ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Les déchets des autres
Il faut bien les mettre quelque part
Pourquoi pas chez vous ?
Les élus d’Iverny ont décidé d’aménager un parcours de santé, pour ce faire ils auraient pu solliciter des subventions auprès du conseil régional et du conseil général et se charger eux-mêmes de la réalisation de cet espace, mais ils ont préféré faire appel à l’exploitant de décharge ECT pour aménager le site à l’aide de « matériaux inertes ».
Les déchets déversés sur le site proviendraient des chantiers locaux, ce seraient des terres excavées, c’est-à-dire des terres pouvant provenir de creusement d’un tunnel, d’une fosse, de fondations d’immeubles ……
Près de 500 camions de 40 tonnes environ seraient nécessaires pour les acheminer sur la commune d’Iverny.
Où passeront les camions ?
Par le centre d’Iverny ou par le hameau de la Baste ?
ECT ne le dit pas.
Extrait du dossier de déclaration préalable déposé par ECT en mairie d'Iverny (en rouge emplacement du futur site)
Etait-il vraiment nécessaire pour aménager un parcours de santé d’accepter des déchets dont les entreprises de BTP souhaitent se débarrasser ?
Nous vous laissons le soin de répondre à cette question.
Pour tous renseignements complémentaires
Nous vous conseillons de vous rapprocher
des conseillers municipaux d'Iverny
Olivier STEHLIN
Sandrine ROSELL
Jean VILETTE
Brigitte ROUX
Christian FRISON
Claude JOYEAU
Pascal TARIAN
Stéphanie AMMOUR
Florian DI LELLA
Corinne BOYER
Christelle GULCZINSKI
Guillaume GAUTHIER
Marie-Véronique CORBIN
Catherine DUCROT
Mireille GOUIN-LOGEROT
Extrait de l’article paru sur le site Objectif Grand Paris Magazine :
La seconde vie des terres excavées
Le groupe ECT fait partie des spécialistes de la réutilisation des terres excavées en Île-de-France. Ce « marché assez fluide » lui permet de réaliser gratuitement toute sorte d’espaces verts. L’entreprise s’est positionnée pour la gestion des terres issues des chantiers du Grand Paris Express. Un regain d’activité qui contribue à la forte croissance de l’entreprise.
25 millions de tonnes. C’est en moyenne la quantité de terres qui sort, chaque année, du sous-sol francilien, hors chantiers d’envergure. Depuis plusieurs années, les entreprises du BTP sont fortement encouragées à les réutiliser. Dans le cas contraire, elles doivent faire appel à des collecteurs de déchets qu’elles payent pour les débarrasser de cette terre dont elles ne savent que faire.
Créée en 1997, le groupe ECT n’a pas attendu la construction du Grand Paris Express pour se positionner sur ce filon. Aujourd’hui, ce sont les chantiers de construction de logements et de bureaux qui alimentent ECT. Un « marché fluide » qui lui permet de récupérer 15 millions de tonnes de terre par an, hors Grand Paris Express.
Toutes les terres ne sont pourtant pas bonnes à prendre. Elles doivent être inertes, c’est-à-dire « ne se décomposant pas, ne brûlant pas et ne produisant aucune réaction physique ou chimique », d’après le Code de l’environnement. Ces matériaux bruts prennent ensuite place sur des terrains qui, selon ECT, « méritent d’être renaturés ». Une fois le foncier identifié par l’entreprise, les négociations avec la collectivité commencent. Un parc, une ferme urbaine, un terrain de golf ou de foot ? Toutes les propositions sont possibles. Lorsque les autorisations administratives sont validées, ce sont les entreprises du BTP elles-mêmes qui acheminent leurs terres jusqu’au chantier d’ECT le plus proche. « Notre métier est souvent associé aux camions en transit avec toutes les nuisances que cela génère. Mais la principale préoccupation des riverains et des élus devrait être le développement d’une économie circulaire dans le but de créer des projets intéressants », explique Laurent Mogno, président d’ECT.
Deux types de terre
Avec le chantier du Grand Paris Express, l’entreprise aura beaucoup à faire. La Société du Grand Paris (SGP), aménageur du nouveau métro, estime que 45 millions de tonnes de déblais seront générées en une dizaine d’années, soit « une augmentation annuelle de 10 à 20 % de la production totale de déchets issus des chantiers franciliens ». Si la SGP transfère aux groupements d’entreprises chargés des premiers chantiers la responsabilité de gérer les terres excavées, elle choisit néanmoins les types de sites habilités à les recevoir. Et pour cause : deux types de terre proviennent de ces sous-sols. Une terre de terrassement classique en surface mais aussi une terre extraite par les tunneliers, soit à plus de 20 mètres de profondeur. « Cette terre-là est plus déstructurée, plus pâteuse. On s’en sert exclusivement sur des sites capables de supporter un important volume de terre. Ensuite, on la recouvre avec une terre plus sèche pour parfaire l’aménagement », poursuit Laurent Mogno, dont l’entreprise a remporté, à ce jour, 50 % des appels d’offres lancés par les groupements pour la récupération des déblais…….
https://objectifgrandparis.fr/la-seconde-vie-des-terres-excavees/
L'ETAT DES BERGES
DU CANAL DE CHALIFERT
SE DEGRADE DE PLUS EN PLUS
MAIS RIEN N'EST FAIT POUR SECURISER LES DIGUES
DE CE CANAL NAVIGABLE
TANDIS QUE LES SUBVENTIONS
VONT
A FONTAINEBLEAU
POUR SECURISER UN CANAL NON NAVIGABLE
Paru sur le site de la Préfecture :
FranceRelance pour la culture en Seine-et-Marne : Canal de Fontainebleau
Mise à jour le 01/04/2021
Grâce au plan de relance, 3 millions d’€ pour consolider le Grand Canal du château de Fontainebleau, au titre de la sécurité des ouvrages hydrauliques.
Ces travaux permettront d’améliorer l’étanchéité qui n’est plus assurée et réparer les maçonneries qui sont en très mauvais état.
Les travaux consisteront en :
https://www.chateaudefontainebleau.fr/
Retrouvez le dossier de presse : La culture au cœur du plan de relance en Île-de-France