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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 09:14
LA PLUS IMPORTANTE ZONE INDUSTRIELLE DE L’EST PARISIEN :
Mitry-Compans
qui possède 7 sites Seveso dont 3 à hauts risques
possède également
2 centrales d’enrobage bitume

CIFA

77290

MITRY MORY

Autorisation

Non-Seveso

MPRO METROPOLITAINE des PRODUITS ROUTIER

77290

MITRY MORY

Autorisation

Non-Seveso

Paru dans le journal de l’environnement :
Le bitume est un produit cancérogène selon l’Anses

Le 11 septembre 2013 par Marine Jobert

>  , ,

Le bitume, formulé pour chaque usage, présente des composés chimiques très différents.

C’est une expertise attendue par les industriels et par tous les travailleurs du bitume, qui manient chaque jour cette pâte noire et visqueuse aux vertus multiples et aux compositions secrètes. L’expertise de l’Anses, consacrée à l’évaluation des risques sanitaires de l’utilisation professionnelle du bitume est sans appel: il existe un risque sanitaire, qu’il est difficile toutefois de quantifier.

On les voit au cul des camions remplir leur sceau de bitume fumant pour le jeter sur la chaussée nue, où des collègues armés de râteaux appliqueront la pâte visqueuse et noire d’un geste précis et rapide, avant qu’il ne se fige. Ils portent presque tous des gants, très rarement des masques. Ils sont parmi les travailleurs les plus exposés aux émanations toxiques de bitume, ces résidus de raffinage du pétrole, mélanges de composés chimiques nombreux et variés auxquels l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient de consacrer un rapport d’expertise collectif. Cette évaluation des risques sanitaires liés à l’utilisation professionnelle des produits bitumineux et de leurs additifs fait suite, en 2011, au classement par le centre international de recherche sur le cancer (Circ) des bitumes routiers dans la catégorie 2B -cancérogène possible- et des bitumes employés sur les toits (5% des usages) en 2A -cancérogène probable- et à la condamnation, en 2012, de la société Eurovia (groupe Vinci) pour «faute inexcusable» suite à la mort d’un ouvrier du bitume, atteint d’un cancer de la peau. Après des visites sur le terrain, des entretiens avec les parties prenantes et une analyse de la littérature scientifique sur le sujet, les experts concluent «à l’existence d’un risque sanitaire associé à une exposition aux liants bitumineux et à leurs émissions». Mais ils considèrent qu’il «n’est pas possible, l’état actuel des connaissances, de quantifier ce risque». Ils préconisent de «réduire les expositions aux émissions de liants bitumineux et d’assurer un suivi médical approprié des travailleurs».

 

Secret industriel

Sous le vocable de bitume, des centaines de formulations chimiques, classées confidentielles par les industriels. «L’identification et la quantification des composés présents dans les produits bitumineux sont techniquement très difficiles et ne sauraient être exhaustives», prévient l’Anses, qui a donc préféré exclure une approche substance par substance au profit d’une analyse des données disponibles dans la littérature considérant la substance bitume dans sa globalité. Les émissions générées lors de l’utilisation de ce liant –sur route ou pour l’isolation de toitures- varient grandement selon le procédé de mise en œuvre, la nature des produits utilisés ainsi que le type de travail effectué. Principales émissions: des particules en suspension dans l’air contenant des molécules organiques peu volatiles, des vapeurs contenant des molécules organiques plus volatiles et de gaz tels que le sulfure d’hydrogène. «Parmi les composés identifiés dans les bitumes et leurs émissions, certains sont classés cancérogènes par le CIRC et/ou classés comme substances cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques (CMR) et/ou dangereuses par l’Union Européenne», note l’Anses.

 

Effets respiratoires

Premier impact, immédiat, sur l’homme: des irritations oculaires set respiratoires aigues (risques d’asthme et de broncho-pneumopathie chronique obstructive et une augmentation des marqueurs inflammatoires au niveau pulmonaire), liés à une exposition aux fumées de bitumes. Une mortalité par pathologies respiratoires a été mise en évidence. Les effets cutanés sont peu documentés, même si le contact des émissions avec la peau des travailleurs suivi d’une résorption cutanée «constitue une voie d’exposition non négligeable», d’autant que sont employées des émulsions (à 40-60°C), comprenant «des tensioactifs susceptibles d’augmenter la perméation cutanée».

