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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 14:42
CANTON DE CLAYE-SOUILLY : si on parlait des sujets qui fâchent

 

Un canton du nord-ouest 77 en majorité constitué de villages ruraux ,  situé au milieu des champs de Brie et bordé pour partie  par la Marne,  30 communes, superficie 231 km2, 49 000 habitants.

 

Les emplois

Peu d’emplois sur ce canton.

Les emplois à l’extérieur du canton se trouvent soient sur Roissy, Meaux, Mitry-Compans ou Marne la Vallée

Des emplois rémunérés en majorité au SMIC et beaucoup d’emplois à temps partiel qui nécessitent en plus d’avoir un véhicule pour se déplacer.

 

Ici pas d’argent pour encourager  les artisans, commerçants et PME non polluantes à s’implanter.

 

Les transports

La majorité de ces villages sont sous équipés en matière de transports en commun, desservis uniquement par quelques cars, aucune ligne de train ne dessert ce secteur.

Les ménages  doivent disposer d’au minimum une voiture pour se rendre à leur travail et faire leurs courses

Les étudiants qui ont des horaires décalés doivent souvent attendre plusieurs heures un autocar pour rentrer à leur domicile.

Quand aux personnes âgées vivant dans un village rural, sans commerces, sans médecin, si elles ne possèdent pas de véhicule, elles doivent faire appel à leur famille ou à un voisin aimable pour se ravitailler ou se rendre chez le médecin ou bien déménager.

 

Ici pas d’argent pour améliorer les transports en commun.

 

Les commerces

Pratiquement inexistants dans les villages ruraux : Messy et Juilly  ont vu disparaître leur boulanger alors que leur population a augmenté, St Mesmes,  Nantouillet,  Gressy, Villeroy, Vinantes, Plessis-aux-bois, Iverny…. n’ont plus de commerces et plus de commerçants itinérants pour les desservir

 

Il est vrai que l’ETAT, le Conseil Régional et le Conseil Général 77 ont versé près de 60 millions d’euros pour financer le projet du promoteur privé des villages « dits nature » (1), mais quand il s’agit d’aider au retour du petit commerce dans les villages ruraux, on ne trouve plus d’argent.

 

Les services publics

Les quelques bureaux de poste qui subsistent encore sur le territoire ont vu leurs heures d’ouverture réduites alors que la population augmentait.

Ici pas d’argent pour maintenir les services publics.

 

Les artisans

Ils ont pratiquement tous disparus.

Il faut dire qu’autrefois les collectivités locales faisaient appel à eux pour leurs travaux, aujourd’hui rares sont les entreprises du secteur qui travaillent pour ces collectivités.

Ces artisans ne demandaient pas de subvention mais simplement du travail.

 

Les Ecoles

Aucuns lycées sur le canton, les jeunes doivent se rendre soit au lycée de Mitry-Mory (classé 83e sur 99 au niveau départemental pour sa réussite au bac)(2) ou de Meaux.

 Le lycée de Mitry-Mory saturé avait dû refuser en 2013 des élèves, faute de places, élèves qu’on avait recasé parfois ailleurs ou que les parents inquiets avaient inscrits dans des établissements privés.

 

Ici pas d’argent pour implanter de grandes écoles, si les jeunes veulent faire des études supérieures, ils doivent aller vers Paris ou Marne la Vallée, ce sont les familles les plus aisées qui peuvent financer les frais supplémentaires (appartement, véhicule…).

 

La Santé

Aucun hôpital public, une seule clinique privé à Mareuil les Meaux.

Alors que l’espérance de vie dans ce département est le plus faible d’Ile de France, ce secteur

est classée en zone rouge par l’ARS : manque de médecins généralistes...

Peu de spécialistes sur le canton avec des délais d’attente qui dépassent parfois les 3 mois.

 

Ici pas d’argent pour favoriser l’implantation de jeunes professionnels de santé.

 

La qualité de l’eau potable

 

L’usine d’Annet sur Marne et quelques forages fournissent ce secteur.

On constate régulièrement des non-conformité aux normes en vigueur concernant l’eau potable distribuée.

 

La qualité de l’eau des rivières

La Beuvronne et la Thérouanne, deux rivières polluées et peu contrôlées.

 

Ici pas  d’argent pour améliorer la situation.

 

La qualité de l’air

Alors que la population absorbe la pollution des décharges, incinérateur, carrières et des millions de camions qui ravitaillent ces sites.

