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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 10:55

 

 

le Monde.fr :

Au cœur du triangle de la mort italien

http://www.dailymotion.com/video/x17gm75_au-coeur-du-triangle-de-la-mort-italien_news

 

 

L'élimination illégale des déchets toxiques est l'un des business les plus juteux de la mafia napolitaine, la Camorra, et des plus dangereux pour la population du sud de l'Italie. Des tonnes de matériaux toxiques ont ainsi été enfouis 

 

 

 

Madame Ségolène Royal
Ministre de l'Environnement
va-t-elle se pencher
sur le dossier des déchets
et sur certains vides juridiques qui permettent en France de déverser des déchets "dits inertes" sur des terres agricoles sans demander aucune autorisation ?

 

 

Le triangle de la mort en Italie

va-t-il faire prendre conscience à l’ETAT français

que ce dossier doit être traité en priorité afin de préserver la santé

des populations qui vivent au milieu des déchets ?

 

 

 

 

 

 

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9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 20:37

 

 

Paru sur le site les dessus de Causette :

L'Italie empoisonnée 

Trafic de déchets toxiques

Depuis plus de vingt ans, l’air qu’ils respirent, l’eau qu’ils boivent, les terres qu’ils cultivent sont contaminés par du mercure, des solvants, de l’uranium. Et cela, les habitants de la Campanie, dans le sud de l’Italie, l’ignoraient. Les autorités politiques, elles, savaient, mais ont gardé le silence. Un silence coupable, car aujourd’hui la région pleure ses morts.  

Ce n’est un secret pour personne: depuis le début des années 80, la mafia napolitaine, la tristement célèbre Camorra, a fait main basse sur le très juteux marché des déchets industriels en Italie. Bien loin de les recycler, elle se contente de balancer à même la terre pneus, sacs plastique, ordures ména- gères, avant d’y mettre le feu. Mille cinq cents décharges illégales à ciel ouvert brûlent encore aujourd’hui en Campanie, d’où son surnom de «Terre des feux». Autant dire que les 6 millions d’habitants de la région sont au courant, comme ils savent aussi que la fumée noire qui s’en dégage est chargée de dioxine. En revanche, ils étaient loin de se douter que la Camorra était allée beaucoup plus loin, la poignée de parlementaires qui détenait cette information explosive depuis 1997 s’étant bien gardée de la révéler

 

Retour à ce début d’octobre 1997 : dans le cadre d’une commission parlementaire sur « le trafic de déchets toxiques », deux sénateurs et trois députés s’apprêtent à entendre en huis clos les confessions d’un repenti de la Camorra, Carmine Schiavone. Avec son sourire enfantin, ses yeux azur et ses cheveux poivre et sel, on donnerait le bon Dieu sans confession à ce papy de 70 ans. Pourtant, il est loin d’être un enfant de chœur. Pendant plus de vingt ans, il a été l’un des boss du clan des Casalesi, l’une des plus redoutables familles de la Camorra. À leur actif: enlèvements, racket, assassinats, à l’arme à feu ou à l’arme blanche au choix, ou par étran- glement. Carmine Schiavone reconnaît avoir commandité à lui seul cinquante meurtres et tué entre dix et vingt personnes – il ne s’en souvient plus très bien, l’âge sans doute. 

 

Étrangement, s’il a accepté de collaborer avec la justice, ce n’est pas uniquement pour dénoncer ses petits copains, ni même pour confesser ses crimes, mais pour révéler un secret qui l’«empêche de dormir». 

 

La suite dans Causette #45.

Publié le 29 Avril 2014
Auteur : Virginie Roels | Photo : Francesco Alesi
242 vues | 0 commentaire

 

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9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 11:45
Paru sur le site Libération :
Santé urbaine, quand la ville fait mal aux hommes

La pollution atmosphérique qui revient régulièrement dans nos villes, avec ses pics alarmants, n’est pas un phénomène naturel. La priorité donnée à l’urbanisme des réseaux et des flux, à l’hégémonie de l’automobile, aux énergies fossiles dominantes, éclatement des espaces bâtis, accélération du mode de vie, ségrégation sociospatiale. Tous ces choix urbanistiques, fondés sur le primat de la mobilité motorisée, ne sont pas sans conséquences sanitaires sur la population. Ils ont produit une forme urbaine caractérisée par l’opposition centre - périphérie et surtout par la périurbanisation et l’étalement urbain. Si la ville-centre, compacte, reste la forme idéale de ville durable, elle devient vite un piège mortel pour la santé lorsqu’elle est livrée à l’automobile. La circulation induite par la périurbanisation et ses mouvements pendulaires entre centre et périphérie ainsi que la pollution industrielle sont à l’origine de graves altérations de l’environnement qui menacent la santé. Parmi lesquelles la pollution de l’air, mais aussi la perturbation du climat et enfin les nuisances sonores et leurs effets pathologiques, touchant surtout les personnes vivant à proximité des grandes infrastructures de transport et de circulation. 

