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26 janvier 2018 5 26 /01 /janvier /2018 17:53

 

 

 

 

Les villages ruraux du nord-ouest Seine et Marne très touchés par la crue de la Marne.

 

Des routes coupées à Condé Ste Libiaire,  Précy sur Marne, Trilbardou, Isles les Villenoy, Esbly…..

 

Condé Ste Libiaire et Esbly particulièrement touchées où des habitants ont dû quitter leurs habitations.

 

A Trilbardou, l'usine élévatoire du canal de l'Ourcq est sous les eaux.

 

26/1/2018  Précy sur Marne

26/1/2018 Précy sur Marne

26/1/2018 Précy sur Marne

26/1/2018 Précy sur Marne

26/1/2018 Précy sur Marne

26/1/2018 Précy sur Marne

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26 janvier 2018 5 26 /01 /janvier /2018 17:03

 

Annet sur Marne

 Pompage de l'eau au pied de la décharge ECT

 au bord de la D 418 

 

 

Qui va payer l'addition ?

Le contribuable ?

 

 

 

26/1/2018 D 418 au pied de la décharge ECT travaux de pompage vers 14 heures

26/1/2018 D 418 au pied de la décharge ECT travaux de pompage vers 14 heures

26/1/2018 D 418 au pied de la décharge ECT vers 16 heures

26/1/2018 D 418 au pied de la décharge ECT vers 16 heures

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24 janvier 2018 3 24 /01 /janvier /2018 18:13
22/1/2018 D 418 à la sortie de Claye-Souilly

22/1/2018 D 418 à la sortie de Claye-Souilly

22/1/2018 D 418 à Annet sur Marne, au bord de la décharge ECT

22/1/2018 D 418 à Annet sur Marne, au bord de la décharge ECT

 

Nature Environnement 77, le 26/3/2008, avait alerté la préfecture sur les risques de désordres hydrologiques créés par l’implantation de cette décharge au bord d’un affluent de la Beuvronne.

Christian Marchandeau, maire d’Annet sur Marne, avait été destinataire d’une copie de ce courrier.

 

On pouvait  notamment lire dans ce courrier :

 Inondations  au pied de la décharge ECT, la D 418 coupée, en début de semaine, entre Annet sur Marne et Claye-Souilly  : Christian Marchandeau doit s’expliquer !

 

 

 

L’argent en question ?

 

 

 

Monsieur le Maire

avait-il des préoccupations d’ordre budgétaire ?

 

 

 

Toujours est-il qu’il donna un avis favorable pour l'extension de 2 décharges et signa à 2 reprises des conventions pécuniaires avec ECT, sans tenir compte des mises en garde de l’association environnementale.

 

 

Extrait de la délibération du Conseil Municipal  du 22/3/2012

N° 6796, Convention d’offre de concours, Société ECT (ENVIROCONSEIL-TRAVAUX),

 

- Vu la délibération N° 5260 du 17 janvier 2005 portant sur la conclusion d’une convention

d’offre de concours de la Société ECT, à la proposition de cette dernière, d’un montant annuel

de 54 700 € (par la suite réévalué à 58 000 €) d’une durée de 8 années, échéant le 31 décembre 2012,

- Vu la proposition de la Société ECT de conclure une nouvelle convention d’offre de

concours pour une durée de 12 ans à compter du 1er janvier 2013, comprenant des versements   manière libre, volontaire et irrévocable (mais sous condition résolutoire), sur la base de 80 000 € par an, indexés sur l’indice des prix du Bâtiment publié par l’INSEE (BT 01),

 

 

 

 Aujourd’hui après pompage de l’eau

par un engin de chantier

la route

vient d’être rouverte

 mais qui va payer l’addition ?

 

 

 

Comme d’habitude le contribuable

 seine et marnais ?

 

 

 

Pour savoir si des travaux vont être réalisés pour mettre fin à ce problème d'inondations  et savoir qui va payer ces travaux,  nous vous conseillons de vous rapprocher des élus d’Annet sur Marne :

 

Christian MARCHANDEAU, Rosette CHAHINIAN,Alain LECUYER,Pascale BOITIER,Michel LECOMTE, Stéphanie AUZIAS,Jean-Luc AUDE,Gérard ZANINI,Jacques COCQUELET,  Gérard RAUSCENT,Didier MILLAN, Marie-Pascale SOULET,Frédéric BOKOBZA,Véronique LORENZI,Pascal HONRADO,Paola RATIER, Stéphane GIRARDOT, Karine NASSOY, Emilie COUSSEGAL, Sandrine BEVIERRE,Anaïs ANDRAUD.

