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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 16:45

Paru sur le site du CNIID :

 

Le point sur... la redevance incitative

 

 Vous avez sûrement entendu parler récemment de ce terme à propos du paiement du service d'enlèvement des déchets ménagers.

La loi d'orientation du Grenelle de l'environnement, adoptée le 23 juillet dernier, consacre la mise en place d'ici 5 ans d'une tarification incitative par les collectivités locales compétentes. Cette tarification pourrait prendre la forme de la redevance incitative (RI).

Les quelques points suivants permettent de comprendre l'essentiel de ce dispositif :

 

Quelle différence par rapport à aujourd'hui ?

Dans la très grande majorité des collectivités françaises, les citoyens paient pour la gestion de leurs déchets via la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères ou Teom. Celle-ci est perçue avec la taxe foncière et calculée en fonction de la valeur locative du foncier bâti.

Alors que dans le cadre des services liés à l’eau et à l’électricité, la somme payée est fonction du service rendu et donc de la consommation du citoyen, la Teom n’est absolument pas fonction de la quantité de déchets produite par le foyer en question.

La RI vise à instaurer cette logique dans le paiement de la gestion des déchets et correspond à l'application du principe pollueur-payeur. Elle établit directement un lien entre le montant de la facture et la quantité de déchets résiduels (non triés) produits.

 

Quels sont les avantages pour le citoyen ?

Le montant de la redevance est constitué d'une part fixe et d'une part variable.

La part fixe permet de couvrir les frais incompressibles liés la gestion des déchets (personnels, location des bacs, maintenance des camions, etc.) et d'assurer une équité sociale pour les foyers les plus défavorisés.

La part variable est incitative et est fonction de la quantité de déchets non triés produits par le ménage. Chacun peut donc agir sur sa facture en adoptant quelques gestes simples de réduction des déchets résiduels : tri des emballages, apport des encombrants et déchets dangereux en déchetterie, dons, et, lorsque cela est possible, compostage des déchets organiques. Les comportements « vertueux » sont ainsi concrètement valorisés.

Soulignons que la mise en place de la RI est un des éléments du système de paiement du service de gestion des déchets parmi d'autres. Il est essentiel que le coût global soit avant tout  assumé par les producteurs de biens mis sur le marché via les filières de responsabilité élargie des producteurs. En aucun cas la RI vise à faire porter le coût et la responsabilité de la production de déchets uniquement sur le citoyen.

 

……

contact : 

Hélène Bourges

 

pour plus amples informations :
http://www.cniid.org/index.php?option=com_content&view=article&id=54&catid=3&itemid=20

 

 

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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 19:58

Extrait article paru le 13/09/2009 sur le bog ACCID :

Une « station verte » nouvelle génération à Auchan Blois Vineuil pour récompenser le tri.

Le nouveau centre commercial La Renaissance Auchan Blois Vineuil, inauguré aujourd'hui, 9 septembre 2009, s'est doté, .... d'un équipement innovant et inédit en France : une « Station verte » nouvelle génération. Située sur le parking du magasin Auchan, elle permet de récompenser par des bons de réduction, les clients qui trient et rapportent leurs déchets.

Un système de tri efficace


Cette station, est très simple d'utilisation : le consommateur peut y ramener l'ensemble de ses déchets d'emballages recyclables. La station comporte en effet 2 points classiques de collecte en conteneur semi-enterrés pour les cartons, papiers (journaux, magazines...), et les bouteilles en verre mais propose surtout un service innovant pour le consommateur qui ramène ses bouteilles plastique, canettes et boîtes de conserve et les dépose dans l'ouverture prévue à cet effet.

L'automate intégré dans la station, conçu par la société Tomra, reconnaît les emballages déposés, les trie et les compacte sur place. Les bouteilles en plastique d'une part, les canettes et boîtes de conserve d'autre part sont ensuite récupérées par les équipes du magasin et entrent dans le circuit de collecte mis en place par l'agglomération de Blois pour être recyclées.