La première inégalité territoriale touche les habitants du périurbain qui représentent plus de la moitié de la population urbaine. Quel lien social peut se créer dans ces territoires à l’urbanisation diffuse, inaccessibles sans voiture et où se répandent des formes particulières de souffrance mentale ?

Une autre grande inégalité réside dans le mal-logement. Que l’on peut définir d’une façon générale par la mauvaise localisation, les matériaux de construction toxiques, la médiocre isolation thermique et phonique, la qualité de l’air intérieur. Mais aussi par la suroccupation, l’inadéquation des espaces qui sont à l’origine de bien des problèmes psychiques et d’échecs scolaires. Sans oublier l’impact du taux d’effort locatif sur le budget des familles modestes, au détriment des dépenses de soin.

Il y a une loi que les responsables politiques ne doivent pas ignorer : plus un pays est socio-économiquement inégalitaire, plus les problèmes de santé - et de violence - sont aigus, comme l’illustre le cas des Etats-Unis. Ces inégalités, qui se manifestent par des inégalités territoriales (quartiers défavorisés et violence urbaine), des inégalités professionnelles (différence d’espérance de vie selon les CSP) ont un coût croissant pour la santé publique.

Nous sommes dans une période de transition épidémiologique. Les maladies dites chroniques (cancers, maladies cardio-vasculaires et respiratoires, asthme, allergies, obésité, diabète, souffrances mentales, baisse de fertilité masculine) prennent le pas sur les maladies infectieuses. Ces maladies, dites de «civilisation», résultent de la dégradation généralisée de notre environnement de vie. Ces maladies chroniques, appelées également «non transmissibles», connaissent, paradoxalement, une véritable épidémie dans le monde. En France, en 1994, on comptait 3,7 millions de personnes souffrant de ces affections longue durée (ALD), elles sont passées à 11 millions (l’âge moyen des malades est de 61 ans, elles ne sont donc pas des maladies de la vieillesse, et si l’espérance de vie a augmenté, on vit aussi plus longtemps malade et dépendant). De 50% en 1994, les dépenses engendrées par ces nouvelles pathologies représentent 75% des remboursements de l’assurance maladie. Cette explosion des dépenses de santé a fait dire à Margaret Chan, directrice de l’OMS (21 avril 2011) : «L’augmentation des maladies chroniques non transmissibles représente un énorme défi. Pour certains pays, il n’est pas exagéré de décrire la situation comme une catastrophe imminente pour la santé, pour la société, et surtout pour les économies nationales.» Mais le redressement de la sécurité sociale ne peut se faire que par des mesures d’économie uniquement, comme le préconise la Cour des comptes (chirurgie ambulatoire à développer, labos de biologie à concentrer, permanence des soins à restructurer, hospitalisation à domicile à multiplier, hôpital à réformer, mutuelles étudiantes à réviser). Tout ne pourra venir non plus de l’innovation technologique, un changement de paradigme s’impose : passer d’une politique centrée sur les soins à une action plus orientée sur les causes et sur la prévention. Si la médecine conventionnelle a fait des progrès fulgurants en s’orientant vers le tout biomédical, le tout pharmacologique, le tout technologique, le tout curatif, elle a délaissé la santé environnementale, trop complexe, parce que combinant plusieurs facteurs (génétiques, biologiques, socio-économiques, environnementaux).

On a pris conscience que la dégradation de l’environnement nuit gravement à la santé : pollutions et substances chimiques toxiques qui ont envahi notre quotidien, sont, en grande partie, à l’origine de l’extension des maladies chroniques. Mais l’environnement, à prendre en compte, ne peut se réduire aux milieux «naturels» uniquement (air, eau, sol, flore, faune). Il faut inclure, d’une part,l’environnement construit (le contexte bâti, physique, où s’effectuent les interrelations entre espaces, individus, groupes), et d’autre part, l’environnement socio-économique et culturel (le cadre urbain, quotidien, où se déroulent les interactions sociales entre individus, entre groupes). De plus, l’environnement doit être également saisi dans une perspective dynamique et confronté au développement : l’avenir d’une société dépendra de sa capacité à gérer ses ressources, à préserver son patrimoine, à protéger son environnement, à adapter ses usages et ses espaces aux changements, à trouver des nouveaux rapports avec la nature. Intégrer le temps à l’action : c’est toute la problématique du développement durable.

