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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 15:39

 

rep-01.2008.jpg

 

Veolia Claye-Souilly 2008

 

 

Paru dans la revue Anses • Bulletin de veille scientifique n° 20 • Santé /

Environnement / Travail • Mars 2013 : 

Article 1

 

Détermination des critères à prendre en

compte dans l’évaluation des risques liés

aux installations de stockage de déchets

Période : septembre 2012 à novembre 2012

Arnaud GAUTHIER

Université Lille 1 – Laboratoire Génie-Civil et géoEnvironnement – Villeneuve d’Ascq – France

Mots clés : décharge, évaluation des risques, polluants organiques, transfert des eaux

 

L’exploitation des installations de stockage des déchets est fréquemment la cause de désordres environnementaux (1,2). Si ceux-ci sont atténués grâce à la mise en place d’uneréglementation efficace, on peut se poser la question du devenir de tels sites unefois leur activité terminée. Ainsi en France, hormis les déchets inertes, seuls déchets encore admis en ISD (1) au regard de la loi du 13 juillet 1992, aucun autre déchet nepeut être enfoui du fait notamment de son caractère évolutif (décomposition, fermentation). Cependant, dans le monde, de nombreux pays gèrent encore leurs déchets par le biais d’un enfouissement (3-5). Pour l’ensemble de ces pays, il est donc extrêmement important de comprendre l’évolution des installations de stockage, et notamment après leur fermeture afin de pouvoir

anticiper la nature des rejets éventuels ainsi que la durée de ceux-ci. En effet, les volumes de déchets accumulés sont le plus souvent très importants (plusieurs milliers de m3) avec en outre, unegrande hétérogénéité dans leurs compositions. Nous pourrons alors assister à des évolutions extrêmement variables surtout si l’on prend en compte le facteur climatique (température, précipitations…) qui peut lui aussi jouer sur le devenir de ces sites. Les articles étudiés ci-après permettent d’aborder ces questions en s’intéressant à la fois à des sites anciens (plus de 20 ans après leur fermeture), mais également à des sites encore en exploitation afin de voir les pratiques à mettre en place avant leur recouvrement.

 

Une nouvelle méthode pour l’évaluation environnementale de décharges de déchets

solides urbains

Ghanbari F, Amin Sharee F, Monavari M, Zaredar N. _A new method for environmental site assessment of urban solid waste landfills.Environ Monit Assess 2012;184:1221-30.

 

Résumé

L’article étudié ici s’intéresse à la mise en place de nouvelles méthodes pour évaluer l’impact environnemental de décharges urbaines. Deux sites sont ainsi étudiés, situés tous deux en Iran. Le premier, Rasht située en zonehumide (avec des précipitations annuelles de 1 359 mm) et le second Andisheh dans un contexte aride (précipitation de 127 mm par an). Pour chacun de ces sites, 53 paramètres ont été évalués selon la méthode Monavari95-2 (2) (7). Ces paramètres prennent en compte des critères physiques (principalement en termes de distance par rapport

à des zones sensibles, plus quelques critères relatifs au sol,à l’eau et au vent), environnementaux et de santé (type de

déchets, pollution induite…) mais également les capacités de la décharge et les contraintes liées au site. Unenote allant de -4 à +4 est ainsi affectée à chacun de ces paramètres afin d’obtenir unenote finale. Celle-ci permet de classer la décharge sur uneéchelle d’acceptabilité.  l apparaît ainsi que d ’unemanière générale la décharge d’Andisheh située en zonearide obtient de meilleures scores que celle en zonehumide. Si cette différence est relativement faible pour les paramètres généraux (avec respectivement -3 et 7), elle apparaît plus nettement en ce qui concerneles contraintes liées à l’environnement et à la santé avec un total de -32 pour Rasht et 47 pour Andisheh. A la lumière de ces critères, il apparaît que la décharge de Rasht serait classée comme inacceptable (avec unenote globale de -8) et qu’uneintervention urgente serait nécessaire concernant sa remise en état. Le site d’Andisheh quant à lui obtiendrait un avis positif (la somme des paramètres étant de 99) même si des aménagements notamment environnementaux s’avéreraient nécessaires.


Commentaire

Le travail présenté dans cet article apporte un nouvel éclairage sur l’évaluation que l’on peut faire d’uneinstallation de stockage de déchets. Il essaye en effet d’avoir une vue globale en prenant en compte un grand nombre de critères parfois négligés ou oubliés dans d’autres études. La méthode s’apparente aux outils de hiérarchisation multicritères, mais en innovant par le grand nombre de critères pris en compte. Cependant, même si le nombre de paramètres est important, un biais peut exister quant à la non-pondération de ceux-ci. Il est en effet dommage de ne pas avoir hiérarchisé ces différents critères. On peut en effet s’interroger sur la pertinence d’apporter la même importance à la pollution de l’air environnant ou à la présence d’uneroute à proximité par exemple. D’autre part, seuls deux sites ont été pris en compte lors de cette étude. Sans doute est-ce trop faible pour pouvoir valider une telle méthode.

 

 

http://www.anses.fr/fr/documents/BVS-mg-020.pdf 

 

 

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 16:00

 

 

Les études de zone on les fait ailleurs :

dans les Yvelines (Val de Seine) 

ou dans l’estuaire de l’Adour

 

 

Mais pas au Nord-Ouest 77

Pourquoi ?

 

Il semblerait qu'ici on se contente  de déverser les ordures

en provenance de la France entière

sans se préoccuper des effets sur l’environnement et la santé des populations ?

 

A vous de juger

 

 

Paru dans le Journal Sud Ouest :

Publié le 02/05/2013 à 06h00
Par
Marie-Claude Ihuel

 

Étude de zone pour l’estuaire de l’Adour

 

Jeudi dernier, lors d’une réunion publique, l’association Ideal a présenté le résultat de quinze années de luttes et d’interventions en matière de protection de l’environnement. Le moment fort de la soirée a été l’exposé de Michel Botella sur « l’étude de zone pour l’estuaire de l’Adour » que l’État vient de décider d’engager pour répondre au « point noir environnemental » inscrit dans le « plan régional santé environnement 2 ». D’autres études de ce type sont réalisées ou en cours à Dunkerque, Fos-sur-Mer, Bordeaux et Lacq.

