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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 21:53

Une vaste campagne de mesure
de la pollution de l'air
a été lancée début juillet en Ile-de-France,

Claye-Souilly et ses environs
seront-ils concernés par cette campagne ?


Paru sur le site Novethic le 30/7/2009
Béatrice Héraud
Pollution de l'air : les particules fines en cause

Alors que l'Ademe et le ministère de l'écologie publient des résultats sur la qualité de l'air plutôt mitigés, la question de l'émission des particules prend de plus en plus d'importance. Responsables de plus de 30 000 décès prématurés en France selon l'OMS, elles sont devenues un « enjeu sanitaire majeur » mais que l'on commence tout juste à prendre en compte.

Les particules fines rejetées dans l’air sont responsables de 32 000 décès prématurés en France, selon l’organisation mondiale de la santé. Le chiffre n’est pas nouveau : il date de 2000. Et pourtant, la thématique des particules est « un sujet que l’on découvre. On est tout au début du travail », avoue la secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Chantal Jouanno, lors d’une présentation sur la qualité de l’air. Les connaissances sur ces substances de moins de 10 micromètres inhalables dans l’air sont en effet encore aux prémices. Mais devant l’ampleur de leur impact sanitaire, études et plans d’actions se multiplient.

Aujourd’hui, on sait que les particules dans l’air constituent l’un des principaux polluants atmosphériques et qu’ils peuvent contenir des produits toxiques tels que des métaux ou des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dont certains sont considérés comme cancérigènes. En revanche on connait moins leurs sources et l’impact sanitaire de chacun de ces composants chimiques. Selon les données 2007 du CITEPA*, les particules fines (PM 10) sont émises par plusieurs facteurs : le résidentiel-tertiaire (25%), les combustions industrielles (30%), l’agriculture (30%) ou les transports routiers (11%) entre autres. Mais pour mieux les appréhender et, à terme, réduire ce type de pollution et leur impact sanitaire, une vaste campagne de mesure a été lancée début juillet en Ile-de-France, « choisie comme terrain d’étude du fait de la densité élevée de sa population, de sa charge en polluants relativement importante et de sa situation géographique représentative aux latitudes tempérées ». Menée par deux laboratoires indépendants de l’INSU-CNRS dans le cadre du projet européen Megapoli, elle devrait donc permettre de quantifier et qualifier les sources des particules notamment celles « très fines » (PM 2,5) qui sont aussi les plus dangereuses.

…….

Les particules seraient ainsi responsables de maladies cardiovasculaires et respiratoires. Selon l’OMS, les « très fines » réduiraient en moyenne l’espérance de vie des Français de 9.3 mois en France. Et, devant le risque, toute la population n’est pas logée à la même enseigne ; les enfants, les femmes enceintes et les personnes plus âgées sont ainsi les plus touchés mais certaines zones sont également plus impactées que d’autres. Le Nord, le couloir du Rhône ou l’Ile-de-France ont ainsi été les territoires les plus exposés aux dépassements des normes règlementaires. Et ce sont principalement les populations pauvres qui sont le plus concernées ; celles vivant près des sites de trafic automobile ou des sites industriels notamment. Autant dire que les « particules sont un sujet de justice sociale et un enjeu sanitaire majeur », comme le rappelle Chantale Jouanno.

…..

 

Des mesures encore en gestation

L’objectif, inscrit dans le Grenelle de l’environnement, est donc de réduire de 30% en 2015 la teneur de l’air en particules fines. Pour l’atteindre, plusieurs mesures ont été envisagées par le deuxième Plan national santé environnement publié en juillet mais le « plan particules » -plus précis- est encore en cours d’élaboration…... Problème : alors que le bois utilisé pour le chauffage domestique s’avère particulièrement émetteur de particules, il a été choisi par le gouvernement pour atteindre l’objectif de 23% d’utilisation des énergies renouvelables dans la consommation totale d’énergie en 2020…

La France continue par ailleurs d’afficher des objectifs (très) ambitieux sur l’abaissement des normes d’émission or elle reste encore parmi les cancres de l’Union Européenne. En effet, sachant qu’environ 30% de la totalité des zones de surveillance en France dépassent les normes européennes des PM10 depuis 2005 (ce qui représentait en 2007, 18 millions de personnes environ), le gouvernement a demandé un report du respect des valeurs limites au 11 juin 2011. Un report que la commission a refusé, estimant que les actions annoncées n’étaient pas en mesure de permettre le respect de ces limites…

*Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique

 

Pour plus amples informations :

http://www.novethic.fr/novethic/planete/environnement/pollution/pollution_air_particules_fines_en_cause/121281.jsp

 

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 07:48

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Article paru sur le site de la DRASS Ile de France

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SURvol, une étude pour les populations riveraines des 3 plate-formes aéroportuaires d’Ile-de-France

 

 

Le 3ème comité de pilotage de l’étude SURVOL destinée à la surveillance sanitaire et environnementale des plates-formes aéroportuaires de Roissy, Orly et le Bourget s’est réuni le 9 juillet 2009 sous l’égide du Préfet de région. A cette occasion, il a donné son feu vert pour une mise en œuvre immédiate de l’étude, pour une période de 4 ans. L’étude s’inscrit dans le cadre du Plan Régional Santé-Environnement.

