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15 mars 2016 2 15 /03 /mars /2016 10:25

Paru sur le site Réseau Santé Environnement :

LA PROTECTION DES CERVEAUX DES GÉNÉRATIONS FUTURES N’EST PAS UNE QUESTION SECONDAIRE !

 

 

Le Réseau Environnement Santé a organisé à l’Assemblée Nationale jeudi 18 juin, à l’invitation du député Jean-Louis Roumegas et en partenariat avec le Collectif Autisme, la Fondation Autisme, les associations NAMD (Non au Mercure Dentaire), HHORAGES (Halte aux Hormones pendant la Grossesse), AFVS (Association des Familles Victimes du Saturnisme et ATC (Association Toxicologie Chimie), un colloque sur le thème « Maladies neuro-développementales et Environnement ». Consultez le dossier de présentation.

Bien que se focalisant sur la toxicologie, les thèmes de ce colloque complètent de manière cohérences les connaissances scientifiques actuelles en matière d’immunologie et d’infectiologie. Les causes environnementales responsables de l’explosion des troubles neurodéveloppementaux relèvent en effet de ces trois disciplines : toxicologie, infectiologie et immunologie.

 

Une forte progression, l’environnement en cause

Les conférences introductives des professeures Barbara Demeneix du Museum d’Histoire Naturelle et Ana Soto de la chaire Blaise Pascal à l’Ecole Normale Supérieure ont mis en évidence de façon indiscutable la forte progression des pathologies liées à des troubles du développement du cerveau.

En particulier, concernant les troubles du spectre autistique, on a assisté à une véritable explosion, avec une multiplication de la prévalence par plus de 6 en 30 ans[1]. Les Troubles de l’Attention et de l’Hyperactivité (TDAH) peuvent atteindre selon les études jusqu’à 10 % des enfants[2].

L’amélioration du diagnostic ne peut à elle seule expliquer une telle progression. Des facteurs environnementaux entrent aussi en ligne de compte. Une étude récente estime le coût économique de ces pathologies lié aux perturbateurs endocriniens à 130 milliards d’euros par an en Europe[3], ce qui montre l’ampleur du problème.

 

Face à une situation ingérable, un plan d’urgence

Les témoignages apportés par les familles des enfants atteints, ainsi que par les représentants du monde de l’éducation présents à ce colloque montrent que la situation engendrée par le développement de ces pathologies devient de plus en plus difficilement gérable, si rien n’est fait pour arrêter le problème à la source.

La conclusion qui s’impose est que, aujourd’hui nous en savons assez pour commencer à réduire la prévalence de ces pathologies. La prise en compte par la Haute Autorité de Santé du TDAH (Trouble Déficit d’Attention et Hyperactivité) via le rapport présenté par le Dr Jean Chambry représente un progrès. Toutefois, l’effort de recherche sur les causes environnementales reste très insuffisant, comme le montre l’absence actuel de moyens du PNRPE (Programme de Recherche sur les Perturbateurs Endocriniens).

 

Il est donc maintenant indispensable de disposer d’une meilleure appréciation de la réalité épidémiologique en France et d’établir un plan d’urgence pour réduire voire éliminer les substances identifiées comme les plus dangereuses. C’est la protection des cerveaux des générations présentes et à venir qui est menacée. Il est grand temps de s’en préoccuper.

 

 

Voir les actes du colloque

Voir les présentations des intervenants disponibles

[1]. Autism and Developmental Disabilities Monitoring Network Surveillance Year 2008 Principal Investigators; Centers for Disease Control and Prevention. Prevalence of autism spectrum disorders-Autism and Developmental Disabilities Monitoring Network, 14 sites, United States, 2008. MMWR Surveill Summ. 2012 Mar 30;61(3):1-19.

[2]. Boyle CA, Boulet S, Schieve LA, Cohen RA, Blumberg SJ, Yeargin-Allsopp M, Visser S, Kogan MD. Trends in the prevalence of developmental disabilities in US children, 1997-2008. Pediatrics. 2011 Jun;127(6):1034-42.