 

Ici pas  d’argent pour implanter  des points fixes de la qualité de l’air.

 

L’environnement

2 décharges ISDND ordures ménagères et déchets industriels

5 décharges ISDI déchets BTP

4 décharges illégales

5 carrières remblayées par des déchets

7 sites pollués

4 entreprises de recyclage de déchets

1 incinérateur d’ordures ménagères

 

2 nouveaux projets de décharges ISDI déchets BTPà Fresnes sur Marne et Vignely

 

Pas de site Natura 2000, pas de Parc Naturel Régional……

 

Les prix de l’immobilier

En chute libre car qui veut venir vivre près d’une décharge ou d’un incinérateur ?

 

 

Un canton à fortes ressources :

blé, maïs, colza…, sable, graviers, gypse…

Dans lequel les autres viennent déverser leurs ordures.

 

Un canton au service des autres

 ou les impôts versés par ses habitants sont utilisés ailleurs

« au titre de la solidarité régionale ou nationale ».

 

en quelque sorte comme le serf  au moyen âge:

« serviable et corvéable à merci »

 

 

 

 

 

 (1) http://laforge3-0.eu/actu/manuel-valls-pose-premiere-pierre-du-chantier-villages-nature/

(2) http://www.lexpress.fr/palmares/lycees/0/lycee-honore-de-balzac-paris-17_0750705J.html

 

 

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 10:09
Paru dans le journal La Marne 77 :

 

 

Claye-Souilly Rue Jean-Jaurès : entre crainte et colère des commerçants

Les commerçants de la rue Jean-Jaurès ont dû taper du poing sur la table pour faire ouvrir leur rue le soir. Certains affichent déjà une baisse de 30 % de leur chiffre d’affaires.

24/03/2015 à 17:31 par Audrey Gruaz

 

 

Claye-Souilly Rue Jean-Jaurès : entre crainte et colère des commerçants

Les commerçants ont obtenu que leur rue soit ouverte le soir, une fois les ouvriers partis. Mais ils restent vigilants.

 

Jeudi, 17 h. La rue Jean-Jaurès est fermée à la circulation, les ouvriers ont quitté le chantier, et dans la rue, une quinzaine de personnes discutent au beau milieu de la chaussée. Des clients ? Non, juste des commerçants.

 

« La rue est fermée alors qu’elle devrait être ouverte le soir. Les clients ne peuvent pas circuler et encore moins s’y garer ». Thierry Provin, boucher de la rue Jean-Jaurès ne décolère pas. Comme ses voisins commerçants, il a vu son chiffre d’affaires fondre en quelques jours. Et leurs motifs de mécontentement sont nombreux. « Selon l’arrêté, la rue devait être rouverte à la circulation à 18 h tous les jours, mais elle ne l’a pas été avant que nous n’allions nous plaindre en mairie en menaçant d’enlever nous-mêmes les barrières » poursuit-il.

 

« Un parking doit être aménagé derrière Carrefour city pour les clients et les livraisons. Mais pour le moment, ce n’est que de la terre battue alors que la rue est déjà en travaux » s’emportent les commerçants. Ce nouveau parking, qui donne directement sur la rue Jean- Jaurès, offrirait pourtant aux clients un accès direct à la rue commerçante.

Pendant 3 mois, personne ne roule

 

 

Leur colère est montée d’un cran lorsqu’au détour d’une conversation avec les ouvriers, ils ont appris que « trois semaines seraient nécessaires pour faire sécher le nouveau revêtement… Trois semaines durant lesquelles aucune voiture ne devra rouler ». Mais à y regarder de plus près, l’arrêté pris par la Ville semble prévoir l’interdiction totale de circuler, soir et week-end compris, du 8 juin au 31 août, soit durant près de trois mois.« Nous avons obtenu de la mairie que la rue soit ouverte le soir, mais s’il n’y a pas plus d’effort ou si le stationnement devient impossible, nous n’hésiterons pas à bloquer le chantier. Si nous ne pouvons pas travailler, les ouvriers non plus » ont prévenu les commerçants.

 

La mairie n’a pas souhaité répondre à nos questions.

 
 
Claye-Souilly, 77
Audrey Gruaz
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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 11:13
Fête vers 1938 à "La Beuvronnette" Yvonne Patron (4ème en partant de la gauche)

Fête vers 1938 à "La Beuvronnette" Yvonne Patron (4ème en partant de la gauche)

Elle était née à Claye-Souilly le 26/5/1920.