Nous devons interroger l’urbanisme actuel, responsable de la dégradation des milieux, qui a produit cet environnement physique et social pathogène, et pour ce faire appréhender l’environnement urbain, dans sa globalité, comme un facteur de risque, un facteur d’exposition, un facteur potentiel d’altération (mentale, physique) de la santé. La «santé urbaine», aujourd’hui en question, a pour tâche de diagnostiquer les causes et les mécanismes par lesquels la ville, dans son organisation et son fonctionnement, affecte la santé, en proposant des solutions (urbanistiques) alternatives. L’urbanisme durable, aujourd’hui, en gestation, devrait mieux intégrer la dimension sanitaire dans ses objectifs.

Albert LEVY Architecte urbaniste, chercheur

 

 

 

 

http://www.liberation.fr/terre/2014/05/01/sante-urbaine-quand-la-ville-fait-mal-aux-hommes_1008642

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 12:14

 

Fort de Courtry/Vaujours

les élus de Seine St Denis se mobilisent

pour préserver

la santé de leurs administrés

mais qu’en est-il  en Seine et Marne ?

 

A notre connaissance seuls le sénateur Michel Billout (PC) (1) et la sénatrice  Hélène Lipietz (EELV) s’étaient mobilisés sur ce dossier mais Mme Hélène Lipietz vient de quitter son poste de sénatrice  pour le rendre à Mme Nicole Bricq (PS) qui n’a pas été reconduite comme ministre dans le nouveau gouvernement.

Souhaitons que Madame Nicole Bricq (PS) prenne le relais de Madame Hélène Lipietz (EELV) dans ce dossier.

 

En effet nous n’entendons  dans ce dossier :

- ni Monsieur Yves Albarello (UMP), député de la 7ème circonscription

- ni Madame Michèle Pélabère (PS), conseillère générale du canton de Claye-Souilly

- ni Monsieur Hervé Touguet ( UMP), maire de Villeparisis

- ni Monsieur Xavier Vanderbise (UMP), maire de Courtry

- ni Monsieur Vincent Eblé (PS), président du conseil général 77 et sénateur

- ni  Madame Colette Mélot (UMP, sénatrice

- ni Monsieur Michel Houel (UMP), sénateur.

- ni Monsieur Jean-Jacques Hyest, (UMP), sénateur.

 

Dans ce département 

de

Seine et Marne

  où l'on meurt le plus tôt d'Ile de France  

  la préoccupation principale de nos élus

ne serait-elle pas

la santé des populations

comme

pour leurs homologues du 93 ?

 

 

Pour le savoir, contactez-les.

 

  (1)http://www.michelbillout.fr/Site-du-Fort-de-Vaujours.html

 

Paru sur le site de la commune de Vaujours, Maire Ludovic Toro (UDI) :

Fort de Vaujours

 

 Fort de Vaujours : Les ėlus du département rejoignent L.TORO 

 

Les craintes de l'équipe de la Dynamique Coubronnaise concernant le Fort de Vaujours étaient fondées. La pollution de ce site est en effet  aujourd'hui avérée. Ludovic TORO, votre Maire, et son équipe ne resteront pas immobiles devant ces nouveaux résultats des analyses de l'Autorité de Sureté Nucléaire. http://www.asn.fr/Informer/Actualites/Fort-de-Vaujours-77-93
Dans l'édition du 23 avril, Le Parisien Sei
ne-Saint-Denis, fait un point sur ces nouvelles informations (lire l'article).
Ludovic TORO, votre maire, fait état de son engagement de longue date, et en premier lieu en qualité de médecin. Aujourd'hui, plus que jamais, avec son équipe, il reste mobilisé.
Il a d''ailleurs déjà demandé par courrier au Préfet et au Ministre de la Santé l'arrêt de l'exploitation du site. Il souhaite également qu'u
ne réunion soit organisée, très rapidement, avec les principaux protagonistes, dont les Ministres de la santé et de la défense, les élus et les associations de défense de l'environnement.

