Pas de réponse à la demande d'étude sanitaire
Pourquoi ?
20 avril 2011
Lettre ouverte à Madame et Messieurs les Maires de
Messy, Claye-Souilly, Fresnes sur Marne, Annet sur Marne et Charny
ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Pas de réponse à la demande d'étude sanitaire
Pourquoi ?
20 avril 2011
Lettre ouverte à Madame et Messieurs les Maires de
Messy, Claye-Souilly, Fresnes sur Marne, Annet sur Marne et Charny
Article paru sur le site du nouvel obs.com le 20/3/2011 :
Une association pour les agriculteurs victimes des pesticides
Une quarantaine d'agriculteurs, atteints de graves pathologies après avoir manipulé des pesticides, viennent de créer une association pour aider les victimes et alerter les pouvoirs publics.
Une quarantaine d'agriculteurs, en majorité atteints de graves pathologies, ont créé, samedi 19 mars à Ruffec (Charente), une association nationale de défense des victimes des pesticides pour provoquer une prise de conscience des pouvoirs publics et offrir une aide aux malades, a-t-on appris auprès de son président.
Baptisée "Phyto-Victimes", l'association s'adresse aux professionnels utilisateurs de produits phyto-sanitaires pour les accompagner moralement et juridiquement et "au-delà sortir de l'omerta", a déclaré à l'AFP son président Paul François. "C'est difficile d'accepter que la profession à laquelle on croit vous empoisonne à petits feux", explique-t-il.
Il s'agit dans un premier temps d'"arrêter de faire un déni de cette situation", a-t-il affirmé. Il fait référence à des professionnels -- agriculteurs, viticulteurs, agents des espaces verts, pépiniéristes -- âgés de 40 à 60 ans, atteints de cancers de la prostate, de la vessie et de maladies neurologiques, après avoir manipulé pendant 10 à 30 ans herbicides, fongicides, insecticides et autres molluscicides.
"Le profit avant la sécurité" ?
"Même si les produits sont homologués, ils ont l'impression qu'on ne leur a pas dit toute la vérité sur leur toxicité", ajoute le président de l'association. "On se demande si on n'a pas fait passer le profit avant la sécurité", dit-il, comparant ce débat avec celui actuel sur le nucleaire.
Le producteur charentais de céréales souffre lui-même de troubles neurologiques et d'un déficit de défense immunitaire après l'utilisation intensive de pesticides sur son exploitation agricole. Il se bat pour faire reconnaître ses pathologies comme maladie professionnelle.
"C'est une bombe à retardement", lance l'agriculteur qui voit des similitudes avec les maladies de l'amiante. Mais "on n'attendra pas aussi longtemps que pour l'amiante: il y a des gens qui vivent des drames familiaux, il faut les aider, ce n'est pas possible de les laisser crever dans leur coin", ajoute-t-il.
"Pas là pour dire qu'il faut passer au tout bio"
L'association, dont la vice-présidente est la veuve d'un viticulteur mort en janvier des suites d'une leucémie reconnue maladie professionnelle, demandera de l'aide à la Mutualité sociale agricole (MSA), qui mène un programme de surveillance des intoxications "Phyt'Attitude".
"S'il y a hécatombe, ça va avoir un coût, peut-être qu'il faudra demander aussi des comptes aux firmes", a estimé le céréalier, conscient que ce serait un combat de "David contre Goliath".
"Nous ne sommes pas des va-t-en-guerre", a-t-il tempéré, "on n'est pas là pour dire qu'il faut interdire les pesticides et passer au tout bio".
Nouvelobs.com avec AFP
Lien vers l’article :
pour aller plus loin : http://www.eauxglacees.com/Pesticides-partout-sante-nulle
Une quarantaine d'agriculteurs, atteints de graves pathologies après avoir manipulé des pesticides, viennent de créer une association pour aider les victimes et alerter les pouvoirs publics.
Une quarantaine d'agriculteurs, en majorité atteints de graves pathologies, ont créé, samedi 19 mars à Ruffec (Charente), une association nationale de défense des victimes des pesticides pour provoquer une prise de conscience des pouvoirs publics et offrir une aide aux malades, a-t-on appris auprès de son président.