Fille de Henri Eustate, entrepreneur de maçonnerie, lui-même né à Claye-Souilly

Et de Yvonne Lucet originaire de Dammartin en Goële.

 

Elle avait derrière elle des générations de famille briarde, issue du nord-ouest 77.

L’un de ses cousins Félix a son nom inscrit sur le monument aux morts de Claye-Souilly pour être mort pour la France.

 

 

La vie n’avait pas toujours facile pour cette petite femme frêle, en effet très tôt elle avait dû prendre le relais de son père malade qui avait dû stopper brutalement son activité d’entrepreneur de maçonnerie.

 

Elle avait intégré un emploi de secrétaire qu’elle conservera jusqu’à la retraite.

 

Le but de sa vie c’était d’aider les autres et de protéger le patrimoine de Claye-Souilly.

Tant qu’elle le pourra elle visitera les personnes âgées dans les maisons de retraite leur apportant un réconfort moral et quelques petites gâteries.

 

Pour protéger le patrimoine de Claye-Souilly, alors qu’elle avait des problèmes de santé elle fit signer une pétition, qui recueillit près de 200 signatures pour protéger la propriété « La Beuvronnette » d’un risque de destruction, bien qu’ayant des difficultés à marcher elle se rendit en mairie lors de l’enquête sur le PLU à la rencontre de la commissaire enquêtrice pour soutenir ce dossier.

 

Il faut savoir qu’enfant elle avait souvent été accueillie avec ses amis par les propriétaires de « La Beuvronnette » lors de diverses fêtes de bienfaisance.

Elle a fermé les yeux sans que cette propriété ne soit détruite

 

Elle habitait à deux pas de « La Beuvronnette » dans la maison située à côté du presbytère.

 

Il y a quelques années nous l’avions emmenée en voiture faire une promenade dans les environs dans des lieux qu’elle n’avait pas vu depuis des décennies.

 

Arrivés à Annet sur Marne lorsqu’elle vit les camions déverser des ordures sur des terres agricoles, elle nous a dit :

« Ils sont tombés sur la tête : je ne voudrai pas vivre dans ce monde »

 

C’était une de ces anonymes, fidèle à ses convictions, au caractère bien trempé, de celles qu’on aimerait rencontrer plus souvent.

 

 

Elle écrivit plusieurs articles dans le blog Claye-Souilly Découverte :

http://claye-souilly-decouverte.over-blog.com/tag/temoignages%20anciens%20eleves%20%20claye-souilly%20et%20leur/

http://claye-souilly-decouverte.over-blog.com/article-6982108.html

http://claye-souilly-decouverte.over-blog.com/article-5532957.html

http://claye-souilly-decouverte.over-blog.com/article-7016219.html

http://claye-souilly-decouverte.over-blog.com/article-21334356.html

 

Ses obsèques ont lieu demain

en l’Eglise St Etienne de Claye-Souilly

à 15h30.

 

 

 

 

 

 

 

 

dessin d'Alexis

dessin d'Alexis

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 15:00
Centre ville Claye-Souilly 23/3/2015 dans la matinée

Centre ville Claye-Souilly 23/3/2015 dans la matinée

 

Des élus dépassés par les évènements

ou une volonté d'achever

 le commerce déjà « agonisant »

de cette rue ?

 

 

A VOUS DE JUGER

 

Un article du Parisien 77 du 20/3/2015 nous apprend que la mairie de Claye-Souilly projetait de fermer à la circulation en permanence une partie de la rue commerçante du centre ville pendant plus de 5 mois.

 

Les commerçants angoissés, qui semble-t-il, n’avaient pas été consultés, ont demandé à être reçus en urgence par M. Albarello, député-maire.

 

M. le député-maire a dû revoir sa copie :

« les barrières seront enlevées chaque soir et les week-end ».

 

Mais cela suffira-t-il pour permettre aux commerçants de résister ?

 

En effet les parkings du centre ville sont pratiquement tous saturés, la mairie n’ayant mis en place aucune zone bleue pour permettre aux clients de pouvoirs stationner.

 

Depuis quelques années certaines places de parking ont été réduites (pour construire la salle planète oxygène) ou supprimées devant l’église, ou rue de Verdun.

 

Certains habitués ont déjà déserté le centre ville  en précisant aux commerçants qu’ils reviendraient quand les travaux seraient terminés.

