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1 août 2016 1 01 /08 /août /2016 19:08
 
presse.inra.fr
Les premiers résultats d’un projet de recherche* coordonné par l’Inra montrent chez l’animal que l’exposition maternelle chronique aux gaz d’échappement de moteur diesel muni de filtre à particules (comme pour les voitures vendues en Europe) pendant la gestation entraine des effets délétères sur la croissance et le métabolisme des fœtus en première et deuxième génération. Les scientifiques établissent aussi pour la première fois que des nanoparticules de diesel inhalées sont capables de traverser la barrière placentaire et d’atteindre le sang fœtal.

 

http://presse.inra.fr/Ressources/Communiques-de-presse/Pollution-aux-gaz-d-echappement-de-moteur-diesel-des-effets-sur-les-faetus-sur-2-generations

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28 juillet 2016 4 28 /07 /juillet /2016 17:30
Paru sur le site Le Monde :
Embarras autour d’un rapport explosif sur la nocivité des pesticides

LE MONDE |  • Mis à jour le  | Par Stéphane Foucart

 

Ni communiqué ni conférence de presse. C’est pourtant un rapport singulièrement explosif que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a publié, lundi 25 juillet au soir, sur son site.

 

En sept volumes et près de 1 000 pages, il rassemble les connaissances disponibles sur l’exposition des travailleurs agricoles aux pesticides et montre notamment que les risques encourus par cette population de plus d’un million de personnes sont insuffisamment documentés et pris en compte dans le processus d’autorisation des insecticides, fongicides et autres herbicides. « Il est plausible que les informations colligées dans le texte permettent à des victimes d’attaquer l’Etat pour carence », dit un familier du dossier.

 

Les modalités de la publication ne sont donc pas allées de soi. Elles ont même suscité de vives tensions entre la direction de l’Anses et les experts mandatés pour établir le rapport, au point que l’arbitrage du Comité de déontologie de l’agence a été nécessaire. Courant juin, même si les grandes lignes du rapport avaient fuité (Le Monde du 23 juin), les organisations non gouvernementales (ONG) redoutaient que le texte ne soit jamais publié.

 

« L’Anses se lançait un défi à elle-même »

Que s’est-il passé ? En 2011, l’Anses s’autosaisit de la question brûlante de l’exposition des travailleurs agricoles aux pesticides. Ce faisant, décrypte un fin connaisseur de l’agence de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), « l’Anses se lançait un défi à elle-même, car il était clair que se pencher...


http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/07/27/embarras-autour-d-un-rapport-explosif-sur-la-nocivite-des-pesticides_4975131_3244.html

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17 juillet 2016 7 17 /07 /juillet /2016 20:51
Mitry-Mory : Centrale de Bitume CIFA vue du terrain de rugby Guy Mocquet

Mitry-Mory : Centrale de Bitume CIFA vue du terrain de rugby Guy Mocquet

Depuis 1991 une centrale à bitume est implantée à Mitry-Mory.

 

 

Elle se trouve à proximité de l’école maternelle et primaire Guy Mocquet qui reçoit 400 enfants, du terrain de rugby du même nom et d’habitations, notamment, chemin de la cité du Nord…..
Ironie du sort l’arrêté préfectoral figurant sur le site ICPE date du 19/9/1991, un arrêté qui n’a pas été revu depuis 25 ans.
Vous avez bien lu depuis 25 ans cette centrale à bitume fonctionne sans que les préfets n’aient revu les conditions d’exploitation.
A la lecture d'un arrêté préfectoral que Jean-Luc Marx, préfet du 77, vient de délivrer pour une centrale à bitume au sud 77 à Chaintreaux, nous constatons que les prescriptions sont bien plus contraignantes pour l’industriel  à Chaintreaux qu’à Mitry-Mory, commune qui compte pourtant 3 centrales à bitume.

 

Pourquoi 
la santé des riverains des centrales à bitume de Mitry-Mory serait-elle moins importante aux vues de l’ETAT que celles des habitants de Chaintreaux ?
Pourquoi
l’Agence Régionale de Santé n’a pas fait effectuer l’étude épidémiologique demandée par les élus de cette commune et les associations environnementales ?
A ces questions nous n’avons pas de réponses.