Baptisée "Phyto-Victimes", l'association s'adresse aux professionnels utilisateurs de produits phyto-sanitaires pour les accompagner moralement et juridiquement et "au-delà sortir de l'omerta", a déclaré à l'AFP son président Paul François. "C'est difficile d'accepter que la profession à laquelle on croit vous empoisonne à petits feux", explique-t-il.
Il s'agit dans un premier temps d'"arrêter de faire un déni de cette situation", a-t-il affirmé. Il fait référence à des professionnels -- agriculteurs, viticulteurs, agents des espaces verts, pépiniéristes -- âgés de 40 à 60 ans, atteints de cancers de la prostate, de la vessie et de maladies neurologiques, après avoir manipulé pendant 10 à 30 ans herbicides, fongicides, insecticides et autres molluscicides.
"Le profit avant la sécurité" ?
"Même si les produits sont homologués, ils ont l'impression qu'on ne leur a pas dit toute la vérité sur leur toxicité", ajoute le président de l'association. "On se demande si on n'a pas fait passer le profit avant la sécurité", dit-il, comparant ce débat avec celui actuel sur le nucleaire.
Le producteur charentais de céréales souffre lui-même de troubles neurologiques et d'un déficit de défense immunitaire après l'utilisation intensive de pesticides sur son exploitation agricole. Il se bat pour faire reconnaître ses pathologies comme maladie professionnelle.
"C'est une bombe à retardement", lance l'agriculteur qui voit des similitudes avec les maladies de l'amiante. Mais "on n'attendra pas aussi longtemps que pour l'amiante: il y a des gens qui vivent des drames familiaux, il faut les aider, ce n'est pas possible de les laisser crever dans leur coin", ajoute-t-il.
"Pas là pour dire qu'il faut passer au tout bio"
L'association, dont la vice-présidente est la veuve d'un viticulteur mort en janvier des suites d'une leucémie reconnue maladie professionnelle, demandera de l'aide à la Mutualité sociale agricole (MSA), qui mène un programme de surveillance des intoxications "Phyt'Attitude".
"S'il y a hécatombe, ça va avoir un coût, peut-être qu'il faudra demander aussi des comptes aux firmes", a estimé le céréalier, conscient que ce serait un combat de "David contre Goliath".
"Nous ne sommes pas des va-t-en-guerre", a-t-il tempéré, "on n'est pas là pour dire qu'il faut interdire les pesticides et passer au tout bio".
Nouvelobs.com avec AFP
Lien vers l’article :
pour aller plus loin : http://www.eauxglacees.com/Pesticides-partout-sante-nulle
Pourquoi la seule station fixe Airparif
de contrôle de la qualité de l'air
située au nord 77 à Montgé-en-Goële
ne contrôle pas les particules en suspension?
Pourquoi la station située en forêt de Fontainebleau
contrôle les particules PM10 ?
Paru sur le site Europa, le portail de l’union Européenne :
| |||||
IP/11/596 Bruxelles, le 19 mai 2011 Environnement: la Commission assigne la France devant la Cour de justice pour manquement aux règles de l'UE en matière de qualité de l'air La Commission européenne poursuit la France devant la Cour de justice pour non-respect des valeurs limites de qualité de l'air applicables aux particules en suspension connues sous le nom de PM10. La France n'a pas pris à ce jour de mesures efficaces pour remédier au problème des émissions excessives de ce type de particules dans plusieurs zones du pays. Sur recommandation de M. Janez Potočnik, commissaire européen chargé de l'environnement, la Commission a donc décidé d'assigner la France devant la Cour de justice de l'UE. La directive 2008/50/CE concernant la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe impose aux États membres de limiter l’exposition de la population aux microparticules appelées PM10. La législation fixe des valeurs limites d’exposition concernant à la fois la concentration annuelle (40 µg/m³) et la concentration journalière (50 µg/m³). Cette dernière valeur ne doit pas être dépassée plus de 35 fois au cours d’une même année civile. Depuis l'entrée en vigueur de la législation, en 2005, les valeurs limites applicables aux PM10 ne sont pas respectées dans 16 zones de qualité de l'air en France. Les zones concernées sont Marseille, Toulon, Avignon, Paris, Valenciennes, Dunkerque, Lille, le territoire du Nord