 

 

 

Pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/article-decharges-en-seine-et-marne-l-exemple-d-annet-sur-marne-42563935.html

http://adenca.over-blog.com/article-nord-ouest-77-les-elus-de-la-commune-d-annet-sur-marne-qui-possede-deja-2-communes-donnent-un-avis-103408074.html

 

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24 janvier 2018 3 24 /01 /janvier /2018 16:54
24.1.2018 route et parking inondé en bord de Marne

24.1.2018 route et parking inondé en bord de Marne

24.1.2018 square inondé en bord de Marne

24.1.2018 square inondé en bord de Marne

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24 janvier 2018 3 24 /01 /janvier /2018 16:49
24.1.2018 Une maison inondée en bord de Marne

24.1.2018 Une maison inondée en bord de Marne

24.1.2018 Les pompiers  au secours des populations près du camping

24.1.2018 Les pompiers au secours des populations près du camping

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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 21:02
Nouvelles inondations  au pied de la décharge ECT, la D 418 à nouveau coupée entre Claye-Souilly et Annet sur Marne : Jean-Jacques Barbaux doit s’expliquer !

 

 

 

UN LAC A LA PLACE DE LA ROUTE

22/1/2018   D 418 entre Annet sur Marne et Claye-Souilly

22/1/2018 D 418 entre Annet sur Marne et Claye-Souilly

 

 

Les associations environnementales avaient alertées la préfecture des  désordres hydrologiques créés par l’implantation de cette décharge au bord d’un affluent de la Beuvronne, mais le préfet avait refusé leur recours et autorisé l’implantation de cette décharge en 2008

Ironie du sort, 5 ans plus tard en 2013 la nouvelle préfète avait même autorisé l’extension de 98 hectares de cette décharge.

 

Le Conseil départemental, lors de la présidence de Vincent Eblé, avait déposé des recours auprès des tribunaux contre l’implantation de cette décharge et celle de Villeneuve sous Dammartin.

 

Son successeur, Jean-Jacques Barbaux, a lui,  décidé d’accepter l’argent d’ECT : un million d’euros à condition que le conseil départemental abandonne les poursuites judiciaires contre l’industriel.

 

 

 

Des riverains

 qui font les frais de cet accord ?

 

 

Des riverains

qui sont privés d’un axe routier

à chaque évènement pluvieux important

 

 

Car après avoir encaissé ce million d’euros, Jean-Jacques Barbaux n’a pas pris les mesures  nécessaires pour contenir les désordres hydrologiques créés par la décharge.

 

 

 

Pour savoir

quand le conseil départemental

 va se décider à  réaliser des travaux

 pour faire cesser cette situation inacceptable

 

 

Contactez

Xavier Vanderbise

Maire de Courtry

Vice président du Conseil départemental

chargé des routes.

 

 

 

Pour aller plus loin :

 

http://adenca.over-blog.com/2016/06/inondation-au-pied-de-la-decharge-ect-la-departementale-418-coupee-entre-claye-souilly-et-annet-sur-marne.html

 

 

 

 

22/1/2018   D 418 entre Annet sur Marne et Claye-Souilly

22/1/2018 D 418 entre Annet sur Marne et Claye-Souilly

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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 15:23
Vue sur l'incinérateur d'ordures ménagères de St Thibault des Vignes

Vue sur l'incinérateur d'ordures ménagères de St Thibault des Vignes

 

 

Nous apprenons grâce à un dossier édité par Geide et Robin des Bois que lors de l’inondation du 28/5 au 5/6/2016 :

 

« L’incinérateur de Saint-Thibault-des-Vignes (Seine-et-Marne) a été inondé par remontée du réseau. Le local de stockage de réactif (bicarbonate de sodium) nécessaire au traitement des fumées a été touché. » SIC (1)

 

Une situation fort inquiétante car à quelques kilomètres en aval se trouve l’importante usine d’eau potable de Neuilly sur Marne qui pompe son eau dans la Marne.

Cette usine fournit en eau potable 1.6 million d’habitants.

 

On peut être encore plus inquiets lorsque l’on se penche sur le Plan de Prévention des Risques Inondations  et que l’on s’aperçoit que l’ETAT n’a pas de connaissance précise de la zone de fort écoulement en zone rouge.