 

Effets cancérogènes

A bien plus long terme, l’Anses note qu’«une association positive a été observée entre les expositions professionnelles aux liants bitumineux et à leurs émissions, et l’apparition de cancers du poumon et des voies aérodigestives supérieures (cavité buccale, pharynx, œsophage et larynx) chez les travailleurs lors de la pose de produits d’étanchéité ou lors de l’asphaltage». Le travail mené en 2011 par le Circ, a abouti à la réévaluation de la dangerosité du bitume, puisque la cancérogénicité aux bitumes oxydés et leurs émissions lors de la pose de produits d’étanchéité a été classée par le CIRC en catégorie 2A, cancérogène probable et que la cancérogénicité aux produits bitumineux et leurs émissions lors de la pose d’enrobés à base de bitumes routiers ou lors de l’asphaltage à base de bitumes durs ont été classées par le CIRC en catégorie 2B, cancérogène possible.

 

Moins chaud, plus toxique

Les pratiques évoluent, mas pas forcément dans le sens d’un mieux disant sanitaire. Exemple : si la température a un impact fort sur l’émission de fumée, la tendance générale actuelle dans l’évolution des pratiques professionnelles «est à la diminution des températures d’application des produits bitumineux», note l’Anses. Une tendance de bon aloi, mais dont les effets pourraient être contrecarrés par l’incorporation d’agents plastifiants (additifs organiques fluidifiants), le moussage, etc. pour compenser une partie des effets de cette baisse de température sur la maniabilité de la préparation. «Or, les impacts potentiels sur la composition des émissions générées et sur l’intensité de transfert percutané en cas de contact, donc sur la santé des travailleurs, ne sont pas connus», écrit l’Anses.

 

D’autres facteurs de risques

Evidemment, les travailleurs sont exposés à d’autres facteurs de risque et potentiellement responsables d’effets sanitaires, précisent les experts de l’Anses, comme les rayonnements UV, la co-exposition avec des particules (notamment d’émissions de moteur diesel), le contact avec des matériaux ou pièces chaudes pouvant occasionner des brûlures, la manutention de charges, la répétitivité des gestes, les postures pénibles, l’exposition aux vibrations, le lavage des mains avec des solvants dangereux (gasoil ou autres), le bruit, etc…

 

Raboter et recycler: activités à risques

Deux activités présentent des risques d’exposition supplémentaires: les activités de rabotage et de recyclage, effectuées sur d'anciens revêtements routiers, où l’on décèle notamment de l’amiante susceptible de libérer des fibres, de la silice, mais aussi des goudrons et leurs dérivés, des matériaux secondaires, des fluxants, des polymères, des additifs, d’anciens bitumes soufrés susceptibles d’émettre des CAP ou des COV. «Ces deux activités sont donc susceptibles d’exposer les travailleurs à des émissions potentiellement dangereuses et doivent faire l’objet d’une surveillance particulière et renforcée». D’autant plus dans une période propice aux réductions budgétaires.

 

Des mesures de protection

L’Anses édicte toute une série de mesures collectives -privilégier les émulsions de bitume permettant la réduction des fumées émises en travaillant «à froid» en dessous de 60°C ou substituer les produits de nettoyage des outils et/ou des mains dangereux- ou de mesures individuelles -vêtements de travail propres avec manches et jambes longues, port de visière ou lunettes, chapeau ou casque-, sans oublier  de s’adresser ) la médecine du travail. Celle-ci est encouragée à assurer «une veille active sur les effets sanitaires respiratoires mais également cardiovasculaires, immunotoxiques, neurotoxiques, en lien avec une exposition des travailleurs aux liants bitumineux.» Les fabricants de produits bitumineux sont invités mettre à disposition des fiches de données de sécurité actualisées et à engager la réflexion sur les effets respiratoires. Enfin, les pouvoirs publics sont incités à «mettre en place des études épidémiologiques concernant les cancers cutanés en lien avec une exposition aux émissions de liants bitumineux», ou encore à «mettre en place des actions de recherche sur la composition et la toxicité des liants bitumineux mis en œuvre, avec le maximum de transparence de la part des professionnels afin de pouvoir évaluer l’impact sanitaire de certaines formulations (bitumes polymères, enrobés tièdes, émulsions, etc.) et des différents grades de bitumes utilisés».