 

 

Paru dans le journal de l’environnement :
Bitume et santé: après les professionnels, les riverains d’usines?

 

Le 06 juin 2014 par Romain Loury

Nul doute n’est désormais permis: les fumées de bitume sont bien cancérigènes pour les professionnels à leur contact. Mais qu’en est-il pour les riverains des usines d’enrobés, dont nombre craignent pour leur santé? Tel est le sujet de la conférence «Bitume, fumée et santé» qui se tient samedi 7 juin à Metz. Une première en France.

 

Pour le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), branche cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le bitume est considéré comme un cancérogène «possible» (catégorie 2B) pour les professionnels de l’asphaltage routier, et «probable» (catégorie 2A) pour ceux œuvrant dans les travaux d’étanchéité des toits.

Particulièrement à risque, les cancers du poumon et des voies aérodigestives supérieures (cavité buccale, pharynx, œsophage, larynx) [1].

 

C’est en revanche le flou le plus complet pour la population générale, en particulier pour les riverains d’usines d’enrobés. En France, plusieurs collectifs se sont érigés face à ces nuisances, odeurs et pollution de l’air. Ils seront présents samedi à Metz pour une conférence, la première en France, organisée par la Coordination nationale d’information et de défense sur la pollution par les centrales d’enrobés routiers.

 

Outre les collectifs de riverains, seront présents des experts scientifiques, des avocats de l’environnement et des syndicalistes de l’industrie routière. En revanche, aussi bien les principales entreprises (dont Eiffage, Eurovia, Bouygues, etc.) que le ministère de l’écologie, qui se dit absorbé par l’élaboration du plan national Santé-Environnement 3 (PNSE3), ont décliné l’invitation. «Il fallait bien les inviter, mais nous devions nous attendre à ces réponses», déplore William Grandordy, de la coordination nationale.

 

Car le sujet est des plus polémiques, voire potentiellement explosif, si un risque sanitaire était avéré. Pour l’instant, il repose avant tout sur les doléances des riverains. Beaucoup moins sur des preuves scientifiques. Et pour cause: «Il n’existe pas, à ma connaissance, d’études épidémiologiques»menées sur l’exposition de la population générale, constate Marcel Castegnaro, chimiste et expert du Circ désormais à la retraite. Pas d’études, donc pas de preuves....

 

 

Un champ juridique encore restreint

Les riverains sont-ils donc condamnés à subir la proximité de telles usines, et à s’incliner devant l’absence de preuves épidémiologiques? Pour Alexandre Faro, avocat parisien spécialisé dans l’environnement, ce flou ne facilite pas les choses: «On atteint les limites de la science, mais faut-il pour autant attendre que les gens meurent tous de cela? Evidemment non».

 

Les moyens juridiques sont pourtant maigres. «Au pénal, il n’y a pas grand-chose, à la rigueur une ‘mise en danger de la vie d’autrui’. Et au civil, on peut évoquer des ‘troubles du voisinage’, sans nécessairement prouver un danger, en démontrant qu’il y a unene au quotidien», explique l’avocat. Les chances sont peut-être plus élevées devant un tribunal administratif......

 

 

A Saint-Rogatien, une association qui tient bon

Nul besoin d’aller en justice pour que riverains et exploitants d’une usine s’engagent dans un long bras de fer. Exemple à Saint-Rogatien (Charente-Maritime), où la Société rochelaise d’enrobés (SRE) exploite depuis 1982 sur la commune voisine de Périgny une usine, contre laquelle bataille l’association Saint-Rogatien Protection Nature.

 

Contactée par le JDLE, sa présidente Monique Page fait état «de fortes odeurs de bitume et de poussière grasses». Pire, elle évoque plusieurs cas suspects de maladie survenus ces dernières années dans un lotissement distant de 400 mètres de l’usine: deux leucémies aigues chez de jeunes adultes, ainsi que des maladies auto-immunes, un diabète chez un enfant, deux maladies rénales chez des enfants d’une même famille, et un lupus. Malgré les présomptions, difficile de prouver un lien de causalité avec la proximité de l’usine....