Une récompense pour le consommateur

En fonction du nombre de bouteilles ou canettes qu'il rapporte, le consommateur reçoit un bon de réduction à utiliser dans l'hypermarché sur la base d'1 ct par contenant déposé . Il a également la possibilité de faire un geste pour l'environnement en renonçant à son gain, le magasin effectuant alors un don du même montant au Comité Départemental de la Protection de la Nature et de l'Environnement (CDPNE) du Loir et Cher.

Une initiative unique en France

Dès sa mise en projet, l'hypermarché d'Auchan Blois Vineuil s'est inscrit dans une démarche ambitieuse en termes de développement durable tant dans sa conception que dans son exploitation. « Etre un distributeur soucieux de l'environnement, cela passe par la promotion de comportements de consommation responsables. C'est pourquoi nous avons trouvé extrêmement intéressant le prototype que nous a présenté Tomra qui permet de récompenser l'effort de tri de nos clients», explique Philippe Courbois, directeur de l'hypermarché Auchan Blois Vineuil.

« L'industrie des fabricants de boîtes boisson représentée par BCME a souhaité s'associer à cette opération pour sensibiliser le consommateur sur l'impact environnemental de l'emballage boisson le plus recyclé au monde. Aujourd'hui, en France, 2 boîtes boissons sur 3 sont recyclées. Elles sont 100% recyclables, sans perte de qualité, et ce, à l'infini. Le recyclage des canettes en France permet d'éviter l'émission de 1,5 million de tonnes de CO2 et d'autres gaz avec effet de serre par an.

Cette opération s'inscrit dans un programme d'une série de pilotes, menés par le BCME et réalisés en partenariat, en France et plus largement en Europe, visant à augmenter le taux de recyclage des canettes consommées hors du domicile », déclare Philippe Vanhelst, Président du GIE rassemblant l'industrie de la canette en France.

….

Pour plus amples informations : http://accid.over-blog.com/article-35997887.html

 

 

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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 08:35

Paru sur le site Bulletins-electroniques.com

 

BE Allemagne 448  >>  26/08/2009

 

Environnement
Un procédé de recyclage du monoxyde de carbone permet de réduire les émissions de CO2 dans les aciéries

Le Ministère fédéral de l'environnement (BMU) met à disposition de l'aciérie Arcelor Mittal Eisenhüttenstadt GmbH (Brandebourg) 30 millions d'euros en vue de la mise en place d'un procédé innovant de réduction des émissions de CO2 à grande échelle pour la production d'acier de l'usine. Ce projet ambitieux qui s'inscrit dans le cadre du programme pour l'innovation dans le domaine de l'environnement (Umweltinnovationsprogramm) n'ambitionne pas seulement de réduire les émissions de CO2 dans l'aciérie, il vise également à garantir le maintien des emplois sur le site d'Eisenhüttenstadt, a souligné le Ministre fédéral de l'environnement, Sigmar Gabriel, lors de la visite de l'usine conjointement organisée avec celle du Ministre fédéral des Affaires Etrangères, Frank-Walter Steinmeier.

Avec l'enveloppe de 30 millions d'euros, l'entreprise prévoit de modifier un haut fourneau dans le but de recycler le gaz issu de la production de fonte brute. Ce gaz, fortement concentré en monoxyde de carbone (CO), pourra ainsi être réutilisé dans le cycle de production de l'acier, ce qui contribuera à une diminution du coke nécessaire dans ce cycle de production [1] et donc à une réduction des émissions de CO2.

.........
C'est la première fois que ce procédé de recyclage du gaz de haut fourneau est appliqué à une telle échelle. Cette technique avait néanmoins déjà été testée en Suède (Lulea) dans le cadre du projet de recherche "Ultra Low CO2 Steel Making" (ULCOS) de la plateforme technologique européenne de l'acier (ESTEP). Ce projet devrait permettre de réduire les émissions de CO2 de près de 16%. Ceci représenterait 6,9 millions de tonnes de CO2 en moins par an si ce procédé était adopté par toutes les aciéries allemandes productrices de fonte brute.