 

Il est vrai que depuis des décennies les élus de cette commune ont favorisé l’implantation de commerces  autour du centre commercial  Carrefour encore et encore et comptent continuer en favorisant un nouveau projet dénommé « Green Center » qui accueillera encore des commerces alimentaires, culturels, activités de services….

 

Depuis plusieurs années le centre ville de Claye-Souilly a vu disparaître sa maison de la presse, sa charcuterie, une boulangerie, une supérette, une pharmacie…..

Depuis des décennies ce sont les banques et les immeubles d’habitation qui remplacent progressivement  les commerces.

 

Le futur PLU prévoit même d'implanter un ensemble immobilier à l'angle de la rue

Jean-Jaurès et de Verdun qui verrait disparaître un hôtel,café restaurant et un garagiste.

 

Combien de commerces risquent-ils encore de disparaître en centre ville

combien d’emplois détruits

et de salariés mis au chômage ?

 

 

Pour tous renseignements complémentaires

nous vous conseillons

de contacter vos élus :

 

Majorité municipale

Yves ALBARELLO député maire

Jean-Luc SERVIERES , Jeanine BOUDON, Laurent JACQUIN, Christiane MIQUEL, Jean-Louis FINA, Véronique PASQUIER, Julien BOUSSANGE, Séverine BROUET-HUET, Daniel DERRIEN, René OURY, Julien PROFFIT, Antoinette THIERRY,Aline BARBOSA, Ouarda Patricia CHOUKRI, Emmanuel DENEUVILLE, Christine POULAIN, Marie-Laurence HAAS, Jacques POINT,Corinne MAYNOU, Romain BOUCHER, Dorothée NICOLLE, Yann FLEURY,Stéphanie GENET, Pierre LOISON,Catherine COLLE,Stéphane GIARDINA,Christelle WAYSBORT,François MASSON.

 

Opposition

Renaud HÉE, Sylvain MANDIN,Sylvie BEAUVALLET, Kamira Bonceur

Centre ville Claye-Souilly 23/3/2015

Centre ville Claye-Souilly 23/3/2015

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 15:43

 

 

Lors de la réunion publique du 20/5/2014 de présentation du PLU nous avions demandé à être informés sur l’état de pollution du site Wabco, or les élus n’avaient pas souhaité répondre à notre demande.

 

Aujourd’hui ce site est inscrit dans la base BASOL des sites pollués français et pour que la population soit informée les élus vont devoir l’indiquer dans le rapport de présentation du futur Plan Local d’Urbanisme.

 

La base de données BASOL répertorie les sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif.

Un site pollué est un site qui, du fait d'anciens dépôts de déchets ou d'infiltration de substances polluantes, présente une pollution susceptible de provoquer une nuisance ou un risque pérenne pour les personnes ou l'environnement.

 

 

Sté Wabco France

44. avenue A. Briand

Claye-Souilly

un site pollué en bordure de la Beuvronne

 

Les activités de la Sté Wabco ont été autorisées par arrêté préfectoral le 2/8/1994.

Le site d’une superficie de 2 hectares est bordé :

- à l’est par une zone boisée et la rivière Beuvronne

- au sud par la zone pavillonnaire des Jardins Anglais

- à l’ouest par la rue A. Briand et le Canal de l’Ourcq.

 

Les zones potentiellement sensibles au voisinage de ce site identifiées dans les différentes études sont les cours d’eau (la Beuvronne et la Canal de l’Ourcq) et la zone pavillonnaire des Jardins Anglais.

 

Plusieurs nappes sont rencontrées au droit du site. La nappe superficielle est située à 1,5 et 3,3 m de profondeur. Son sens de l’écoulement est orienté est/sud-est en direction de la Beuvronne qui draine la nappe.

 

A la suite de l’arrêt en 2006 des installations classées à autorisation (traitement des métaux et de matières plastiques), la société Wabco a fourni plusieurs études relatives à l’état du sous-sol.

 

Un rapport de l’inspection des installations classées nous apprend qu’il y a près de 9 ans déjà en avril 2006 la présence de solvant avait été détecté dans les eaux souterraines en quantité significative et supérieure à certaines valeurs de référence :Tétrachloroéthylène, Chlorure de Vinyle, Thétrachlorométhane…

 

La présence d’Arsenic, Plomb, Chrome, Cuivre, Nickel, Aluminium et Mercure avaient également été détecté dans les échantillons de sols.