Le 25 avril, toujours dans le quotidien francilien, le sénateur socialiste de Bondy, Gilbert ROGER, ainsi que le représentant d'EELV, rejoignent le maire de Coubron en appellant la Ministre de l'environnement ã organiser une réunion dans les plus brefs dėlais sur les risques pour la population.

http://www.coubron.fr/actualites/59-a-la-une/103-fort-de-vaujours

Paru sur le site de Gilbert Roger (PS) sénateur du 93 :

24/04/2014

Fort de Vaujours: pas d'exploitation du site, sans absolue certitude d'absence de radioactivité

Il y a plusieurs semaines, à l'initiative d'associations environnementalistes, mon attention a été attirée sur les risques d'exploitation d'une carrière à ciel ouvert par Placoplâtre, ainsi que le projet de la communauté de communes Brou-Chantereine d'urbaniser 15 ha.

Le site du fort de Vaujours de part son histoire, a vu des tests dans la recherche de la bombe nucléaire. Rien ne devrait pouvoir être exploité, sans certitudes de décontamination.

Je me suis rendu sur place, en présence des  préfets de Seine et Marne et de Seine Saint-Denis . Il a été décidé de faire pratiquer des mesures sous l'autorité de sûreté nucléaire. Le rendu donne des mesures 10 à 20 fois supérieures à la normale.

Dés lors, je viens d'adresser cette lettre à chaque préfet. Par ailleurs, j'ai demandé un rendez-vous avec la ministre Mme Ségolène ROYAL.

……..

http://www.gilbert-roger.fr/gilbert_roger/2014/04/fort-de-vaujours-pas-dexploitation-du-site-sans-absolue-certitude-dabsence-de-radioactivit%C3%A9.html

Paru sur le site de la sénatrice du 93 Aline Archimbaud (EELV) :

Moratoire sur les travaux sur le site du Fort de Vaujours

Publié le 25/04/2014  dans Actualité

Communiqué de presse 

Aline Archimbaud 

Sénatrice écologiste de Seine-Saint-Denis 

Demande d’un moratoire 

sur les travaux effectués sur le site du Fort de Vaujours 

Suite au rapport de l’IRSN ( Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) paru le 16 avril dernierrendant publiques les mesures de radioactivité  effectuées le 25 février 2014  à la demande de lASN(Autorité de Sûreté Nucléaire) sur le site du Fort de Vaujours, mesures révélant un niveau derayonnement 10 à 20 fois supérieur au niveau naturel sur certains points du site,Aline Archimbaud renouvelle sa demande d’un moratoire sur les travaux menés par l’entreprise PLACOPLATRE depuis le début du mois d’avril. Elle était déjà intervenue dans ce sens en février dernier au Sénat lors d’une question orale au Ministre de l’Écologie Philippe Martin.

En effet, une destruction de 26 bâtiments a déjà été entreprise très récemment sans qu’aucune analyse exhaustive du site n’ait été menée et sans que n’ait été informée la commission locale de concertation et de suivi réunissant les parties prenantes de ce dossier.

Le protocole de sûreté appliqué aux ouvriers qui travaillent actuellement sur ce chantier est totalement improvisé. Il est invraisemblable que, de l’aveu même de Monsieur Gilles Bouchet, directeur d’exploitation des carrières chez PLACOPLATRE, l’entreprise ne daigne soumettre à l’évaluation de l’ASN l’efficacité et la pertinence de ce protocole qu’à la fin des premiers travaux. C’est ce qui s’appelle jouer avec la vie des personnes.

……

 

http://alinearchimbaud.eelv.fr/moratoire-sur-les-travaux-sur-le-site-du-fort-de-vaujours/

 

 

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 08:18

 

 

En effet Monsieur Vincent Eblé président du Conseil Général de Seine et Marne n’accepte pas de piloter une étude sanitaire ou épidémiologique au nord-ouest 77. 

 

Il indique dans un courrier adressé à ADENCA en date du 13 avril 2014 :

« Le Département n’est pas compétent en matière de mission de surveillance et d’alerte dans le domaine de la santé publique et ne peut par conséquent piloter des études épidémiologiques et sanitaires. De plus, nous nous exposerions à des recours de la part des autorités compétentes. »

 

Quelles autorités compétentes

pourraient faire des recours contre le Conseil Général 77 ?

nous n’en savons rien. 

 

Ce que nous constatons c’est que d’autres conseils généraux de France  pilotent des études sanitaires ou épidémiologiques.

