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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 15:36

 

 

Claye-Souilly :

un désert médical ?

 

 

Dans ce département où l’espérance de vie est le plus faible d’Ile de France, la commune de Claye-Souilly a vu disparaître du centre ville : son laboratoire médical, ses médecins spécialistes : cardiologue, gastro-entérologue… et bientôt peut-être certains médecins généralistes, kiné… proches de la retraite.

 

Depuis plusieurs années nombre d’immeubles ont fleuri, la population augmente régulièrement, bientôt la ZAC du Bois des Granges accueillera près de 2000 nouveaux habitants, mais il ne suffit pas de construire, une commune bien gérée doit prévoir les infrastructures qui suivent et un centre médical est l’urgence actuelle.

 

A Claye-Souilly ce ne sont pas les locaux qui manquent : l’ancienne mairie, l’ancien centre de sécurité sociale… ces locaux pourraient être loués à des conditions avantageuses à de  jeunes médecins  qui souhaitent s’installer.

 

Nous savons que les joueurs de foot  souhaiteraient l’implantation d’un terrain synthétique (coût environ 800 000 €) mais en cette période difficile  l’action prioritaire de la commune ne doit-elle pas aller vers une action en direction de la santé ?

Paru sur le site UFC Que Choisir :
Accès aux soins

L’UFC-Que Choisir présente la carte de l’intolérable fracture sanitaire

A la veille de la clôture des négociations entre l’Assurance maladie, les médecins et les complémentaires sur les dépassements d’honoraires (auxquelles les usagers n’ont pas été conviés) et de la discussion au Parlement du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), l’UFC-Que Choisir rend publiques ce jour l’alarmante carte de l’offre médicale en France et ses 3 propositions concrètes pour garantir l’égal accès de tous aux soins.

Souvent abordés séparément, l’accès géographique aux soins et les dépassements d’honoraires (qui ont doublé en 20 ans) sont pourtant étroitement liés, et viennent conjointement affaiblir l’égalité des Français devant le système de santé. A travers l’étude exhaustive de la localisation des médecins et des tarifs pratiqués pour 4 spécialités (généralistes, ophtalmologistes, gynécologues et pédiatres), l’UFC-Que Choisir a mis au point une cartographie de l’offre médicale, commune par commune, en tenant compte de la capacité financière des usagers à se soigner. Et le résultat est sans appel : il existe une intolérable « fracture sanitaire ». 

 

Des déserts médicaux bien installés, surtout pour les spécialistes : Si les déserts géographiques ne concernent qu’à la marge les médecins généralistes (5 % de la population), tel n’est pas le cas pour les spécialistes puisque pour les pédiatres, les gynécos ou les ophtalmos, c’est respectivement 19, 14 et 13 % de la population qui se trouve dans des déserts médicaux .

Accès aux spécialistes, la triple peinepour les moins aisés : Au-delà des déserts géographiques, si l’on ne tient compte que des médecins qui ne pratiquent pas de dépassements d’honoraires, la pénurie de médecins se démultiplie. C’est ainsi que le pourcentage de la population vivant dans un désert médical gynécologique passe de 14 à 54 % si l’on ne peut financièrement accéder qu’à un gynécologue aux tarifs de la sécurité sociale (pour les ophtalmos 13 à 45 %, les pédiatres 19 à 28 %). De même, s’agissant du délai d’attente pour un rendez-vous chez l’ophtalmo, si dans un cas sur deux on l’obtient en moins de 79 jours en acceptant les dépassements, on passe à 131 jours au tarif de la Sécurité sociale, 1 mois et demi de plus  !

L’exclusion sanitaire n’épargne aucune zone: Si la désertification médicale touche majoritairement les zones rurales, l’exclusion sanitaire liée à la capacité financière des usagers ignore, elle, la segmentation ville/campagne. C’est ainsi, par exemple, que les habitants de Paris, Saint-Etienne, Le Mans ou Aix-en-Provence sont bel et bien dans des zones d’accès difficile s’agissant des ophtalmos ne pratiquant pas de dépassement d’honoraires.