 

Le rapport du bureau Veritas du 28 juillet 2006 avait conclu que les activités de la Sté Wabco étaient à l’origine d’une contamination.

Plusieurs rapports ont été réalisés par Golder Associates en décembre 2010 et août 2011 qui sont arrivés aux mêmes conclusions.

 

Un arrêté préfectoral a été pris en date du 11/4/2012 (1) qui demandait à l’industriel de :

- réaliser des prélèvements de gaz de sols et d’eaux souterraines dans les propriétés jouxtant le site industriel ;
- réaliser une étude visant à s’assurer que l’état des milieux à l’extérieur du site soit compatible avec les usages constatés autour du site
- transmettre les mesures de gestion à mettre en œuvre ;
- mettre en place
une surveillance des eaux souterraines sur site et hors site.

A noter qu’à la suite de l’une de ces études datant de juillet 2013 il a été constaté que l'eau de l’un des puits particuliers voisin du site dépassait la norme de potabilité de 10 µg/l, la teneur mesurée en trichloréthylène + tetrachloréthylène (10,54 µg/l).

 

Le plan de gestion de la pollution proposé par l'exploitant en mars 2014 porte exclusivement sur la gestion de eaux souterraines et propose l'atténuation naturelle de la pollution. L'inspection des installations classées a demandé à l'exploitant de compléter son dossier en privilégiant le traitement des sources de pollution, conformément aux principes de la circulaire du 8/02/2007 relative à la gestion des sites et sols pollués.

 

A ce jour ce site est sous la surveillance des services de la DRIEE 77. (2)

 

 

Rappelons que l’entreprise WABCO est également inscrite dans le site BASOL :

- suite à une pollution sur un de ces anciens sites de Sevran où l’activité a cessé en 1999 et où des projets de reconversion du site n’ont toujours pas vu le jour, probablement à cause du coût important de la dépollution.(3) (4)

- suite à une pollution sur un de ces anciens sites d’Amiens qu’elle a quitté en 2004 (5)

 

(1) http://www.seine-et-marne.pref.gouv.fr/sections/actions_de_l_etat/environnement_et_san/icpe_-_carrieres/decisions/prescriptions_comple/claye-souilly_-_soci/downloadFile/attachedFile/AP_12-DRIEE-UT77-059_du_11-04-12.pdf?nocache=1334235440.48

(2) http://basol.developpement-durable.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0152

(3) http://basol.developpement-durable.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=93.0056

(4) http://www.ville-sevran.fr/westinghousekodak-d%E2%80%99un-site-industriel-un-site-depollue

(5) http://basol.developpement-durable.gouv.fr/fiche.php?page=5&index_sp=80.0084

 

 

 

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 17:57

 

Les orientations d’aménagement et de programmation du futur PLU projettent de démolir

un ensemble immobilier situé 42 et 44 rue Jean Jaurès constitué de l’ancien relais de poste et de l’ancien hôtel de la Corne (aujourd’hui hôtel du Commerce ).

 

On retrouve trace de l’hôtellerie de la Corne déjà au 17ème siècle, son propriétaire était le maître-poste Jean Le Compte, propriétaire pour partie du château de Morfondé à Villeparisis.

 

Puis les maîtres-poste qui s’y succédèrent furent la famille JOUAN Jean puis Michel et LAURENT Nicolas dont les descendants deviendront propriétaires du Château de Gros Bois à Bois Fleuri.

 

Parmi les propriétaires de l’Auberge de la Corne on retrouve Charles TARTIER, ancêtre des

PIOT qui exploitèrent à Mitry-Mory la briqueterie et la sucrerie.

L’histoire dit que l’un d’eux fit même don d’un terrain à Bois Fleuri pour permettre la construction de l’école.

 

Le bâtiment situé au 44 rue J.Jaurès fut reconstruit en 1754 sur les nouvelles limites d’alignement suite à l’agrandissement de la Grande rue(aujourd’hui rue J.Jaurès), il reste de l’époque des balcons au style très particulier.

 

Cette maison abrita

2 maires:

- Eugène Guichard maire 1885/1900

- André Darfeuille maire 1959/1985

 

3 médecins : les docteurs Barbier, Meidvedeiv et Darfeuille.

1 historien Emile Guichard, fils d'Eugène Guichard maire de Claye-Souilly.

 

Pendant la guerre de 1914/1918, cette maison fut réquisitionnée par l’autorité militaire et transformée en hôpital militaire de campagne.