Pas-de-Calais, Grenoble, Montbéliard/Belfort, Lyon, le reste de la région Rhône-Alpes, la zone côtière urbanisée des Alpes-Maritimes, Bordeaux, la Réunion et Strasbourg. La France a certes demandé une prolongation de délai pour la réalisation des objectifs, mais la Commission estime que les conditions ne sont réunies que pour Strasbourg. Bien que la France se soit déjà vu précédemment adresser un avis motivé (voir IP/10/833) lui demandant de prendre des mesures, les normes de qualité de l'air continuent d'être dépassées dans les quinze autres zones définies. Par conséquent, la Commission a décidé d'assigner la France devant la Cour de justice de l'UE. Contexte Les particules en suspension dans l’air (PM10) sont essentiellement présentes dans les émissions de polluants imputables à l’industrie, à la circulation routière et au chauffage domestique. Elles peuvent provoquer de l’asthme, des problèmes cardiovasculaires, des cancers du poumon et entraîner une mort prématurée. Les valeurs limites applicables aux PM10 devaient être respectées pour 2005. Les États membres ont cependant la possibilité de demander à la Commission de reporter à juin 2011 la date butoir pour laquelle les valeurs doivent être respectées. Ces exemptions sont toutefois soumises à un certain nombre de conditions. Les États membres sont tenus de soumettre un plan relatif à la qualité de l'air indiquant les mesures de lutte contre la pollution prévues pendant la période couverte par l'exemption et de démontrer qu'ils ont pris toutes les mesures nécessaires pour se mettre en conformité avant l'expiration du nouveau délai. La transposition en temps voulu de la législation de l'Union européenne est une priorité pour la Commission, en particulier parce que tout retard inutile dans la réduction des niveaux de polluants nocifs est susceptible d'aggraver les dommages causés à la santé humaine. Pour de plus amples informations Listes des zones où des dépassements sont enregistrés, par État membre: http://ec.europa.eu/environment/air/quality/legislation/exceedances.htm Page internet consacrée aux prolongations de délai: http://ec.europa.eu/environment/air/quality/legislation/time_extensions.htm Informations actualisées sur les procédures d’infraction en général: http://ec.europa.eu/community_law/infringements/infringements_fr.htm Voir également MEMO/11/312 |
Lien vers l’article :
Paru sur le site EurActiv.com :
Les risques associés à la contamination à l'iode-131 en Europe ne sont plus « négligeables », selon le CRIIRAD, un organisme français de recherche sur la radioactivité. L'ONG met en garde les femmes enceintes et les enfants contre les « comportements à risque » tels que la consommation de lait frais ou de légumes possédant de larges feuilles.
Après que le nuage radioactif issu de la centrale nucléaire de Fukushima a atteint l’Europe fin mars, le CRIIRAD, un organisme de recherche sur la radioactivité basé en France, a affirmé avoir détecté de l’iode-131 dans l’eau de pluie au sud de la France.
Lors d’un test parallèle, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), l’institution publique nationale chargée de surveiller les risques nucléaires et radiologiques, a trouvé de l’iode-131 dans le lait.
En temps normal, aucune trace d’iode 131 ne devrait être détectée dans l’eau de pluie ou le lait.
La Directive Euratom du 13 mai 1996 établit les principes généraux et les normes de sécurité sur la protection contre les radiations en Europe.
En réponse aux milliers de questions de citoyens inquiets quant aux retombées en Europe de la catastrophe nucléaire de Fukushima, le CRIIRAD a compilé des informations sur les risques d'une contamination à l'iode-131 radioactif en Europe.
Ce document, publié le 7 avril, met en garde contre la consommation de l'eau de pluie et affirme que les groupes à risque, comme les enfants, les femmes enceintes ou les femmes qui allaitent, devraient éviter de consommer les légumes à feuilles, le lait et le fromage frais.
Ces risques, liés à une contamination prolongée au sein des groupes à risque de la population, ne peuvent plus être considérés comme « négligeables » et il est temps aujourd'hui d'éviter les « comportements à risque », explique le CRIIRAD.