 

 

 

[1] «Au-delà du potentiel cancérogène des produits bitumineux et de leurs émissions, les études épidémiologiques ont mis en évidence l’existence d’effets respiratoires liés à une exposition des travailleurs. Des effets cardiovasculaires et immunotoxiques sont également suspectés», rappelle l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dans un rapport publié en septembre 2013 sur les risques liés à l’exposition professionnelle.

 

 

http://www.journaldelenvironnement.net/article/bitume-et-sante-apres-les-professionnels-les-riverains-d-usines,46876

 

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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 17:44

 

La commune de Mitry-Mory comptait déjà sur son territoire deux centrales à bitume, fait assez rare en France, le 1er juin dernier le préfet Jean-Luc Marx a autorisé l’implantation d’une 3ème centrale à bitume sur cette commune sans consulter  les élus, ni la police de l’eau… et sans enquête publique.

 

94 000 tonnes de bitume devraient être produites sur 6 mois.

 

Le site se trouve à proximité du bassin des Renardières et est destiné au goudronnage des infrastructures de l’aéroport de Roissy.

 

Pour mémoire les eaux du bassin des Renardières se rejettent dans la Reneuse, affluent de la Beuvronne.

 

 

Le 14 juin dernier le préfet Jean-Luc Marx  donne une autre autorisation de centrale à bitume dans le sud de la Seine et Marne à Chaintreaux près de Fontainebleau.

 

Production : 50 000 tonnes de bitume autorisées à l’année.

 

 

Ironie du sort le préfet  autorise  l’industriel Colas à renvoyer plus de polluant vers la Beuvronne (le double) que son homologue APRR vers la rivière de Chaintreaux.

 

Les eaux pluviales pourront  rejoindre le milieu naturel si elles ne dépassent pas 

les valeurs maximales de concentration suivantes :

 

 

Paramètres

Concentration moyenne journalière autorisée (mg/l)

Chaintreaux

Concentration moyenne journalière autorisée (mg/l)

Mitry-Mory (vers la Beuvronne)

MES

50

100

DCO

150

300

DBO5

50

100

Hydrocarbures Totaux

5

10

 

 

Quant à la pollution atmosphérique aux hydrocarbures aromatiques polycliniques, le préfet n’impose rien  à l’entreprise Colas à Mitry-Mory alors qu’il impose  une valeur de concentration maximale dans l’air à l’industriel APRR à Chaintreaux.

 

 

La santé

des  19 000 habitants de Mitry-Mory

aurait-elle moins de valeur

aux yeux de

 l’ETAT

que celle

des 783 habitants de Chaintreaux ?

 

 

La qualité des eaux de la Beuvronne

aurait-elle moins de valeur

 aux yeux de l’ETAT

que celle de la rivière

qui coule à Chaintreaux ?

 

 

A vous de juger

 

 

 

 

Paru  sur le site l’Express :

Pollution de l'air: faut-il lever le voile?

Par Franck Laval et William Grandordy, membre de la coordination nationale d'information et de défense sur la pollution par les centrales d'enrobés routiers, publié le 04/06/2014 à 15:33

 

 

Au moment où cancers et épidémies modernes touchent l'ensemble de la population, les unes des journaux alertent sur la dégradation de la qualité de l'air. Coïncidence ou résultat attendu? 

Les risques pour notre santé liés à la qualité de l'air que nous respirons chaque jour s'accroissent constamment et nos dépenses de santé vont de même.Tout aurait déjà dû s'améliorer au regard des directives et autres textes législatifs nationaux votés pour réduire les pesticides, les émissions de particules diesel, la pollution carbonée issue de feux de bois, sans oublier les émissions industrielles. 