 

Dans la Drôme :

Site de l’Anccli :

L'Etude cancer autour du site de Tricastin.

Lors de la réunion du 21 mars 2007 de la CIGEET (remplacée depuis par la CLIGEET), la Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature (FRAPNA) a demandé que soit réalisée une « étude cancers » à proximité de la plate-forme industrielle du Tricastin. Cette demande a été acceptée par la CIGEET et Didier GUILLAUME, président du Conseil général et de la CIGEET a décidé de mettre en place un groupe de travail pour formuler le cahier des charges de l'étude avec l'appui de Institut de Veille Sanitaire.
Sur la base du cahier des charges élaboré par le groupe de travail "étude cancer",
le Département de la Drôme a lancé un marché à procédure adaptée ayant pour objet : « La réalisation d'une étude sanitaire autour du site nucléaire de Tricastin situé dans la vallée du Rhône entre Drôme et Vaucluse sur les territoires des communes de Pierrelatte, Saint-Paul-Trois-Châteaux et Bollène ».
Le 6 mai 2009, le marché a été notifié à l'Observatoire Régional de la Santé Rhô
ne Alpes, ORS, pour 55 700 €. Cette somme est prise en charge à parité par le Département de la Drôme et l'ASN……

http://www.anccli.fr/Environnement-sante/Expertises-des-CLI/Etude-epidemiologique-de-TRICASTIN

 

Dans les Alpes Maritimes :

 

Site de l’association de défense de l’environnement Paillon Vert :

 

Motion du Conseil Général : le 27 janvier 2006 le Conseil Général, à l’unanimité, vote le lancement et le financement d’une étude épidémiologique préalable à l’installation de toute nouvelle source de pollution dans la vallée du Paillon.

http://paillonvert.wifeo.com/nos-actions.php

 

 

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 20:32

Après 3 mois d’ouverture,

 une école implantée sur un ancien site industriel

ferme ses portes suite à une pollution au mercure 

Paru sur le site FR3 Paris :

 Asnières (92): fermeture d'une école polluée au mercure

L'école maternelle Sempé, à Asnières (Hauts-de-Seine) sera fermée au moins pour la semaine, du 28 avril au 2 mai, pour cause de pollution au mercure.

·                                 Par Christian Meyze

·                                 Publié le 28/04/2014 | 12:04, mis à jour le 28/04/2014 | 12:04

 

© France3 Paris 

 ·                                  

Pollution au mercure à l'école Sempé à Asnières-sur-Seine, dans les Hauts de Seine. Des analyses ont montré la présence, anormalement élevée, de ce produit toxique dans certaines parties de l'établissement. La maternelle, ouverte au début de l'année, est construite sur un ancien site industriel. Elle est donc fermée jusqu'à nouvel ordre. Didier Morel avec Yves Dewulf 

http://paris-ile-de-france.france3.fr/2014/04/28/asnieres-92-fermeture-d-une-ecole-polluee-au-mercure-467441.html

 

 

 

pour aller plus loin :

 

http://www.asnieres-sur-seine.fr/Famille-Enfance/Enfance-education/Une-nouvelle-ecole-maternelle-rue-Berlin-Spandau

http://www.senat.fr/questions/base/1993/qSEQ930902796.html

 

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 15:51

 

Plutôt que de distribuer des décorations aux dirigeant et administrateur de la multinationale St Gobain, ne serait-il pas temps que l’ETAT se préoccupe des risques sur la santé des populations riveraines de la future carrière à ciel ouvert que voudrait implanter cette multinationale sur l’ancien site du CEA de Vaujours/Courtry.

http://adenca.over-blog.com/article-promotion-legion-d-honneur-de-paques-pierre-andre-de-chalendar-president-directeur-general-de-sai-123388228.html

 

 

Alors que Mesdames le sénatrices Hélène Lipietz (77), Aline Archimbaud (93),  Monsieur le sénateur Gilbert Roger (93), Monsieur Ludovic Toro, médecin et maire de Coubron (93) alertent sur les risques sanitaires, il semblerait, vu l’article du Parisien 77 du 23/4/2014, que les services de Madame Marisol Touraine, ministre de la santé, renvoient ce dossier vers Madame Ségolène Royal, ministre de l’environnement.