Consulter les documents de présentation de l’étude :

  •  
    • Nouvelles évolutions du projet SURVOL
  •  
    • Evaluation de la qualité de l’air, AIRPARIF
  •  
    • Survol – volet bruit, Bruiparif
  •  
    • Caractérisation des populations exposées au bruit et à la pollution atmosphérique

 Pour plus amples informations : http://ile-de-france.sante.gouv.fr/

 

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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 18:17

Extrait d’un article paru sur le site de l’Association de Sauvegarde de Brivades : lundi 26 janvier 2009


  Le déchet le plus facile à éliminer est celui que l'on n'a pas produit 

 

Pour nous résumer: au vu du statut actuel de la toxicologie des pollutions, l'argument consistant à déclarer les biogaz comme inoffensifs lorsque leur constituants dangereux se situent individuellement "dans les normes" est fallacieux et scientifiquement erroné à plus d'un titre. Nous avons vu plus haut que même ces normes de référence ont toutes les chances de jamais être respectées dans la pratique. Pour se couvrir, l'exploitant publiera des chiffres moyens (gommant les écarts observés ou les données qui ne l'arrangent pas), correspondant à une sélection de mesures effectuées dans les conditions les plus favorables, de préférence toujours en amont des vents. Une forme d'auto-surveillance positivante, faite autant pour rassurer qu'endormir les consciences (non déjà exposées aux brumisateurs). Oui, nous sommes au XXIème siècle.

Les cancers liés à l'exposition des biogaz se développent sur le très long terme. En effet, le cycle de cancérogenèse, s'il débute immédiatement, ne conduit à l'apparition de symptômes (dépistage clinique effectif) qu'au bout de 20-25 ans, soit.. bien après la fermeture du CET (10-15ans), c'est à dire lorsque les responsables de l'époque sont ou bien partis sévir ailleurs, ou ont pris leur retraite! Rappelons également que le cycle de production des biogaz s'étale sur 50ans. En clair, la production annuelle des biogaz se perpétue (à un rythme plus lent, certes) sur une échelle de 20-30ans, soit 10-20ans après la fermeture d'un site, ce qui en dit long sur les possibilités de recours. Certains rapports en Amérique du Nord font état de 100 ans pour l'ensemble des mesures de surveillance, sachant que les biogaz s'intègrent également dans les lixiviats, pour lesquels la durée de production et de toxicité sur une échelle séculaire n'est toujours pas documentée.

Des études épidémiologiques très sérieuses, objectives et statistiquement viables, concernant l'observation d'une réduction des défenses immunitaires, sur certains traceurs du cycle de cancérogenèse (taux d'échange de chromatides soeur) et sur l'apparition anormale de certains cancers et leucémies chez les riverains de CET*, ont déjà été publiées (Belgique, Allemagne, Royaume-Uni, Etats-Unis, Canada..). Concernant la France, on peut citer (à titre non exhaustif, mais illustratif) un rapport de la DDASS, établi sur des données collectées auprès des médecins généralistes concernant l'impact sur la santé du CET "classe 2" de la Bistade (Sainte-Marie KerquePas-de-Calais). Les différents rapports soulignent expressément que les risques vitaux afférents à la proximité d'un CET concerneraient une zone d'exposition comprise entre 500m et 5km (voire 8 ou 10km dans certains cas) de distance par rapport au CET. Ils recommandent de façon expresse tenir les CET à une distance aussi éloignée que possible des populations riveraines, et d'offrir un suivi médico-sanitaire rapproché aux personnes qui seraient malheureusement trop exposées.

Malgré les risques sanitaires élevés que la proximité d'une décharge fait courir aux riverains, tels que différentes études indépendantes et très sérieuses l'ont scientifiquement prouvé, il y aura encore des gens pour affirmer "qu'il faut en interptérer les résultats avec la plus grande prudence", ou "qu'on ne peut conclure de façon certaine" ! L'argumentation mise en avant pour justifier cette curieuse réserve est que ces études n'auraient pas prise en compte tous les facteurs, comprenez "socio-économico-démographiques." (si ce fourre-tout conceptuel a un sens). Autant dire que des mesures statistiques scientifiques et rigoureuses ne valent pas grand'chose si on n'a pas pris en compte le fait "socio-économico-démographique", sur lequel on peut faire dire tout comme son contraire. Faudrait-il en conclure que du fait de leur catégorie sociale, de leurs activités, de leur revenus ou de leur habitudes, les populations vivant près des décharges auraient une santé a priori plus fragile que la moyenne de la population? Ou que les décharges attirent les personnes à risques? Si une telle monstruosité était fondée, alors il n'y aurait effectivement plus de problème sanitaire à vivre près d'une décharge, puisque c'est le riverain qui l'amène! La vraie raison de cette réserve affichée, sur fond de "grande prudence forçant le respect", est toute autre. Il s'agit simplement de nier l'évidence afin de mieux faire accepter l'implantation des CET, sachant qu'on peut aisément faire l'économie de s'inquiéter de la santé de ces populations minoritaires que sont les riverains. De toutes façon (comme nous l'avons vu), même si à terme on trouvait quelque chose de grave, cela ne prouverait rien ! (voir également *note plus bas)