[3]. Trasande L1, Zoeller RT, Hass U, Kortenkamp A, Grandjean P, Myers JP, DiGangi J, Bellanger M, Hauser R, Legler J, Skakkebaek NE, Heindel JJ. Estimating burden and disease costs of exposure to endocrine-disrupting chemicals in the European union. J Clin Endocrinol Metab. 2015 Apr;100(4):1245-55.

http://www.reseau-environnement-sante.fr/retour-sur-le-colloque-pathologies-neurodeveloppementales-et-environnement/?loggedout=true

 

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15 mars 2016 2 15 /03 /mars /2016 10:22
Paru dans le Parisien  :
La fracassante démission d'un haut cadre du ministère de la Santé

 

Daniel Rosenweg | 20 Févr. 2016, 21h35 | MAJ : 22 Févr. 2016, 15h55

 « Permettez-moi, Monsieur le directeur général, l’ultime honneur de ne pas vous saluer » ! Ce propos peu commun conclut une lettre de démission pour le moins explosive, datée de vendredi et signée « Thomas Dietrich, ex-responsable du secrétariat général de la Conférence nationale de santé, de mars 2015 à février 2016 ».


Adressée au Directeur général de la Santé, Benoît Vallet, son supérieur hiérarchique, cette courte missive s’accompagne surtout d’une « contribution » destinée à l’Inspection générale des affaires sociales, dans laquelle ce diplômé de Sciences Po et romancier* n’y va pas de main morte. Ce document de 28 pages que nous avons pu consulter est un véritable brûlot contre le ministère de la Santé. Ce dernier ne porterait en fait que très peu d’intérêt à ce que pense le public sur des grands sujets de santé comme la vaccination, la fin de vie ou encore l’e-santé. Selon Thomas Dietrich, « la démocratie dans le domaine de la santé n’est qu’une vaste mascarade montée par les politiques».

 

Des pressions sur des sujets sensibles

Il sait de quoi il parle puisque durant un an, il a dirigé le secrétariat général de la Conférence nationale de santé (CNS). Créé par une loi de 2004, cet organisme (à ne pas confondre avec la Grande conférence de santé qui s’est tenue jeudi dernier), est constitué de 120 membres, représentants l’ensemble du paysage de la santé : usagers, professionnels du soin, élus, chercheurs, assureurs, laboratoires… Sa mission est simple : rendre des avis indépendants pour éclairer, notamment les parlementaires et le ministère.

Cette instance est assujettie à la Direction générale de la Santé, elle-même dépendant de la ministre, Marisol Touraine. Or, selon Dietrich, le ministère ne supporterait pas certaines prises de positions. Son avis sur la « Loi fin de vie », qui n’allait pas assez loin, fut le début de l’entrée en disgrâce de la CNS. Le coup de grâce vint lorsque sa présidente, Bernadette Devictor, afficha sa volonté de piloter un débat national sur la vaccination.

Des pressions commencèrent alors à s’exercer. Lors d’une réunion avec Benoit Vallet, rapporte Thomas Dietrich, « il fut exigé que je fasse relire les avis ou contributions de la CNS par le cabinet de la ministre ». Une première. Plus tard, le fonctionnaire fut convoqué par sa hiérarchie qui s’opposait à la diffusion d’une lettre d’information de la CNS. « La volonté affichée d’organiser un grand débat sur la vaccination avait effrayé », écrit le démissionnaire.

Finalement, la ministre demandera un rapport sur la vaccination à une député socialiste, Sandrine Hurel, et lancé un débat national dont l’organisation a été confiée au Pr Alain Fisher, « membre éminent du comité de campagne de Martine Aubry, lors des primaires de 2011 », rappelle encore l’auteur.

Une importante baisse de budget 

Pendant ce temps, la source financière de la CNA s’est tarie. La part servant à indemniser ses membres bénévoles est tombée de 80 000€ en 2012 à 59 600€ en 2015. La part servant à organiser les débats publics est tombée de 141 000€ à 96 000€. De même, les promesses du Directeur général de la Santé de renforcer les rares effectifs n’ont finalement pas été tenues.

Une évolution qui n’a rien d’économique, si l’on en croit Thomas Dietrich, car le ministère a pu trouver 400 000€ pour financer une nouvelle structure, « l’institut pour la démocratie en Santé », dont la secrétaire générale était jusque-là conseillère de Marisol Touraine. « Il lui fallait s’assurer que la démocratie en santé serait à sa botte ».