La présence des médecins, déjà vacillante, n’est donc pas une garantie d’accès : les dépassements d’honoraires pratiqués par une partie significative d’entre eux excluent les usagers les moins aisés. L’argument fallacieux des médecins tendant à justifier la généralisation des dépassements par la stagnation de leur rémunération ne résiste pas à l’analyse : leurs revenus, hors dépassement, ont augmenté de moitié (en plus de l’inflation) depuis 1980 !

Aux grands maux, les grands remèdes. Face à l’échec patent des politiques incitatives s’agissant de l’accès aux soins, et dans l’attente d’une remise à plat de la rémunération des actes médicaux, l’UFC-Que Choisir :

  • Invite les consommateurs à examiner la situation de l’offre médicale dans leur commune et à interpeller directement leurs parlementaires ;
  • Demande en urgence aux pouvoir publics, dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale : un conventionnement sélectif des médecins (en limitant les installations de médecins dans les zones sur-dotées, ce qui permettra de combler progressivement les zones sous-dotées), une réduction des aides publiques aux médecins installés en zone sur-dotée et la disparition progressive des dépassements d’honoraires (avec une phase transitoire plafonnant les dépassements d’honoraires à 40 % du tarif de la sécurité sociale, ce qui constitue la prise en charge mé diane par les contrats de complémentaire santé).

 

 

(1) Conformément à la méthode retenue par les pouvoirs publics pour identifier les déserts médicaux, l’UFC-Que Choisir a travaillé à partir de la densité nationale des médecins par rapport à la population. L’association a considéré comme « désert médical » les territoires dont la densité est 60 % inférieure à la

moyenne nationale, « accès difficile » entre 30 et 60 % en dessous de la moyenne, « satisfaisant » entre la moyenne et 30 % en dessous, « offre abondante » jusqu’à 30 % au-dessus et « surabondante » de 30 à 60 % au-dessus.

(2) Sur la base de 212 prises de rendez-vous par l’UFC-Que Choisir, les 24, 25 et 26 septembre 2012

Retrouvez notre étude sur la fracture sanitaire en cliquant ici

Retrouvez notre forum sur les difficultés d'accès aux soins médicaux

http://www.quechoisir.org/sante-bien-etre/systeme-de-sante/communique-acces-aux-soins-l-ufc-que-choisir-presente-la-carte-de-l-intolerable-fracture-sanitaire

 

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 09:47

Extrait :

INSTITUT NATIONAL DU CANCER 

ANALYSE ÉCONOMIQUE DES COÛTS DU CANCER EN FRANCE

Impact sur la qualité de vie,prévention, dépistage, soins, recherche

SOUS LA DIRECTION DE FRANCK AMALRIC mars 2007 (année de référence 2004)

….

DES COÛTS TRÈS ÉLEVÉS

Le cancer a des effets dévastateurs sur le bien-être des Français. Chaque année,

280 000 nouveaux cas sont recensés en France. La survenue de la maladie a un

impact important sur la vie des individus et leurs proches: les traitements sont lourds

et détériorent la qualité de vie des malades. Et trop souvent encore, la maladie

entraîne la mort. En 2002, on a recensé environ 153000 décès dus au cancer. Ils

ont souvent lieu à un âge précoce et représentent, dans l’ensemble, environ 2300000

années potentielles de vie perdues par rapport à l’espérance de vie de personnes décédant

d’autres causes. Telle est l’ampleur du premier coût de la maladie pour la société française.

Le cancer entraîne également une perte de revenu économique disponible pour la collectivité.

Celle-ci est composée de deux éléments, le coût des soins et les pertes de production dues

à l’impact de la maladie sur l’offre de travail.

Le coût des soins pour l’Assurance Maladie s’élève à environ 11 milliards d’euros en 2004,

pour les deux tiers en établissements de santé et pour un tiers en soins de ville. Cela

représente environ 90 % de l’effort financier fait par les administrations publiques – l’État,

l’Assurance Maladie, les collectivités locales – pour lutter contre la maladie, la prévenir,

la dépister. Le coût réel des soins pour la société est encore plus important, puisqu’il

comprend également certaines dépenses incombant directement aux patients, ou encore

tous les soins prodigués par les proches aux patients.