Évaluation des impacts  

Une étude de zone est une démarche d’évaluation des impacts des activités humaines sur l’état des milieux et des risques ou impacts sanitaires inhérents pour les populations. En clair, les activités industrielles ne sont pas les seules concernées mais plutôt le cumul de pollutions qui peuvent nuire à la population. La zone d’étude retenue est de 100 km2 environ sur les communes d’Anglet, Bayonne, Boucau et Tarnos.

Elle intègre les activités du port, l’usine Turbomeca au nord, l’usine Dassault au sud, voire l’aéroport de Parme et l’autoroute A63 à l’est. La démarche se décline en cinq phases : état des lieux, schéma des expositions, modélisation de la dispersion et des transferts, diagnostic de l’état des milieux, analyse de l’état actuel de l’environnement, évaluation quantitative des risques sanitaires. Si l’étude de zone aboutit, Michel Botella pense qu’elle sera un appui pour créer de nouveaux emplois et de nouvelles activités.

Nouveaux emplois  

Les militants écologistes sont satisfaits mais prudents : personne ne sait si l’étude sera menée jusqu’à son terme. L’État a prévu de financer les deux premières phases à hauteur de 100 000 euros mais sollicite les collectivités locales pour les suivantes, pour quelques centaines de milliers d’euros en plus. Peu de chose à côté du financement de la LGV selon Gérard Claverie, tandis que Marie-José Espiaube, vice-présidente de l’Agglo, chargée de l’environnement, estime que « cela concerne la santé publique et doit être financé par l’État ». Si l’État ne s’engage pas plus, plusieurs participants craignent le manque d’engagement fort de certaines collectivités locales dans ce domaine.

Michel Botella mesure le chemin parcouru et reste optimiste. Il dresse une liste de demandes se rattachant à l’étude de zone : étude sur les odeurs, liens pollution santé, suivi des 127 émissaires des réseaux qui débouchent dans l’Adour, dévalorisation des patrimoines immobiliers, etc.

http://www.sudouest.fr/2013/05/02/etude-de-zone-pour-l-estuaire-de-l-adour-1041119-706.php

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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 22:09

mESSY BOUE STATION 2PURATION

 

Champ à Messy ce jour

 

 

 

Des déchets, toujours des déchets

Mais quelles études  sur le terrain après l'épandage des boues de stations d'épuration ?


pour plus d'informations contactez l'ARS de Seine et Marne

 


" La valorisation agricole des boues de station d'épuration dans le strict respect des conditions réglementaires, représente une solution intéressante en matière de fertilisation et de recyclage des déchets. il est souhaitable cependant qu'elle soit accompagnée d'études complémentaires sur le terrain, afin de vérifier d'une part que les valeurs maximales fixées garantissent effectivement la sécurité alimentaire, d'autre part que l'épandage n'a pas  impact négatif sur la fertilité des sols."(sic Centre anti-poison de l'Ouest)

 

Paru sur le site Centre anti-poison de l'Ouest :

 

Les boues de station d'épuration

Les boues de station d'épuration

Les boues de stations d'épuration (STEP) ne renferment pas seulement des macro-éléments (azote, phosphore) et de la matière organique intéressants en fertilisation; ils contiennent également 2 sortes d'éléments indésirables, car potentiellement dangereux pour l'homme, les animaux ou l'environnement : ce sont les agents pathogènes et les contaminants chimiques.

 1. Les agents vivants pathogènes

 Dans les eaux usées, et donc les boues de station d'épuration, on trouve une flore microbienne abondante, banale et sans danger, mais on rencontre aussi des agents pathogènes, éliminés par des organismes vivants, malades ou porteurs inapparents, ou bien présents dans l'environnement.

 Ces bactéries, virus, parasites... dangereux sont présents en faible concentration, mais celle-ci est très variable selon les conditions de collecte et de traitement.

Lorsque le réseau est séparatif, la principale source de ces microorganismes pathogènes est représentée par l'élimination des matières fécales humaines; mais lorsque le réseau est unitaire, la contamination peut également provenir du lessivage de déjections animales variées (animaux de compagnie, oiseaux, rongeurs...). Par ailleurs, la charge des boues sera aussi augmentée lorsque  la station reçoit les effluents d'industries agroalimentaires (abattoirs, laiteries, équarissages...) ou d'établissements de soins (hopitaux, laboratoires...).

 L'évaluation du danger potentiel de l'épandage agricole des boues est difficile

-  d'une part parce que ces agents pathogènes sont très variés, souvent difficiles à identifier et à dénombrer dans ce milieu très particulier que représentent les boues de STEP

- d'autre part parce que le risque que leur présence soit source d'une infection chez l'individu qui y sera exposé est très complexe à évaluer. En effet, s'il est possible de définir une dose minimale infectante (DMI) pour l'homme ou l'animal , il est beaucoup plus hazardeux d'estimer le niveau réel auquel ceux-ci seront exposés, lors de la manipulation des boues ou après contamination de leur alimentation. De plus, la viabilité et la virulencedes agents pathogènes peuvent être sensiblement altérées par les conditions de traitement des boues.

 Pour empêcher le risque de transmission de maladies infectieuses par l'usage des boues de STEP en agriculture, on dispose donc de 2 moyens :

1°) L'intervention sur les pratiques et les conditions d'épandage, telle que :

- interdiction sur production maraîchère et fruitière consommées à l'état de cru

- respect d'un délai avant la mise en culture ou la mise à l'herbe,

- enfouissement pour prévenir les risques liés au ruissellement...

 

2°) L'hygiénisation des boues, c'est à dire le traitement permettant de "réduire à un niveau non détectable les agents pathogènes présents".

Cette hygiénisation peut se faire par action de la chaux (chaulage), par séchage ou compostage thermique. 

 

 

2. Les contaminants chimiques

 Les principaux polluants à surveiller en priorité sont les métaux dits "lourds", ainsi que certaines familles de molécules organiques peu biodégradables.

 

 D'où viennent ces contaminants?

 Les métaux lourds ou éléments traces métalliques (ETM): cuivre, zinc, plomb, cadmium, chrome, nickel, mercure, auquel il faut adjoindre un métalloïde le sélénium, proviennent en particulier

- des déchets du métabolisme, car plusieurs sont des oligo-éléments indispensables à l'organisme (Cu, Zn, Se)

- de diverses activités artisanales ou industrielles

- de pigments et peintures

- de produits de nettoyage

- de produits phytosanitaires...