 

Dans ces 2 départements du 93 et du 77

où l’espérance de vie est la plus faible d’Ile de France,

la santé des populations

ne doit pas être une balle que l’on se renvoie d’un ministère à l’autre 

 

 

Carrières 93 et 77 définitive

 

Une seule route sépare l'ancien site du CEA Courtry/Vaujours de la plus importante décharge de déchets dangereux de France, classée Seveso à hauts risques, Sita Villeparisis. Cette multinationale a été autorisée par les services de l’ETAT à stocker dans cette décharge des déchets radioactifs (DRNR).

 

Villeparisis , commune qui a fait récemment la "une" de nombreux médias avec le dossier des déchets RTR Environnement. http://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Les-decharges-sauvages-du-clan-Hornec-656349

 

 

A Claye-Souilly, commune riveraine de Villeparisis se trouve la plus importante décharge de France d’ordures ménagères et déchets industriels.

 

A Annet sur Marne commune riveraine de Claye-Souilly se trouve une décharge de déchets « dits inertes » de 98 hectares, autorisée en 2012 par Madame Nicole Klein, préfète de Seine et Marne sur la même commune où se trouve le plus important captage de Seine et Marne dans la rivière Marne, captage qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.

 

Nous voyions beaucoup de députés de Seine et Marne faire la "une" des médias mais leurs préoccupations semblent bien éloignées de celles de leurs administrés.

 

 Nous voyions circuler beaucoup de ministres dans ce département, mais ni  Madame la ministre de la santé, ni aucuns des ministres de l’environnement qui se sont succédés à ce jour dans ce gouvernement ne sont venus à la rencontre des populations  du nord-ouest 77.

 

Il est temps que Mesdames Marisol Touraine et Ségolène Royal se préoccupent ensemble de l’état de santé des populations le l’Est Parisien et des risques supplémentaires  que l’accumulation de nouveaux sites polluants pourraient leur faire courir. 

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 14:32

Pour rappel 

les obligations des agents de l’ETAT 

Nous listerons prochainement nos demandes

auxquelles nous n’avons reçu ni accusé de réception, ni réponse.

Notre association travaille sur  des sujets graves

de pollutions, de préservation de la ressource en eau

et de la santé des populations.

 

Paru sur le site de l’ETAT :

Obligations de l'administration dans ses échanges avec les usagers

Mise à jour le 24.01.2014 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Principe
Loi prévoyant qu'un silence de 2 mois de l'administration vaut acceptation  - 23.01.2014

La loi relative à la simplification des relations entre l'administration et les citoyens prévoit que le silence gardé pendant 2 mois par l'autorité administrative sur une demande vaut décision d'acceptation et non plus de refus.

Ce texte ne s'appliquera qu'à partir du 13 novembre 2014 pour les actes relevant de l'État et du 13 novembre 2015 pour les actes des collectivités territoriales.

Les informations contenues dans cette page restent d'actualité.

Dans ses échanges avec les usagers, l'administration de l'État (préfectures, trésoreries, ministères...), des collectivités territoriales (communes, départements, régions), des organismes de Sécurité sociale ou de tous autres organismes chargés d'un service public administratif est tenue de respecter certaines règles relatives notamment à l'information sur la réception de la demande formulée et sur la suite donnée à cette demande.

·                                 Accusé de réception

·                                 Information si le dossier est incomplet

·                                 Redirection d'une demande

·                                 Coordonnées de la personne chargée de la demande

·                          Réponse dans le délai prévu

·                          Références

Accusé de réception
Obligation

Les administrations doivent accuser réception des demandes qu'elles reçoivent, quel que soit le support utilisé pour faire ces demandes (papier libre, imprimé, formulaire ou courrier électronique).

L'accusé de réception mentionne :

·                           la date de réception de la demande et la date à laquelle, à défaut de réponse écrite, celle-ci sera réputée acceptée ou rejetée,

·                           la désignation, l'adresse postale (et le cas échéant, électronique), le numéro de téléphone du service chargé du dossier.

Cet accusé doit indiquer également si la demande peut faire l'objet d'une décision implicite de rejet (la demande est refusée si l'administration garde le silence pendant un certain délai) ou d'une décision implicite d'acceptation (la demande est accordée dans les mêmes conditions de silence).

Il mentionne dans le premier cas les délais et voies de recours contre la décision de  rejet, et dans le second cas, la possibilité de se voir délivrer une attestation en cas d'acceptation.

http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F2547.xhtml

 

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 09:35
Paru sur le site « Le Point » :
Cancers suspects dans l'armée : vers un nouveau scandale sanitaire ?

