COVED est régulièrement repoussé…

 

En 2008 :

Election municipale d’une nouvelle équipe clairement opposée au projet COVED.

Nouveau sous-préfet à Fontainebleau. Monsieur Fétrot reçoit AIDe ( association désormais indépendante d’AID France dissoute) et accepte sa présence à la prochaine CLIS de septembre 2008.

Lors de cette CLIS, le ton est nettement différent, grâce, entre autre, à la présence de 6 habitants de notre commune, au travers de 2 associations ( AIDe et NE77 ) et de la nouvelle municipalité.

Monsieur le sous-préfet propose un vote, même s’il n’a aucune valeur décisionnelle, sur le projet présenté par COVED : seules 2 personnes ( le personnel COVED ) votent pour !

Tous les maires environnants ont compris que la coupe était pleine chez nous !

 

ouverture de l’incinérateur de Pithiviers en octobre 2008

Enquête publique en novembre.

 

Elle a constitué, sans aucun doute, le point d’orgue de ces 3 années… mais il est certain que sans tout ce qui précède, cette enquête publique ne se serait pas si bien déroulée :

Plus de 1000 dépositions, 7 registres pleins à craquer, des lettres issues de particuliers mais aussi d’institutions, de syndicats des ordures ménagères (BGV, SICTRM… ), de la municipalité, d’établissements publics, de politiques, de mairies, 80 pages de rapport envoyées par l’avocat d’AIDe, de spécialistes des sols et polluants, d’hydrologue…. expliquant l’inutilité d’un nouveau CET et sa dangerosité pour l’environnement.

Au final, le commissaire enquêteur, pourtant convaincu ouvertement du bien-fondé de ce projet au début de son enquête, donne un avis défavorable.

 

En février 2009, le CODERST ( Conseil Départemental de l'Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques ) se réunit :

Chacun de ses membres a reçu, quelques jours avant, une information en provenance d’AIDe mais aussi de la mairie de Château-Landon.

 

Il faut savoir que le rapporteur ( DRIRE ou DDASS ) présente ses dossiers avec un avis tranché, et que les membres du CODERST suivent, en général, cette opinion.

 

En ce qui nous concerne, le rapporteur de la DRIRE a présenté ce dossier comme étant un mauvais projet (alors que 3 mois auparavant, avant l’enquête publique, la DRIRE n’y voyait pas grand chose à redire !!!)

Le vote du CODERST a donc été NON.

 

Quoi qu’il en soit, le dernier à décider, et ce, quels que soient les avis précédents ( Enquête publique, CODERST… ), c’est le préfet.

 

Pour notre histoire, le préfet devait donner sa réponse fin mars et, en toute logique, son intention était de dire NON au projet de COVED.

Dans une (dernière ?) pirouette, la COVED vient de retirer sa demande, afin d’éviter un refus cuisant.

Faut-il y voir une raison de se méfier ?

COVED possède-t-elle encore quelques atouts ?

 

Voilà peut-être une remarque qui peut en dire long :

Lors du CODERST, un représentant de la DRIRE a courageusement ( ou inconsciemment ? ) reconnu, peut-être pour soulager sa conscience, que COVED pouvait pratiquement tout se permettre, sachant qu’il n’existait pas d’autre solution pour la gestion des ordures.

Depuis l’ouverture de l’incinérateur de Pithiviers, la donne a changé, expliquant sûrement le revirement de la DRIRE, et la joie de son représentant lors du vote du CODERST…  

 

            Pour conclure, nous souhaiterions élargir le débat :

Enfouissement ou incinération, l’essentiel est ailleurs.

Nous devons absolument comprendre que nous, occidentaux, nous vivons comme si nous possédions 5 planètes.

En bref, nous consommons à crédit, sur le dos des autres populations, mais aussi sur celui des générations à venir.

Il devient indispensable de recycler, afin de limiter ces montagnes honteuses d’immondices et de faire face aux pénuries de plus en plus nombreuses.

Mais cette attitude doit aller de paire avec une nouvelle façon de consommer, le gaspillage doit cesser, malgré le discours politique qui nous pousse à toujours plus, au nom de la sacro-sainte croissance…

 

 

 

 

Contact :

AIDe Section locale de Château-Landon

4. rue du Lieutenant Charron                     

77570 Château-Landon

Xavier Ecoutin, vice président  xavier.ecoutin@wanadoo.fr

 

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