Les pertes de production dues à l’impact de la maladie sur l’offre de travail sont également

importantes. Le coût, pour les employeurs, des arrêts maladie liés à un cancer est de

l’ordre de 500 millions d’euros.

La valeur de la production potentielle perdue du fait de la mortalité par cancer est, elle,
de l’ordre de 17 milliards d’euros. …
Source :
Dossier de presse : Etude : « Analyse économique des coûts du cancer en France » (avril 2007) http://www.e-cancer.fr/la-presse/dossiers-de-presse/1546

 

 

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 15:05

 

 

Depuis l’étude de l'ARS

la zone industrielle de Mitry-Compans possède  2 nouveaux sites Seveso

ce qui porte actuellement à 7 sites Seveso dont 3 seuil haut.

 

 

 

Etude ARS : Etat de santé et inégalités sociales et territoriales : éléments de diagnostic francilien  18/01/2011 

 

 

Pour extrait :

 

La Seine-et-Marne : une forte césure entre Est et Ouest  

La Seine-et-Marne, département le plus vaste et le plus rural de la région, est en pleine explosion démographique, notamment dans sa partie "ouest" proche de la petite couronne parisienne et du 93, avec plus d’un habitant sur 4 âgé de moins de 20 ans. Avec ses loyers modérés et une accession à la propriété facilitée il devient la terre d'accueil des Franciliens de Paris et de petite couronne qui rencontrent des difficultés sociales.

L’évolution des indicateurs de précarité du département est préoccupante :  

…. 

Il existe également des disparités territoriales en termes d’exposition à des risques environnementaux.

Alors que l’eau potable est très chargée en pesticides dans le centre et l’est du département, la zone industrielle de Mitry Compans, au Nord ouest, comprend une soixantaine d’entreprise relevant du régime des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) dont cinq sont classées en risque SEVESO. ..

 

 Ces disparités territoriales se traduisent par des inégalités de santé.

Un certains nombre d’indicateurs relatifs à la santé sont défavorables voire particulièrement défavorables dans le 77 :

                         

l’espérance de vie à la naissance des hommes et des femmes est la plus basse de la région ;

 

les taux standardisés de mortalité (TSM) toute cause des hommes et femmes sont supérieurs à la moyenne régionale et France métropolitaine ;

 

la mortalité prématurée place le 77 au deuxième rang régional après le 93 ;

 

les taux standardisés de mortalité sont supérieurs à la moyenne régionale pour les cancers des hommes et femmes, pour le cancer du sein des femmes, pour les cancers des poumons et larynx des hommes, pour l’alcoolisme et la cirrhose des femmes ;

 

la part des suivis des cancers professionnels représente pratiquement le quart des suivis des cancers professionnels de la région (origineamiante essentiellement).

 

La comparaison par canton fait apparaître des inégalités de santé entre Est et Ouest du département :

                         

une partie Ouest très proche de la petite couronne en pleine expansion avec des zones de mortalité prématurée dans les zones proches du 93, communes de Chelles, Noisiel …

 

 

Ces disparités d’états de santé recoupent une répartition inégale de l’offre de soins sur le département. La Seine-et-Marneest le département francilien présentant le nombre de médecins généralistes le plus bas de la région : 243/100000 hab…..

http://www.ars.iledefrance.sante.fr/fileadmin/ILE-DE-FRANCE/ARS/1_Votre_ARS/3_Nos_Actions/3_PRS/Note_diagnostic_ISTS_V9_180111.pdf

 

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 12:11

«Combien vaut une vie

au nord-ouest Seine et Marne


Dans ce département où l'espérance de vie est l'une des plus faibles d'Ile de France, c’est la question que nous posons à tous les élus  que nous avons contacté encore et encore pour demander une étude sanitaire autour des décharges et incinérateurs du Nord-Ouest 77 et qui à ce jour n’ont pas pu trouver l’argent nécessaire pour réaliser cette étude.