 

 

Article complet :http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/60250.htm

 

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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 00:00

Notre association 
ADENCA
A
ssociation de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours

sera présente au :

Forum des Associations de Villeparisis

Dimanche 13 Septembre 2009 de 10 h à 18 h

Gymnase Aubertin

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 09:21
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 08:42

Extrait communiqué de Presse du RES le 9 septembre 2009 :

 

Epidémie de grippe A/H1N1 : les questions du

Réseau Environnement Santé

 

 

Le Réseau Environnement Santé (RES) a été créé pour mettre les questions de santé et d’environnement au cœur des politiques de santé. Il tient à exprimer ses préoccupations devant les risques que peut représenter une vaccination massive comme celle qui est aujourd’hui envisagée par les autorités de santé ainsi que sur le caractère disproportionné de ces mesures, eu égard à d’autres facteurs de risque infectieux et non infectieux.

 

 

- Evaluation coûts-bénéfices

 

Le RES constate qu’il y a aujourd’hui un large consensus pour caractériser ce nouveau virus comme très contagieux, mais peu virulent. C’est ce que montre l’avancée de la maladie, dans des territoires bénéficiant d’un système de santé de même nature que celui de la France métropolitaine, comme la Nouvelle Calédonie ou la Polynésie. Le RES s’interroge donc sur le fondement scientifique de la campagne de vaccination annoncée par les autorités sanitaires et demande que les preuves scientifiques soient fournies démontrant que le bénéfice de cette vaccination est supérieur aux effets secondaires attendus.

 

L’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) par la voix de sa chef du département de pharmacovigilance vient en effet de rappeler  que les vaccins contre la grippe A-H1N1  présentent un risque individuel non négligeable (entre autre le syndrome de Guillain-Barré, maladie auto-immune pouvant être mortelle et entraînant des séquelles graves pouvant aller jusqu'à une paralysie des membres). En 1976, une campagne de vaccination massive portant sur 45 millions de personnes contre un précédent virus H1N1 a été arrêtée aux Etats-Unis en raison de la survenue de cas de syndrome de Guillain-Barré. En tout, 4000 personnes ont porté plainte ultérieurement.
……
communiqué de presse complet :

http://www.reseau-environnement-sante.fr/images/PDF/cp_090909_res.pdf

 

 

Pour plus amples informations : http://www.reseau-environnement-sante.fr/

 

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 13:48



Un autre projet de captage de CO2
situé dans la Nièvre ?

Nous suivons le dossier  de près
Nous sommes solidaires et en contact permanent
avec l'association de riverains.
http://www.adsn58.fr/


Article journal Le Monde :

En France, une mine pourrait rouvrir dans le département de la Nièvre

LE MONDE | 08.09.09 | 14h39

 

Coincé entre la proximité du sommet de Copenhague sur le climat, les engagements du Grenelle de l'environnement, les prochaines élections régionales, et la volonté des élus locaux de développer l'emploi, le gouvernement prend son temps avant de se prononcer sur le projet de concession d'une mine de charbon dans la Nièvre.

La France ne produit plus de charbon depuis la fermeture des derniers puits en 2004. Pourtant, le renchérissement du pétrole et du gaz provoque un regain d'intérêt pour le minerai. Ce qui explique qu'un gisement de 250 millions à 300 millions de tonnes découvert en 1986 par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), à 40 km au sud-est de Nevers, suscite aujourd'hui des projets d'exploitation.

Fin juillet 2006, la Société d'exploitation des ressources énergétiques du Nivernais (Seren) a sollicité la concession d'une mine, suivie en novembre 2006 de la société Valorca. Les deux projets concurrents, soutenus par des acteurs financiers, visent une zone d'exploitation située sur les communes de Lucenay-lès-Aix, Cossaye et Toury-Lurcy.

