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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 10:16

Extrait article paru sur le site de la CRIIAD :

 

MOBILISATION

CONTRE l’AJOUT de SUBSTANCES RADIOACTIVES 
dans les BIENS DE CONSOMMATION

et les MATERIAUX DE CONSTRUCTION.

 

PREMIERE PARTIE : DES INTERDICTIONS AUX DEROGATIONS


2002 – 2009 : LE REGIME D’INTERDICTION

En 2002, au terme d’une intense campagne de mobilisation, nous avions obtenu que DEUX GARANTIES soient inscrites dans le CODE de la SANTE PUBLIQUE :

o La première INTERDIT D’AJOUTER délibérément des substances radioactives dans les aliments, les biens de consommation et les produits de construction (cf. article R.1333-2) ; 

o La seconde INTERDIT D’UTILISER des matériaux et des déchets provenant d'u
ne activité nucléaire – et qui sont CONTAMINES ou susceptibles de l’être – pour la fabrication de biens de consommation et de produits de construction (cf. article R.1333-3).

Rien de plus normal quand on sait que les substances radioactives ont la capacité d’induire des CANCERS chez les personnes exposées et des MALADIES GENETIQUES chez leurs descendants.

Cette décision a été prise contre l’avis des exploitants d’activités nucléaires qui sont confrontés à des quantités croissantes de matériaux faiblement radioactifs, des quantités qui vont encore augmenter avec la multiplication des chantiers de démantèlement. 

De fait, certains exploitants ont tenté de passer outre l’interdiction et de faire recycler dans des fonderies tradition
nelles certains de leurs matériaux contaminés. Forts des dispositions des codes de la santé publique et de l’environnement, associations et riverains ont pu saisir les tribunaux et obtenir le blocage de ces projets.

 

C’est ainsi qu’en France, le recyclage des matériaux contaminés ne pouvait se faire que dans des circuits contrôlés. Les protections radiologiques que l’usine CENTRACO et la société D’HUART industrie fabriquent à partir de plomb faiblement contaminé sont destinés exclusivement à l’ANDRA ou à des installations nucléaires. 

Mais une MENACE persistait. En effet, les articles R.1333-4 et R.1333-5 du code de la santé publique permettaient aux MINISTRES en charge de la santé, de la consommation et de la construction de définir une procédure de DEROGATION aux interdictions d’augmenter la radioactivité des biens de consommation et des matériaux de construction.

Les garanties ont été maintenues pendant 7 ans … jusqu’à la publication de l’arrêté du 5 mai 2009.

5 MAI 2009 : L’ARRETE QUI AUTORISE LES DEROGATIONS

Le 14 mai 2009 était publié au Journal Officiel un arrêté pris le 5 mai 2009 au nom des ministres en charge de la santé, de la consommation et de la construction.

Cet arrêté a été pris en dépit d’un AVIS DEFAVORABLE de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).

En application de l’article 4 de la loi n°2006-686 du 13 juin 2006 et conformément aux prescriptions de l’article R.1333-5 du code de la santé publique, en octobre 2008, le projet d’arrêté a été transmis pour avis à l’Autorité de sûreté nucléaire.

Rendu le 19 novembre 2008 et référencé 2008-AV-0065, cet avis est défavorable. 
L’ASN considère, en effet, que le projet d’arrêté « tend à banaliser la délivrance des dérogations ». Pour cette autorité en charge de la sûreté nucléaire et de la radioprotection, la gestion des déchets nucléaires
ne doit pas recourir à la dilution comme mécanisme d’élimination, en particulier à la dilution dans les produits de consommation.

Cependant, cet avis n’ayant pas le statut d’avis conforme, il n’avait rien de contraignant. Les ministres compétents ont pu passer outre et ne s’en sont pas privé : le 14 mai 2009, l’arrêté a été publié sans modification.
On est ainsi passé d’un régime d’interdiction à un régime de dérogations.
Seules 5 catégories de produits
ne peuvent bénéficier de dérogations et sont donc protégées de tout ajout de substances radioactives. 

4 catégories sont protégées et exclues du régime dérogatoire en application des dispositions de l’article 5 de la directive du Conseil 96/29/Euratom du 13 mai 1996 : 
o LES ALIMENTS
o LES PRODUITS COSMETIQUES
o LES PARURES
o LES JOUETS

Les autorités françaises ont ajouté u
ne 5ème catégorie :
o LES MATERIAUX EN CONTACT AVEC LES ALIMENTS ET LES EAUX…..