 

Combien de temps devront nous attendre encore ?

Paru sur le site : Le Figaro.fr  santé :

Cancer : le coût des médicaments explose

Mots clés : cancer, médicaments

Par figaro iconYves Mamou - le 05/07/2012

Peut-on fixer une limite aux dépenses contre le cancer ? La question se pose de manière brûlante.

«Combien vaut une vie?», demandaient en juin 2009, dans le Journal of National Cancer Institute deux cancérologues américains, les Drs Titi Fojo et Christine Grady. Ces deux spécialistes citaient le cas d'un médicament contre le cancer du poumon, qui, administré pendant dix-huit semaines, permet de prolonger la vie des patients de 1,2 mois en moyenne pour un coût de 56.000 euros. Les nouvelles thérapies ciblées contre le cancer ont en effet un prix de vente qui oscille entre 2500 et 4500 euros la boîte. Ce qui situe le coût du traitement entre 35.000 et 50.000 euros par an.

Ces médicaments sont parmi les plus chers du marché. Lors du dernier congrès de cancérologie aux États-Unis, à Chicago en juin dernier, de nouvelles molécules encore plus coûteuses ont été présentées. Pour nombre d'entre elles, le bénéfice en termes de survie est souvent mince. Quelques-unes représentent des vraies révolutions. Trente ou cinquante jours en moyenne de vie en plus valent-ils que l'on dépense autant? Cette question pose en réalité la question des limites de la solidarité entre les bien portants et les malades, laquelle ne peut être réglée sans un large débat public.

En attendant que ce débat ait lieu, quelques faits méritent d'être rappelés. La lutte contre le cancer est en France - aux États-Unis et dans bien d'autres pays - une priorité de santé publique. Un peu moins de 150.000 Français décèdent chaque année de cette maladie et «on estime que 1,2 million de personnes vivent avec un cancer ou après avoir eu un cancer, a déclaré récemment le Pr Agnès Buzyn, présidente de l'Inca (Institut national du cancer).

Gain de survie significatif

Une meilleure connaissance des mécanismes biologiques de cette maladie a fait naître des espoirs sérieux de guérison. Des crédits importants financent les recherches de près de 5000 scientifiques répartis entre l'Inserm, le CNRS, le CEA etc. L'an dernier, 732 millions d'euros de dépenses nouvelles ont été inscrites au plan cancer 2009-2013. Parallèlement, des sommes croissantes vont à la prise en charge des patients. Si l'on en croit le rapport du Centre d'analyse stratégique sur la lutte contre le cancer, le coût global de la maladie (dépistage, examens radiologiques, hospitalisations, recherche…) avoisine les 14 milliards d'euros, dont 11 milliards à la charge de l'Assurance-maladie.

Les médicaments, eux, ont en 2010 engendré une dépense qui oscille entre 2,2 milliards d'euros et un peu moins de 3 milliards d'euros. En réalité, les chiffres manquent de précision en raison de la complexité des systèmes de distribution (ville, hôpital, cliniques), du coût des traitements contre les effets secondaires, des réductions de prix apportées par les quelques molécules aujourd'hui génériquées, des baisses de prix quand il y en a, etc.

Une chose est sûre cependant: les dépenses liées au médicament anticancer sortent de la marginalité. Une quarantaine de médicaments sont aujourd'hui commercialisés, mais plus de 50 % du coût est imputable aux thérapies ciblées (anticorps monoclonaux…).

À l'hôpital, les cinq molécules les plus prescrites (72,3 % des dépenses des anticancéreux) sont pour les trois premières des thérapies ciblées - Avastin (bévacizumab, Roche), Mabthera (rituximab, Roche) et Herceptin (trastuzumab, Roche) - et pour les deux suivantes des chimiothérapies dites «cytotoxiques» -Taxotere (docétaxel, Sanofi) et Alimta (pemetrexed, Lilly). Quand le marché global du médicament stagne à 0% de croissance, les ventes d'anticancéreux augmentent en valeur de 6% (6,4 % en 2010, par rapport à 2009).