La demande, déposée fin juillet 2006 par la Seren, a déclenché la procédure administrative habituelle : avis de mise en concurrence, enquête publique et missions d'inspection. Selon le code minier, une décision doit être prise dans les trois ans suivant la première demande.

"Complexité"

Pourtant, début septembre, le gouvernement n'a pas tranché. Le ministère de l'écologie, qui a reçu un rapport d'experts fin mai, invoque la "complexité" du dossier, qui justifierait un délai supplémentaire de quelques mois avant de décider, sans doute en novembre ou décembre.

Dans la région, le projet minier divise. De nombreux élus soulignent l'intérêt économique d'une mine, qui permettrait la création de dizaines d'emplois liés à la construction des infrastructures, puis à l'exploitation du gisement. Un argument de poids dans ce bassin de population affaibli économiquement. Mais, parallèlement, ces mêmes élus souhaitent voir la production du charbon nivernais la plus "propre" possible.

Wilfrid Sejeau, conseiller régional Verts de Bourgogne, fustige cette "attitude hypocrite" qui consiste à soutenir le projet sans bien tenir compte de l'impact sur la qualité de la vie et la nécessaire action contre le réchauffement climatique. De son côté, Pierre Kaluzny, de l'association de riverains Stop Charbon, pointe que la solution de captage de CO2, présente dans les dossiers de candidature à la concession, est "coûteuse et ne devrait pas être au point avant 2020 au plus tôt".

Le dossier est donc un vrai casse-tête pour Jean-Louis Borloo, le ministre de l'écologie. A son ministère, on rappelle qu'au-delà des considérations techniques et économiques, ce sera au gouvernement de trancher.

Bertrand d'Armagnac

 

 

Pour plus amples informations :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/09/08/en-france-une-mine-pourrait-rouvrir-dans-le-departement-de-la-nievre_1237445_3244.html


 

  http://www.adsn58.fr/

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 10:39

Le parisien 77

La Marne polluée à Noisiel

 08.09.2009, 19h38 | Mise à jour : 19h40

Une nappe polluante de matière non identifiée a été constatée mardi après-midi sur la Marne à Noisiel (Seine-et-Marne), et les recherches se poursuivaient encore en début de soirée en vue de nettoyer la rivière.

La police et les pompiers ont été alertés vers 15 heures de la présence sur la Marne, pas loin du site de Nestlé, d'une «pollution par une matière non identifiée».

 Cette pollution était jugée «conséquente» en début de soirée par le cabinet du préfet, évoquant «un produit de couleur jaune» qui a couvert environ 80% de la largeur sur une centaine de mètres de la Marne.

«Pas de conséquence sur les poissons pour l'instant»

Aussitôt après l'alerte, les techniciens de la Direction régionale de recherche de l'industrie et de l'environnement (Drire) sont entrés en contact avec le groupe Nestlé. En l'état des informations fournies à la préfecture, il n'était pas possible de lier l'incident aux activités du groupe alimentaire, a précisé le cabinet.

«Il n'y a pas a priori de conséquence sur les poissons, pour l'instant», a-t-on assuré de même source. «On est vigilants, on cherche et on investigue» en vue de «l'identification de ce produit», a-t-on ajouté.

D'importants moyens de pompage et un barrage ont été mis en place sur et autour de l'étendue de la nappe, et les recherches engagées par les pompiers se poursuivaient en début de soirée.

Selon la source policière, des bateaux, des plongeurs et un hélicoptère ont été mobilisés sur cette opération.

La direction de Nestlé n'a pas souhaité faire de commentaire.


 pour plus amples informations : http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/la-marne-polluee-a-noisiel-08-09-2009-631803.php

 

 

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 22:19
Paru sur le site France Nature Environnement :
Fuite de pétrole dans la Crau : une dépollution qui accentue le désastre écologique.