 

3 millions de tonnes par an

L’enjeu économique du secteur n’est pas mince, puisque la consommation moyenne annuelle française de bitume est estimée à plus de 3 millions de tonnes, dont plus de 90 % sont consacrés aux applications routières (majoritairement l’entretien des voies existantes). Les 10% restants concernent les applications industrielles (activités d’étanchéité et d’isolation).  Les domaines d’activités impliquant ce matériau comptent de nombreuses professions et emploient un nombre important de travailleurs.

 

http://www.journaldelenvironnement.net/article/le-bitume-est-un-produit-cancerogene-selon-l-anses,36397?xtor=EP

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 17:29

 

Pesticides: l’alerte des médecins de France Métropolitaine et des Antilles

Médecins de terrain, nous avons constaté l’augmentation des maladies chroniques chez nos patients (cancers, troubles de la fertilité, mais aussi maladies neurologiques, diabète, allergies…). Nous avons aussi constaté que les preuves de la responsabilité de substances chimiques très largement répandues dans notre environnement s’accumulaient. Bien que les pesticides ne soient pas seuls en cause, nous tenons à exprimer publiquement notre souhait que, face aux dangers de ces produits, des politiques agricoles, économiques et de santé publique soient enfin efficacement mises en œuvre.

Des liens sont maintenant établis en milieu professionnel entre l’utilisation de pesticides et certaines pathologies:

«il semble exister une association positive entre exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l’adulte: la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et certains cancers hématopoïétiques (lymphome non hodgkinien, myélomes multiples).» Expertise Inserm publiée en juin 2013(1).

«La littérature suggère une augmentation significative du risque de morts fœtales (fausses-couches) ainsi qu’une augmentation du risque de malformations congénitales lors d’une exposition professionnelle maternelle aux pesticides. … Enfin, une augmentation significative du risque de leucémie et de tumeurs cérébrales a été mise en évidence dans les méta- analyses récentes lors d’une exposition prénatale (voisinage ou exposition domestique)»(1)

 

Surtout il faut rappeler, comme l’a fait l’INSERM que «près d’un millier de molécules ont été mises sur le marché en France ; les risques liés à ces molécules ne peuvent être évalués faute de données toxicologiques et épidémiologiques suffisantes.»(2)

 

Si peu d’études ont porté sur l’ensemble de la population et sur les riverains, plusieurs d’entre elles montrent toutefois que des expositions environnementales sont susceptibles de provoquer des cancers et des maladies de Parkinson. Comme aux Antilles avec la chlordecone (3) ou chez des riverains exposés à des fongicides de la famille des carbamates et à du paraquat (4).Ou encore sur les enfants:

«Plusieurs études cas-témoins et de cohortes montrent une augmentation du risque de malformations congénitales chez les enfants des femmes vivant au voisinage d’une zone agricole ou liée aux usages domestiques de pesticides (malformations cardiaques, du tube neural, hypospadias).

Une diminution du poids de naissance, des atteintes neurodéveloppementales et une augmentation significative du risque de leucémie sont également rapportées»(1)

 

Or personne ne conteste l’imprégnation générale de la population : les pesticides ont largement contaminé l’environnement, aussi bien les eaux de surface que les eaux de pluie, aussi bien les sols que nos organismes (90% de la population française est contaminée par les organophosphorés) (5). Plus préoccupant, dans la cohorte PELAGIE en Bretagne, seuls 1,6% des échantillons d’urine de femmes enceintes ne contiennent pas de trace des pesticides recherchés(6).

 

Mais si l’on retrouve une imprégnation à « faibles doses» dans la population générale, cela n’est pas rassurant pour autant: en effet de nombreux pesticides sont des perturbateurs endocriniens, substances chimiques soupçonnées d’être l’une des causes de la recrudescence de certains troubles (infertilité, cancers hormonodépendants, obésité, pubertés précoces). Parce que leurs effets ne dépendent pas de la dose, mais de la période d’exposition, qu’ils ne sont pas linéaires, qu’ils s’ajoutent à ceux d’autres substances (effet cocktail) et qu’ils sont susceptibles d’être transgénérationnels, les perturbateurs endocriniens sont au centre d’une attention grandissante comme l’a reconnu Madame Delphine Batho, alors ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie lors du colloque international sur les perturbateurs endocriniens des 10 et 11 décembre 2012 (7).

Or, comme le souligne le rapport sénatorial sur les pesticides et la santé (8), le cadre réglementaire européen ne protège pas nos patients, agriculteurs et consommateurspuisque l’UE n’a toujours pas validé de méthode permettant de déterminer si un pesticide est un perturbateur endocrinien ou non.