Toutefois, l'organisation souligne qu'il n'est pas nécessaire rester à l'intérieur ou de prendre des comprimés d'iode.
Le CRIIRAD précise que cette note d'information ne se limite pas à la France, mais s'applique également aux autres pays européens, dans la mesure où le niveau de contamination de l'air est actuellement le même en Belgique, en Allemagne, en Italie et en Suisse, par exemple.
Les données concernant la côte ouest des Etats-Unis, qui a reçu des retombées radioactives de Fukushima 6-10 jours avant la France, révèlent que les niveaux de concentration d'iode-131 radioactif sont 8 à 10 fois plus élevés qu’en Europe, affirme le CRIIRAD.
Eau de pluie et eau du robinet
Selon le CRIIRAD, la plupart des questions qu'ils ont reçues concernent les risques liés à l'eau de pluie et à la consommation de l'eau du robinet.
L'organisation souligne que rester sous la pluie sans protection ne représente aucun risque, même pour les enfants. En revanche, l’utilisation de l’eau de pluie comme source principale d’alimentation est déconseillée, en particulier si les consommateurs sont de jeunes enfants.
Concernant l'eau du robinet, les sources souterraines ou les fleuves ne devraient pas poser de problème. Toutefois, l'institut précise que l'eau en provenance de citernes qui collectent l'eau de pluie sur les toits des habitations doit être examinée de plus près.
S'agissant de l'arrosage des jardins avec l'eau collectée, le CRIIRAD conseille de n'arroser que la terre et non pas les feuilles des légumes, dans la mesure où l'absorption est plus rapide et plus important à la surface des feuilles que par les racines.
Chaîne alimentaire
Les épinards, les salades, le choux et les autres légumes à feuille font partie des produits alimentaires qui sont particulièrement sensibles à la contamination à l'iode-131 s'ils sont cultivés à l'extérieur et exposés à l'eau de pluie. Laver les légumes ne sert à rien étant donné que l'iode-131 est rapidement métabolisé par les plantes, explique le CRIIRAD.
Le lait et les fromages frais, ainsi que la viande issus du bétail qui s’est nourri d’'herbe poussant à l'extérieur, sont catégorisés comme des produits pouvant avoir été contaminés indirectement et doivent aussi être contrôlés. La contamination du lait et du fromage de chèvre et de brebis serait plus importante que celle des produits bovins.
Dose à risque
La directive Euratom du 13 mai 1996 établit les principes généraux et les normes de sécurités liés à la protection contre les radiations en Europe.
Selon cette directive, l'impact de l'activité nucléaire peut être considérée comme négligeable si les doses de radiation n'excèdent pas dix micros sieverts (mSv) par an. Au-delà de cette limite, des mesures peuvent être envisagées pour réduire l'exposition.
Alors que l'iode-131 radioactif est principalement présent dans l'air sous forme de gaz, le CRIIRAD précise que dans le cas des retombées de Fukushima, le principal problème consiste à limiter l'ingestion d'iode-131.
Le CRIIRAD affirme que la quantité d'iode-131 capable de fournir une dose de 10 mSv varie largement en fonction de l'âge des consommateurs. Les enfants jusqu'à deux ans sont les plus vulnérables et l'ingestion de 50 becquerels (Bq) est suffisante pour fournir au corps une dose de 10 mSv, selon l'institut.
Si les aliments (légumes à feuilles, lait, etc.) contiennent entre un et dix Bq par kg ou plus, il est possible que le niveau de référence de 10 mSv soit dépassé en deux ou trois semaines, ajoute le CRIIRAD.
Les niveaux d'iode-131 radioactif mesurés par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) ces derniers jours montrent des niveaux différents de contamination : 0,08 Bq/kg dans la salade, les épinards et les poireaux à Aix-en-Provence, 0,17 Bq par litre dans le lait à Lourdes et 2,1 Bq par litre dans le lait de chèvre à Clansayes.
La contamination va se poursuivre
Le CRIIRAD explique que « d’importantes quantités de produits radioactifs sont rejetées par la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHI depuis le samedi 12 mars. Ce mardi 5 avril, soit 24 jours plus tard, les rejets continuent. Cela signifie que les apports d’air contaminé sur l’Europe dureront tout autant, avec un décalage dans le temps lié au déplacement des gaz et aérosols radioactifs sur quelques 15 000 km. »
L'organisation cite également un rapport technique de l'exploitant TEPCO et de l’autorité de sûreté nucléaire japonaise (NISA) qui « laissent craindre des rejets sur encore plusieurs jours voire plusieurs semaines ».