Rappelons-nous, en janvier 2014, les médias ont relayé l'alerte aux particules pendant une semaine. Nous étions prêts à croire que nos dirigeants rentreraient dans le vif du sujet pour endiguer cette descente aux enfers. Qui le pense encore vraiment? Sans doute ont-ils encore besoin d'un peu plus de temps pour lancer le prochain PNSE "trois" du nom, ce fameux Plan National Santé Environnement qui monopolise éternellement les ressources des ministères et qui écope périodiquement d'un bulletin de notes peu reluisant en opposition aux discours de départ. 

Quelles sont les causes de la dégradation de la qualité de l'air?

En attendant, écoutons autour de nous. Ça tousse, ça siffle, ça s'essouffle et quand on n'entend rien, c'est bien là le plus inquiétant. Alors nul n'est dupe et les familles déjà touchées par l'impact sanitaire peuvent se poser les questions bien légitimes: Quelles sont les causes de cette dégradation de la qualité de l'air dont nous soignons aveuglément les conséquences? 

Un état des lieux est donc inévitable. Un vrai, qui coupera ce brouillard au couteau, qui fera parler les concernés, qui ne butera pas sur des conflits d'intérêts ou ne parlera pas la langue de bois. Si on est dans un foutu brouillard, au moins qu'on sache où et comment.Mais qui va devoir faire le premier pas et organiser une approche fine de l'ensemble des causes présumées coupables ? Sans quoi l'enquête continuera à piétiner comme cela semble l'être aujourd'hui. 

 

Protection de la santé

La protection de la santé de la population passera à l'avenir par le travail des associations. Le 27 mai dernier, le Sénat a voté une proposition visant à modifier la teneur du principe de précaution. Si cette proposition est acceptée, elle marquera un net recul des alertes que produisent les associations de défense de l'environnement et les scientifiques indépendants. L'ultime rempart contre l'empoisonnement de notre air pourrait donc voler silencieusement en éclats dans l'actuel bruit médiatique. 

Prenons l'exemple du bitume. Qui aurait cru qu'il serait un jour au banc des accusés de la pollution de l'air ? Pourtant des dizaines de collectifs français interpellent depuis des années les Maires et les Préfets qui appliquent à la lettre la législation relative aux usines de bitume mais sans toutefois disposer d'informations scientifiques sérieuses. La formidable caution que nous lui apportons au travers de nos déplacements, des chantiers routiers et jusque dans nos cours d'école, place son procédé de fabrication au-dessus de tout soupçon. En décidant d'en connaître les conséquences sur la santé, les associations et collectifs de riverains ont sans doute identifié un segment aggravant de la pollution de l'air qui s'est installé insidieusement - sous les yeux des français - comme l'a été l'amiante en son temps.Soudainement, une question se pose : quels enjeux font donc baisser les yeux, les bras de tant d'élus et de responsables de la santé publique? 

Des sources de pollution multiples

 

Bien entendu les sources de pollution de l'air sont multiples, mais les risques pour la santé publique générés par les fumées ont déjà éveillé de réels soupçons."Les fumées de bitumes renferment 10 000 substances environ et les effets de ces cocktails, pour la plupart encore mal connus, ne sont pas négligeables" précise l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) dans son rapport de septembre 2013. 

Il faut remonter à la catastrophe écologique maritime de l'Erika pour donner le coup d'envoi du travail de scientifiques qui ont permis d'identifier les dangers de l'exposition aux hydrocarbures polycycliques aromatiques (HAP) et hydrocarbures hétérocycliques (HHP) de bitume pour l'homme et son environnement. Aujourd'hui, quinze ans plus tard, la modification de l'ADN en présence de HAP n'est plus à démontrer. Le temps est venu de s'en protéger. 

L'enquête "fumées de bitume et santé" : une piste concrète C'est lors de la fabrication de matériaux enrobés, en mélangeant à haute température du bitume chargé d'HAP et HHP avec du granulat, des anciens revêtements routiers et diverses charges comportant d'autres substances chimiques, que se produisent des fumées chargées de cocktails gazeux. La fumée bleue sortant des cheminées d'usines est parfois voilée par l'injection de parfums "masqueurs d'odeurs" pour permettre aux industriels de contourner la législation sur les nuisances olfactives, augmentant ainsi les risques d'absorptions d'interactions chimiques dénoncés par un corpus scientifique compétent et de plus en plus affirmatif. 