  Pour toutes les autres catégories de produits, les industriels ont désormais la possibilité d’obtenir des dérogations à l’interdiction d’ajouter des substances radioactives.

Sous réserve de cette obtention, les métaux, plastiques, gravats… contaminés issus du démantèlement d’installations nucléaires pourront servir à la fabrication de matériaux (ciments, acier, plomb…) qui seront utilisés pour la construction d’habitats ou de locaux de travail, de moyens de transport (voitures, vélo, bateaux…), d’équipements ou d’objets de la vie quotidienne (meubles, fournitures de bureau, vêtements…). Si les jouets sont exclus des dérogations, la fabrication des équipements destinés aux bébé ou aux enfants… pourra s’effectuer à l’aide de composants radioactifs. Si les matériaux en contact avec les aliments sont exclus des dérogations, tel n’est pas le cas des vêtements et des polaires pourront, par exemple, être réalisés à l’aide de plastiques contaminés en provenance de la déconstruction de centrales ou d’usines d’enrichissement...


 http://www.criirad.org/mobilisation/5mai2009.html

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 10:14
Paru sur le site du Midi Libre :
Saint-Félix-de-Pallières : la pollution, on s’en lave les mains !

Midi Libre

13/02/2014, 08 h 00

 

 

Des habitants de la commune ont reçu un étonnant courrier de la préfecture du Gard.

Ces derniers jours, certains habitants de Saint-Félix-de-Pallières ont reçu un courrier de la préfecture du Gard contenant le résultat des analyses effectuées par la Dreal en 2012 chez les riverains de la mine de Pallières et de la mine Joseph, pour évaluer l'impact de la pollution minière sur l'environnement et sur la santé publique.

A ces résultats est jointe une fiche de conseils sanitaires destinée aux personnes vivant à proximité de sols fortement concentrés en métaux et métalloïdes.

Une fiche dans laquelle il est conseillé le "renforcement de l'hygièneindividuelle" :

- Se laver fréquemment les mains, se couper les ongles courts et les brosser régulièrement.

- Laver les jouets utilisés en extérieur et ne pas laisser les enfants jouer dans la terre.

- Éviter de consommer les fruits et légumes cultivés sur des sols potentiellement contaminés par les métaux, ou privilégier les cultures hors-sol.

- Éviter l'utilisation de l'aspirateur ou du balai qui soulèvent les poussières et préférer la serpillière.

- Limiter l'entrée des poussières extérieures par les chaussures, les objets, ou les animaux domestiques.

- Recouvrir les abords des habitations de dallage, graviers, ou herbe.

- Eviter les tapis et moquettes dans les intérieurs qui retiennent les poussières.

Ce qui ne dit pas vraiment ce que l'Etat compte faire pour limiter les risques encourus. On serait tenté de dire même que l’Etat s'en lave les mains, mais soigneusement.

 

 

http://www.midilibre.fr/2014/02/12/la-pollution-on-s-en-lave-les-mains,821429.php

 

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 10:20

 

 

 

Pourquoi les décès par cancers du pancréas

chez les hommes

et les femmes

sur le canton de Claye-Souilly

sont dans les  fourchettes les plus hautes

d'Ile de France?

 


Circulez y’a rien à voir 

  Ne dérangez pas vos élus, ils sont occupés ailleurs

 

 

 

P 58  


http://urbamet.documentation.developpement-durable.gouv.fr/documents/Urbamet/0306/Urbamet-0306494/IA51679_OUV00009134.pdf

 

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 10:43

 

 

Le Conseil Général de Seine et Marne 

va-t-il accepter de piloter

une étude sanitaire au nord-ouest 77 ? 

 

 

 

Pour la troisième fois, l’Agence Régionale de Santé vient de refuser d’effectuer des études épidémiologiques ou sanitaires au Nord-Ouest 77, alors qu’elle finance depuis plusieurs années une étude sanitaire dans les Yvelines (Vallée de Seine).

 

            La 1ère demande avait été effectuée par notre association en 2010 dans le cadre du plan régional santé environnement.

 

            La 2ème demande avait été effectuée en 2012 par les élus de Mitry-Mory et Compans avec le soutien de notre association.

 

            La 3ème demande vient d’être effectuée par la communauté de Commune de Marne et Chantereine.

 

            C’est pourquoi ADENCA demande à la 1ère collectivité de ce département , le Conseil Général,d’accepter de  piloter une étude sanitaire sur le nord-ouest 77 en obtenant le concours financier des communes concernées, du conseil régional et de l’ETAT.