 

Pour extrait page 10 :

«la zone rouge dans laquelle les possibilités de construction sont extrêmement limitées ; elle regroupe d'une part les secteurs d'aléas très forts (hauteurs de submersion supérieures à 2 m) et d'autre part des secteurs de moindre aléa délimités sur le plan, mais suffisamment proches du lit mineur pour que les vitesses y soient également très élevées en période de cru. En l’absence de connaissance précise de la zone de fort écoulement, une bande de 40 mètres à partir du haut de la berge du lit mineur a été instaurée, à titre conservatoire, le long de certains tronçons de la Marne, dans les zones autres que les centre urbains, les zones urbaines denses ou la ZAC de Saint-Thibault-des-Vignes »

 

 

 

Mais vous êtes ici dans la 7ème circonscription de Seine et Marne, dans le pays qui reçoit les ordures des autres.

 

 

 

Là où les populations

 doivent subir et se taire

surtout se taire.

 

 

 

 

(1)Les déchets des inondations du 28 mai au 5 juin 2016 dans les bassins amont de la Seine et de la Loire Geide et Robin des Bois, Page 20

http://www.robindesbois.org/wp-content/uploads/Dechets-inondations-Seine-Loire-GEIDE-RdB-mai-2017.pdf

 

(2) PPRI

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/7503/48649/file/Pomponne_StThibault.pdf

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/7451/48441/file/Pomponne_StThibault.pdf

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/7568/48909/file/REG_Isles_Villenoy_St_Thibault.pdf

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/7555/48857/file/NOT_Isles_Villenoy_St_Thibault.pdf

 

 

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11 août 2016 4 11 /08 /août /2016 15:56
Source DRIEE : L’évaluation préliminaire des risques d’inondation 2011 Bassin Seine-Normandie

Source DRIEE : L’évaluation préliminaire des risques d’inondation 2011 Bassin Seine-Normandie

 

Le préfet ne veut pas donner la carte des risques de submersion

pour Claye-Souilly et Mitry-Mory

en cas de rupture du barrage

ADP des Renardières !

 

 

Que nous cache-t-on  ?

 

 

Pourquoi les associations environnementales ne peuvent pas obtenir la carte des risques de submersion en cas de rupture du barrage ADP des Renardières ?

 

Le préfet se retranche derrière l’article L311-5 du code des relations entre le public et l’administration, le préfet considère que la fourniture de ce document risquerait de compromettre la sécurité publique.

 

Réponse difficile à comprendre car si le barrage faisait plus de 20 mètres de hauteur (1) le préfet serait tenu d’établir un plan particulier d’intervention dans lequel la carte de risques serait mise à la disposition de la population.

 

Mais le barrage des Renardières à une hauteur d’environ 11 mètres et dans ce cas il semblerait que l’on cache le danger aux populations pour cause de sécurité publique.

 

A notre connaissance  sur les communes de Claye-Souilly et Mitry-Mory le préfet n’a établi ni plan de prévention des risques inondation, ni même de plan de prévention des risques naturels prévisibles.

 

Pourtant en cas de rupture du barrage des Renardières, la dangerosité est élevée pour la commune de Mitry-Mory puisqu’elle se  situe dans la zone du quart d’heure, c'est-à-dire que l’eau pourrait atteindre la commune dans le quart d’heure de la rupture du barrage et pourrait atteindre Claye-Souilly dans les 2 heures (cas de figure 1).

 

 

Pour toutes informations complémentaires

 nous vous conseillons de vous rapprocher

des maires

de Claye-Souilly et Mitry-Mory

qui sont en possession du dossier complet

concernant le bassin des Renardières

et ont en mains la cartographie 

que le préfet refuse de dévoiler aux associations.

 

 

 

(1) http://www.hautes-alpes.gouv.fr/IMG/pdf/PPI-version-2012_cle1c65b2.pdf

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30 juin 2016 4 30 /06 /juin /2016 17:16
Paru sur le site Reporterre :
L’ampleur des inondations est accentuée par les mauvaises pratiques agricoles

3 juin 2016 / Marie Astier et Émilie Massemin (Reporterre) 
 

   

Après plusieurs jours de pluies torrentielles, les cours d’eau débordent et les inondations se multiplient. La faute aux éléments déchaînés ? Pas seulement. Ce phénomène naturel est aggravé par des pratiques agricoles délétères pour les sols.