 

Ils osent lever le voile

 

Les mécanismes agissant sur la santé sont en cours d'interprétation mais participent actuellement aux développements des maladies dites "CMR" cancérogène-mutagène-reprotoxiques) c'est à dire développements de cancers, leucémies, infertilités, modifications irréversibles du génome, déficiences cardio-vasculaires, déficiences du système immunitaire, asthmes, allergies et autres maladies pandémiques de notre temps. 

Intérêts industriels et intérêts pour la santé : tel est le sujet sur lequel travaille depuis bientôt dix ans la coordination nationale d'information et de défense sur la pollution par les centrales d'enrobés routiers.C'est pour comprendre le segment spécifique des "fumées de bitume" que le réseau de collectifs indépendants organise pour la première fois la conférence "Bitume, Fumées et Santé" ce 7 juin au cloître des Récollets à Metz. 

 

Les premières applications de goudron sur nos routes remontent à 1907 date à laquelle le premier cours de "Goudronnage et pétrolage de chaussées" a lieu en France et ce sera cent ans plus tard que la population alertée décidera de créer une coordination de collectifs pour enfin trouver les solutions concrètes respectant les intérêts de chacun en termes de santé publique et d'industrie routière. 

Un vent de conciliation soufflera-t-il enfin? 

 

 

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/pollution-de-l-air-faut-il-lever-le-voile_1548707.html

 

 

 

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19 avril 2016 2 19 /04 /avril /2016 13:26

 

 

 Information Observatoire Régional de Santé IDF :

 

« Lancement du troisième plan régional santé environnement (PRSE3)
Le 19 avril, la première séance du Groupe régional en santé environnement (GRSE) lancera le processus pour l'élaboration du troisième Plan régional santé environnement.
A cette occasion, l'ORS présentera des éléments de diagnostic régional en santé environ
nement. L'élaboration de ce plan va associer l'ensemble des acteurs des territoires : collectivités territoriales, associations de protection de l'environnement, associations de malades, syndicats, entreprises, services et établissements public de l'Etat.
Comme pour les deux précédents plans, l'ORS sera mobilisé
 ». (1)

 

 

La France de « ladite concertation »

 

 

ADENCA avait été invitée aux réunions de concertation « Plan Régional Santé Environnement 2 ».La majorité des réunions s’étaient tenues en 2010, lors desquelles 3 de nos administrateurs étaient présents.

 

C’est lors de ces réunions que notre association avait appris qu’une étude de zone était validée pour les Yvelines « Val de Seine » étude qui a débuté en 2010 alors que la même étude de zone était refusée pour le nord-ouest 77.

 

Ce n’est qu’en 2015 suite à l’intervention d’associations environnementales et d’élus qu’une étude de zone a débuté sur notre secteur, mais avec 5 ans de retard par rapport aux Yvelines.

 

 

Le nouveau Plan Régional Santé Environnement 3 va faire l’objet de réunions cette année, la 1ère réunion a lieu aujourd’hui, réunion à laquelle cette fois-ci ni ADENCA, ni AVIE 77 n'ont été conviées, les seules associations environnementales de Seine et Marne présentes en 2010.

 

 

ADENCA 

 une association qui gêne

et que l’on n'invite pas

une fois de plus

dans une réunion

« dite de concertation » ?

 

http://www.ors-idf.org/index.php/fr/

 

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29 mars 2016 2 29 /03 /mars /2016 16:03

 

 

Seine et Marne 

une population sacrifiée ?

  Alors que l’espérance de vie est l’une des plus faibles d’IDF

 l’ETAT

continue à y accumuler des sites polluants

 

Déjà en 2011 Claude Evin alertait sur les disparités en matière d’espérance de vie entre l'Est et l’Ouest Parisien.

 

Mais le même Claude Evin refusait de faire une étude épidémiologique autour du Fort de Vaujours, situé à cheval sur le 93 et le 77, dans les 2 départements où l’espérance de vie est la plus faible d’IDF.