Interrogé samedi, Thomas Dietrich « assume » sa lettre. « Je démissionne parce que je n’ai rien à perdre, je suis libre. Je sais que je risque des sanctions en tant que fonctionnaire, mais je ne pouvais pas continuer comme ça ».

 

*Thomas Dietrich vient de publier chez Albin-Michel « Les enfants de Toumaï ».

 

 

http://www.leparisien.fr/societe/la-fracassante-demission-d-un-haut-cadre-de-la-sante-publique-20-02-2016-5564049.php

 

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11 mars 2016 5 11 /03 /mars /2016 10:48

 

 

 

Cancers

espérance de vie la plus faible d’Ile de France

pour les hommes

de  Seine St Denis et Seine et Marne

et

pour les femmes

du Val d’Oise et de Seine et Marne

entre 2008 et 2010

 

 

 

Etude 2013 Observatoire régional de Santé IDF

Etude 2013 Observatoire régional de Santé IDF

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9 mars 2016 3 09 /03 /mars /2016 10:18

 

 

 

Comme

à

Lacq

au

nord-ouest 77

 

«la prétendue culture du risque industriel dont se vantent industriels, politiques et leurs communicants est inexistante…. »

 

 

 

 

 

 

Paru dans le journal de l’environnement :

 

 

Air

Lacq: un risque sanitaire ignoré?

Le 07 mars 2016 par Romain Loury

 

 Un site fermé en 2013

Dans les Pyrénées-Atlantiques, une association, la Sepanso, dénonce la lenteur des pouvoirs publics face à d’éventuels risques sanitaires encourus par les riverains du bassin industriel de Lacq. Rendant publique une étude épidémiologique de 2002, non publiée à ce jour, elle demande de nouveaux travaux à ce sujet.

Découvert en 1951, le gisement de gaz de Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques, a été exploité de 1965 à 2013. Au plus haut de son activité, dans les années 1960 à 1970, ce sont des milliers de tonnes de dioxyde de soufre et de dioxyde de soufre qui étaient dégagés chaque jour dans l’atmosphère.

En 2002, une étude épidémiologique avait été menée par l’Institut de santé publique, d’épidémiologie et de développement (Isped, université Bordeaux 2) afin d’évaluer les retombées sanitaires pour les 22.000 personnes exposées à cette pollution. Une étude que, selon la Sepanso[i]«l’ARS a cherché à étouffer, cacher, dénigrer» de manière «particulièrement choquante».

 

 

SURMORTALITÉ DE 14%

Force est d’admettre que ses résultats sont plutôt inquiétants: sur la période 1968-1998, elle révèle une surmortalité, toutes causes confondues (hors celles de nature accidentelle), de 14% chez les moins de 65 ans par rapport à la zone témoin la plus éloignée, soit 136 décès supplémentaires pour les 1.124 décès recensés en 31 ans.

Pour les cancers, la surmortalité était supérieure de 15% chez les moins de 65 ans. Chez les plus de 65 ans, une même tendance apparaît pour la décennie 1990, avec un risque accru entre 33% et 39% selon la zone témoin utilisée. Pour les cancers de type respiratoire, l’Isped observe une hausse de 34% du risque chez les moins de 65 ans par rapport à la zone témoin la plus lointaine, mais jusqu’à 56% dans la décennie 1990.

Comme le pointait l’Isped, «ces résultats ne permettent pas de conclure en termes de causalité par rapport aux émissions de polluants», mais «ils évoquent l’hypothèse d’un possible impact de l’activité industrielle développé dans la zone de Lacq sur la population résidant à proximité du site». Raison pour laquelle, selon l’Isped, des études complémentaires seraient nécessaires.

 

 

PAS D’AUTRES ÉTUDES ÉPIDÉMIOLOGIQUES

A la place, les autorités, qui n’ont jamais rendu cette étude publique, ont lancé en 2004 une étude de risque sanitaire (ERS) de zone menée sur cinq polluants (dioxyde de soufre, dioxyde de fluor, dichlorométhane, acétaldéhyde, oxyde d’éthylène), donnant lieu à des plans d’action et de gestion pour ces substances.