Le Point.fr - Publié le 22/04/2014 à 16:40

Selon "Le Parisien", "des dizaines" de militaires ayant été en poste au plateau d'Albion entre la fin des années 1960 et 1996 "souffrent de formes rares de cancer".`

Unespécialiste des cancers d'origine professionnelle pointe le risque d'un nouveau "scandale sanitaire", après les révélations duParisien sur les pathologies développées par des dizaines de vétérans du site de lancement des missiles nucléaires du plateau d'Albion. Interrogée mardi sur Europe 1 sur les risques encourus par les milliers de personnes - civils et militaires - qui travaillent enFrance au contact du nucléaire, Annie Thébaud-Mony estime qu'"effectivement, on est en présence à nouveau du type de scandale sanitaire qu'on a connu avec l'amiante".

Selon le quotidien Le Parisien de lundi, "des dizaines" de militaires ayant été en poste au plateau d'Albion entre la fin des années 1960 et 1996 "souffrent de formes rares de cancer". À la question : "Y a-t-il un lien entre le travail sur des sites nucléaires comme le plateau d'Albion et les cancers développés par certains vétérans ?" Annie Thébaud-Mony, sociologue de la santé, qui dirige l'unité de l'Inserm Groupement d'intérêt scientifique sur les cancers d'origine professionnelle, répond : "Oui, bien sûr ! Dans la mesure où la radioactivité est un des cancérogènes avérés."

Manque de protection

Le ministère de la Défense recueillait de son côté mardi "des éléments de fond" sur ce dossier avant toute réaction. Le Parisien a publié plusieurs témoignages d'ex-militaires du plateau d'Albion souffrant de cancers qui soulignent en particulier le manque de protection dont ils disposaient lorsqu'ils étaient à proximité des installations nucléaires. "Les scientifiques étaient alors intégralement protégés. Moi, je n'avais rien", affirme un ex-commando de l'armée de l'air.

Situé à la limite de la Drôme, du Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence, le plateau d'Albion a abrité à partir de 1967 les dix-huit silos abritant les missiles nucléaires sol-sol qui constituaient alors la composante terrestre de la force de dissuasion française. En 1996, le président Jacques Chirac avait annoncé leur suppression, entraînant le démantèlement des installations. Selon les spécialistes, environ 500 à 600 militaires étaient affectés en permanence sur le site. Jean-Luc Sans, président de l'Association des vétérans des essais nucléaires (AVEN), regrette pour sa part le manque d'informations sur la situation des vétérans du nucléaire militaire. "Ça fait partie des mensonges, des chapes de plomb de l'État, des difficultés à obtenir des informations", a-t-il déclaré à l'AFP, soulignant que "les gens qui étaient sur place parlent peu".

http://www.lepoint.fr/sante/cancers-suspects-dans-l-armee-vers-un-nouveau-scandale-sanitaire-22-04-2014-1815177_40.php

 

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23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 20:37

 

 

Rappelons qu'une partie des déchets dangereux en provenance de CMMP Aulnay sous bois sont stockés dans la décharge de déchets dangereux Sita Villeparisis, classée SEVESO à Hauts risques.

 

Quels risques

pour les habitants de Villeparisis et Alentours ?

Nous n'en savons rien. 

 

 

Paru sur le site Andeva :

 

CMMP (AULNAY-SOUS-BOIS)

19 avril 2013

 

La déconstruction du Comptoir des Minéraux et matières premières est terminée. Les enfants de l’école voisine vont réintégrer leurs classes. L’histoire des maladies et des décès dus à cette usine n’est malheureusement pas terminée.

ENFIN !

Pendant un demi-siècle, à Aulnay-sous-Bois, le Comptoir des minéraux et matières premières a broyé des centaines de tonnes d’amiante en plein quartier résidentiel, à quelques dizaines de mètres d’une école. La bataille a été engagée par Gérard et Nicole Voide, suite au décès de Pierre Léonard, contaminé en allant à l’école, mort d’un mésothéliome à 49 ans en 1996.
Un collectif d’associations s’est créé avec le collectif des riverains du CMMP, Aulnay-Environ
nement, les parents d’élèves, Ban Asbestos et l’Addeva 93.
Elles ont recensé 113 victimes profession
nelles et environnementales. Plus de 50 décès et une trentaine de mésothéliomes - maladie rare - connus à ce jour !
Les associations réclamaient depuis des années u
ne déconstruction de l’usine sous confinement extérieur, une recherche active des victimes par les pouvoirs publics et un suivi médical pour les anciens salariés et les riverains de volontaires.
La déconstruction est achevée. Pour le reste, le combat continue.