Il refusait également de faire une étude épidémiologique autour de la ZI Mitry-Compans, des décharges de Villeparisis, Claye-Souilly, Annet sur Marne….

 

Plutôt que de se pencher sur les causes de mortalité plus précoces en Seine et Marne, l’ETAT donnait à la pelle, à partir de 2011, des autorisations d’implantation de décharges ISDI  au nord-ouest 77 à  Montgé en Goële, Moussy le Neuf, Annet sur Marne Crégy les Meaux, Villeneuve sous Dammartin, Isles les Villenoy, Combs la Ville…

 

Les ordures

il faut bien les mettre quelqu’un part

pourquoi ne pas continuer

à les accumuler

dans un secteur

où les populations meurent plus tôt

 

Au point où ils en sont !

 

 

 

Paru sur le site e.vous :

 

En Ile-de-France, votre espérance de vie diffère selon votre département

par André Balbo, 12 mai 2011

« Globalement les 11 millions de Franciliens sont en bonne santé, mais… »

Claude Évin, qui dirige l’agence régionale de santé d’Ile-de-France, à partir de la publication de l’étude « Profil socio-sanitaire en 2010 en Ile-de-France », alerte sur la nette dégradation du niveau de santé dans certaines zones de grande précarité sociale.

« Les inégalités de santé progressent. Or, cette hausse suit de près les inégalités de revenus, qui s’accroissent : les riches sont plus riches, les pauvres plus pauvres. »

Avec des indicateurs de bien-être qui varient du simple au triple, la France serait, avec la Finlande, le pays européen où les inégalités seraient les plus fortes.

Ainsi, par exemple, en Seine-Saint-Denis, un enfant sur quatre vit sous le seuil de pauvreté. Dans les quartiers où il y a beaucoup de fast-foods et peu de parcs, on compte plus d’obèses qu’ailleurs.

Le temps de transport a son coût en termes de santé publique (sur-fatigue et stress), de même que la pollution (notamment l’exposition à des niveaux de dioxyde d’azote supérieurs à la limite).

Toutes ces différences s’ajoutant, non seulement en Ile-de-France, votre espérance de vie diffère selon votre département, et ces différences s’accentueraient.

Alors que la moyenne régionale est de 78 ans, l’espérance de vie d’un Parisien est de 79,6 ans. 1,6 année de bonus.

À l’Ouest, ça va encore mieux. L’espérance passe à 79,9 ans (presque 2 ans de plus, super bingo régional) dans les Hauts-de-Seine, et à 79,7 dans les Yvelines (1,7 année de plus ne se refuse pas).

À l’Est, ça craint davantage. L’espérance de vie en Seine-et-Marne tombe à 77,4 ans, soulignons que cela fait 2,6 années de moins que la moyenne régionale de 78 ans (!), et en Seine-Saint-Denis à 77,9 ans (2,1 années de moins). En matière de santé publique, on comprend vite et facilement où il conviendrait de porter le gros de l’effort. Comme en matière social, comme en matière d’emploi, et même si l’on a parfois l’impression de se répéter, ce n’est vraiment pas grave puisque rien n’a été changé entre-temps... 

Enfin, les différences sont moindres dans les autres départements de la région, mais elles existent : en Val-de-Marne où l’espérance passe à 78,9, en Essonne où elle est à 79,1, et en Val-d’Oise à 78,4 ans.

André Balbo

sources : agence régionale de santé d’Ile-de-France, Le Parisien, Le Monde


En savoir plus sur http://www.evous.fr/En-Ile-de-France-votre-esperance,1145664.html#GMk0uXDUJpysMHYH.99

 

 

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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 09:43
Paru dans le journal de l’environnement :
Les pesticides, un fardeau économique

Le 21 mars 2016 par Romain Loury

 

Les pesticides pourraient nous coûter bien plus cher qu’ils nous rapportent, et peut-être depuis quelques décennies: c’est ce qu’ont découvert deux chercheurs français de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), en analysant le coût des «externalités négatives» de ces produits.