 

 

Ensemble immobilier 42-44 rue J.Jaurès vers 1915 (on aperçoit la croix rouge suite à la réquisition de l'immeuble par l'autorité militaire)

Ensemble immobilier 42-44 rue J.Jaurès vers 1915 (on aperçoit la croix rouge suite à la réquisition de l'immeuble par l'autorité militaire)

Ensemble immobilier 42-44 rue J.Jaurès aujourd'hui

Ensemble immobilier 42-44 rue J.Jaurès aujourd'hui

Plutôt que de le détruire cet ensemble immobilier devrait être protégé dans le cadre d'une préservation patrimonial au titre de l’article L123-1-5 7° du code de l’urbanisme.

 

 

Les déchets BTP représentent près de 80 % des déchets produits en France. La majorité des déchets produits en Ile de France sont déversés sur nos terres agricoles de Brie qui devraient servir à nourrir la population et détruisent nos villages ruraux.

 

Si ces bâtiments sont détruits où iront les déchets BTP :

- près de l’école maternelle de Fresnes sur Marne

- près d’un lotissement et du plus important captage d’eau du 77 à Annet sur Marne

- près d’un lotissement et d’une école à Isles les Villenoy….

 

La commune de Claye-Souilly pense-t-elle aux risques encourus par les riverains de ces décharges ?

 

Les élus doivent revoir leur copie protéger cet ensemble immobilier et imposer une rénovation plutôt que d’encourager une destruction .

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 14:33

 

Ne pas interdire les affouillements et exhaussements de terrain dans les zones N qui recouvrent les espaces naturels peut conduire à l’implantation de décharges illégales  comme RTR Environnement à Villeparisis.

 

Pourtant M. Albarello, député-maire de cette commune semble bien connaître le sujet pour avoir posé la question suivante à Mme La Ministre de l’Ecologie :

 

« Yves Albarello

J’appelle l’attention de Mme la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie sur l’absence de législation autorisant le rehaussement de terrains agricoles sur une hauteur inférieure à deux mètres. Au-delà de deux mètres, la législation autorise la présence d’installations de stockage de déchets inertes, les ISDI, dont les déclarations sont instruites par les services de l’État. En deçà de deux mètres, néanmoins, il n’existe aucune législation.

Nombreux sont les élus et les associations de défense de l’environnement qui s’inquiètent de la dérive observée ces dernières années concernant les rehaussements de terrains agricoles ouvrant la porte à des installations de stockage de déchets inertes sans aucune autorisation. Le dernier exemple en date concerne ma circonscription, non loin de Paris, le long de l’autoroute Francilienne. Des individus peu scrupuleux – j’irai même jusqu’à les qualifier de bandits – se sont emparés d’un terrain agricole pour y déposer des produits toxiques mélangés à des terres inertes.

Pourquoi vous signaler ce problème ? Vous savez que le Grand Paris prend corps et que les travaux ont d’ores et déjà commencé avec le prolongement de la ligne 14 du métro jusqu’à la mairie de Saint-Ouen. Ce chantier suppose d’extraire plus de 60 millions de tonnes de déblais, qu’il faudra stocker en Île-de-France. Le Conseil régional a adopté un moratoire concernant le plan régional d’élimination des déchets. L’Île-de-France court donc le risque que se développent sur son territoire ces rehaussements de terrains agricoles sans aucune autorisation.

Ma question est donc simple : ne pourrait-on pas modifier la législation pour donner compétence aux maires – qui sont d’ailleurs déjà compétents en matière d’urbanisme – concernant les permis de construire, pour éliminer ces décharges sauvages ? » (1)

 

 

Dans l’attente d’une nouvelle loi, la seule solution actuelle à la disposition des maires afin d’éviter ces rehaussements de terrains est de les interdire dans les PLU.

 

Les élus doivent revoir leur copie et interdire les affouillements et exhaussements dans les zones naturelles.

 

(1) http://www.nosdeputes.fr/14/seance/3381#inter_8a612df7903bec9b319cc9b4bd1809a9

 

exhaussements de terres agricoles RTR Environnement Villeparisis

exhaussements de terres agricoles RTR Environnement Villeparisis

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 18:55

Les orientations d’aménagement et de programmation du futur PLU projettent de démolir 2 bâtiments soit 64 logements situés au 21-27 V. Hugo, 1-7 Courteline.