L'arrivée des médicaments anticancer sur le marché passe par deux sas. Celui de la commission de la transparence, qui évalue le rapport bénéfice-risque du médicament et celui du Comité économique des produits de santé (CEPS), qui fixe un prix de remboursement en fonction du bénéfice médical que lui reconnaît la commission de la transparence.

«La commission de la transparence a un travail difficile», explique le Pr Jean-Luc Harousseau, président de la Haute Autorité de santé. «Le progrès apporté par un médicament peut apparaître faible, mais dans le cancer, un sursis de trois à six mois peut rendre un patient éligible à un produit nouveau qui lui apportera un gain de survie plus significatif. Je l'ai vu dans le myélome. On gagne d'abord cinq à six mois et on finit à deux ans d'espérance de vie.»

Décisions collégiales

La règle adoptée aujourd'hui par la commission de la transparence semble être de refuser un produit en dessous de six mois en plus d'espérance de vie. Reste ensuite la fixation du prix. La discussion entre le CEPS et un laboratoire relève chaque fois du rapport de force. Quand un produit innovant arrive sur une aire thérapeutique déjà encombrée par des produits concurrents, les autorités de santé négocient en position de force. Quand un médicament surgit dans un vide thérapeutique, comme c'est le cas aujourd'hui dans le cancer, le rapport de force est en faveur du laboratoire.

La règle adoptée par le CEPS se résume à ceci: toute amélioration du service rendu au patient est jugée supportable au plan financier par la société. «Cette prise en charge solidaire a toutefois des limites. On a expliqué l'an dernier qu'on n'accepterait pas d'aller au-delà de 50.000 euros par an pour un traitement donné», explique Gilles Johannet, président du CEPS.

Une doctrine qui était déjà celle de son prédécesseur, Noël Renaudin. «Trois mois de vie plus trois mois de vie peuvent finir par stabiliser une maladie grave», explique Gilles Johannet. Le progrès «incrémental» (selon la terminologie des laboratoires), c'est-à-dire supérieur à un produit déjà commercialisé contre le cancer représente donc un coût élevé, mais librement consenti par les autorités de santé. Bien sûr, les vraies révolutions thérapeutiques, certes rares, offrant des guérisons définitives sont financées sans hésiter.

L'homologation des médicaments nouveaux ne suffit pas pour engendrer des coûts. C'est la prescription qui déclenche le mécanisme de remboursement. En d'autres termes, quelle est l'attitude des médecins face aux si coûteuses thérapies ciblées contre le cancer? «Nous savons que les thérapies ciblées ont un coût élevé, mais le prix n'est pas une donnée qui rentre en ligne de compte quand il s'agit de traiter un patient», explique le Pr Philippe Ruszniewski, chef de service de gastro-entérologie à l'hôpital Beaujon. «Les traitements sont élaborés de manière collégiale pour éviter les errances de diagnostic. En règle générale, quand le bénéfice d'une thérapie ciblée se limite à quinze jours de survie, on ne le prescrit pas.»

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/07/05/18606-cancer-cout-medicaments-explose

 

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 09:35

Seine et Marne 

 

Dans le département où l’espérance de vie

est l’une des plus faibles d’Ile de France 

http://www.ors-idf.org/esperance-de-vie?start=1

 

 

 

Pourquoi nous n’avons pas de registre de cancers

alors que le Val de Marne en a un ?

http://ile-de-france.sante.gouv.fr/veille-sanitaire-et-alerte/surveiller-les-cancers/index.html

 

 

Alors qu’on déverse chaque année depuis plus de 40 ans des millions de tonnes d’ordures venant d’autres départements, pourquoi ne fait-on pas d’étude sanitaire autour des décharges, alors qu’une étude  été réalisée dans le Val d’Oise à Attainville autour d’une décharge qui ne fonctionnait  que depuis 2 ans?