Quant aux plaintes concernant différents troubles vécus au quotidien (odeurs insupportables, toux, irritation des yeux et des voies respiratoires, insomnies, irritabilité, états dépressifs, etc.), on ne saurait les prendre en compte et les interpréter qu'avec la plus grande prudence: elles proviennent en effet des riverains des décharges, ce qui en limite toute objectivité!. Ce n'est pas nous qui l'avons inventé (cf. rapport du Commissariat au Plan de décembre 2003, p369, référence à la page "Vous avez dit CET?").

Le descriptif ci-dessus, concernant l'impact des biogaz sur la santé, nous éloigne fort de l'image rassurante des "petites nuisances" causées par les "petites odeurs", et qui vaut à tous les opposants de CET une accusation d'égoïsme, voire d'incivilité anti-écologique! Aux risques associé aux biogaz sur une période de 50 ans, il faut ajouter ceux provenant des pollutions de la nappe phréatique par les fuites des lixiviats. On a vu que celles-ci sont inévitables, malgré le fameux "état de l'art" des technologies de protection. A ce phénomène de fuites ininterrompues sur une échelle de plusieurs décennies, dont les conséquences sont presque imperceptibles au cours des premières années d'exploitation, s'ajoute celui du viellissement naturel et de l'obsolescence terminale du dispositif d'imperméabilisation. Le vrai problème d'une pollution irréversible de la nappe pourrait survenir 10-20 ans après la soi-disante "fermeture" de l'exploitation.

Puisqu'on imagine fort difficilement que les exploitants de CET ne sont pas au courant de ces risques connus et pour certains déjà bien documentés, on se pose la question de savoir pourquoi un suivi médico-sanitaire rapproché (et la compensation en frais de sécurité sociale et le cas échéant, d'assurance-vie) ne fait pas partie de l'offre commerciale.. On se demande aussi pourquoi les contrats d'autorisation d'exploitation ne sont pas assortis d'un fond de garantie minimum en compte bloqué en cas d'accident ou de catastrophe majeurs, ou de manquement à l'application des normes ou dispositifs sécuritaires, sur une échelle de 50 ans, dans les clauses contractuelles des 30-40 ans de post-gestion environnementale. Dans le cadre légal actuel*, le fait que ces clauses comportent quelques garanties d'intervention, ou de remise en état du site en cas d'accident, et dans le cas favorable se réduisent à l'engagement par l'exploitant de replanter des "essences arboricoles" (sic) voire de créer des' "espaces ludiques" (re-sic) en dit long sur la prise de responsabilité qui accompagne ce type de contrat. (* voir en particulier à la page "Vous avez dit CET ?", l'analyse de la circulaire ministérielle de 1996 relative aux garanties financières de l'exploitation d'un CET).