 

Voilà qui ne devrait pas plaire aux tenants de l’agriculture conventionnelle, qui, même quand ils admettent les dégâts causés par les pesticides à la santé et à l’environnement, estiment que ces coûts ne dépassent pas les bénéfices. En réalité, ils pourraient largement les surpasser, comme le suggèrent Denis Bourguet et Thomas Guillemaud, respectivement chercheurs Inra à Montpellier et Nice.

Publiée dans la revue Sustainable Agriculture Reviewsleur étude, d’une longueur de 87 pages, se penche sur 61 publications de la littérature scientifique. Les chercheurs ont analysé quatre types de coûts, réglementaires (décontamination, surveillance, etc.), sanitaires, environnementaux et d’évitement. Par ces derniers, on désigne par exemple le surcoût lié à l’achat d’aliments bio ou de bouteilles d’eau minérale, ou encore les équipements de protection pour agriculteurs.

 

DES COÛTS SOUS-ESTIMÉS

Premier constat, il est fort probable que chacun de ces coûts ait été largement sous-estimé. Notamment pour les dégâts sanitaires: selon les chercheurs, la prise en compte des effets de l’exposition chronique pourrait ainsi faire grimper les coûts, en 2005 aux Etats-Unis, de 1,5 à 15 milliards de dollars, soit une multiplication par 10.

De nombreux coûts environnementaux, aussi bien sur la faune, sur la flore que sur la communauté microbienne sur sol, n’ont jamais été évalués. Une étude fait état d’un coût de 8 milliards de dollars au Etats-Unis en 1992, chiffre probablement très en-deçà de la réalité.

Les coûts réglementaires atteignaient 4 milliards de dollars aux Etats-Unis dans les années 2000. Si l’ensemble des procédures réglementaires avaient été respectées, ils auraient dû atteindre 22 milliards de dollars. Quant aux coûts d’évitement des pesticides, les auteurs évoquent le chiffre de 6,4 milliards de dollars au niveau mondial en 2012, uniquement pour le surcoût lié à l’achat d’aliments bio.

 

UN TAUX BÉNÉFICE-COÛT DE 0,7

Selon les chercheurs, le coût total des pesticides pourrait avoir atteint 39,5 milliards de dollars en 1992, pour un taux bénéfice-coût de 0,7. Ce qui signifie que les avantages financiers qu’il y a à utiliser les pesticides, en termes de productivité agricole, sont 30% inférieurs aux «externalités négatives». En l’absence de données plus récentes, nul ne sait ce qu’il en est de nos jours, mais il est peu probable que la situation se soit améliorée.

Cette étude est publiée alors qu’a commencé dimanche 20 mars la 11ème semaine pour les alternatives aux pesticides, qui se tient jusqu’au mercredi 30 mars. Pour le porte-parole de l’association Génération futures, François Veillerette, cette étude «montre que le discours sur la prétendue rationalité économique d’une agriculture dépendant de l’utilisation massive des pesticides est largement basée sur des études incomplètes qui ne prennent pas en compte la réalité des coûts sanitaires et environnementaux».

Suite à l’adoption du projet de loi biodiversité, Stéphane Le Foll a annoncé vendredi 18 mars qu’il saisissait l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) pour évaluer des solutions de substitution. «Sur la base de cet avis, la France saisira la Commission européenne afin que les restrictions éventuelles puissent s’appliquer dans l’ensemble de l’UE», indique le ministre.

Après l’échec cuisant du plan Ecophyto 1, bien loin de réduire de 50% l’usage de pesticides en 10 ans, le ministère de l’agriculture alancé début mars Ecophyto 2, qui repousse cet objectif à 2025. Pour marquer le coup, le ministre Stéphane Le Foll a envoyé quelques jours plus tard un courrier aux députés, les conjurant de ne pas interdire les néonicotinoïdes, lors de l’examen en deuxième lecture du projet de loi biodiversité.

Peine perdue: l’Assemblée a finalement décidé de les interdire dès septembre 2018 –une mesure qui a peu de chances de survivre au Sénat, au lieu de janvier 2017 comme l’avait d’abord fixé la commission du développement durable. Ce qui aurait été une«interdiction brutale», selon Stéphane Le Foll, qui a «salué» ce délai dans un communiqué diffusé vendredi 18 mars.