L’usine-poison a disparu

La maîtrise d’oeuvre a été assurée par la SETEC, la maîtrise d’ouvrage par la mairie qui a fait le choix de racheter le terrain.

Un exploitant irresponsable

Les associations se sont heurtées à l’ancien exploitant sur le choix du mode opératoire. Il prétendait que le site avait été dépollué en 1991 et qu’un simple dépoussiérage suffirait. On a retrouvé de l’amiante en quantité dans plusieurs bâtiments et dans le sol, ainsi que du zircon radioactif !
Il proposait de démolir l’usi
ne à l’air libre, à côté de l’école maternelle. Les associations ont obtenu que les élèves déménagent dans des locaux provisoires et que le chantier ait lieu sous confinement extérieur étanche à l’air et à l’eau.

Une dalle sur toute l’étendue du site

Les bâtiments ont disparu. Une couche de terre superficielle de quelques dizaines de centimètres a été retirée sur le site, mais tout l’amiante présent dans le sol n’a pas été enlevé.
A l’origi
ne était prévu un géotextile recouvert d’une couche de terre saine. Les associations ont dit leur crainte qu’il soit dégradé par la végétation et les rongeurs. Elles ont demandé que soit coulée sur tout le site une dalle de béton, qui soit une véritable barrière physique entre le sous-sol et la couche de terre saine. C’est cette solution qui a finalement été retenue.
Malgré l’inconfort des locaux scolaires provisoires, les parents d’élèves ont insisté pour que la réinstallation de l’école
ne se fasse qu’après la fin des travaux.

Penser aux générations futures

Les associations ont demandé que la mairie et la préfecture édictent des restrictions d’usage (interdiction de creuser des fondations ou un parking). Le maire s’est engagé. Elles ont aussi demandé que soit érigé sur le site un monument à la mémoire des victimes de l’amiante du CMMP. Elles ressentent aujourd’hui à la fois une légitime fierté du travail accompli et l’amertume de n’avoir pas encore réussi à imposer que le pollueur assume ses responsabilités financières et pénales.


Un dispositif de santé publique peut et doit être mis en place autour du site

Un rapport du Giscop 93 démontre la faisabilité d’une recherche active de personnes ayant été exposées dans et autour de l’usine afin qu’elles puissent bénéficier d’un suivi médical et faire valoir leurs droits.

Le 8 février 2013 a été présenté au siège de l’Agence régionale de Santé d’Ile-de-France (ARS) un rapport du Groupement d’intérêt scientifique Giscop.

Dans un communiqué du 25 février, les docteurs Marc Mathieu, pneumologue à l’hôpital Robert Ballanger, le docteur Maurice Allouch, directeur du Comité de pilotage, les quatre associations, le maire d’Aulnay et son adjointe à la santé ont salué la qualité de cette étude, qui « montre qu’il est possible de retrouver les cohortes de personnes ayant pu être contaminées par les poussières d’amiante dues à l’exploitation de cette usine implantée en plein centre ville durant des décennies. C’est indispensable pour qu’elles puissent bénéficier d’un suivi médical et pour que les malades et les familles de personnes décédées puissent faire valoir leurs droits. »

Ils estiment qu’il est important «  de rendre enfin visible les conséquences de cette véritable catastrophe sanitaire » Ils insistent sur « la priorité à donner à la recherche des personnes à partir des registres des élèves des 3 écoles voisines de l’usine particulièrement exposées par leur proximité et la circulation des camions transportant l’amiante sur le chemin des écoles ». « L’étude a évalué la zone de dispersions des poussières d’amiante. Elle a géolocalisé les pathologies recueillies depuis 13 ans par les associations » et souligné « les répercussions de la co-exposition et l’effet multiplicateur de l’amiante, du zircon (radioactif) et de la silice ».

Les auteurs de ce communiqué précisent qu’ils «  demanderont audience à Monsieur Évin et à Madame la Ministre de la Santé afin que soit mis en place dans les plus brefs délais, un dispositif de recherche active et d’accueil pluridisciplinaire capable d’assurer le suivi post-exposition des populations concernées et la recherche des malades, selon les préconisations de l’étude  ».

Ils demandent à l’ARS de mettre en ligne cette étude sur Internet.


Article paru dans le bulletin de l’Andeva n°42 (avril 2013)

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