Si d’autres incendies se déclenchent ou si les opérateurs sont à nouveau contraints de relâcher de la vapeur afin d’éviter les explosions d’hydrogène, de nouvelles phases de rejets massifs pourraient survenir, met en garde l'institut.
Pour la Seine et Marne
après les décharges et les incinérateurs,
les expérimentations à risques :
- puits expérimentaux d’exploration huile de schiste : Doue……
- 1er projet en France de taille industrielle de stockage de gaz carbonique CO2 dans les aquifères salins sur la décharge Rep Veolia de Claye-Souilly.
Pour les Yvelines
l'étude sanitaire pilote dans le but de
réduire l’exposition aux substances toxiques
- dans la vallée de Seine entre les Mureaux et Mantes la Jolie ( Projet Plan régional Santé Environnement 2 Ile de France, fiche 7)
Projet de plan régional santé environnement 2
Ile de France
http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/sante-environnement-a808.html
La demande d’étude sanitaire présentée par notre association concernant le Nord Seine et Marne n’a pas été retenue, seule une étude pilote dans le but de réduire l’exposition aux substances toxiques a été retenue et concerne le département des Yvelines.
*****
La solidarité régionale et nationale ne semble aller que dans un seul sens, se servir de la Seine et Marne comme terrain d’expériences, sans se préoccuper des risques sur la santé des populations et sur leur environnement.
A-t-on oublié que l’espérance de vie dans ce département est l’un des plus faibles d’Ile de France ?
Combien d’années les Seine et Marnais
devront encore attendre pour
obtenir une étude sanitaire ?
Paru sur le site de l’agence régionale de santé :
Le Département de Seine-et-Marne montre des indicateurs sanitaires moins favorables que la moyenne francilienne, notamment dans la partie orientale.
L’ARS a établi un premier diagnostic local à discuter avec les membres de la conférence et les partenaires régionaux afin qu’un diagnostic plus complet soit partagé et donc élaboré en concertation avec la conférence de territoire.
Pour le territoire de la Seine-et-Marne, les caractéristiques sont :
Voir notamment page 18 :
Ne pense-t-on à la Seine et Marne
que pour y déverser des ordures
y implanter des installations polluantes
ou y tester de nouvelles technologies dangereuses
pour l'environnement : exploitation huile de schiste...?
La santé des Seine et Marnais
a-t-elle moins de prix que celle des
autres populations de l’Ile de France ?
2ème Plan national santé environnement
pas d’étude sanitaire prévue en Seine et Marne
Pour l’Ile de France c’est le département des Yvelines qui a été choisi :
Une étude sanitaire sera réalisée en Vallée de Seine http://www.spi-vds.org/
Alors qu’une enquête récente indique que l’espérance de vie en Seine et Marne est l’une des plus faibles de l’Ile de France il n’est pas prévu d’étude sanitaire autour des décharges, incinérateur et installations classées de Claye-Souilly, Villeparisis et Mitry-Mory/Compans (région qui possède le plus grand nombre de décharges d’Ile de France, 1 incinérateur de déchets dangereux, bon nombre d’installations classées dont 6 classées Seveso et subit les nuisances de l’aéroport de Roissy)
Bilan des principales actions menées au titre du PNSE 2 en 2010
Dans le domaine des points noirs environnementaux
Le lancement de cinq nouvelles études sanitaires : presqu’île d’Ambès (33), Pays roussillonnais
(38), Valenciennes (59), Port jérome (76), SPI Vallée de Seine et la mise à jour de l’étude de Lacq (64) réalisée en 2007
lien vers le document :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2011-018_RapportAnnuel2010_PNSE2V4couv.pdf
Article paru sur le site Nord Nature Environnement :
21/03/2011, communiqué de Nord Nature Environnement (en format pdf)
Le nuage radioactif japonais arrive en France mercredi ou jeudi. Faut-il prendre des précautions ?