*Note: nous parlons bien ici de rapports concernant l'équivalent étranger des CET classe 2 (décharges d'ordures ménagères et assimilées et déchets industriels banals [DIB]), et non de décharges de produits toxiques (déchets industriels spéciaux [DIS]) qui ont pu aussi faire l'actualité (e.g. la tragédie de Love Canal aux Etats-Unis ou celle de Mellery en Belgique). Pour nier l'existence à l'étranger de problèmes liés au premier cas, une astuce grossière consiste à suggérer qu'il ne s'agit en fait que du deuxième cas, ou que les normes d'enfouissement y sont très "différentes", les deux types de déchets étant supposés être mélangés sans discrimination. Mais les études épidémiologiques (voir plus haut "Production et récupération des lixiviats") ont démontrées qu'en matière d'impact et de risque sur la santé, il n'y a pas lieu de faire la distinction entre les deux types de décharges. En clair, un CET de classe 2 serait aussi dangereux, sinon plus dangereux, qu'une décharge de produits industriels toxiques contrôlée. Du côté des pouvoirs publics comme des exploitants (mais là ce n'est pas une surprise), on reconnaitra sans problème de conscience qu'en France on ne s'est jamais penché sur la question des risques sanitaires des CET. Aux yeux des exploitants, qui n'ont aucune difficulté à convaincre les pouvoirs publics, les études effectuées à l'étranger n'auraient pas de valeur puisque "peu nombreuses [sic]", "entachées d'importantes limites méthodologiques [re-sic]", ou "ne prenant pas en compte des facteurs de confusion, notamment socio-économiques [re-re-sic]". En somme, à chaque fois qu'on aura scientifiquent constaté un excès de pathologies anormales corrélé avec la proximité d'un CET, on se sera manifestement trompé sur toute la ligne, puisque le fameux facteur "économico-démographico-psycho-politico-social" n'aura jamais été pris en compte! Quels novices ces étrangers. Autant pour la grandeur de France, dont la science ne s'abaisserait jamais à des investigations si grossièrement rudimentaires. Celle-ci va finalement être mobilisée sur la question (recommandations C-2.1-a/d du Commissariat au Plan de décembre 2003), on respire enfin. Gageons toutefois que cela va prendre du temps et que cela va être difficile. L'expérience du passé (e.g. Mellery) a montré que le sujet est extrêmement sensible. Les médecins et les scientifiques risquent d'être pris en tenaille, sinon en ôtage, entre différents pouvoirs, publics et privés, sur fond de meute médiatique. Un tel contexte n'est pas de nature à encourager les conclusions indépendantes, sauf pour des personnes courageuses et de haute valeur morale. Pour faciliter leur tâche, les instructions officielles seront claires: surtout ne pas faire de vagues! On frissonne d'avance à l'idée de pouvoir lire un jour les résultats de l'enquête. Le rapport fera sans doute près de 2.000 pages, à cause de la nécéssité impérieuse de ne rien oublier des facteurs économico-démographico-psycho-politico-sociaux. On s'attachera à fustiguer les mauvais exemples (eg. décharges sauvages de Marseille ou de Bastia) afin de faire reluire les bons (CET en cours d'installation ou dans les premières années d'exploitation). On comparera le pire cas des premiers (étude rétrospective défavorable) avec le meilleur cas des seconds (étude prospective favorable). Dans les cas intermédiaires, on soulignera qu'il faut interpréter les résultats avec la plus extrême prudence, compte-tenu des faiblesses de l'échantillonnage statistique (les populations bougent) et de la complexité des "facteurs de confusion". Comme pour les sondages électoraux, on sélectionnera un "échantillon représentatif" de populations riveraines selon certains critères pré-établis. On comparera les résultats avec une "population témoin", de préférence urbaine (c'est à dire exposée à des pollutions aux pathologies similaires). Nous pouvons d'ores et déjà livrer la conclusion de cette brillante enquête: "la proximité d'un CET ne cause aucun risque supérieur à ceux auquels les Français sont déjà exposés", et de toutes façons les accidents de la route sont bien plus mortels. On restera "extrêmement prudent" sur l'interprétation de certaines données alarmantes (dans la mesures où celles-ci n'auraient pas été expurgées d'emblée), dont on a vu qu'elles ne voulaient finalement rien dire. Il subsistera bien entendu quelques points d'interrogation sur l'épidémiologie prospective, dont les nouveaux "outils de suivi" auront juste été mis au point grâce à cette initiative unique. Gageons que la seconde recommandation sera la création d'un Observatoire, et qu'une autre Commission se réunira 10 ans plus tard pour "remettre ça".

 

 

Pour plus amples informations consultez :

http://nosdechets.blogspot.com/2009/01/biogaz-dangereux.html

 

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 14:02

 


Pour la 1e fois en France, des ONG, des professionnels de la santé, des malades, des scientifiques et des citoyens se rassemblent dans un Réseau Environnement Santé : le RES.

Le RES est lancé sous l'égide de l'Alliance pour la Planète et plus particulièrement des ONG suivantes : WWF France, Fondation Sciences Citoyennes, MDRGF, Fac Verte, Objectif Bio et Nord Ecologie Conseil.

Les autres membres fondateurs sont respectivement des associations de professionnels de la santé et des associations de malades et de victimes : la CNMSE (Coordination Nationale Médicale Santé Environnement), le C2DS (Comité pour le Développement Durable en Santé) et SOS MCS (Association des Personnes atteintes du Syndrome d’Hypersensibilité Chimique Multiple).

Les réseaux européens HEAL (Health And Environment Alliance) et WECF (Women in Europe for Common Future) soutiennent le RES.

Les raisons d'être du RES :
Le cancer est devenu la première cause de mortalité. Son incidence a doublé en 25 ans et il frappe aujourd’hui un homme sur deux et une femme sur trois. Le cancer de l’enfant progresse, preuve que le phénomène n’est pas la simple conséquence du vieillissement. L’obésité et le surpoids touchent maintenant un tiers de la population générant un ensemble de maladies chroniques, et au premier chef, le diabète dont le nombre a doublé en 10 ans....
Le fossé est ainsi de plus en plus béant entre la réalité de ces épidémies modernes que vivent les Français et la faiblesse des politiques publiques pour y faire face et agir sur les causes environnementale (extraits de l'Appel du RES).
Nous affirmons qu’il est grand temps de changer de logique et de considérer comme primordiale la relation de l’homme à son écosystème, afin de faire du lien environnement-santé le cœur de la politique de santé et de la politique de l'environnement.
Le Réseau Environnement Santé a pour vocation de rassembler tous ceux qui se reconnaissent dans cet objectif : organismes de la société civile et personnes (citoyens, professionnels de la sant
é et scientifiques).

 Site internet du RES: http://www.reseau-environnement-sante.fr  
Adresse: 40 Rue de Malte 75011 Paris. Tél + Fax 01 45 79 07 59

 

 

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 12:28

Comment sacrifier la vie des autres

par l’accumulation  de toutes les nuisances dans un même secteur 

 

Qui se préoccupe de la santé

des populations de Claye-Souilly et ses alentours,

à cette question nous n’avons pas de réponse.