L’Etat doit montrer qu’il a pris toute la mesure des risques sanitaires liés aux pesticides.

C’est pourquoi les médecins signataires de ce texte demandent que l’Etat assure :
  • la reconnaissance de nouveaux tableaux de maladies professionnelles agricoles dont l’apparition est liée à l’exposition aux pesticides.
  • la protection des populations:
  •  
    • par la fin des dérogations à l’interdiction européenne des épandages aériens (9),
    • par des mesures de réduction des risques vis à vis des populations vivant à proximité des cultures à forte utilisation de pesticides (signalisation sur les routes et chemins traversant les zones d’épandages, distance de sécurité avec les habitations) et vis-à-vis des agriculteurs (séparation nette entre les activités de conseil et de vente des produits).
    • Par l’interdiction de l’usage des pesticides dans les zones non agricoles. Les organismes publics gérant des espaces verts, les collectivités locales doivent suivre l’exemple des nombreuses communes qui se sont engagées dans une démarche d’arrêt total de l’utilisation des pesticides.
    • Par un étiquetage des produits destinés à l’alimentation permettant de visualiser les substances chimiques utilisées, dont les pesticides, pour leur fabrication.
    • Par la disparition, à très brève échéance, des résidus de pesticides perturbateurs endocriniens dans les produits alimentaires.
  • la garantie que les AMM (autorisation de mise sur le marché) protègent les agriculteurs, l’environnement et les consommateurs :
  •  
    • en confiant à des laboratoires indépendants désignés par l’ANSES, la réalisation des tests réglementaires nécessaires à l’AMM des produits, ainsi que le suivi post-commercialisation. Ces tests seraient financés par les demandeurs de l’autorisation.
    • en délivrant les AMM des produits phytosanitaires par décision conjointe des trois ministères: Santé, Environnement et Agriculture (10).
  • la défense au niveau européen:
  •  
    • de l’assimilation des perturbateurs endocriniens à des substances sans seuil pour que les perturbateurs endocriniens avérés (catégorie 1) et fortement suspectés (catégorie 2) soient couverts sous le régime réglementaire de la substitution obligatoire et les perturbateurs endocriniens faiblement suspectés (catégorie 3) fassent l’objet d’une vigilance ou de restrictions dans leurs usages (produits alimentaires par exemple).
    • de leur caractérisation par des tests toxicologiques recherchant des effets à faibles doses et par effet cocktail (tels que préconisés par le rapport Kortenkamp (11) pour la commission européenne).
  • la possibilité pour l’ensemble de la population de choisir une alimentation sans pesticides par l’augmentation des surfaces consacrées à l’agriculture biologique.

contacts:  Pierre-Michel PERINAUD

Sandrine TAILLEFER

 http://www.alerte-medecins-pesticides.fr/

 

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:34

ars 2011 cancers femmes

Source ARS 2011

 

 

 

 

Etude sanitaire au nord-ouest 77 :

la balle est dans le camp du Conseil Général 77


 

C’est en quelque sorte une partie de ping-pong mais ce n’est pas une balle que les collectivités et les services de l’Etat se renvoient, c’est un sujet beaucoup plus grave : il s’agit de la santé des nord seine et marnais, de la préservation de leur ressource en eau, de l’état de l’air qu’ils respirent…..

 

Dernière minute…

 

En effet, suite à  un mail reçu hier de Mme Corinne Rufet (groupe EELV) vice-président du Conseil Régional chargée de l’environnement, il semblerait que  le conseil régional IDF ne souhaite pas être porteur de cette étude sanitaire et nous renvoie vers le « petit poucet » le Conseil Général 77.

 

Il est vrai que le Conseil Régional IDF, la plus importante collectivité de France a la compétence « déchets », c’est-à dire que c’est elle qui prépare les plans déchets et pour faire court  c’est elle qui décide où les professionnels du déchet pourront implanter des décharges en Ile de France et d'où pourront provenir les déchets.

 

C’est ce même Conseil Régional qui a voté le PREDD (1) permettant à la décharge  de Villeparisis, classée SEVESO à hauts risques, de continuer à recevoir des déchets dangereux de la France entière.