 

            En effet il n’est pas acceptable dans ce département où les populations meurent le plus tôt d’Ile de France que les deniers publics n’aient jamais été utilisés pour effectuer d’études sanitaires et notamment au nord-ouest 77, dans ce secteur où au titre de la solidarité régionale et nationale la législation française a permis d’accumuler autant de sites polluants et notamment autant de décharges autour du captage stratégique d’eau de Seine et Marne situé à Annet sur Marne qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.

 

            Aujourd’hui c’est sur ce canton martyr de Claye-Souilly où se trouve ce captage que la Sté Placoplatre veut exploiter une carrière de gypse à ciel ouvert  qu’elle devrait remblayer avec des déchets, sur un ancien site du CEA où ont été réalisés des essais nucléaires alors qu’à notre connaissance aucune exploitation de carrières n’a jamais été effectuée en France sur un ancien site du CEA, ce qui voudrait dire qu’une fois de plus nous allons servir en quelque sorte de cobayes.

 


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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 11:10

Paru sur FMC Radio

Inquiets, des salariés de Saint-Gobain exposés à l'amiante ont demandé une réparation

 

Le 07 Novembre 2013 14H01 Posté par : La Rédaction

Avant-hier, 70 employés et ex-employés de Saint-Gobain Glass à Thourotte se sont réunis au conseil des prud'hommes de Compiègne. Leur but était de réclamer une réparation à l'entreprise pour préjudice d'anxiété et bouleversement de l'existence. En cause, leur forte exposition à l'amiante, un isolant toxique et parfois cancérigène, dans les années 70 et 80. Aucune conciliation n'a pu avoir lieu entre les salariés et Saint-Gobain. Un bureau de jugement se chargera donc de l'affaire le 4 juin 2014. Plusieurs dizaines de personnes devraient très bientôt effectuer la même démarche, par exemple contre Saint-Gobain Sekurit. Récemment, 200 ex-Bosch se sont réunis dans le même but.

 

 

http://www.fmcradio.fr/6_infos/25513_inquiets-des-salaries-de-saint-gobain-exposes-a-l-amiante-ont-demande-une-reparation.html

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 11:10

 

Pourquoi

les décès par cancers de la plèvre chez les femmes

sont plus importants

 sur les cantons de Claye-Souilly et Montfermeil 

où se trouve le fort de Vaujours

que dans la moyenne de l’Ile de France

et chez les hommes

dans les fourchettes les plus hautes d’IDF ?

 

Circulez y’a rien à voir 

  Ne dérangez pas vos élus, ils sont occupés ailleurs

 

P 76

 

http://urbamet.documentation.developpement-durable.gouv.fr/documents/Urbamet/0306/Urbamet-0306494/IA51679_OUV00009134.pdf

 

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 16:01

 

 

 

Pourquoi les décès par cancers de la vessie chez les hommes

sur les cantons de Claye-Souilly et Montfermeil 

où se trouve le fort de Vaujours

sont dans l’une des fourchettes les plus hautes

de l’Ile de France ?

 

Circulez y’a rien à voir 

  Ne dérangez pas vos élus, ils sont occupés ailleurs

 

P 100

http://urbamet.documentation.developpement-durable.gouv.fr/documents/Urbamet/0306/Urbamet-0306494/IA51679_OUV00009134.pdf

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 18:35

 

Seine et Marne 

  cancer du poumon chez les femmes

 Pourquoi

 une surmortalité de 9 %

par rapport à la moyenne nationale ? 

http://www.ors-idf.org/dmdocuments/EpidemiologieDesCancers2011.pdf   

 

 

Circulez y’a rien à voir 

 


  Ne dérangez pas vos élus, ils sont occupés ailleurs

 peut-être en réunions avec les industriels?

 

 

 

Paru sur le site Réseau Santé Environ ne ment :

 

Communiqué de presse (5 fév 2014) – Plan cancer : on ne change pas une politique qui perd…

François Hollande a annoncé hier les mesures du 3ème plan cancer. Comme ses prédécesseurs, celui-ci identifie surtout les inégalités et le tabac comme principale cause ; laissant une place marginale à l’environnement. Pourtant, les chiffres sont là pour mettre en évidence le rôle majeur de l’environnement dans la progression de l’épidémie en France et dans le Monde.

En effet, les derniers chiffres publiés en décembre 2013 par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) [1] montrent une progression du cancer dans le monde entier : +8% sur les 4 dernières années. Plus particulièrement, les cancers hormono-dépendants comme le cancer du sein sont en hausse de 14% identifiant ainsi un véritable marqueur du mode de vie occidentale qui se répand sur la planète.