 

Quand une station de contrôle de la qualité de l’air serait établie

près de Claye-Souilly,

à cette question nous n’avons pas de réponse non plus.



Article paru sur le site Vivagora

 

Injustice environnementale ou comment sacrifier la vie des autres ?

vendredi 25 janvier 2008
par Dorothée Benoit-Browaeys

"Nous devons construire une éthique environnementale selon les mêmes principes que la bioéthique : autonomie, protection du plus faible (bien-faisance) et justice". Ces mots du sénateur Huriet, qui a porté les cadres juridiques de l’expérimentation clinique en 1988, ont clôturé la Conférence régionale de santé Ile-de France, le 28 novembre 2007.
Cette priorité donnée à l’équité environnementale (un milieu de vie sain pour tous) a été reconnue tout au long des débats de cette Conférence consacrée à l’"Air extérieur et santé" (1) réunissant acteurs et experts régionaux : élus (Conseil Régional, Ville de Paris), institutions publiques et privées (DRASS, ORS, Airparif, STIF, DRIRE et STIIIC, CIRE-InVS), associations d’usagers d’environnement et de santé (AFPRAL- allergies, Usagers des Transports et Ile de France Environnement).

En effet, les seuils européens de pollutions sont largement dépassés dans certains secteurs où se cumulent les charges en ozone, oxydes d’azote, microparticules (trafic routier intense, avions au décollage...) des émanations industrielles ou d’incinérateurs (dioxines...) et l’impact des ondes électromagnétiques et du bruit. L’inégalité d’exposition aux risques accroît l’impact pour les populations déjà vulnérables tant du point vue sanitaire que social : si la réglementation européenne et française (loi LAURE) encadrent précisément les seuils de pollution par des valeurs limites que les pouvoirs publics surveillent, en revanche, il s’agit de valeurs moyennes ne prenant pas en compte les surexpositions localisées (proximité de sources polluantes et allergènes). La zone de Champlan, située à 15 kms au sud de Paris près de Massy-Palaiseau-Orly, apparaît comme un de ces "maillons faibles" où Christian Leclerc, responsable du Comité de défense de Champlan contre les nuisances collectives et pour la protection de l’environnement, demande à connaître l’effet des cumuls de polluants et leur possible potentialisation. Question sans réponse tant le travail sur les synergies des produits polluants comme sur les cartes associant pollutions et types de maladies manque...

….
Il faut le volontarisme de chercheurs comme Annie Sasco, épidémiologiste pour la prévention des cancers (Inserm, Bordeaux 2) et André Cicolella (Ineris) pour monter un projet comme CIRCE (Cancer Inégalités régionales cantonales et Environnement). Comme John Snow, qui en 1854 a pu mettre en relation l’épidémie de choléra à Londres et les conduites d’eau contaminées, il s’agit de s’appuyer sur les systèmes d’information géographique en environnement (SIG) pour voir si certains cancers (sein, prostate, poumon, voies aérodigestives supérieures ou VADS) voient leur incidence accrue dans des zones polluées. Ce projet qui concerne quatre régions françaises (Ile-de-France, Nord-Pas de Calais, Rhône-Alpes et Picardie) répond à l’une des recommandations du PNSE qui préconise de "spatialiser les données". Dans cet esprit, Annie Sasco met en place actuellement un Réseau de Centres d’oncologie environnementale, notamment avec des laboratoires au Brésil, au Maroc, en Inde...
Des acteurs locaux s’impliquent aussi de plus en plus. Le 12 octobre dernier, un groupe de femmes du Nord-Pas de Calais a lancé l’Appel de Béthune "pour demander des recherches sur les causes environnementales du cancer" pourquoi le taux de cancer du sein est-il dans la région Nord-pas de calais, 32% plus élevé que la moyenne nationale ? interroge Michèle Zielinski, Présidente de Carole Entraide Cancer.
………

Les médecins qui sont parfaitement placés pour saisir les évolutions des incidences de pathologies, ont un devoir d’alerte. Que font les gynécologues qui voient se multiplier les pubertés précoces chez des filles de moins de 8 ans ou l’infertilité des couples ? Que disent les pneumologues qui voient exploser l’asthme et les dépenses en anti-histaminiques ? ………Dans les grandes villes européennes, 60.000 morts prématurées sont causées chaque année par la pollution de l’air". Enfin, on apprend que "la production de substances toxiques a augmenté de 25% entre 1995 et 2005, et celle des produits cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction (CMR), de 22%".

Le concept de "justice environnementale", fortement pointé par Yorghos Remvikos, vice-président de VivAgora lors du Grenelle de l’environnement, prend racine en France plus de 30 ans après les Etats-Unis où les inégalités d’exposition ont été soulignées dès 1972 par Freeman. L’expert en urbanisme et politiques régionale, Lucie Laurian, vient d’ailleurs de publier une enquête intitulée "L’injustice environnementale en France" (2) où ont été étudiées 36 565 villes de la France métropolitaine. …… "Progresser dans cette justice nécessite d’améliorer les processus démocratiques directs et participatifs et l’implication du public aux décisions environnementales".