 

http://www.journaldelenvironnement.net/article/les-pesticides-un-fardeau-economique,68493?xtor=EPR-9

 

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17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 15:02

 

Maladies cardio vasculaires cérébrales

espérance de vie la plus faible

d’Ile de France

pour les femmes

de

Seine et Marne

entre 2008 et 2010

 

Etude 2013 Observatoire régional de Santé IDF

Etude 2013 Observatoire régional de Santé IDF

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16 mars 2016 3 16 /03 /mars /2016 11:49

 

 

 

Morts par cancers

en IDF

déjà

entre 1997 et 2001

la situation était inquiétante

pour les populations de Seine et Marne

 

 

 

 

Etude 2006 Observatoire régional de Santé IDF

Etude 2006 Observatoire régional de Santé IDF

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15 mars 2016 2 15 /03 /mars /2016 18:33

 

Nord-Ouest 77

Pour éviter

des décès prématurés

si les élus et l'ETAT

se penchaient sérieusement

 sur l'état des réseaux sanitaires 

 

 

 

Paru sur le site  Le Temps :

 

AFP
Publié mardi 15 mars 2016 à 06:00.

23% des décès provoqués par des causes liées à l'environnement

 

 

L'Organisation mondiale de la santé a publié un rapport, mardi 15 mars, indiquant que 12,6 millions de décès découlent d'une cause liée à l'environnement

Près d'un quart des décès dans le monde découlent d'une cause liée à l'environnement au sens large, qui va de la pollution, en passant par le suicide ou les accidents de la route, selon l'OMS.

La pollution de l'air meurtrière

 

Un rapport de l'Organisation mondiale de la santé, publié mardi, estime qu'en 2012, quelque 12,6 millions de décès étaient à mettre notamment sur le compte de la «pollution de l'air, de l'eau et des sols, l'exposition à des substances chimiques, le changement climatique, et les rayons UV», qui provoquent une centaine de maladies ou de traumatismes chez les humains.

L'OMS, qui avait dressé un premier tableau de l'impact de l'environnement au sens large en 2002, liste les 10 premières pathologies liées à l'environnement

L'organisation relève que 8,2 millions de décès suite à des maladies non-transmissibles sont attribuables à la pollution de l'air.

Il s'agit notamment des AVC, des maladies cardiaques, des cancers et des maladies respiratoires……

L'OMS considère aussi que les diarrhées, qui occupent la 6ème place dans la liste des 10 maladies recensées par l'OMS, sont souvent induites par un mauvais réseau sanitaire, ce qui cause 846.000 décès par an…..

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Sauver des vies en protégeant l'environnement

Pour l'organisation internationale, «une meilleure gestion de l'environnement permettrait de sauver chaque année» 1,7 million d'enfants de moins de 5 ans et 4,9 millions de personnes âgées.

«En 2002, nous avions à peu près 25% des décès dans le monde dûs à l'environnement, aujourd'hui c'est 23%, c'est un peu moins, mais comme la population a augmenté en 10 ans, le chiffre final reste élevé», a commenté le Dr Maria Neira, directrice du département santé publique.

C'est en Asie du Sud-Est, qu'il y a le plus de décès provoqués par l'environnement, avec un total de 3,8 millions. En deuxième position, figure la région Pacifique (3,5 millions), suivie par la région Afrique (2,2 millions), l'Europe (1,4 million), le Moyen-Orient (854.000) et l'Amérique (847.000).

Afin de remédier à cette situation, l'OMS propose des recettes simples: réduire les émissions de carbone, développer les transports collectifs, améliorer le réseau sanitaire, changer les modes de consommation pour utiliser moins de produits chimiques, se protéger du soleil, et imposer des interdictions de fumer.

 

http://www.letemps.ch/sciences/2016/03/15/23-deces-provoques-causes-liees-environnement?utm_medium=social&utm_source=Twitter&utm_campaign=ech&utm_term=Autofeed#link_time=1458021977

 

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