La France devrait mener une politique particulièrement active car elle affiche parmi les taux les plus élevés au monde [2] en matière de : 

- cancer de la prostate : La France métropolitaine est le 2ème pays au monde derrière la Norvège… mais la Martinique a un taux plus élevé encore que la métropole.

- cancer du sein : La France métropolitaine est le 3ème pays au monde derrière la Belgique et le Danemark.

A l’intérieur de la France, la Réunion affiche des taux inférieurs de moitié à ceux de la France métropolitaine pour le cancer de la prostate et du sein. Pourquoi cette réalité n’est-elle pas mentionnée dans le plan cancer ? L’accent mis sur les inégalités sociales est justifié, mais pourquoi la dimension géographique n’est-elle pas plus mise en lumière ?

Comme l’illustre ces chiffres, l’analyse des facteurs de risque actuelle mettant l’accent sur le tabac est obsolète. Il est impossible aujourd’hui d’expliquer la croissance du cancer par un facteur de risque comme le tabac alors même que celui-ci est en diminution et qu’il n’est pas lié aux cancers hormono-dépendants. Les connaissances scientifiques actuelles montrent le rôle majeur joué par les perturbateurs endocriniens. 

L’ANSES a notamment rappelé dans son rapport d’avril 2013 que le bisphénol A est impliqué dans le cancer du sein par un effet transgénérationnel. C’est-à-dire que l’exposition maternelle induit des cancers du sein chez la fille. D’autres perturbateurs endocriniens sont également identifiés comme induisant des cancers, on peut citer les organochlorés (la dioxine ou le chlordécone, par exemple), les phtalates, les perfluorés ou les polybromés, qui contaminent toute la population. « L’enjeu majeur des perturbateurs endocriniens n’est pas identifié par le plan cancer et c’est une erreur grave vis-à-vis des générations futures », estime André Cicolella, président du RES.

En plus des multiples données expérimentales chez l’animal, la preuve chez l’humain de l’impact des perturbateurs endocriniens a été apportée par le distilbène, puisque les filles exposées à ce médicament pendant la grossesse ont 80 % de cancer du sein en plus.

Il est nécessaire que la question cancer environnement soit traitée dans le futur Plan National Santé Environnement. 

Il est urgent que la Stratégie Nationale Perturbateurs Endocriniens soit adoptée par le gouvernement.

Il est regrettable que la question santé environnement ait été exclue de la dernière conférence environnementale et le RES demande l’organisation d’une Conférence Nationale Santé Environnement pour définir une politique à la hauteur des enjeux.

[1]. Site globocan : http://globocan.iarc.fr/Default.aspx

[2]. Données en population standardisée mondiale, ce qui élimine les caractéristiques démographique propres à chaque pays et permet les comparaisons entre pays.

http://reseau-environnement-sante.fr/2014/02/05/dossiers-par-themes/communique-de-presse-5-fev-2014-plan-cancer-on-ne-change-pas-une-politique-qui-perd/

 

 

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 10:35
NORD-OUEST 77
 

Nos enfants n’auront-ils plus le choix

que de se promener sur des tas d’ordures
transformés en parc ? 


A Claye-Souilly, sur le site de l’ancienne  décharge illégale des Remblais Paysagers, l’exploitant avait déposé son bilan sans remettre en état
le site   et sans qu’à notre connaissance la commune n’ait intenté
d’actions à son encontre.
C’est l’argent du contribuable qui a servi à réhabiliter cette décharge
illégale et qui va continuer à être utilisé pour entretenir ce site
transformé en parc de la Prée, à notre connaissance peu fréquenté,
les populations lui préférant la promenade de la Dhuis ou le bord
du canal de l’Ourcq.

A Fresnes sur Marne, Veolia pouvait assurer l’entretien du site après exploitation de la décharge mais il semblerait que les élus de Fresnes

ait choisi  de faire supporter à leurs contribuables  cet entretien après exploitation de la décharge.

 

 

 

  A Fresnes sur Marne

qui  laissera ses enfants se promener

sur ce premier parc à"haute qualité environnementale"

pour y respirer les gaz

en provenance des cheminées de la décharge Veolia

et des milliers de véhicules circulant sur la RN3 ?

Le Parisien 77 :
Les enfants de Fresnes ont planté 200 arbres

Publié le 03.02.2014, 07h00

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Fresnes, samedi. L’opération Auprès de mon arbre a débuté samedi matin. Chacun des deux cents enfants de la commune a planté un arbre. Fresnes, chênes, charmes et érables sont destinés à coloniser les 35 ha du futur espace paysagé du Grand Vaurenard. Le site est actuellement exploité par Veolia comme site d’enfouissement de déchets inertes.