(1) La pollution atmosphérique est tenue pour responsable de 3 000 morts prématurées par an en France (selon l’étude PSAS-9 réalisée par l’Institut de veille sanitaire - INVS- dans 9 villes françaises).
(2) dans le numéro de janvier 2008 du Journal of Environmental Planning and Management

 

Post Scriptum :

Dorothée Benoit Browaeys est déléguée générale de VivAgora

 

 

Pour plus amples informations consultez :

http://www.vivagora.org/spip.php?article210

 

 

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 09:08


Francis Glémet

l’un de nos intervenants à la réunion du 2/4/2009 à Villeparisis

déplore l’absence des professionnels de santé au Grenelle de l’Environnement

 


Extrait de l’article du 30/04/2009  Site Santé Environnement


Francis Glémet, pharmacien industriel en retraite, président de la Coordination Nationale Médecine Santé Environnement, présente son organisation et rappelle sa frustration de voir les professionnels de santé absents du Grenelle

Francis Glémet avait joué un rôle pivot dans l’Association de Médecins Indépendants pour la défense de l’Environnement et de la Santé Publique), association qui s’est créée dans la région de Béziers pour lutter contre l’incinérateur de Lunel-Viel. Depuis, il est de tous les combats militants, au sein de la CNMSE comme du Réseau Environnement Santé.

 


Pour plus amples informations consultez : http://www.net-sante-environnement.fr/

 

 

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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 22:29

Ils ont besoin de notre soutien :

 


Article paru sur le site :

 

ASSOCIATION PROTECTION DEFENSE  DE L’ENVIRONNEMENT 
DE  BOURG  FIDELE

La tragédie sanitaire et écologique de Bourg Fidèle  


Le 12 mai 2009 à 9 heures la mise en danger d’autrui par  Métal-Blanc à Bourg-Fidèle sera plaidée devant la Cour d’Appel de Paris.

Adresse : Pôle 4-11 (anciennement 20eme Chambre B) au Palais de Justice (4,Bld du Palais  de Justice Paris 1er –métro Cité).

Une trentaine de parties civiles attend une issue à ce procès depuis 12 ans, et alors que la Cour de Cassation de Paris avait enfin reconnu la mise en danger d’autrui.

 

…….

 

Le non –respect chronique d’un point important de l’arrêté d’extension.

Harassées par 12 années de lutte contre une lourde pollution multiple maintes fois niée ou édulcorée, les victimes de notre association veulent  souligner les points 4.10.1 et 4.10.2 de l’arrêté préfectoral d’extension, avant l’échéance du 12 mai prochain.  Ce point demande que les eaux de ruissellement soient analysées trimestriellement, s’agissant notamment du plomb, et des métaux-lourds, dont le mercure, et qu’une auto-surveillance journalière soit effectuée pour le plomb et cadmium,  alors que la surveillance pour l’étain, le nickel, le zinc et le cuivre doit être semestrielle.

 

Durant les nombreuses CLIS qui ont eu lieu pour notre site depuis juillet 1997, jamais les analyses des eaux de ruissellement ne furent communiquées, si toutefois ces analyses existent. Tout au plus sont évoqués –rarement- les taux des eaux de pluie, provenant des  toitures de l’usine et très contaminées.

 

Lors de pics gravissimes, ayant tué une centaine de bovins devenus aveugles, paralysés, et bavant,  en 2001, ces analyses des eaux de ruissellement auraient apporté un certain éclairage sur des  pollutions multiples et par pics  qui ne furent  divulguées –très partiellement- que des mois plus tard. Nous avons dû tâtonner et effectuer des analyses sur l’herbe, à gros frais, ce qui nous a permis de découvrir des taux inquiétants de mercure, notamment.  (Le docteur JJ MELET de l’association Non au Mercure Dentaire a établi un rapport à ce sujet).

 

….

Enfin, notre fléau sanitaire et environnemental dépasse le plateau de Rocroi.

Nous n’avons évoqué qu’un aspect très limité des manquements de Métal-Blanc. Le pire, ce sont probablement les taux calamiteux de plomb, nickel, cadmium, manganèse, fer…dans les eaux souterraines, et les sources, à l’aval de l’usine. Nous avons payé les analyses des eaux des sources.

 

Les eaux superficielles finissent dans la Meuse, et la migration des eaux souterraines devrait être étudiée, alors que la Belgique est à une dizaine de km. A l’amont de l’usine, les puits du bourg sont lourdement piégés par des taux sinistres notamment de manganèse (toxique pouvant générer le parkinson manganique). Il s’agit de l’infiltration des eaux de ruissellement, ces eaux inconnues pour  Métal-Blanc et ses défenseurs.

 

« Si les résultats de mesures mettent en évidence une pollution des eaux souterraines, l’exploitant doit s’assurer …que ses activités ne sont pas à l’origine de la pollution constatée ».( JO du  28 mars 1993) Rien de tel n’est effectif, au pays du non droit.