Une partie est liée également au ruissellement de l'eau sur les toitures, gouttières et voies de circulation lorsque les réseaux sont unitaires.

 

La présence des composés organiques est la conséquence de l'emploi des dérivés du pétrole, des solvants, des détergents, des produits phytosanitaires, des produits de bricolage...

Deux familles sont principalement en cause

- les hydrocarbures polycycliques aromatiques (HPA)

- les polychlorobiphényls (PCB) et dioxines

 

Quels sont les risques?

 Le danger pour l'homme et les animaux de l'apport de ces contaminants au sol est fonction

- de la capacité d'absorption des végétaux, qui conditionne la contamination de la chaîne alimentaire

- de la potentialité toxique susceptible de s'exercer chez le consommateur.

                                                                                                                                                                   

Risques liés aux métaux lourds

* L'absorption racinaire dépend de plusieurs facteurs    

                                                       - l'élément lui-même

Cuivre, zinc, sélénium, cadmium et nickel  sont mieux absorbés que plomb, chrome et mercure.

                                                       - sa spéciation

C'est à dire la forme chimique sous laquelle il est présent dans le sol. Certains sels métalliques comme par exemple les sulfures, correspondent à une immobilisation de l'élément qui ne sera pas absorbé par les racines; d'autres sels sont au contraire bien hydrosolubles et davantage biodisponibles pour la plante.

La spéciation dépend du type de traitement qu'a subi la boue, ainsi que des caractéristiques du sol : teneur en matière organique, pH, potentiel rédox ... Ainsi, l'acidité augmente en général la biodisponibilité du métal.

                                                       - la présence des autres métaux

II existe des interactions et des phénomènes de compétition entre les métaux qui limitent leur absorption. Le zinc par exemple diminue le passage du cadmium dans la plante. En revanche la carence en fer l'augmente.

                                                       -  l'espèce végétale

On observe ainsi des différences notables dans la concentration en cadmium de différentes espèces de légumes cultivés sur un même sol

 

* La potentialité toxique est très variable selon les éléments.

L'épandage agricole de boues de STEP de peut représenter un risque d'intoxication aiguë pour l'homme ou les animaux car les concentrations atteintes dans les légumes, lesfourrages ou les céréales sont trop basses pour  conduire à des doses toxiques.

La question essentielle est l'évaluation du risque à long terme, car ces métaux sont des éléments cumulatifs, c'est à dire qu'ils sont très peu éliminés de l'organisme et que leur concentration corporelle croît au fur et à mesure de la consommation. Ce phénomène est particulièrement vrai pour le cadmium, le plomb et le mercure qui sont les 3 éléments les plus dangereux.

 

Le consommateur est exposé par l'intermédiaire des denrées végétales qui ont fait l'objet de ce mode de fertilisation, mais aussi par les denrées (lait, viande, oeufs...) qui proviennet des animaux qui auraient eux-mêmes consommé des fourrages cultivés sur des terres ayant reçu des boues de STEP. De plus, les animaux peuvent absorber ces métaux, non seulement par leurs aliments, mais aussi par la consommation directe de terre,  qui n'est pas négligeable.

Les ETM s'accumulent dans les abats qui sont les denrées animales à surveiller en priorité. La viande elle-même concentre très peu ces éléments (à l'exception du chrome). Mais certains peuvent être également éliminés par le lait, le beurre et les oeufs. (Pb,  Cd par exemple).

 

 

 Risques liés aux composés organiques

Les HPA,  PCB et dioxines sont des molécules très stables, qui sont peu dégradées par les processus d'épuration de l'eau.

Le risque d'accumulation dans la chaîne alimentaire après épandage des boues est moindre que dans le cas des ETM

- d'une part, en raison des capacités de dégradation du sol

- d'autre part, parce que ces molécules sont très peu hydrosolubles et sont donc très peu absorbées par les racines.

 

Comme les métaux , ils possèdent un caractère cumulatif, car ils sont éliminés très lentement de l'organisme qui les a consommés.

 

On redoute de leur part

- un effet inducteur enzymatique, c'est à dire des perturbations des capacités métaboliques du foie

- un effet cancérogène et pour certains embryotoxique.

 

On peut également retrouver dans les boues une partie des médicaments éliminés avec les eaux usées, et qui n'ont pas eu le temps d'être dégradés ou qui n'ont pas été rejetés dans le cours d'eau récepteur. Leur devenir et leurs impacts sont encore très mal connus.

 

Comment prévenir le danger?

* pour la santé de l'homme et des animaux domestiques

Quel que soit l'effet redouté, la toxicité d'une substance chimique dépend de la dose ingérée, et donc de la concentration dans le vecteur alimentaire. C'est pourquoi la prévention des risques repose d'abord sur la fixation de valeurs maximales à ne pas dépasser dans les boues, afin de garantir l'innocuité des denrées végétales et donc des denrées animales.

Les valeurs fixées par l'arrêté du 8 janvier 1998 sont pour les métaux, extrêmement variables : entre 10 et 3000 ppm/MS selon les éléments. Ces écarts sont liés à la fois  aux différences de capacité d'absorption du métal par la plante et de potentialité toxique pour le consommateur.

Pour les composés organiques, les teneurs autorisées sont beaucoup plus faibles et plus homogènes : de 0,8 à 5 ppm/MS pour les 10 paramètres retenus.

 

Mais compte-tenu du caractère cumulatif de ces polluants dans le sol, il faut évaluer le risque de transfert au végétal non seulement après un épandage ponctuel, mais aussilors d'application répétée. C'est pourquoi l'arrêté a fixé également des valeurs pour le flux maximal cumulé sur 10 ans pour chaque contaminant.

 

Pour une évaluation satisfaisante des risques, la fixation de valeurs maximales dans les boues et leur analyse régulière et systématique devraient encore être accompagnées d'études permettant une surveillance sur le terrain après application.