Elles ont en revanche écarté l’idée d’une nouvelle étude épidémiologique, comme l’avait recommandé l’Isped. Lors d’une audition par le Haut conseil de la santé publique (HCSP), un représentant de la direction départementale des affaires sociales et sanitaires (Ddass) des Pyrénées-Atlantiques[ii] en donnait une raison étonnante: «dans le cas de Lacq, la demande sociale vis-à-vis de l’environnement ou de problèmes de santé repérés n’est pas très importante. Le lancement d’une étude fait courir le risque, dès lors, de briser la paix sociale, la population étant amenée à penser que les investigations en cours sont motivées par la suspicion de problèmes».

 

 

UN «OUBLI» REMARQUÉ PAR LA COUR DES COMPTES

Fin janvier 2015, la Cour des comptes revenait sur la question, dans un référé sur la gestion publique de la mutation industrielle du bassin de Lacq: elle y observait aussi que la recommandation de l’Isped, appuyée par l’Institut de veille sanitaire (InVS), de mener d’autres travaux épidémiologiques, n’avait pas été suivie.

Dans sa réponse à la Cour des comptes, le ministère de l’écologie se montrait favorable à une étude épidémiologique, tandis que celui de la santé penchait plutôt pour une actualisation de l’étude de risque sanitaire (ERS) de zone, élargie à l’ensemble des pollutions passées.

Pour la Sepanso, «les études de risques sanitaires de zone (ERSz) ont leur utilité mais ne remplacent pas l’observation des études épidémiologiques. Les études ERSz sont des modélisations à partir de polluants identifiés pour une population donnée. Comme nous le disons et comme le souligne la Cour des comptes, elles ne prennent pas en compte la pollution globale et l’effet cocktail».

Appuyée par plusieurs élus locaux, l’association estime que «la prétendue ‘culture du risque industriel’ dont se vantent industriels, politiques et leurs communicants est inexistante à Lacq. Les risques sont passés sous silence. Tout a été fait et continue à être fait depuis 2002 pour occulter l’étude de l’Isped: il y a bien une surmortalité à Lacq».

 


[i] Société pour l'Étude, la Protection et l'Aménagement de la Nature dans le Sud-Ouest

 

[ii] Les Ddass ont depuis été absorbées par les agences régionales de santé (ARS).

 

http://www.journaldelenvironnement.net/article/lacq-un-risque-sanitaire-ignore,67971?xtor=EPR-9

 

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8 mars 2016 2 08 /03 /mars /2016 11:41

 

 

Cancer de l’utérus

Espérance de vie  la plus faible d’Ile de France

Pour les femmes de seine et Marne et de l’Essonne

                                        Entre 2008 et 2010

 

 

 

 

Etude 2013 Observatoire régional de Santé IDF

Etude 2013 Observatoire régional de Santé IDF

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4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 18:14

Cancers du sein

Espérance de vie 

la plus faible d’Ile de France

Pour les femmes

du Val d’Oise et de Seine et Marne

Entre 2008 et 2010

Etude 2013 Observatoire régional de Santé IDF

Etude 2013 Observatoire régional de Santé IDF

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3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 11:52

Cancers du poumon

Espérance de vie 

la plus faible d’Ile de France

Pour les hommes

de Seine St Denis et de Seine et Marne

Entre 2008 et 2010

Etude 2013 Observatoire régional de Santé IDF

Etude 2013 Observatoire régional de Santé IDF

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2 mars 2016 3 02 /03 /mars /2016 16:14

Paru sur le site générations futures :

http://www.generations-futures.fr/exppert/analyses-poussiere/

ENQUETE EXPPERT 6 (analyses de poussière): des riverains de zones cultivées exposés aux pesticides chez eux tout au long de l’année!

1 mars 2016 par Generations Futures

VICTIMES DES PESTICIDES: TEMOIGNEZ!

 

RIVERAINS : laissez nous votre témoignage pour une mise en ligne prochaine sur une carte de France.

PROFESSIONNELS: laissez nous votre témoignage pour une mise en ligne prochaine sur une carte de France.

————————————————————————————————————

Les résultats préoccupants de notre enquête montrent la nécessité d’appliquer au plus vite les décisions prises dans le cadre du Règlement européen sur les pesticides et lors de la Stratégie Nationale sur les PE.