 

S’agissant de nos santés, nous rejoignons la cohorte des malades chroniques, touchés par le saturnisme, par le cadmium, et  par exemple par le mercure : celui de sites industriels, celui des amalgames dentaires, ou celui des vaccins. Des spécialistes  (souvent étrangers) ont établi la corrélation entre nos atteintes et nos métaux-lourds. Des marqueurs biologiques : porphyrines urinaires, peptides, phosphaturie, etc…sont révélateurs de nos atteintes. Les termes « Méthylhistamin », et «  récepteur H3 » apparaissent sur nos récentes pages d’analyses allemandes,  et montrent encore des dysfonctionnements…

 

La médecine allemande du TOX INSTITUT DE MUNICH a dressé un tableau redoutable de nos atteintes : crétinisme hypothyroïdien, retard de croissance, démence précoce, parkinson dû à des toxiques et à des troubles du « récepteur H3 » ( qui nous est inconnu), syndrome scorbutique latent, troubles hormonaux, y compris pour un enfant, troubles intestinaux, sanguins, immunitaires, neurologiques. Une maladie auto-immune, la thyroïdite de Hashimoto, est trouvée pour un cas, mais la thyroïde d’une autre personne est également atteinte. Nous avons un cas de cancer rénal infantile fulgurant, et le cas d’une atteinte rénale irréversible d’un ancien salarié. Cette victime est  décédée quasi aveugle, et  après l’amputation de sa deuxième jambe.

…..

Nos santés et notre environnement sont ruinés.

 

pour plus amples informations consultez le site : http://www.bourgfidele.lautre.net/

 

contact Denise Schneider
 contact H.Neuville 

autre contact

 

Bourg Fidèle (Ardennes) : http://www.carte-france.info/ville-08230-bourg-fidele/

 

 

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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 21:40

Article paru dans Liaison d’IDFE de février 2009

 

Pendant 28 ans un incinérateur a rejeté des fumées chargées de dioxines, métaux lourds et acides dans le ciel de la Seine-et-Marne. Avec quelle conséquence sur la santé des habitants? Un procès est en cours...

En avril 2008, dans son étude d'incidence des cancers à proximité des usines d'incinération d'ordures ménagères, l’Institut national de veille sanitaire (l'INVS) a écrit:

"Cette étude a mis en évidence une relation positive significative aux émissions atmosphériques

d'incinérateurs d'ordures ménagères dans les années 1970-1980 et l'incidence chez la femme, des cancers du sein, des lymphômes malins-non-hodgkinien et des cancers toutes localisations

confondues. Une relation positive significative a, de plus, été observée avec les myélomes multiples

chez l'homme et les lymphômesmalins-non-hodgkinien pour les deux sexes réunis. La population

exposée par inhalation est constituée des habitants domiciliés en site urbain et périurbain à l'intérieur

d'une aire limitée à 2 km de rayon autour des incinérateurs. Jusqu'à une distance de 50 km des

incinérateurs, les populations sont considérées comme exposées par ingestion. La population

exposée au risque de cancers se trouve dans un cercle de 5 km autour des incinérateurs."

28 ans de rejets toxiques

A Vaux-le-Pénil, l'incinérateur du SIGUAM a fonctionné durant 28ans. L'ampleur de la contamination

locale justifie qu'on s'interroge car le risque n'a pas cessé avec l'arrêt de cet incinérateur en raison

notamment de la longue demi-vie des dioxines, de la charge corporelle élevée des riverains, de la pollution

des sols qui perdure et des délais pour l'apparition de certaines pathologies.

L'Association de défense des victimes de l'incinération et de leur environnement (AVIE)

regroupe les riverains concernés et tous ceux qui souhaitent agir pour faire la lumière sur cette

contamination et pour que des mesures sanitaires soient prises pour protéger au mieux la santé

des voisins de l'ancien incinérateur de Vaux-le-Pénil et leur droit à vivre dans un environnement

qui ne nuise pas à leur santé.

Action en justice Depuis le 16 mars 2004, plus de 100 riverains ont déposé une plainte avec

constitution de partie civile. Elle est instruite par le pôle santé environnement du tribunal

de grande instance de Paris. Les qualifications retenues par le juge d'instruction sont : mise en

danger de la personne, blessures et homicide involontaire par manquement délibéré et poursuite

de l'exploitation d'une installation classée sans se conformer àun arrêté de mise en demeure,

complicité. Le 8 septembre 2008, la communauté d'agglomération de Melun Val-de-Seine,

représentée par son président, Bernard Gasnos, a été mise en examen pour “mise en danger

de la personne et poursuite de l'exploitation d'une installation classée sans se conformer

à un arrêté de mise en demeure”.

………….