[07.09.2009] [Général]

Le 7 août 2009, la rupture d’un pipeline géré par SPSE dont les actionnaires majoritaires sont Total et Exxon, a entraîné le déversement de 4 000 m3 de pétrole dans la réserve naturelle nationale de la Crau. Si la priorité est d’enlever le pétrole avant les pluies pour éviter la propagation de la pollution, les associations s’inquiètent des conséquences des travaux de dépollution et redoutent que la priorité pour SPSE soit juste de remettre le pipeline en état de marche au plus vite !

Des travaux titanesques qui élargissent la zone impactée

Les travaux de dépollution consistent à retirer une couche de 40cm sur les
5 ha touchés, à l’aide de tracto-pelles entraînant une rotation d’environ 1 600 camions.

Les associations constatent que la SPSE ne respecte pas le protocole de dépollution tel que défini avec les services de l’Etat, en dépit de l’avis et de la désapprobation des gardes de la réserve naturelle.

En effet, actuellement la circulation se fait de manière désordonnée : les engins roulent et écrasent végétaux et animaux sur plus de 13 ha de milieu naturel protégé. Aucune voie d’accès n’a été définie en accord avec la Réserve Naturelle.

De plus, des sondages ont été réalisés par la SPSE dans la réserve et sur le site Natura 2000, sans aucune évaluation d’incidences préalable. D’ailleurs, l’un des sondages a fait l’objet d’un procès-verbal.

Enfin, la SPSE poursuit la vérification de l’état du pipeline. Des corsets métalliques ont déjà été posés pour le renforcer, ce qui redouble notre inquiétude quant à l’état de dégradation du pipeline…

Un manque de transparence dans la communication


La société ne donne pas toutes les informations nécessaires au bon déroulement de l’opération, nuisant ainsi à une bonne coordination des travaux de dépollution. Les journalistes se sont vus refuser l’accès au site par la SPSE. Donc, l’essentiel des informations en circulation n’ont qu’une seule et unique source : le service communication de la société !

Dorénavant, la mise sous séquestre de la zone polluée pour cause de procédure judiciaire en cours constitue un obstacle supplémentaire à la surveillance par le gestionnaire de la réserve.


De fortes attentes des associations


L'URVN et ses associations membres, avec l'appui de FNE, soucieuses de protéger la Crau et du respect du statut de réserve naturelle nationale demandent :
-
une réunion en urgence, ouverte à tous les acteurs concernés, dont les scientifiques régionaux et nationaux, pour établir un cahier des charges sous tutelle de l’Etat définissant les modalités de dépollution, de restauration et de compensation, mais aussi de circulation des engins,

………
- et surtout une analyse sur l'état et les risques des canalisations et installations industrielles, actuelles et futures qui traversent la Crau avec, dans un cadre plus général et une démarche proactive, la création d’un comité de suivi des procédures de surveillance, auquel participeraient les APNE, pour l’ensemble des pipelines de la région.


Pour Pierre APPLINCOURT, président de l'URVN : "
La Crau dans son ensemble, et pas que la réserve, est un milieu exceptionnel. Malheureusement, elle est soumise à une pression économique forte. D’autres projets de gazoducs sont prévus. Nous craignons pour l’avenir de ces milieux naturels uniques en France où subsistent des espèces endémiques. Il faut absolument que les acteurs économiques tiennent compte de cette donnée. La protection de la nature ce n’est pas que dans les publicités !".

article complet :
http://www.fne.asso.fr/fr/fuite-de-petrole-dans-la-crau--une-depollution-qui-accentue-le-desastre-ecologique..html?cmp_id=33&news_id=1202&vID=1

 

 

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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 00:00

Paru sur le site Novethic

Claire Stam à Francfort (Allemagne)
Mis en ligne le : 18/06/2009

Allemagne : vive polémique sur la séquestration carbone

Berlin prévoit l'adoption d'une loi pour la réglementation du captage et du stockage du CO2 avant fin septembre, c'est-à-dire avant la fin de l'actuelle législature. Or, cette loi donne lieu à un affrontement entre partisans et opposants à ce procédé, qui rappelle les beaux jours de la campagne anti-nucléaire.