 

En matière de santé animale, une Cellule de Veille Sanitaire vétérinaire des épandages de boues d'épuration urbaines fonctionne depuis plusieurs années grâce à la collaboration de l'ADEME et des "Centres AntiPoison animal" présents dans les 4 Etablissement d'enseignement Vétérinaires. Cette cellule de veille a pour objet de collecter et d'instruire toutes les suspicions d'effet néfastes sur la santé animale liées à la valorisation des boues d'épuration. Elle reçoit les observations de terrain de la part de tout public (vétérinaires, éleveurs, organismes professionnels agricoles, Services Vétérinaires, ...), et conduit alors l'analyse du cas. La Cellule contribue ainsi à la protection de la santé animale et fait avancer les connaissances en matière de risques liés à l'épandage des boues sur les prairies et les cultures fourragères.

 

*  pour l'environnement et le milieu naturel

Les risques de contamination de la chaîne alimentaire ne sont pas les seuls à surveiller. II importe également de veiller au danger de contamination des ressources en eau. Ce risque concerne surtout les eaux superficielles exposées au ruissellement et à l'apport de particules par érosion, mais éventuellement aussi les eaux souterraines, pouvant être contaminées par lessivage d'un sol riche en éléments métalliques partiellement sous forme soluble.

La prévention de ce danger repose en grande partie sur le respect du Code des Bonnes Pratiques Agricoles préconisées dans le cadre de l'épandage de déjections animales.

http://www.centre-antipoison-environnemental.com/boues-station-epuration.html

 

Les effets potentiels sur "l'écosystème sol" ont fait l'objet de tests de laboratoire qui montrent l'absence d'effet toxique sur certaines espèces témoins telles que les ver de terre. Cependant cet aspect mériterait de faire l'objet de recherches plus approfondies, en particulier concernant la microflore et la microfaune du sol, car les données sont encore très succinctes. Un effet toxique des micro-polluants sur les écosystèmes du sol exposerait  à des perturbations dans le recyclage des éléments et à une baisse de fertilité.

 

 La valorisation agricole des boues de station d'épuration dans le strict respect des conditions réglementaires, représente une solution intéressante en matière de fertilisation et de recyclage des déchets. il est souhaitable cependant qu'elle soit accompagnée d'études complémentaires sur le terrain, afin de vérifier d'une part que les valeurs maximales fixées garantissent effectivement la sécurité alimentaire, d'autre part que l'épandage n'a pas  impact négatif sur la fertilité des sols.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 16:26

 

 

Comment sacrifier la vie des autres

par l’accumulation  de toutes les nuisances dans un même secteur 


 

Nuisances Claye-Souilly et ses alentours

- Aéroport de Roissy

   

-          Annet sur/Marne 

  3 Décharges de déchets inertes (gravats de bâtiment) ECT. 

           http://www.seine-et-marne.equipement-agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Arrete_prefectoral_cle55c771.pdf

           http://www.seine-et-marne.equipement-agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Arrete_prefectoral_cle55c771-1.pdf

           http://www.seine-et-marne.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/AP_autorisation_ext_ISDI_ECT_Annet.pdf

 

- Claye-Souilly, Fresnes sur/Marne, Charny 


La plus importante décharge de France de Déchets Ultimes (ordures ménagères, déchets industriels) Rep Veolia.

 

-          Claye-Souilly


- Décharge illégale   «  Remblais Paysagers » fermée en 2007 après 2 ans d’exploitation sans autorisation.

- TGV dont interconnexion ligne LGV Est Européenne à la ligne TGV en  Ile de France 

- Sites pollués

base Basol 

http://basol.environnement.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0122

http://basol.environnement.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0105

 

non encore inscrit dans la base Basol : Wabco Claye-Souilly

 

-          Charny

      
La plus importante décharge de France de Déchets Ultimes (ordures ménagères, déchets industriels) Rep Veolia.

        Silo http://nature.environnement.77.over-blog.com/article-silos-dangereux-38966207.html 

   

-          Courtry


  Site de l’ancien Centre d’Energie Atomique.

          http://basol.ecologie.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0029

 

-          Fresnes sur/Marne 

 

-La plus importante décharge de France de Déchets Ultimes (ordures ménagères, déchets industriels)

Rep Veolia.

-Carrière Rep Veolia.

      - Installation Petrorep (pompage de pétrole)

       http://pagesperso-orange.fr/best.line/index.htm

       Décharges de déchets inertes (gravats de bâtiment) Rep Veolia  (près de l’école maternelle)

 

  

 

 

-          Le Pin

   

- Carrière de Gypse Lafarge.

     http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/les-carriers-a-la-conquete-de-l-or-blanc-17-09-2007-2008383534.php

       http://www.villevaude-demain.com/actions.php

 

- Mitry-Compans zoneindustrielle :


- Sites pollués base Basol

http://basol.environnement.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0028

http://basol.environnement.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0027

http://basol.environnement.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0090

http://basol.environnement.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0091


     - Plusieurs sites classés Seveso :

        à hauts risques

                GAZECHIM

                CCMP

                GEREP

               Incinérateur de déchets dangereux  fonctionnant depuis plus de 30 ans

        http://basol.environnement.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0091

      

         Seuil bas

                AIR LIQUIDE

                BASF

                MESSER France (Air Gaz)

                UNIVAR

       http://www.senat.fr/questions/base/1993/qSEQ930501135.html

         http://www.drire.gouv.fr/ile-de-france/environnement/pprt/seineetmarne/Mitry_Compans/20090505_POA_CR.pdf

         http://www.leparisien.fr/compans-77290/les-pompiers-passent-un-examen-grandeur-nature-mitry-mory-24-10-2008-287250.php

       

     - Entrepôts logistiques.

 

-          Précy sur/Marne

 

- Carrière Rep Veolia remblayée par des déchets « dits inertes »

- Décharge Illégale

 

-          Villeparisis


                - Site Pollué Basol

          http://basol.environnement.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0121

 

- L’une des plus importantes décharge de déchets dangereux de France SITA FD, classée      Seveso  à        hauts risques autorisée depuis décembre                 2009 à     stocker des déchets radioactifs (déchets à    radioactivité naturelle renforcée)

   http://www.senat.fr/questions/base/1986/qSEQ860400301.html

 

- Carrière de Gypse BP Placo remblayée par des déchets « dits inertes »

 

- Site industriel BP Placo Vaujours (riverain de la commune de Villeparisis)

           http://www.usinenouvelle.com/article/placoplatre-demolit-et-reconstruit-vaujours.N53804

 

-      Villevaudé

       - Carrières de Gypse Lafarge.

          http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/fronde-contre-l-extension-des-carrieres-lafarge-10-08-2007-2008277686.php

             http://www.villevaude-demain.com/actions.php

      