 

C’est ce même Conseil Régional qui a voté le PREDMA (2)  permettant à la décharge de Claye-Souilly de continuer à recevoir des déchets ultimes en provenance de toute l’Ile de France mais également des régions limitrophes (départements de l’Oise, Loiret, Aisne, Yonne, Aube).

 

C’est ce même Conseil Régional qui va présenter dans quelques jours son projet de PREDEC(3) qui nous tient dans l’angoisse : à savoir si les industriels du déchet auront l’autorisation de continuer ou non  d'implanter des décharges de gravats de bâtiment (ISDI) sur trois cantons martyrs de Claye-Souilly, Mitry-Mory et Dammartin en Goële.

 

Il est vrai que le Conseil Régional IDF n’a pas la compétence « Santé », c’est l’Etat qui a cette compétence.http://www.senat.fr/rap/r10-600/r10-6000.html

 

C’est en quelque sorte une position assez confortable qui permet à cette collectivité de n’être tenue à aucunes obligations, relevant de la compétence « Santé », envers les populations qui croulent sous les décharges.  

(voir pour plus de précisions le document qui suit http://www.senat.fr/rap/r10-600/r10-6000.html

 

 

 

idf ars 2011cardo vas

 

Source ARS 2011

 

 

Souhaitons que l’Etat, le Conseil Régional IDF, le CG77 et les communes concernées trouvent un terrain d’entente et utilisent nos deniers publics pour réaliser cette étude sanitaire dans ce département où l'espérance de vie est la plus faible d'Ile de France.

 

 

 

Afin de soutenir ADENCA dans cette démarche

nous vous demandons de contacter vos élus

 maires, conseillers municipaux,

conseillers généraux et régionaux,

députés et sénateurs.

 

 

 

 (1) PREDD plan régional d'élimination des déchets dangereux

 (2) PREDMA plan régional d'élimination des déchets ménagers et assimilés

 (3) PREDD plan régional d'élimination des déchets de chantier

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 14:58

 

 

L’Office Régional de Santé d’Ile de France

ORS

effectue

une étude de l’Evaluation des Impacts sur la Santé

en Seine St Denis


Paru sur le site de l’Observatoire Régionale de Santé :

Etudes en cours

L’Evaluation des Impacts sur la Santé (EIS)
De nombreuses politiques publiques en dehors du secteur de la santé peuvent influencer les déterminants de la santé. L’Evaluation des Impacts sur la Santé (EIS) analyse ces déterminants en amont d’u
ne prise de décision selon un processus de travail intégré avec les différents décideurs et parties prenantes. Démarche encore innovante en France, son objectif est de fournir aux décideurs des informations sur les répercussions sur la santé d'une politique, d’un programme ou d’un projet afin d’assurer la mise en œuvre de politiques publiques saines. L’ORS Île-de-France, conscient de la nécessité de développer une approche globale et transversale des enjeux de santé pour les Franciliens, et de favoriser l’émergence d’une vision partagée par l’ensemble des acteurs développe une expertise sur l’EIS. L’Observatoire est, par ailleurs, engagé en co-pilotage avec l’ARS Île-de-France dans un projet d’EIS Transport à Plaine Commune.

Voir le communique de presse du lancement de cette étude >>>

http://www.ors-idf.org/

 

http://www.iuhpe.org/uploaded/Activities/Scientific_Affairs/GWG/PrincipesDirecteursEIS%20BrochureFinal_FR_26dec12.pdf

 

 

Une  telle étude est-elle financée pour la Seine et Marne ?

Pas à notre connaissance 

 

 

Pas même pour étudier les incidences sanitaires de l’implantation d’un nouveau site polluant sur le canton martyre de Claye-Souilly.

 

En effet la multinationale Saint Gobain projette d’exploiter une carrière de gypse à ciel ouvert qui serait remblayée par des déchets « dits inertes »sur le commune de Villevaudé, commune riveraine de Villeparisis où se trouve la plus importante décharge de déchets dangereux de France classée SEVESO à hauts risques et commune riveraine de Claye-Souilly qui possède la plus importante décharge d’ordures ménagères et déchets industriels (ultimes) de France.

 

 

 

 

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 12:08

Qui se préoccupe des problèmes de santé

des populations du nord-ouest 77 ?

 

Si on parlait de cette famille dans l’angoisse qui vient d’apprendre que son enfant

de 3 ans élevé à Villeparisis est atteint d’un cancer du rein.

 

Si on parlait de ces deux petits enfants qui viennent de perdre leur maman âgée

d’une trentaine d’année.