Ce ne sont pas des noms d’oiseaux, mais presque. « Provincial ! » s’écrie Volker Hauff, qui préside le Conseil au développement durable. L’ancien Ministre à la recherche et au développement qui conseille la chancelière Angela Merkel dans les questions de développement durable, entend montrer son profond désaccord envers les scientifiques qui, études à l’appui, demandent l’arrêt immédiat du projet de loi sur la capture et la séquestration carbone (CCS – Carbon Capture Storage).  « La République fédérale allemande n’est pas une cour de récréation pour RWE et Vattenfall (entreprises énergétiques) », s’insurge de son coté Hermann Scheer, le charismatique président d’Eurosolar et député social-démocrate au Bundestag.

De quoi s’agit-il ? Le gouvernement fédéral a voté le 1er avril 2009 une proposition de loi pour la réglementation de la séparation, du transport et du stockage à long terme du CO2. Or, le Comité scientifique pour les questions environnementales (SRU) considère que ce texte ne doit pas être adopté dans la hâte, au vu de ses impacts sociaux et environnementaux. Il plaide pour une autorisation ciblée des expérimentations du CCS à travers une loi de recherche. Par ailleurs, le SRU déplore que l’Etat assure non seulement le financement de la recherche sur le CCS, mais endosse également la responsabilité des risques et des dommages que les puits de CO2 pourraient entraîner sur la population et l’environnement. De fait, la loi prévoit un transfert de responsabilité des opérateurs vers l’Etat 30 ans après la mise à l’arrêt définitif d’un réservoir, comme c’est d’ailleurs le cas dans d’autres pays.

Il n’en fallait pas tant aux organisations environnementales pour se mettre sur le pied de guerre. Même si le Ministre de l’environnement, Sigmar Gabriel, s’est précipité pour déclarer que la loi ne saurait être assimilée en aucune façon à un « chèque en blanc » pour l’industrie de l’énergie. Ce que contestent les ONG. « Le parti pris inconditionnel du Ministère de l’économie pour les intérêts de l’industrie de l’énergie a miné tout dialogue raisonnable entre les différents partis », déplore Karsten Smid de Greenpeace.

« Kohlekraft ? Nein danke ! »

La connivence entre le monde politique et l’industrie de l’énergie a toujours figuré sur l’agenda des organisations environnementales (voir article lié). Interrogée sur ses positions, RWE renvoie au Centre d’information sur les centrales à charbon respectueuses du climat (Informationszentrum klimafreundliches Kohlekraftwerk – IZ Klima). Au centre, on cite une étude publiée par l’agence de conseil Prognos, selon laquelle l’application de la nouvelle technologie permettrait de faire baisser les prix à l’énergie – notoirement élevés en Allemagne – et d’assurer la sécurité énergétique du pays. Des positions reprises par Volker Hauff.

Mais ces arguments sont bien sûr remis en cause par les ONG qui font le lien entre « déchets carbone » et déchets radioactifs. Quid de la sécurité pour l’environnement et la population en cas de fuite de CO2 ? Qui porte la responsabilité des puits de carbone ? De fait, l’opinion publique allemande demeure largement réticente dès lors que le sujet « centrale à charbon », avec ou sans technologie CCS, est abordé. Déjà, plusieurs communes sont parvenues – légalement – à arrêter la construction de nouvelles centrales à charbon dans leurs localités.

……..

Les opposants ne sont pas en reste. Eurosolar vient ainsi de publier une carte montrant les tracés des futurs pipelines amenés à transporter du CO2 (des pipelines qui passeraient parfois en pleine zone urbaine). Et ce, dans le but clairement annoncé de pouvoir organiser suffisamment longtemps à l’avance des mouvements de protestations dans les zones concernées. Un mouvement à suivre.

Article complet :

 

 

http://www.novethic.fr/novethic/entreprise/environnement/emissions_de_gaz_a_effet_de_serre/allemagne_vive_polemique_sequestration_carbone/120692.jsp

 

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