        - Décharges de déchets inertes (gravats de bâtiment) Terralia

          

              http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/terralia-ferme-apres-un-eboulement-03-06-2008-3298542085.php

              http://www.seine-et-marne.equipement-agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Arrete_prefectoral_cle55c771-3.pdf

 

        - Poste de transformation d’énergie électrique de 400 000 Volts l’un des huit postes d’interconnexion du  

          réseau électrique installé dans la région parisienne.

          http://www.agirpourlenvironnement.org/presse/c24.htm

 

          http://www.annales.org/ri/2000/05-2000/herault058-064.pdf

 

 

 

Nuisances à venir

 

Annet sur Marne

- Projet décharge de déchets inertes au lieudit « Les Champs Pourris »

http://www.seine-et-marne.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/arrete_prolongation_delai_instruction.pdf

   

Claye-Souilly, Fresnes sur/ marne, Charny

-          1er projet pilote de taille industrielle en France de captage, stockage de gaz carbonique CO2 dans les aquifères salins.

 

Compans

-          Entrepôts logistiques qui pour certains devraient être classés Seveso.

       

 

-          Création du barreau RN2/RN3 qui traversera le « Marais de Compans » et longera le village de Compans

-          Peut-être  une décharge de déchets « dits inertes » en guise de barrière anti-bruit ?

 

Villevaudé

-      Carrières de Gypse à ciel ouvert Placoplatre.

         http://www.villevaude-demain.com/actions.php

 

 

Qui se préoccupe de la santé 

des populations de Claye-Souilly et ses alentours,

 de l'état des eaux de leurs rivières et de leur nappe phréatique?

A cette question nous n’avons pas de réponse.

 

 

Qui acceptera de financer une station de contrôle de l’air

près de Claye-Souilly, 

des contrôles des métaux dans la basse Beuvronne

L’Etat, Le Conseil Régional Ile de France, le Conseil Général de Seine et Marne ou les communes percevant la taxe sur les déchets réceptionnés  dans la décharge Rep Veolia  Claye-Souilly (1)?

 

à cette question nous n’avons pas de réponse non plus.

 

 

 

 

(1) http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000020038549&cidTexte=LEGITEXT000006070633

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 17:48

 

 

 

Pollution de l'air

hausse des risques pour le poumon et le cœur 

 

 

Si on parlait de la responsabilité des élus qui donnent encore et encore des avis favorables pour l’implantation de décharges ou qui implantent des routes ou rond-point favorisant la circulation des camions chargés de déchets ou bien qui votent des plans qui autorisent encore et encore l’implantation de décharges sur notre secteur.

 

Pourquoi aucunes de ces collectivités ne financent d’étude sanitaire, pas même de points de contrôle de la qualité de l'air pour connaître et prévenir les risques encourus par les populations du nord-ouest 77 qui doivent supporter la pollution de ces milliers de camions qui viennent déverser chaque année des millions de tonnes de déchets sur notre secteur ?


 

Sont-ils seulement à l’écoute

du lobbie des déchets ? 

 

A vous de juger 

 

 

 


Paru sur le site  Sciences Avenir Nature :

 

Pollution de l'air: hausse des risques pour le poumon et le cœur

Créé le 10-07-2013 à 08h45 - Mis à jour à 08h45

 

  

 

 

Uneexposition de longue durée à la pollution aux particules accroît le risque de cancer du poumon, même à des doses inférieures à celles autorisées au niveau européen, selon une étude publiée mercredi dans la revue médicale The Lancet. (c) Afp

 


    

Paris (AFP) - Une exposition de longue durée à la pollution aux particules accroît le risque de cancer du poumon, même à des doses inférieures à celles autorisées au niveau européen, selon une étude publiée mercredi dans la revue médicale The Lancet.

A plus court terme, une augmentation de cette pollution augmente le risque d'être hospitalisé ou de mourir d'une insuffisance cardiaque, selon autre étude publiée dans la même revue.

Les particules se distinguent entre elles par leur taille. Celles dites "respirables" sont celles qui ont un diamètre aérodynamique moyen inférieur à 10 µm (particules en suspension notées PM10). Leur taille est suffisamment faible pour entrer dans les poumons. Elles sont générées par les activités humaines telles que le chauffage domestique, le trafic automobile, l'agriculture ou encore les industries.

En passant en revue 17 études européennes rassemblant 313.000 personnes, une équipe de chercheurs européens dirigée par Ole Raaschou-Nielsen a montré qu'une hausse de la pollution aux particules fines (PM2,5) de 5 microgrammes par mètre cube augmentait le risque de cancer du poumon de 18%, tandis qu'une hausse des particules (PM10) de 10 µg par m3 augmentait le risque de 22%.

Les seuils limites fixés par l'Union européenne pour la qualité de l'air sont de 40 µg par m3 pour les PM10 et de 25 µg par m3 pour les PM2,5.

L'OMS recommande pour sa part de limiter l'exposition à 20µg par m3 pour les PM10 et à 10 µg par m3 pour les PM2,5.

Mais les chercheurs relèvent que dans leur étude, le risque de cancer du poumon subsiste même à des concentrations inférieures aux normes européennes et qu'il augmente en fonction du niveau atteint.

Ils ajoutent qu'ils n'ont trouvé "aucun seuil en dessous duquel il n'y ait pas de risque".

Dans l'autre étude publiée par The Lancet, des chercheurs de l'Université d'Edimbourg en Ecosse ont passé en revue 35 études pour évaluer l'impact des particules, mais également de quatre autres polluants atmosphériques (monoxyde de carbone, dioxyde de soufre, dioxyde d'azote et ozone).

Ils ont découvert que même une exposition brève à ces polluants - qui se produit lors d'une alerte ponctuelle au smog - augmente le risque d'hospitalisation ou de décès des suites d'une insuffisance cardiaque de l'ordre de 2 à 3%, sauf s'il s'agit de l'ozone.

En modélisant la situation, les chercheurs ont estimé qu'il serait possible d'éviter 8.000 hospitalisations pour insuffisance cardiaque aux Etats-Unis en réduisant le niveau des seuls PM2,5 de 3,9µg.