Alain Vaillant
1) il y a 25 ans, Tchernobyl
J’étais alors militant écolo depuis une dizaine d’années et je savais déjà qu’il ne fallait pas faire confiance aux déclarations officielles de nos « responsables ». C’était dans les jours qui ont suivi le 26 avril. Dès que j’ai eu l’information, j’ai dit à ceux de mon entourage qui avaient de jeunes enfants de ne pas les laisser jouer dehors, et surtout pas par terre durant une semaine au moins. J’ai dit à mon épouse de ne pas mettre sécher le linge dehors. J’avais encore des poireaux dans le jardin et je les ai mis en jauge dans mon garage(1) .
J’ai su, par la suite, que je n’avais pratiquement pas été écouté.
2) les informations :
+ la plupart en provenance du Japon ne sont pas du tout fiables pour beaucoup de raisons (opérateurs privés, intérêts économiques, évitement de panique dans la population, …)
+ celles en provenance des autorités françaises : ces responsables savent qu’ils sont « surveillés » par des organismes indépendants (2) et donc, les autorités vont se méfier(3) . On aura vraisemblablement des informations exactes
+ ailleurs : il est toujours possible d’écouter des radios belges, canadiennes, suisses, …
>> à vous de voir et de prendre vos décisions
Remarque : si un jour le site internet de la CRIIRAD donne des informations inquiétantes ou n’est plus accessible durant une période sensible … MEFIANCE vis à vis de l'information officielle !!. De toute façon, sur internet, tout est possible .
Notes :
(1) : Cette fois-ci, le 22 mars au soir il est possible de « mettre un plastique » sur la touffe de thym, …
(2) : L’organisme indépendant de référence est la CRIIRAD qui a été crée en 1986 par des scientifiques indépendants du pouvoir. Le site internet de la CRIIRAD est à l’adresse : http://www.criirad.org/
(3) : on a vu cette stratégie à l’œuvre lors du changement radical de position de nos responsables nationaux : dans un premier temps, c’était un simple accident nucléaire et puis, brutalement le ton a changé, c’était une catastrophe éventuelle. La raison de ce changement de discours est claire : il y avait (et il y a encore certes avec une probabilité moindre) un risque de rejets de radioactivité très importants (3 réacteurs et 3 piscines) et s’ils restaient sur une position minimaliste, on aurait pu les condamner à postériori si ce drame c’était produit (ce qui, pour l’instant, n’est pas encore exclu).
Lien vers l’article :http://www.nord-nature.org/info_veille/20110321.htm
Quelles évaluations
des risques de cancer chez les enfants
habitant à proximité des décharges ?
Article paru sur le site Docbuzz :
Un enfant de moins de 15 ans sur 440 souffre ou souffrira d’un cancer
Une nouvelle étude publiée par l’INVS dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire révèle qu’un enfant sur 440 développe un cancer. en France Cette sinistre comptabilité est établie par l’analyse de l’évolution des cancers de l’enfant entre 2000 et 2004.Ces chiffres sont supérieurs à tous ceux connus auparavant.
Si les cancers de l’enfant représentent environ 0,5% des 320 000 nouveaux cas de cancers diagnostiqués en 2005 dans l’ensemble de la population française, les cancers constituent la deuxième cause de mortalité entre 1 et 14 ans après les accidents, avec 20% des décès. La surveillance des cancers de l’enfant en France est assurée depuis 1990 par le Registre national des hémopathies malignes de l’enfant (RNHE) et, depuis 2000, par le registre national des tumeurs solides de l’enfant (RNTSE). Sur la période 2000-2004, ces registres ont recensé 8 473 nouveaux cas de cancers chez les enfants de moins de 15 ans en France métropolitaine, dont 3 446 hémopathies malignes (cancer du sang par exemple leucémie) et 5 027 tumeurs solides.