Pascale Coffinet,  présidente                                             

01 64 38 54 39

39 rue Alfred et Edme Sommier

77950 Maincy

avie77@laposte.net

http://www.maincy.net/HTML/associations/avie/accueil.html



Pour plus  amples informations, consultez : http://www.idfe.org/upload/LIAISON_FEVRIER_2009_n_112.1235942390.pdf

 

 

N’oublions pas qu’à Mitry-Mory l’incinérateur de déchets dangereux GEREP fonctionne depuis plus de 30 ans et qu’à notre connaissance aucune étude sanitaire n’a été faite dans notre secteur.

La Seine et Marne ne possède pas de registre de Cancers, alors que le Val de Marne en possède un.

Une étude récente du professeur Guy Altan  indique que les seine et marnais ont l’espérance de vie la plus courte de l’Ile de France, mais qui s’en préoccupe ?



Pour plus amples informations consultez sur le registre de cancers du Val de Marne :

http://ile-de-france.sante.gouv.fr/veille-sanitaire-et-alerte/surveiller-les-cancers/index.html

 

 

 

 

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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 23:24

               UN DEPUTE  DE L’ESSONNE

               SOUTIENT LA POPULATION 

     

       UNE ETUDE DE CARACTERISATION DE L’AIR

                      EST REALISEE  PAR AIRPARIF

AUTOUR D’UNE COMMUNE DE MOINS DE 3000 HABITANTS

 

La commune de Champlan, située à 18 km au Sud-Ouest de Paris, subit un certain nombre de nuisances environnementales, pour lesquelles riverains et associations locales s'inquiètent régulièrement (proximité de l'aéroport d'Orly avec survol à basse altitude des avions, infrastructure routière dense, lignes à haute tension, zones industrielles comprenant plusieurs installations classées pour la protection de l'environnement, etc.). Élus locaux et population en sont amenés à s'interroger sur les possibles impacts sanitaires de ces multiples nuisances (bruit, pollution atmosphérique, rayonnement (lignes haute tension)), particulièrement mal ressenties dans certains quartiers de la commune.

Une étude de caractérisation de la qualité de l'air réalisée par AIRPARIF en 2003 autour de l'aéroport d'Orly, avait mis en évidence une zone sensiblement plus exposée au dioxyde d'azote au Sud-Ouest de la plate-forme aéroportuaire. L'existence d'une infrastructure routière particulièrement dense dans ce secteur participe sans conteste pour une large part à l'importance des niveaux observés. Ce secteur se trouve en outre dans le prolongement des pistes de l'aéroport d'Orly, sous les axes de survol les plus utilisés au décollage, au cours duquel les émissions d'oxydes d'azote sont maximales…..

 

Pour plus amples informations :

http://www.airparif.asso.fr/page.php?rubrique=projets&article=champlan

 

http://www.toutes-les-villes.com/91/champlan.html

 

 

                POURQUOI A CLAYE-SOUILLY ET ALENTOURS
                  UNE TELLE ETUDE N'A PAS ETE REALISEE ?

       
                   AUCUN ELU A CE JOUR N'A SOUTENU
                   NOTRE DEMANDE D'ETUDE SANITAIRE.

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 15:22

 

                                   Extrait d’un article paru sur le site  de

 l’Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse
                                                   ARTAC

 

Cancer et environnement : L'origine environnementale des cancers
(Actualisation : Juillet 2008)

Le constat de base est l'augmentation d'incidence des cancers depuis l'après-guerre mondiale et plus particulièrement depuis ces 25 dernières années. Comme l'indique le tableau ci-dessous, aujourd'hui, dans notre pays, le tabagisme est à l'origine d'environ 25% des cancers. Les trois quart des cancers qui n'y sont pas liés, sont donc concernés par d'autres facteurs. Nous exposons ci-après douze arguments scientifiques qui permettent de concevoir que ces facteurs relèvent non pas seulement du mode de vie, mais de la pollution.

1er

Le tabagisme et l'alcoolisme sont en régression

2ème

L'incidence croissante des cancers concerne des cancers non liés ou seulement partiellement liés au mode de vie

3ème

L'amélioration des techniques de dépistage n'est pas seule en cause

4ème

Le vieillissement n'est pas en cause, mais la durée d'exposition aux facteurs de risque environnementaux

5ème

Le foetus et le jeune enfant sont très vulnérables aux facteurs environnementaux

6ème

La susceptibilité génétique favorise le rôle des facteurs environnementaux

7ème

Les facteurs de risque liés au mode de vie ne font que favoriser la cancérisation des cellules par des cancérigènes environnementaux

8ème

Hormis le tabagisme, la plupart des facteurs de risque liés au mode de vie ne sont pas mutagènes

9ème

Le rôle protecteur des fruits et légumes ne concerne que 5% de l'ensemble des cancers

10ème

Virus, rayonnements, produits chimiques : la multitude des facteurs cancérigènes ou cocarcinogènes présents dans l'environnement

11ème

L'augmentation du nombre des cancers chez les animaux

12ème

La pollution est la cause commune de nombreuses autres maladies (Voir l'Appel de Paris)

 

Pour plus amples informations : http://www.artac.info/static.php?op=ArgumentsScientifiques.txt&npds=1


Pour soutenir cette association
 :
http://www.artac.info/static.php?op=Aider.txt&npds=1

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