ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Sur le Bassin versant Beuvronne
L’ETAT et le Conseil Régional IDF
ont alloué plus de 2.8 millions de subventions
avec l'argent de vos impôts
pour 3 méthaniseurs de déchets privés
(Thieux, Vinantes, Messy)
Pendant ce temps les populations inondées régulièrement attendent des mesures pour réduire les inondations, mais pour ce faire il faudrait déjà évaluer le débit de la Beuvronne et de ses affluents en continu et notamment en période de crues, en implantant des stations hydrométriques sur la Beuvronne et ses affluents, la seule station hydrométrique financée par l’ETAT se trouvait à Compans et a été supprimée en 1988.
Un exemple à suivre celui d’un syndicat dans le Mont Ventoux.
http://www.epagesomv.com/index.php/projets/reequipement-du-bassin-versant-en-stations-hydrometriques
UN EXEMPLE A SUIVRE
La 1ère adjointe de Congis sur Thérouanne et
présidente du syndicat de rivière
prend les choses en mains
Paru sur le site « La Marne » :
Congis-sur-Thérouanne. La commune veut se protéger des inondations
Pour éviter que des épisodes d'inondation ne se reproduisent, la commune, l'État et le Département réfléchissent à des solutions. Plusieurs chantiers pourraient commencer en 2022.
La commune a été inondée à 3 reprises cet été. (©La Marne)
Par Victor Fernandez Publié le 29 Oct 21 à 19:12
La commune de Congis-sur-Thérouanne (Seine-et-Marne) va-t-elle pouvoir rester au sec lors des prochaines pluies ? Les pouvoirs publics ont en tout cas pris le problème à bras-le-corps. Aux mois de juin et juillet 2021, la commune a été frappée par les inondations à trois reprises.
La rivière de la Thérouanne, qui longe la commune, avait débordé après de violentes pluies. Plus d’une centaine de maisons avaient été touchées.
Une réunion avec l’État et le Département
Pour que le cauchemar ne recommence pas, le Syndicat Mixte d’Aménagement et d’Entretien de la Thérouanne et de ses Affluents (Smaerta), a convié les services de l’État et du département de Seine-et-Marne à une réunion. Ce syndicat a pour mission de réaliser des études et de lancer des chantiers pour éviter de nouveaux débordements de la Thérouanne. Des solutions à long comme à court terme y ont été discutées.
« Nous sommes en train de finir notre déclaration d’intérêt général », indique Marie-Christine Rambure-Lambert, la présidente de la Smaerta. Cette procédure de déclaration d’intérêt général permet à une collectivité publique d’accélérer des travaux urgents, notamment en simplifiant les procédures administratives ou en lui permettant de réaliser des travaux sur des propriétés privées.
Elle devrait être terminée d’ici la fin de l’année. À partir de ce moment-là, des travaux pourraient commencer.
Des travaux en urgence
« Nous allons consulter l’État et le Département pour que des actions soient menées pour recommencer l’entretien de la Thérouanne, un entretien qui est normal pour toute rivière, indique Marie-Christine Rambure-Lambert. Je vais également les relancer pour savoir quels travaux peuvent être menés en urgence ».
En parallèle, Marie-Christine Rambure-Lambert, également première adjointe de Congis-sur-Thérouanne, entreprend d’autres actions. « J’ai envoyé une lettre aux 76 propriétaires congissois d’une maison au bord de la Thérouanne, pour leur rappeler leurs devoirs vis-à-vis de l’entretien de la rivière », explique-t-elle.
Elle prévoit ensuite de faire de même avec les riverains de la Thérouanne habitant à Trocy-en-Multien, à Étrépilly, et dans tous les villages longeant la Thérouanne.
Construire en prenant en compte les inondations
Ces préoccupations par rapport aux inondations ont également impacté le projet de Plan Local d’Urbanisme (PLU), approuvé lors du conseil municipal du 26 octobre. Ce document fixe les principales orientations en termes d’aménagement du territoire de la commune. La question des inondations a donc bien été prise en compte
« Nous avions terminé de rédiger ce PLU. Mais après les inondations, nous avons décidé de modifier certains éléments, indique Marie-Christine Rambure-Lambert. Par exemple, certaines zones devaient être urbanisées mais elles ne le seront finalement pas. Il est hors de question de donner un permis de construire pour des projets en zone inondables ».
Aux prochaines inondations, les Congissois devraient pouvoir avoir les pieds au sec.
Dans le but d’améliorer la qualité des eaux de cette rivière et de réduire les inondations plusieurs « contrats bassin Beuvronne » ont été financés par nos impôts : 1997-2002, 2002-2007 et le dernier 2012-2016 où 90 millions d’euros étaient destinés à améliorer la situation.
Pour obtenir les 90 millions d’euros de subventions il fallait monter des dossiers, mais semble-t-il, les élus membres des syndicats qui géraient cette rivière, n’ont pas souhaité demander toutes les subventions ce qui n’a pas permis à la rivière Beuvronne d’être moins polluée et d’y réduire les inondations.
Alors que l’ETAT avait supprimé en 1988 la seule station hydrométrique sur cette rivière à Compans les élus des syndicats de rivières n’ont pas souhaité demander des subventions afin d’implanter des stations hydrométriques sur cette rivière et ses affluents afin d’en connaître le débit en continu et d’améliorer les connaissances sur les inondations ce qui permettrait de dimensionner les équipements de protection en conséquence.
Un exemple à suivre celui d’un syndicat dans le Mont Ventoux.
http://www.epagesomv.com/index.php/projets/reequipement-du-bassin-versant-en-stations-hydrometriques