http://opac.invs.sante.fr/doc_num.php?explnum_id=3332

 

 

Pourquoi une SPPI a été créée dans les Yvelines (Val de Seine) et pas autour de la plus importante zone industrielle de Seine et Marne  Mitry-Compans

qui possède 7 sites Seveso ?

http://www.spi-vds.org/francais/pagetravaux.htm

 

 

Pourquoi une étude sanitaire de zone est en cours de réalisation dans les Yvelines (val de seine) et pas en Seine et Marne ?

http://www.spi-vds.org/documents/Presentation_EZ_COPIL.pdf


 

Pourquoi Paris possède-t-elle 19 stations de contrôles de la qualité de l’air et la Seine et Marne seulement 6, la seule station du nord ouest 77 Montgé en Goële située à proximité de l’aéroport de Roissy ne contrôlant que l’ozone ?

http://www.airparif.asso.fr/methodes-surveillance/reseau-mesure

 

 

La santé des seine et marnais a-t-elle moins de valeur que celle des autres franciliens ?

 

 

Nous vous laissons le soin de répondre.

 

 

 

 

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 18:47

Paru dans le Figaro.santé fr :

Une chercheuse refuse la Légion d'honneur

Par le figaro.fr, AFP, AP, Reuters Agences - le 05/08/2012

Annie Thébaud-Mony, spécialiste des cancers professionnels, entend ainsi dénoncer l'impunité des «crimes industriels». «Ce n'est pas un geste contre Cécile Duflot», précise-t-elle.

Parmi la trentaine de Légions d'honneur décernées le 14 Juillet par la ministre du Logement, Cécile Duflot, une au moins n'a pas trouvé preneur. La chercheuse Annie Thébaud-Mony, spécialiste des cancers professionnels, a refusé cette distinction pour dénoncer l' «indifférence» qui touche la santé au travail et l'impunité des «crimes industriels». Si elle assure que «ce n'est pas un geste contre Cécile Duflot», la directrice de recherche honoraire à l'Inserm a demandé à la ministre, dans une lettre rendue publique samedi, d'agir pour «la remise en cause de l'impunité qui, jusqu'à ce jour, protège les responsables de crimes industriels».

La présidente de l'association Henri Pézerat, qui œuvre pour la promotion des luttes sociales concernant la santé des personnes en lien avec le travail et l'environnement, regrette que la situation économique occulte la dégradation des conditions de travail et dénonce «l'accumulation des impasses environnementales, en matière d'amiante, de pesticides, de déchets nucléaires et chimiques».

 

Le transfert des risques vers les plus pauvres dénoncé

«Ma démarche se veut un appel à la mobilisation citoyenne, mais aussi parlementaire et gouvernementale, pour le respect des droits fondamentaux à la vie, à la santé, à la dignité», écrit-elle en accompagnement de sa lettre à la ministre datée du 31 juillet. «Cessons les vraies fausses controverses sur les faibles doses. Des politiques publiques doivent devenir le rempart à la mise en danger délibérée d'autrui, y compris en matière pénale», poursuit-elle.

Cette spécialiste, également porte-parole de Ban Asbestos France, une association de lutte contre l'amiante, évoque par ailleurs «la sous-traitance et le transfert des risques vers des populations très précarisées (maintenance, nettoyages, gestion des déchets)» . La chercheuse, qui estime que sa carrière a été «bloquée pendant dix ans», plaide pour qu'enfin la recherche sur l'exposition aux cancérogènes au travail soit dotée des moyens financiers publics nécessaires et que les jeunes chercheurs qui s'y adonnent cessent d'être maintenus dans un statut précaire.