 

 


http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/nature-environnement/20130710.AFP9066/pollution-de-l-air-hausse-des-risques-pour-le-poumon-et-le-c-ur.html?xtor=RSS-16

 

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 19:14


 

 

L’air intérieur de

l’école maternelle de Fresnes sur Marne 

située à proximité de  deux décharges

dont la plus importante décharge de France de déchets ultimes

d’une voie à grande circulation

et d’espaces agricoles non cultivés en bio

va-t-il être analysé ? 

 

 

Pour le savoir, nous vous conseillons de vous rapprocher de :

-Monsieur Jean Lefort, maire de Fresnes sur Marne 

-Monsieur Yves Duteil, maire de Précy sur Marne 

-Monsieur Henri Lenfant, maire de Charmentray.

 

 

Paru sur le site Sciences et Avenir :

 

L'inquiétante pollution des salles de classe

Créé le 01-07-2013 à 17h40 - Mis à jour à 18h13

 

Par 
Sciences et Avenir

 

L'air intérieur de 600 classes d’écoles maternelles et élémentaires du territoire métropolitain va être analysé d'ici 2016.

)

  

MOLÉCULES. 600 classes, c’est un échantillon représentatif des 56 000 classes où travaillent nos enfants entre deux et onze ans selon l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) qui va mener l’étude.

Pendant trois ans, un drôle de dispositif (voir ci-dessous) contenant pas moins d’une dizaine de capteurs va mesurer les composés organiques volatils et semi-volatils (COV) présents, les particules de taille inférieure à dix microns (PM10) et 2,5 microns (PM2,5), les formaldéhydes, les muscs, les pesticides, les allergènes. Soit en tout 55 molécules recherchées par les capteurs mais aussi retenues par les aspirateurs ou des lingettes absorbantes. La campagne prévoit également de mesurer le confort thermique, l’acoustique et l’éclairage. Un check up complet !

 

Un vrai sujet de santé publique pour 6,7 millions de jeunes élèves respirant souvent un air malsain

Si un tel effort est entrepris, c’est qu’on soupçonne que l’air des classes n’est pas sain pour de jeunes individus qui ont leur appareil respiratoire en pleine formation. Des études préliminaires menées sur quelques classes pour tester les protocoles de mesures qui vont servir pour la campagne, donne des résultats inquiétants...

Sur les 55 composés recherchés, l’OQAI a découvert des concentrations de six phtalates retrouvés principalement dans les poussières et provenant vraisemblablement des sols plastifiés. Dans une moindre mesure, les chercheurs ont retrouvé deux muscs émis par les produits d’entretien, du pyrène et du benzène, des hydrocarbures aromatiques polycycliques provenant de la proximité du trafic routier, et enfin des pesticides et des biocides.

Une cause de pollution: 67 % des écoles européennes sont situées à proximité d’axes routiers

Les quelques rares études qui se sont intéressées aux émissions des fournitures scolaires révèlent des émissions de COV les plus variés. Parmi les produits plus «odorants », on trouve la peinture acrylique, l’encre de chine, le feutre effaçable, la gouache liquide, les peintures vitrail. Les chercheurs ont eu la surprise de constater qu’il n’y avait pas de relation parfaite entre la composition du produit donnée sur l’étiquette et les émissions. Ce qui signifie que ce qu’écrit l’industriel est incomplet ou inexact. Il n’y a de toute façon pas d’obligation réglementaire d’étiquetage.

"SINPHONIE". L’Union européenne vient de financer une étude moins approfondie que celle entamée par l’OQAI portant sur certains formaldéhydes, des COV, l’ozone et le dioxyde d’azote. Ce projet "Sinphonie" a porté sur 112 crèches et écoles de 23 pays européens.

Les résultats en cours de publication montrent que beaucoup de classes dépassent les normes de santé en formaldéhydes (émis par les colles et vernis des meubles) et ont un excès de biocontaminants comme les moisissures, les microbes, les allergènes. L’enquête révèle au passage que 67 % des écoles européennes sont situées à proximité d’axes routiers.

PRURITS ET ECZÉMAS. Cela ne va pas sans conséquences sur la santé des enfants. On suppute qu’une mauvaise qualité de l’air implique des infections respiratoires, un sentiment de fatigue, voire des dermites et eczéma, mais aucune étude n’a fait jusqu’à présent le lien entre ces symptômes et la présence de l’enfant toute la journée à l’école. "Sinphonie" révèle qu’un enfant sur deux à l’école a le nez bouché, que 5% ont des prurits à la face, et qu’un enfant sur quatre va physiquement mieux quand il rentre à la maison. Un surplus de 34 % d’eczéma a été constaté chez les enfants fréquentant une classe où l’on trouve du benzène en excès.

Loïc Chauveau, Sciences et Avenir, 1/07/13

http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/decryptage/20130701.OBS6061/l-inquietante-pollution-des-salles-de-classe.html

 

 

 

 

VEOLIA CS 19.4.2013

Décharge Rep Veolia Claye-Souilly, Fresnes sur Marne, Charny 19/4/2013

Traitement des mâchefers en provenance notamment des Hauts de Seine

de l'incinérateur d'Issy les Moulineaux

(61.7 % des mâchefers réceptionnés en 2012 dans cette décharge provenaient de cet incinérateur)

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 20:58
Paru sur le site INRS :
Risques psychosociaux

Prévenir le stress, le harcèlement ou les violences 

 

Troubles de la concentration, du sommeil, dépression… Un nombre grandissant de salariés déclarent souffrir de symptômes liés aux risques psychosociaux. Le phénomène n'épargne aucun secteur d'activité. Indépendamment de leurs effets sur la santé des individus, les risques psychosociaux ont un impact sur le fonctionnement des entreprises (absentéisme, turnover, ambiance de travail…). Il est possible de les prévenir.


Sous l’effet de mutations du monde du travail telles que la complexité grandissante des tâches, la suppression de temps morts, l’individualisation du travail ou encore les exigences accrues de la clientèle, les risques psychosociaux sont en plein développement. Ainsi, environ 20 % des salariés européens estiment que leur santé est affectée par des problèmes de stress au travail. Et en France, un salarié sur 6 estime être l’objet de comportements hostiles dans le cadre de son travail (Enquête Sumer de 2003(http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/IMG/pdf/2008.05-22.2.pdf)).