A partir de 2016-2017, il sera rendu à la commune. Le député (UMP) Yves Albarello, a expliqué « que ce premier parc de haute qualité environnementale » sera divisé en trois parties : une pour la promenade et le sport, une autre réservée aux prairies et une autre encore plus sauvage. Une gestion qui permettra à la biodiversité de se l’approprier. Quentin, 11 ans, trépigne d’impatience à l’idée d’aller planter son arbre. « Plus tard, on pourra dire à nos enfants : c’est mon arbre, c’est moi qui l’ai planté! » Chaque année, une vingtaine de variétés seront plantées.

Le Parisien

http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/les-enfants-de-fresnes-ont-plante-200-arbres-03-02-2014-3553069.php

 

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 10:59
Paru dans le journal de l’environnement :
La stratégie nationale de santé ignore la santé environnementale

Le 18 juillet 2013 par Marine Jobert

Marisol Touraine l’aurait qualifié de «mauvais», mais sans que l’on sache encore pourquoi. Il est certain que si la ministre de la santé cherche dans le rapport consacré à la stratégie nationale de santé –qui lui a été rendu discrètement le 21 juin dernier par 7 «hautes personnalités du monde de la santé et de la recherche»- la moindre proposition relative à la santé environnementale, elle risque de s’abîmer les yeux. C’est ce que dénonce le réseau Environement-Santé. «On cherche en vain dans le constat une indication sur la situation sanitaire de la France. Aucune référence n’est faite à l’épidémie de maladies chroniques si ce n’est au travers de la prise en charge par un parcours de soins coordonnés», s’étonne André Cicolella, son président, qui dénonce des rédacteurs qui «vivent en vase clos».

 

En effet, pas une ligne n’est consacrée à la qualité de l’air, ou à la qualité de l’eau potable. Une seule référence lapidaire aux nanotechnologies. Rien sur les radiofréquences. Quant aux perturbateurs endocriniens, ils sont totalement inconnus au bataillon. «N’ont-ils jamais entendu parler de la déclaration de New York votée à l’unanimité par l’Assemblée générale de l’ONU en septembre 2011 [JDLE], qui affirmait : 'Le fardeau et la menace que les maladies non transmissibles représentent à l’échelle mondiale constituent l’un des principaux défis pour le développement au XXIe siècle'?», demande le chercheur de l’Inserm. «Ont-ils suivi l’actualité autour de l’interdiction du bisphénol A et de la Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens?»

 

Les maladies chroniques représentent deux tiers de la dépense de santé (et 3% du PIB), écrivent les Sages, qui vont jusqu’à redouter un «tsunami» de ces maladies. Le vieillissement de la population leur semble être un facteur essentiel dans la survenance des maladies des 10 prochaines années. «Il est peu de dire que la société française n’a pas encore pris la bonne mesure de son vieillissement, qui impactera non seulement les besoins mais tout autant les modes d’action et la culture collective, et dont les conséquences en termes de poly-pathologies, de pertes d’autonomie et de chronicité sont plus qu’un défi, un mur!».Si l’âge est une donnée sur laquelle on ne peut rien, quelle marge de manœuvre comportementale aurions-nous? L’action doit passer par «le tabac, l’alcool, la manière de se nourrir», au même titre que «les conditions sociétales, économiques et physiques», énumèrent les auteurs.

 

Une vision dépassée selon André Cicolella, qui met en avant la déclaration de Paris de mai 2012 issue du colloque international Programmation prénatale et toxicité: «Beaucoup des grandes maladies -et des atteintes fonctionnelles- dont la prévalence a augmenté substantiellement au cours des 40 dernières années apparaissent liées pour partie à des facteurs de développement consécutifs à des déséquilibres nutritionnels ou des expositions environnementales aux substances chimiques: obésité, diabète, hypertension, maladies cardio-vasculaires, asthme et allergies, maladies immunes et auto-immunes, maladies neuro-développementales et neuro-dégénératives, puberté précoce et infertilité, certains types de cancer, ostéoporose, dépression, schizophrénie et sarcopénie».

 

Trois semaines après avoir été rendu, le rapport n’a pas été dévoilé publiquement. Pas sûr que cette attaque en règle contribue à le rendre plus populaire.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/la-strategie-nationale-de-sante-ignore-la-sante-environnementale,35710

 

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