Ci-dessous, une vidéo de 2012 dans laquelle Annie Thébaud-Mony évoque la sous-estimation chronique du nombre de cancers professionnels:

Il arrive régulièrement que des personnes refusent de recevoir la Légion d'honneur, pour des raisons souvent très différentes. Parmi les personnalités les plus connues ayant décliné la prestigieuse distinction, citons George Brassens, Pierre et Marie Curie, Honoré Daumier, Albert Camus, Brigitte Bardot, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Louis Aragon.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/08/05/18765-chercheuse-refuse-legion-dhonneur

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 15:22

 

 

Les ordures ça sent mauvais

et ça pollue l’environnement 

 

c’est pourquoi un certain nombre de communes d’Ile de France

on fait le choix d’envoyer leurs ordures chez les autres, mais pas

n’importe où, chez les populations de l’Est du Bassin Parisien,

de  Seine et Marne  et de  Seine Saint Denis, entre autres,

ces deux départements où l’espérance de vie est la plus faible

de l’Ile de France.

 

Les collectivités adhérentes au Syctom (Paris, Versailles,

Neuilly sur seine…) se sont-elles préoccupées, depuis

toutes ces décennies des effets de leurs ordures

sur la santé et l’environnement  des populations de

Seine et Marne en finançant des études sanitaires autour

des décharges  de ce département ?

 

Pas à notre connaissance.

 

 

Vous trouverez ci-dessous la copie de la lettre ouverte adressée à Monsieur Dagnaud, président du Syctom et élu de la ville de Paris. http://www.syctom-paris.fr/

 

 syctom 001

 

 

syctom 002

 

 

 

 


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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 17:07

Extrait document édité par la DRIRE Indre et Loire :

 

En France, « respirer un air qui ne nuise pas à sa santé » est

un droit inscrit dans le Code de l’environnement. Ce principe,

qui associe protection de la santé et respect de l’environnement,

conditionne les politiques mises en oeuvre par l’État et les

collectivités territoriales. Les personnes physiques et morales y

sont également impliquées, en fonction de leurs compétences,

car la qualité de l’air est l’affaire de tous. 

 

 


Pourquoi la municipalité de Claye-Souilly
 ne répond pas à nos demandes d’étude
de la qualité de l’air ?

 


Pourquoi Monsieur le Député Maire n’a jamais accepté de recevoir notre association ?

 

                                    *****

 

Une municipalité
qui se préoccupe de la santé de ses populations :
Chanceaux (Indre et Loire)
a fait réalisé une étude des dioxines et furanes autour d’une décharge. 

 

Paru dans la Nouvelle République.fr :
Déchets, un dossier pas enfoui

20/06/2012 05:21

Les élections juste passées, l'Association environnementale du Sud Touraine (AEST) se rappelle au bon souvenir des (re) élus. Elle vient d'écrire à la députée, ministre et présidente du conseil général Marisol Touraine et à son suppléant Jean-Marie Beffara, mais aussi au sénateur Filleul, au sujet de la situation du centre de stockage des déchets de la Baillaudière, à Chanceaux près Loches, « et des nuisances qui affectent le Lochois ». « Voici des suggestions pour uneloi encadrant les nuisances émises par ce type de décharge : y'a du boulot ! C'est grâce aux analyses effectuées par la municipalité de Chanceaux qu'a été démontré, pour la première fois en France, que ce type de décharge baptisée "bioréacteur Chrysalide" générait des dioxines et des furannes. Ce serait à l'honneur des nouveaux élus qu'ils initient un projet de Loi encadrant ces installations et les interdisant si nécessaire ! », explique Michel Bernard, président de l'AEST.

L'association formule plusieurs requêtes : la recherche de tous les gaz et autres polluants éventuels au-dessus des casiers d'enfouissement et des installations de récupération, de traitement du biogaz pour les installations de ce type dit « bioréacteur » ; l'établissement de la composition complète des lixiviats de chaque décharge ; le renouvellement des analyses d'échantillons des sols aux alentours des sites ; une mesure de protection en rendant obligatoire le passage du biogaz sur des filtres à charbon actif avant sa combustion dans une torchère. Et enfin, que des études épidémiologiques soient réalisées auprès des habitants des zones proches des divers types de décharges et des personnels des sites. « Si la dangerosité d'une technologie est démontrée, il faut l'interdire », estime l'AEST. La balle est dans le camp des élus.