Les risques psychosociaux regroupent :

·                                 le stress au travail(/accueil/risques/psychosociaux/stress.html),

·                                 les violences internes (/accueil/risques/psychosociaux/harcelement-violence-interne.html)(commises au sein de l’entreprise par des salariés : conflit, brimades, harcèlement moral…),

·                                 les violences externes (/accueil/risques/psychosociaux/agression-violence-externe.html)(commises sur des salariés par des personnes externes à l’entreprise),

·                                 l’épuisement professionnel(/accueil/risques/psychosociaux/epuisement-burnout.html) (ou burn-out),

·                                 les formes de mal-être, de souffrance, de malaise ressenties par les salariés.

Ces risques, qui ont souvent des causes communes (charge de travail, manque de clarté dans le partage des tâches, intensification du travail, organisation du travail, mode de management…) peuvent interagir : ainsi le stress au travail favorise-t-il l’apparition de violences entre les salariés qui, à leur tour, augmentent le stress dans l’entreprise. Mais ces risques ont également des spécificités qu’il convient de prendre en compte dans un objectif de prévention.

Des risques difficiles à appréhender

Les acteurs de l’entreprise se sentent souvent démunis pour lutter contre les risques psychosociaux. Ils butent également sur leurs dimensions individuelles et subjectives car face à une même situation de travail « stressante » ou tendue, les salariés peuvent réagir différemment. Résultat : les actions de prévention menées sont trop souvent uniquement centrées sur les salariés. Or, pour supprimer ou réduire les effets du stress et des violences, il convient de prendre en compte les sources de risques dans l’organisation et l’environnement du travail de l’entreprise.

Une prévention nécessaire

Les risques psychosociaux doivent être gérés au même titre que les autres risques professionnels. Comme l’impose la réglementation, il est nécessaire de les évaluer, de planifier des mesures adaptées et de donner la priorité aux mesures susceptibles d’éviter les risques le plus en amont possible.

Les pages web qui suivent vous proposent des informations, des exemples d’actions et des outils pour mettre en place une démarche de prévention collective des risques psychosociaux(/accueil/risques/psychosociaux/stress/prevenir.html).

Mis en ligne le 25 avril 2012

 

http://www.inrs.fr/accueil/risques/psychosociaux.html

 

 

 

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 22:21

 

Réduction de l’espérance de vie des nord Seine et Marnais

suite au trafic routier de ces milliers de camions

qui viennent déverser leurs ordures sur ce territoire.

 

Quelle responsabilité de ces élus

qui donnent encore et encore des avis favorables pour

l’implantation de décharges

ou de carrières remblayées par des déchets « dits inertes » ?

A VOUS DE JUGER

 


 

Paru sur le site Pourquoi Docteur :

Santé publique

La pollution routière fait vieillir les reins de 4 ans

par Mathias Germain | Publié le 15 Mai 2013

 

 

 

             

La pollution routière a des effets sur le cœur et les poumons mais aussi sur les reins. Les effets du  trafic routier entraînent une baisse de la fonction de filtration des reins.

Sur le même thème

« La pollution fait perdre 8 à 12 mois d'espérance de vie aux parisiens »

« La pollution perturbe le poids du foetus »

Vivre à proximité d'une route très fréquentée augmente le risque de développer des problèmes rénaux. Les médecins savent déjà que l'exposition à long terme aux gaz d'échappement augmente le risque de maladies vasculaires tels que les crises cardiaques et d'AVC ischémiques.
Mais u
ne étude apporte un nouvel argument en faveur d’une réduction de ce type de pollution. En effet, des chercheurs américains, du Beth Israel Deaconess Medical Center à Boston, ont mis à jour un lien entre la pollution du trafic routier et une baisse de la fonction de filtration du rein.
Pour mettre à jour cette association, ils ont conduit u
ne étude sur plus de 1100 personnes qui étaient hospitalisées pour un accident vasculaire cérébral. Premier élément intéressant : la moitié des patients victimes d'AVC dans l'étude vivait à moins de 1km d’une route à fort trafic dans la région métropolitaine de Boston, et les autres habitaient entre 1 km et 10 km…
Pour chacu
ne de ces personnes hospitalisées, ils ont mesuré la fonction rénale en calculant le taux de filtration glomérulaire. Ce test est un indicateur de la façon dont les reins fonctionnent. Un faible taux de filtration glomérulaire indique des problèmes rénaux. Résultat des mesures : les patients qui habitaient le plus à proximité d'une route principale, avaient le plus faible taux de filtration glomérulaire, même après avoir pris en compte des facteurs tels que l'âge, le sexe, la race, le tabagisme et d'autres conditions médicales sous-jacentes.
Selon les chercheurs, la différence de taux de filtration glomérulaire entre les patients qui vivent le plus près et le plus loin de la pollution du trafic est comparable à un vieillissement de quatre ans. Autrement dit, le fait de vivre dans u
ne forte pollution donne un coup de vieux de quatre ans à vos reins.
L’étude
ne démontre pas que la pollution endommage directement le rein. Mais pour les auteurs, ce travail confirme de fortes suspicions. Ensuite, ils rappellent que l'importance de reins en bonne santé est souvent négligée par la population. « Beaucoup de gens ignorent le lien étroit entre les maladies cardiovasculaires et rénales, explique le Dr Murray Mittleman du Beth Israel Deaconess Medical Center à Boston. Or des problèmes avec le coeur conduisent souvent à des problèmes avec les reins, et vice versa... » Par exemple, la plupart des personnes ayant une maladie rénale ont une pression artérielle élevée, ce qui augmente le risque de maladie cardiaque. Et à l’inverse le traitement d’un problème cardiaque met souvent à rude épreuve la fonction rénale.
Ce travail mené par l’équipe de Boston don
ne de nouveau argument an faveur d’une réduction de la pollution atmosphérique. Déjà en février dernier, l’Institut de veille sanitaire rappelait que la pollution atmosphérique était responsable de 3000 décès par an en France. « La perte d’espérance de vie à cause de la pollution est désormais quantifiée. Les parisiens et les habitants de 8 autres grandes villes françaises perdent entre 8 et 12 mois de vie » expliquait le Dr Bernard Jomier, généraliste et élu écologiste dans le XIXe arrondissement de Paris. Or ce constat n’est pas une fatalité. Il a été démontré dans l’étude Aphekom, que la réduction des particules fines dans l’air pouvait faire gagner de l’esprance de vie. 

http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/La-pollution-routiere-fait-vieillir-les-reins-de-4-ans--2652.html

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 19:31

 

 

 

Etude SURVOL

Ne vous faites pas de souci

 Le nord-ouest 77 est le seul secteur autour de l'aéroport de Roissy à ne pas bénéficier de points de contrôle du bruit implanté par Bruitparif

 

En effet

Le Val d’Oise en possède 6, les Yvelines  2,

pour certains implantés depuis plus de 2 ans.