Cette jeune femme qui a habité de longues années à Fresnes sur Marne est décédée d’un cancer.

 

Si on parlait de cette rue à Villeparisis et de cette autre rue à Fresnes sur Marne où on nous signale un nombre élevé de cancers.

 

Si on parlait de Claye-Souilly où l’on constate qu’une population de plus en plus jeune décède de cancers.

 

 

Mais à qui peut-on en parler ?


 

Monsieur Yves Albarello (groupe UMP) notre député maire n’accepte pas de nous recevoir

 

Monsieur Vincent Eblé(groupe PS), président du Conseil Général renvoit le dossier vers le Conseil  Régional

Au Conseil Régional :

Monsieur Jean Paul Huchon (groupe PS) ne répond à nos courriers

Mmes Corinne Rufet et Laure Lechatellier (groupe EELV) ne répondent pas non plus à nos courriers.

 

Mme Delphine Batho  Ministre de l’Ecologie n’a pas accepté de nous recevoir.

 

 

 

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 11:25

 

Lettre remise en mains propres le 25/6/2013

à Mme Laure Lechatellier, vice présidente du Conseil Régional IDF

chargée de la santé (groupe EELV)

 

Sans réponse à ce jour

 

 

Mme Lechatellier étude sanitaire 001

 

Mme Lechatellier étude sanitaire 002

 

Mme Lechatellier étude sanitaire 003

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 10:45

 

Lettre remise en mains propres le 25/6/2013

à Mme Corinne Rufet, vice présidente du Conseil Régional IDF

chargée de l'environnement (groupe EELV)

 

Sans réponse à ce jour

 

Mme Rufet étude sanitaire

 

 

Mme Rufet étude sanitaire 001

 

Mme Rufet étude sanitaire 002

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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 21:20

Ligne à très haute tension près de la décharge Veolia de Claye-Souilly

Paru sur le site La Voix du Nord :
Ligne THT: L’interview de Claude Chopin, ancien chef de service au CHRU de Lille

 

 

PUBLIÉ LE 04/05/2013 

Par CÉDRIC GOUT 

 

Claude Chopin, vice-président de l’association de défense du berceau de la Marque, est aussi l’ancien chef de service réanimation du CHRU de Lille. Le 21 avril, nous avons publié un article sur le choix des pylônes de la ligne très haute tension entre Avelin et Gavrelle. Claude Chopin estime que le débat doit porter sur autre chose: la santé des enfants soumis aux champs électromagnétiques. Et il met en lumière une étude de l’INSERM sur les risques leucémiques dus à ces ondes.

 

VDN : Pourquoi avez-vous voulu intervenir ?

Claude Chopin : « Les pylônes ne sont pas le principal problème. Ce qui est en débat ici est un problème de santé publique. RTE fait des mesures sous les lignes et ensuite à 50 m, comme à Leforest. Ils ont mesuré 3 microteslas puis on s’aperçoit que la ligne nefonctionnait qu’à 15 %. C’est un débat dans lequel ils veulent nous enfermer. Ce qui m’intéresse, c’est de savoir combien d’enfants risquent de faire une leucémie dans les années qui viennent à cause des champs électromagnétiques. »

Pourquoi cette question ?

« Des dizaines d’études ont été réalisées depuis trente ans. Mais les résultats d’une enquête de l’INSERM publiée le mois dernier dans le British journal of cancer (la première étude nationale menée par des chercheurs français de haut niveau) montre que le risque leucémique chez des enfants de moins de 5 ans qui ont passé toute leur petite vie à proximité des lignes augmente. RTE met des kilomètres de lignes à très haute tension, mais ne s’est jamais intéressé à ce qui se passe en dessous ! Il y a eu des études dans tous les autres pays de l’Union Européenne, mais aussi au Japon, en Iran, dans des pays en voie de développement parce qu’ils essayent de ne pas reproduire les erreurs qu’on a pu faire. En France, il y a eu un bricolo d’études mais dans le cadre professionnel ; mais aucune depuis cette étude de l’unité INSERM. »

Quel est le résultat de cette étude ?