 

 

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/communes/Loches/n/Contenus/Articles/2012/06/20/Dechets-un-dossier-pas-enfoui

 

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 11:34

 

Comment peut-on évaluer

l'impact sanitaire des différents modes de gestion des déchets

sans faire d’étude sanitaire autour

des plus importantes décharges de France ? 

 

 

Les riverains des décharges du nord-ouest 77 attendent toujours qu’on se préoccupe des risques de ces activités polluantes sur leur santé.

 

Madame Nicole Bricq, nouvelle ministre de l’Ecologie connaît bien ce département.

Souhaitons qu’une de ses actions prioritaires soit :

 

- Une étude sanitaire autour des plus importantes décharges et incinérateurs du nord-ouest 77

- La réduction des inégalités environnementales au nord-ouest 77. 

 

 

 

 

extrait :

 

PLAN NATIONAL SANTE ENVIRONNEMENT 2

Etat d’avancement des actions menées en 2011

Février 2012

.....

 5.5. Evaluer l'impact sanitaire des différents modes de gestion des déchets (action 36) 

Un rencensement des évaluations de risques sanitaires de chacunedes filières de traitement de déchets a été réalisé par l’INERIS en 2011. L’objectif était de recenser les connaissances sur les émissions polluantes des différentes filières et des voies d’exposition des populations à proximité de ces sites (caractérisation, polluants traceurs, manque de données scientifiques, voie de transfert principal,...). La seconde phase de ce travail (2012) prévoit la réalisation de fiches sectorielles sur l’évaluation des risques sanitaires et sur les modalités de surveillance environnementale par filière de gestion de déchets.

En parallèle, un travail plus approfondi sur l’état des connaissances de l’impact environnemental et de

l’impact sanitaire des différentes filières de gestion de déchets est en cours par l’ADEME. Les objectifs de cette étude sont de :

réaliser un bilan descriptif qualitatif et quantitatif des travaux entrepris et/ou soutenus par l’ADEME

sur le thème de l’impact sanitaire de la gestion des déchets,

proposer des priorités de recherche s’appuyant sur le bilan descriptif et sur la priorisation scientifique

des recherches, résultat d’un séminaire regroupant des experts (échéance : 2012).

Cette étude est encore en cours mais l’ADEME a d’ors et déjà engagé un travail de rédaction d’un appel à projets de recherche sur le thème Santé-déchets. Cet APR s’appuie sur le bilan réalisé dans l’étude et sur des avis d’experts recueillis lors d”un séminaire de travail au mois d’octobre 2011.

 

Lien vers l’étude complète :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/RapportAnnuel2011_PNSE2_fevrier2012.pdf

 

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 15:03

 

 

Environnement Santé en Seine et Marne

un sujet d'actualité

 

Pourquoi ce département ne possède-t-il pas

de registre de cancer Francim (1) ?


Alors que dans ce département

- l'espérance de vie est l'une des plus faibles d'Ile de France

- la mortalité par cancers de la prostate pour les hommes et du sein pour les femmes est supérieure à la moyenne nationale. (2)

 

http://www.invs.sante.fr/display/?doc=surveillance/comite_national_des_registres/index.htm

 

 

POSEZ LA QUESTION AUX CANDIDATS AUX ELECTIONS LEGISLATIVES

 

 

 

 

(1) http://www.invs.sante.fr/display/?doc=surveillance/comite_national_des_registres/index.htm

 

 

(2) Extrait document publié par l’ORS Ile de France :

Le suivi des indicateurs du Plan régional de santé publique en Ile-de-France 

Edition actualisée et complétée

Décembre 2009 

 

« Le niveau de mortalité par cancer des hommes de Seine et-Marne est comparable à celui des Français (mais supérieur pour le cancer de la prostate) tandis que les Seine et-Marnaises ont une mortalité cancéreuse supérieure à celle des femmes françaises pour les principales localisations cancéreuses, notamment le sein (+13% ».

http://www.ors-idf.org/dmdocuments/rapportprsp2009.pdf

 

 

 

 

 

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