Il y a eu au cours de la période de suivi 156,6 nouveaux cancers de l’enfant cas par million et par an, avec une fréquence 20% plus élevée chez le garçon que chez la fille (sex-ratio H/F de 1,2). Ainsi en France, un enfant sur 440 va développer un cancer ou une tumeur cérébrale bénigne avant l’âge de 15 ans. Les cancers les plus fréquents sont les leucémies (29%), les tumeurs du système nerveux central (23%, tumeur du cerveau), les lymphomes (12%) et les neuroblastomes (8%) avec des répartitions variant en fonction du sexe et de l’âge. Les garçons sont plus touchés par des lymphomes, des tumeurs du foie, des tumeurs neuro-ectodermiques primitives centrales, les tumeurs d’Ewing (tumeur des os), les sarcomes des tissus mous et les tumeurs cérébrales, alors que les filles ont présenté surtout des tumeurs des ovaires et des carcinomes en particulier de la thyroïde.
Environ 50% des cancers de l’enfant sont survenus avant l’âge de 5 ans:
- Avant l’âge d’un an, les tumeurs les plus fréquentes étaient les neuroblastomes (31%), les tumeurs du système nerveux central (15%), les leucémies (14%), les rétinoblastomes (12%, tumeur de la rétine) et les néphroblastomes (8%, tumeur du rein).
- Entre 1 et 5 ans, 37% des cancers de l’enfant sont des leucémies (leucémie aiguë lymphoblastique, cancer de la moelle osseuse), 22% des tumeurs du système nerveux central (tumeur du cerveau), 11% des neuroblastomes (tumeur nerveuse non cérébrale) et 10% des néphroblastomes (tumeur du rein).
- Entre 5 et 9 ans les leucémie aiguë lymphoblastique représentaient 32% des cas, les tumeurs du système nerveux central 23% et les lymphomes 14%.
- Entre 10 et 14 ans, ces trois types de cancers restaient majoritaires, avec les tumeurs osseuses qui surviennent plus tardivement.
C’est également après 10 ans que l’on voit apparaître les tumeurs épithéliales et les mélanomes, tumeurs habituellement rencontrées chez adultes. Les taux d’incidence sont proches de ceux des autres pays industrialisés mais un peu plus élevés que ceux observés précédemment par les registres régionaux pédiatriques.
Bien qu’on ne puisse pas éliminer formellement une réelle augmentation de l’incidence de certains types de cancers, l’explication la plus probable est une amélioration de la méthodologie d’enregistrement, voire une amélioration des techniques diagnostiques pour les tumeurs cérébrales notamment.
Il a donc fallut attendre 2010 pour obtenir enfin une véritable vision fiable des risques cancéreux qui menacent les enfants. Un enfant sur 440 souffrira d’un cancer avant sa quinzième année. On le sait, le risque ne disparait pas après. Il faut dorénavant étendre ces enregistrements aux adolescents (dans un premier temps jusqu’à 18 ans) et aux habitants des départements d’outre-mer,qui ne sont pas comptabilisés. Les premiers chiffres nationaux de survie des cancers de l’enfant seront publiés prochainement permettant (enfin!) l’évaluation de la prise en charge de ces jeunes patients.
Il sera également nécessaire un jour d’évaluer les facteurs autres que génétiques qui pourraient concourir à augmenter cette fréquence des cancers de l’enfant dans les pays industrialisés : pesticides, pollution, facteurs environnementaux et alimentaires…Le ministère de la Santé à un rôle qu’il ne remplit pour l’instant toujours pas.
Incidence des cancers de l‘enfant en France : données des registres pédiatriques nationaux, 2000-2004
Brigitte Lacour, Aurélie Guyot-Goubin, Sandra Guissou, Stéphanie Bellec, Emmanuel Désandes, Jacqueline Clavel
BEH 28 décembre 2010, n°49-50
Lien vers l’article :http://www.docbuzz.fr/2010/12/29/123-un-enfant-sur-440-souffre-dun-cancer/
Extrait article paru sur le site Yonne Lautre :
Additifs alimentaires Brèves Edulcorants : le doute persiste quant aux effets sur la santé
27 janvier 2011, par Administrateurs du site
Célèbre édulcorant artificiel intense, l’aspartame (APM) est présent dans plus de 6 000 produits, les enfants et les femmes comptant parmi les principaux utilisateurs. Selon Réseau Environnement Santé (RES), cette substance est régulièrement utilisée par 200 millions de personnes de par le monde.
Lire l’article complet : http://yonne.lautre.net/spip.php?article3827