« L’INSERM a trouvé 2 779 enfants leucémiques en France et réalisé 30 000 contrôles. Ils ont comparé leurs données avec les endroits du territoire où il y a des leucémies. Elle a démontré uneaugmentation du risque leucémique de 1,6 chez les enfants de moins de 5 ans résidant entre 50 et 100 m d’une ligne THT et de 2,6 entre 0 et 49 mètres. C’est une donnée très importante qu’aucun gouvernement n’a jamais eue. Parce que jusqu’à présent tous ces articles sont sortis dans l’indifférence générale ? Vous prenez tous les rapports, des députés, des commissions… Ça se termine toujours par il semble qu’il y a un problème, faudra faire des études . Ça fait trente ans qu’on essaie d’attirer l’attention sur ce sujet. Trente ans que des études sortent. Et de façon générale, elles sont positives sur la leucémie de l’enfant. Moins sur le cancer. Là, on a une étude sérieuse, j’aimerais qu’on en tienne compte. »

RTE dit qu’il n’y a pas de lien de causalité entre les ondes électromagnétiques et les cancers.

« Oui, on dit qu’on ne sait pas comment on passe de la radiation à la leucémie et donc que ça n’a pas de valeur. Mais il faut entendre des choses pareilles ! C’est comme si on avait contesté l’existence de la foudre avant que Franklin n’en explique les mécanismes ! Le comble, c’est que RTE a collaboré à l’étude de l’INSERM en donnant la distribution géographique de toutes ses lignes. »

Qu’attendez-vous aujourd’hui ?

« Je demande un moratoire sur la construction des lignes THT aériennes. Qu’on prenne le temps de voir ce qui se passe dans les zones à risques. Dans le Mélantois, il y a des lignes partout ! Mais l’institut de veille sanitaire ne sait pas dire s’il y a beaucoup de leucémies dans le secteur. Les services épidémiologiques n’en savent rien. C’est étonnant ! »

Jusqu’où irez-vous ?

« Si je n’obtiens pas satisfaction, j’irai jusqu’à la présidence de la République. Que chacun prenne ses responsabilités. RTE est toujours une entreprise publique ! Elle n’est pas là que pour faire du profit. Enfin, dans le Nord, la longévité est la plus faible de France. Le secteur des treize villes présentes sur le tracé, est un endroit où les enfants souffrent plus de leucémies qu’ailleurs, où il y a beaucoup de cancers, de moins en moins de médecins et où les gens n’ont pas énormément de moyens. Notre population est unepopulation à risque ! »

http://www.lavoixdunord.fr/region/ligne-tht-l-interview-de-claude-chopin-ancien-chef-de-ia34b0n1224117

 

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 21:42

 

 

 

SEINE ET MARNE

 

Toujours pas d’étude sanitaire

dans ce département où l’espérance de vie des femmes

est toujours le  plus faible d’Ile de France.

 

Un département martyre

où l’on accumule un maximum de nuisances

et où l’on ne semble pas se préoccuper 

de l’impact de ces sites polluants sur l’état de santé

des populations?

 

A  vous de juger 

 

 

La dernière étude de l’Office Régionale de Santé de Juin 2013 fait toujours ressortir que les femmes de Seine et Marne ont l’espérance de vie la plus faible de l’Ile de France.

 

http://www.ors-idf.org/dmdocuments/2013/2013_ORS_SanteDesFemmes.pdf

 

 

 

 

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 21:40

rep-01.2008.jpg

Veolia Claye-Souilly 2008

 

 

Paru dans la revue Anses • Bulletin de veille scientifique n° 20 • Santé /

Environnement / Travail • Mars 2013 : 

Article 2

Détermination des critères à prendre en compte dans l’évaluation des risques liés aux installations de stockage de déchets

 

 

Métaux lourds, sels et résidus organiques présents dans d’anciennes décharges de déchets urbains et dans les eaux de surface des zones de transfert : Paramètres déterminants pour la prise en compte de leur impact

 

Pastor J, Hernandez AJ. _Heavy metals, salts and organic residues in

old solid urban waste landfills and surface waters in their discharge

areas: Determinants for restoring their impact. J Environ Manage

2012;95:S42-S49.