 

Enquêtes EXPPERT. Afin de montrer l’urgence d’une action préventive forte dans ce domaine des PE, ces substances qui menacent le développement du fœtus et du jeune enfant même à faibles doses, Générations Futures a décidé de réaliser une série de plusieurs rapports basés sur des analyses fouillées montrant l’omniprésence de nombreux  pesticides PE dans notre environnement engendrant une exposition importante de la population: ce sont nos rapports EXPPERT (pour EXposition aux Pesticides PERTurbateurs endocriniens).

Parce que les personnes vivant dans des zones cultivées de manière chimique sont particulièrement exposées aux pesticides, dont certains sont suspectés d’être des Perturbateurs Endocriniens, nous avons voulu en savoir plus. Nous nous sommes donc interrogés sur le fait de savoir si les populations vivant dans des zones agricoles (vignes, vergers et champs) étaient exposées en permanence et jusque dans leur habitation aux pesticides, tout particulièrement ceux suspectés d’être des perturbateurs endocriniens ? Et si oui : y-avait-t ’il une variation de cette exposition en fonction des saisons ?

 

L’enquête.  22 échantillons de poussière ont été prélevés en juillet 2015 sur 24 foyers qui devaient prendre part à l’enquête (2 échantillons n’étant pas parvenus au laboratoire). 5 échantillons supplémentaires, parmi les foyers ayant pris part au prélèvement estival, ont été prélevés et envoyés au laboratoire en janvier 2016 – soit 6 mois après les échantillons de l’été. Les habitations sont situées dans des zones viticoles (6), arboricoles (5), de grandes cultures (8) et de mélange de ces cultures (3).

 

Résultats[1] : un bain de poussière aux pesticides. Les résultats vont au-delà de ce que nous pouvions imaginer :

 

  • Entre 8 et 30 pesticides par habitation ont été détectés dans la poussière des habitations testées, sur les 61 pesticides recherchés ;
  • On retrouve en moyenne près de 20 pesticides par habitation testée dont près de 12 sont des Perturbateurs Endocriniens potentiels soit 60,18%.
  • 98,16% de la concentration totale en pesticides concerne les PE! Ainsi, on retrouve en moyenne 17,6 mg de pesticides quantifiés par kg de poussières, dont 17,3 mg sont des PE potentiels. L’exposition aux pesticides dans ces maisons induit donc une exposition également très importante à des PE.
  • 3 produits sont aussi retrouvés dans 100% des échantillons (perméthrine, tebuconazole et dimethomorph).
  • Parmi les pesticides retrouvés certains sont interdits en agriculture en France depuis plusieurs années ! C’est le cas du diuron, retrouvé dans plus de 90% des habitations … pourtant interdit en France depuis décembre 2008.

 

De l’été à l’hiver. La concentration totale de tous les pesticides quantifiés a diminué entre l’été et l’hiver d’une valeur comprise entre -30%  et -95% ce qui est à la fois rassurant – la concentration diminue réellement – mais reste inquiétant car la présence de ces résidus semblent demeurer toute l’année.

 

« Ces résultats montrent clairement que les personnes vivant prêts des zones cultivées sont exposées chez elles toute l’année à un cocktail important de pesticides, dont de nombreux sont des perturbateurs endocriniens potentiels. Ce fait illustre l’urgence qu’il y a à modifier les pratiques agricoles et à faire en sorte qu’on interdise les pulvérisations des pesticides de synthèse à proximité de zones habitées.  » Déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. « De plus, notre travail montre l’urgence de la publication d’une définition des perturbateurs endocriniens réellement protectrice au niveau européen.Nous interpelons le Gouvernement afin qu’il intervienne fermement auprès de la Commission européenne pour que demain cesse cette exposition généralisée aux pesticides PE dans nos campagnes. » Ajoute-t-il.

 

http://www.generations-futures.fr/exppert/analyses-poussiere/

 

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22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 14:49

 

Circulez, y’a rien à voir

 l’ETAT veille

 

C’est en quelque sorte la traduction de l’intervention de Barbara Pompili, ministre fraîchement élue, Mme Pompili une ministre qui ne semble pas très au fait du dossier et qui aurait peut-être dû s’y pencher sérieusement avant de s’exprimer.