 

Les déchets BTP représentent près de 80 % des déchets produits en France. La majorité des déchets produits en Ile de France sont déversés sur nos terres agricoles de Brie qui devraient servir à nourrir la population et détruisent nos villages ruraux.

 

Où la commune de Claye-Souilly enverra-t-elle les déchets BTP :

- près de l’école maternelle de Fresnes sur Marne

- près d’un lotissement et du plus important captage d’eau du 77 à Annet sur Marne

- près d’un lotissement et d’une école à Isles les Villenoy….

 

La commune de Claye-Souilly pense-t-elle aux risques encourus par les riverains de ces décharges ?

 

Mais détruire 64 logements c’est aussi déraciner une population, des personnes âgées qui auraient souhaité finir leurs jours dans leur logement, des familles qui devront s’adapter

à un nouvel environnement…

 

Les élus doivent revoir leur copie et « Rénover plutôt que démolir ».

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 20:32

 

Aucune mention n’est faite pour interdire les affouillements et exhaussements de terrain dans cette zone.

 

Ne pas interdire les affouillements et exhaussements de terrain peut conduire à l’implantation de décharges illégales comme  RTR Environnement à Villeparisis.

 

 

 

Pourtant M. Albarello, député-maire de cette commune semble bien connaître le sujet pour avoir posé la question suivante à Mme La Ministre de l’Ecologie :

 

« Yves Albarello

J’appelle l’attention de Mme la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie sur l’absence de législation autorisant le rehaussement de terrains agricoles sur une hauteur inférieure à deux mètres. Au-delà de deux mètres, la législation autorise la présence d’installations de stockage de déchets inertes, les ISDI, dont les déclarations sont instruites par les services de l’État. En deçà de deux mètres, néanmoins, il n’existe aucune législation.

Nombreux sont les élus et les associations de défense de l’environnement qui s’inquiètent de la dérive observée ces dernières années concernant les rehaussements de terrains agricoles ouvrant la porte à des installations de stockage de déchets inertes sans aucune autorisation. Le dernier exemple en date concerne ma circonscription, non loin de Paris, le long de l’autoroute Francilienne. Des individus peu scrupuleux – j’irai même jusqu’à les qualifier de bandits – se sont emparés d’un terrain agricole pour y déposer des produits toxiques mélangés à des terres inertes.

Pourquoi vous signaler ce problème ? Vous savez que le Grand Paris prend corps et que les travaux ont d’ores et déjà commencé avec le prolongement de la ligne 14 du métro jusqu’à la mairie de Saint-Ouen. Ce chantier suppose d’extraire plus de 60 millions de tonnes de déblais, qu’il faudra stocker en Île-de-France. Le Conseil régional a adopté un moratoire concernant le plan régional d’élimination des déchets. L’Île-de-France court donc le risque que se développent sur son territoire ces rehaussements de terrains agricoles sans aucune autorisation.

Ma question est donc simple : ne pourrait-on pas modifier la législation pour donner compétence aux maires – qui sont d’ailleurs déjà compétents en matière d’urbanisme – concernant les permis de construire, pour éliminer ces décharges sauvages ? » (1)

 

Dans l’attente d’une nouvelle loi, la seule solution actuelle à la disposition des maires afin d’éviter ces rehaussements de terrains est de les interdire dans les PLU.

 

Les élus doivent revoir leur copie et interdire les affouillements et exhaussements sur les zones agricoles.

 

(1) http://www.nosdeputes.fr/14/seance/3381#inter_8a612df7903bec9b319cc9b4bd1809a9

rehaussement de terres agricoles RTR Environnement Villeparisis

rehaussement de terres agricoles RTR Environnement Villeparisis

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 11:38

 

Dernière minute

 

Nous apprenons que des décharges ne seraient pas interdites dans les zones agricoles.

 

En effet  le projet de règlement de la zone A agricole n'interdit pas  les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêts collectif liées à la gestion de déchets .

 

Alors que cette commune possède la plus importante décharge d’Europe de déchets ultimes,

une ancienne décharge illégale « les remblais paysagers », qu’elle est entourée de toute part de décharges : Villevaudé, Annet sur Marne, Villeparisis, afin de protéger la santé et l’environnement des populations les élus doivent interdire les décharges dans la zone A

 

Les élus doivent revoir leur copie et interdire les décharges ou extension de décharges sur les zones agricoles.

décharge de déchets "dits inertes" sur des terres agricoles

décharge de déchets "dits inertes" sur des terres agricoles

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