 

Résumé

Même après leurs fermetures, de nombreuses décharges continuent de causer des dommages environnementaux,

notamment en ce qui concernela pollution des sols à proximité .Les travaux présentés dans cet article ont pour objectif de suivre l’évolution des paramètres physico-chimiques considérés comme déterminants afin de connaître les impacts sur l’environnement .Quinze sites situés en Espagneont été étudiés. Il s’agit d’anciens sites de stockage de déchets ménagers ou industriels fermés depuis au moins 20 ans. Pour chacun des sites, des prélèvements de sols ont été effectués afin de déterminer les teneurs en métaux lourds mais également en polluants organiques (hydrocarbures,

insecticides, HAP (7)). Des prélèvements d’eaux ont également été réalisés en vue de connaître les concentrations en polluants organiques et inorganiques. Par ailleurs, uneidentification des plantes présentes sur les sites, mais également des nématodes (8)a été réalisée. Concernant les éléments traces métalliques, les valeurs restent majoritairement inférieures à celles de référence.

Deux sites situés à San Lorenzo et El Escorial sont nettement au dessus de ces valeurs notamment en ce qui concernele zinc(respectivement, 185 et 693 contre 140 mg kg-1 pour la référence).

En ce qui concerneles anions, seules les concentrations en nitrates mesurées dans les sols sont supérieures aux valeurs de référence. Le maximum étant atteint pour le site d’Arganda avec uneconcentration de 19 795 mg kg-1. Certains sites se distinguent aussi par la présence de polluants organiques dans les sols, avec des dépassements de normes pour des phénols, le lindane, des hydrocarbures, des HAP et des PCB. Les eaux impactées contiennent de nombreux polluants et notamment des phtalates.

La diversité écologique est elle aussi affectée par ces anciens sites. Les auteurs mettent ainsi en évidence unediminution de la biodiversité, probablement due aux conditions défavorables, à la toxicité de métaux lourds, de sels ou de polluants organiques. Les eaux de surface à proximité de ces anciennes décharges sont également impactées, mais dans des proportions moindres.

Seul le site d’Aranjuez présentent des concentrations en cations largement supérieures aux normes avec des concentrations en Ca de 410 mg L-1, en sodium de 2 736 mg L-1 et en soufre de 270 mg L-1. Ces fortes concentrations associées à unediminution de la diversité sur les sites étudiés montrent que ces sites, même20 ans après leur fermeture, présentent des risques importantstant au niveau environnemental que sanitaire.

 

Commentaire

Si de nombreux travaux étudient le comportement des anciens sites de décharge au travers d’une même famille de polluants(métaux lourds, polluants organiques…), peu d’entre elles font une approche globale en combinant différents paramètres. Cette étude tire une grande partie de son originalité et de sa richesse de cette approche complémentaire. En étudiant, en effet, à la fois les concentrations (en métaux et polluants organiques) sur les sols des sites et dans les eaux à proximité, elle permet d’avoir une vision assez complète des polluants présents et de leurs transferts vers les eaux après leur fermeture. L’étude aborde aussi les effets sur les écosystèmes au travers de la biodiversité

du couvert végétal et des nématodes du sol. Le grand nombre de sites étudiés (15) permet d’éliminer des points particuliers et valide pleinement cette étude. Il est toutefois dommage que peu d’informations soient disponibles concernant les sites eux-mêmes. En effet, rien n’est mentionné sur les volumes stockés, sur le type de déchets, ou bien encore sur la durée de vie de chacune des décharges. La mise en comparaison des sites en est alors délicate. De plus, aucune carte n’est présente. Seules les coordonnées sont mentionnées. Si celles-ci permettent de constater que les différents sites sont peu éloignés les uns des autres, aucune information n’est faite concernant par exemple

les types de formations sous-jacents, ou bien encore la proximité des points d’eau ainsi que leurs nombres. Cela nuit un peu à la qualité de cette étude.

Conclusion générale

Conclusion générale

Les trois articles présentés dans le cadre de cette note ont pour objectif de pouvoir définir différents paramètres permettant de suivre l’évolution de centres de stockage de déchets, que ceux-ci soient encore en activité ou arrêtés depuis des dizaines d’années. Il apparaît clairement que la seule prise en compte des critères chimiques (concentrations en certains éléments…) n’est pas suffisante pour évaluer pleinement les risques engendrés par de telles exploitations. En intégrant les paramètres hydrodynamiques, notamment au niveau des masses d’eaux souterraines, et les transferts associés, il devient alors possible de réaliser des simulations à moyen et long terme du devenir des éventuels polluants  relargués  par ces décharges. La prise en compte des différents modes de gestion de ces installations, tant à l’échelle européenne qu’internationale, permettrait d’apporter un grand nombre de résultats en vue de contraindre ces simulations.

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http://www.anses.fr/fr/documents/BVS-mg-020.pdf

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