 

Il n’y a pas qu’un problème de radioactivité sur ce site.

           

Barbara Pompili ne le sait probablement pas : concernant les métaux lourds (arsenic, plomb, zinc, cadmium..)  aucune surveillance des services de l’ETAT n’est effectué sur ce site.

 

Barbara Pompili ne le sait probablement pas : l’ETAT n’a imposé à Placoplatre aucune pose de pièzomètres pour contrôler la pollution des eaux souterraines.

 

Barbara Pompili ne le sait probablement pas : l’ETAT n’a imposé à Placoplatre aucuns contrôles des eaux de ruissellements sortant du site en direction du ru de Chantereine et de la rivière Morée......

 

 

Nous attendons toujours

 les interventions de

Ségolène Royal et Marisol Touraine

mais il semblerait qu’elles soient toujours

aux abonnés absents

 

 

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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 20:13

 

 

 

  Marisol Touraine
 Ministre de la santé
 Et
 Ségolène Royal
Ministre de l’Environnement
aux abonnés absents ! 

 

 

 

Mais n’oubliez pas que vous êtes ici
chez le petit peuple de l’est parisien
du 93 et 77
où l’espérance de vie
est
la plus faible d’Ile de France

 

 

Chez ceux qui doivent subir
et se taire
surtout se taire

 

 

 

Paru dans le journal la Marne :
Courtry
Démolition du Fort de Vaujours : les maires de Courtry et Coubron claquent la porte

Le maire de Courtry et le maire de Coubron mettent en cause les conditions de destruction du Fort de Vaujours. Ce site hautement pollué est pourtant surveillé.

17/02/2016 à 22:51 par Arno Dew

Démolition  Fort de Courtry/Vaujours : Les maires de Courtry et Coubron inquiets pour la santé de leur population !

Ludovic Toro, maire de Coubron, et Xavier Vanderbise, maire de Courtry.

 

 

Près de 14 mois après le début de la démolition du site du Fort de Vaujours, les maires de Courtry et Coubron ont manifestement atteint leur seuil de tolérance… Xavier Vanderbise et Ludovic Toro ont quitté la commission de suivi de site (CSS) du Fort de Vaujours.

Ils constatent que la préfecture de Seine-et-Marne reste muette à leurs demandes formulées à plusieurs reprises. La rencontre avait lieu en sous-préfecture de Torcy mercredi 10 février, sous la présidence des deux préfectures de Seine-Saint-Denis et de Seine-et-Marne.

Le préfet regrette de son côté que les deux élus aient quitté la commission en début de séance « sans attendre la restitution par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) des résultats de l’inspection inopinée intervenue le 17 décembre 2015 dans le site du Fort de Vaujours ».

Il rappelle aussi que les préfets de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis ont créé la commission de suivi de site des travaux du Fort de Vaujours en 2014 à la demande des élus et des associations de défense de l’environnement.

« Nous avons participé à toutes les réunions précédentes de cette commission. Les préconisations de l’ASN sont bien définies et nous ne les remettons pas en cause », admettent volontiers les deux maires.

Pour un contrôle indépendant Mais ils ajoutent : « L’ASN n’est pas mandatée pour la surveillance de ces préconisations… Elle a indiqué qu’il fallait avoir recours à une tierce expertise pour le suivi de la décontamination de ce site, toujours non choisie à ce jour ».

Si Xavier Vanderbise et Ludovic Toro estiment que ce contrôle est indispensable, il leur semble impensable que l’autorité de contrôle future soit rémunérée par BP Placo, qui serait le payeur de l’autorité qui la contrôlerait.

« Notre demande a été à chaque fois formulée, aussi bien au niveau des préfets que des ministres de la Santé et de l’Environnement », rappelle Xavier Vanderbise.

A lire aussi dans l’édition papier du journal La Marne du 17 février 2016, les arguments de la préfecture pour justifier de l’indépendance des experts et la réaction de Placoplatre, l’exploitant du  site polluée du Fort de Vaujours

 

http://www.journallamarne.fr/2016/02/17/demolition-du-fort-de-vaujours-les-maires-de-courtry-et-coubron-claquent-la-porte/

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