 

Comment dans ces conditions l’étude Survol peut-elle être équitable et présenter la situation réelle ?

 

 

Paru sur le site Bruitparif :

 

Présentation générale du projet Survol

La région Ile de France est dotée de deux aéroports internationaux, Paris – Charles de Gaulle (506 888 mouvements et 60 970 551 passagers en 2011), Paris - Orly (228 534 mouvements et 27 139 076 passagers en 2011) et d’un aéroport d’affaire, Paris-Le Bourget (59 000 mouvements en 2011). Ces trois aéroports, parmi les plus importants au niveau européen dans leur catégorie, sont à l’origine d’un nombre important de survols de la région.

La protection des riverains par rapport aux nuisances sonores s’appuie sur des plans réglementaires, le Plan de Gêne Sonore (PGS) et le Plan d’Exposition au Bruit (PEB). Malgré ces mesures de protection, il existe une forte contestation des riverains du fait de la gêne occasionnée par les survols ainsi qu’une crainte quant à l’impact sur leur santé de l’exposition au bruit et à la pollution atmosphérique générées par les avions et les plateformes aéroportuaires.

 

C’est dans ce contexte que le Préfet de région décidait d’inscrire dans le premier Programme Régional Santé Environnement (PRSE1) une action 6bis relative aux nuisances générées par les aéroports de la région. Cette action visait d’une part à produire une synthèse des connaissances sur l’impact sanitaire des avions et d’autre part à mettre en œuvre un dispositif de surveillance sanitaire autour des aéroports de la région. Une équipe projet a été mise en place associant la Drass devenue l’ARS, Airparif et Bruitparif autour du Dr Hubert Isnard de la CIRE IdF ainsi qu’un comité scientifique et un comité de pilotage.

 

La première version du protocole de l’étude fut soumise pour évaluation interne à l’InVS en juillet 2008. Ce protocole prévoyait trois volets à l’étude, un volet sanitaire, un volet environnemental et un troisième volet portant sur l’observation des politiques publiques contribuant à limiter l’exposition des populations. En décembre 2008, la directrice générale de l’InVS s’adressait au Préfet de région pour lui communiquer les résultats de l’évaluation du protocole de l’étude et recommander l’abandon du volet sanitaire du fait des risques de conclusions erronées pouvant aller à l’encontre des objectifs de l’étude et mettre les décideurs en difficulté. Par contre, il était recommandé de poursuivre voire de renforcer le volet environnemental ainsi que l’étude portant sur la caractérisation des populations en fonction de leurs niveaux d’exposition qui n’offraient pas les mêmes difficultés méthodologiques.

 

Depuis 2009, le projet SURVOL a donc été articulé autour des trois volets suivants :

  • volet 1 : renforcement de la surveillance de l’exposition au bruit autour des plateformes aéroportuaires : volet confié à l’association Bruitparif ;
  • volet 2 : renforcement de la surveillance de la qualité de l’air autour des plateformes aéroportuaires : volet confié à l’association Airparif ;
  • volet 3 : étude des éventuelles inégalités sociales d'exposition aux nuisances environnementales (bruit, air) autour des plateformes aéroportuaires : volet qui a été porté au départ par l’ARS puis confié par l'ARS à l’association Bruitparif.

 

 

http://www.bruitparif.fr/projet-survol/presentation-generale

rapport activité Bruitparif

http://forum-des-acteurs.bruitparif.fr/sites/forum-des-acteurs.bruitparif.fr/files/ressources/rapport-activites2012_0.pdf

 

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 21:42

 

Seine et Marne 

Département où l’espérance de vie est la plus faible d’Ile de France

7ème circonscription

Un désert médical !

La double peine 

 


secteurs déficitaires en médecins en idf 

 

La santé et l’environnement sont intimement liés, la 7ème circonscription, qui représente moins de 5% de la surface de la Seine et Marne  et près de 10 % de sa population, accumule :

 

- 28 % des sites SEVESO à Hauts Risques du département

- 87 ICPE (1)dont 43 sur la seule zone industrielle de Mitry-Compans (qui possède 7 sites classés SEVESO)

 et parmi ces ICPE, la 7ème circonscription  compte :

- 3 incinérateurs dont 2 sur la même commune de St Thibault des Vignes et le 3ème à Compans 

- 8 décharges dont la plus importante décharge d’ordures ménagères ISDND de France Veolia Claye-Souilly et l’une des plus importante décharge  de déchets dangereux de France ISDD Sita Villeparisis

- 3 carrières remblayées par des déchets

 

mais elle compte également :

- 3 décharges illégales

- 14 Sites ou sols pollués inscrits dans la base Basol

 

supporte :

- les nuisances d’aéroport de Roissy et du Bourget.

 

(1) Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains est une installation classée.

http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/Definition.html

 

 

C’est ici que les services de l’Etat ont choisi de fermer

l’hôpital de Lagny

le seul de cette circonscription.



 

Lagny hopital 9.5.2013

Ancien hôpital de Lagny 8/5/2013

 

 

 

La même année la clinique privée de Lagny fermait et quelques années avant c’était celles de Thorigny et Villeparisis.

 

Claye-Souilly a vu fermer son laboratoire médical du centre ville, disparaître son gastro entérologue et son cardiologue.

 

Ailleurs ce sont les médecins généralistes arrivés à l’âge de la retraite qui ne trouvent pas de successeurs.

 

L’attente chez certains spécialistes dépasse souvent les 4 mois, des spécialistes parfois qui ne peuvent plus prendre de nouveaux patients.

 

 

 Pourquoi cette désaffection de notre circonscription :

- Trop de patients avec des maladies lourdes ?

- Des médecins qui ne souhaitent pas implanter leur famille dans ce secteur si pollué ?

 

 

Que font vos élus sur ce dossier sensible?

Pour le savoir nous vous conseillons de les contacter.

 

 

 

 

 

 

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