Ça tombe, ça tombe, ça ne s’arrête plus. En trois jours, du dimanche 29 mai au mardi 1er juin, la Picardie, le bassin parisien et le nord de la région Centre ont reçu l’équivalent de deux mois de précipitations. A Paris, la pluviométrie a battu des records : lundi et mardi, il est tombé 61,3 millimètres d’eau, autant qu’en un mois entier ! Les conséquences ne se sont pas fait attendre : le Loing et l’Yerres, deux affluents de la Seine, sont sortis de leurs lits. Le Grand et le Petit Morin, deux affluents de la Marne, débordent aussi. A Paris, la Seine pourrait monter jusqu’à un niveau compris entre 5,30 m et 5,90 m ce vendredi 3 juin. Plusieurs villes se sont retrouvées les pieds dans l’eau : c’est le cas de Nemours (Seine-et-Marne), où 3.000 habitants ont dû être évacués du centre-ville inondé, et de Montargis (Loiret), noyé sous 1,80 mètre d’eau jeudi matin 2 juin.

 


« Ce phénomène est avant tout un problème de précipitations, de pluies longues, qui durent et qui s’infiltrent dans le sol jusqu’à saturation", dit à Reporterre Ghislain de Marsily, hydrologue et professeur émérite à l’Université Pierre et Marie Curie et à l’École des Mines de Paris. Mais pourquoi les sols saturent-ils ? Certes, ces pluies sont exceptionnelles mais, pour l’agronome Jacques Caplat, « la bétonisation, l’artificialisation des zones humides, la disparition des haies » aggravent la situation. Ce constat n’est pas nouveau, et a pu être fait à propos des inondations dans le Var, ou en qui concerne les zones humides"Mais ce dont on parle très peu et qui me semble très important, c’est l’appauvrissement des sols agricoles », nous dit Jacques Caplat.

Un sol en bon état est riche en matières organiques, c’est-à-dire en petites racines, en petites bêtes et en particulier en vers de terre qui creusent des galeries. Le sol est alors poreux, plein de petits trous, qui lui permettent d’absorber l’eau. « Marcel Bouché, un agronome qui avait fait des études sur les infiltrations d’eau, a montré qu’un sol vivant pouvait absorber jusqu’à 300 millimètres d’eau par heure ! C’est beaucoup plus que ce qui est tombé ces jours-ci. A titre de comparaison, un orage méditerranéen violent, c’est 150 millimètres d’eau par heure », indique notre expert agricole.

 

Le problème est qu’avec l’intensification de l’agriculture, « les éponges sont devenues des toiles cirées », déplore Jacques Caplat. « On a peu d’arbres et peu de rotation des cultures, donc peu de racines. Le gigantisme des parcelles a entraîné l’utilisation de machines agricoles de plus en plus lourdes, qui tassent le sol. L’eau ne peut plus s’infiltrer ! » Les haies ont été arrachées, alors qu’elles faisaient barrage aux ruissellements. La disparition des zones humides dégrade encore la situation, car elles constituaient « des espaces-tampons capables d’absorber beaucoup plus d’eau que les endroits secs », regrette l’agronome.


 

Lydia Bourguignon, agronome et fondatrice du Laboratoire d’analyses microbiologiques des sols, partage ce constat accablant en s’appuyant sur l’exemple des grandes plaines céréalières de la Beauce : « Après-guerre, dit-elle, les sols de ce territoire contenaient 4 % de matière organique en moyenne. Aujourd’hui, ce taux est inférieur à 2 %. Conséquence, les sols ne pompent plus. » Elle pointe du doigt l’utilisation de produits phytosanitaires, « le Roundup qui tue la faune capable d’aérer le sol, et des engrais qui minéralisent la matière organique, la brûlent et la consomment trop vite ».

 

Pire, le ruissellement ne se contente pas de favoriser les inondations ; il emporte de la terre à chaque grosse averse, le sol disparaît peu à peu. « On le voit sur les photos, l’eau est chargée, observe Lydia Bourguignon. La pluie entraîne la terre, le sol s’érode, la quantité de matière organique diminue. C’est un cycle infernal. »

 

Gérard Michaut, agriculteur bio dans le nord de l’Yonne, l’a constaté chez d’autres : « Ça coule, ça ravine, il y a parfois des ornières de 50 centimètres de profondeur. »

 


Et sur ces terres agricoles abîmées, aux inondations succède la sécheresse. Le sol n’a pas retenu d’eau. « Et si dans un mois, il y a un peu de chaleur, vous allez voir que le agriculteurs vous diront qu’ils ont des sols secs », prévoit Lydia Bourguignon. Au risque, même, de devoir irriguer…

 

Une situation à laquelle n’aura pas à faire face Gérard Michaut : cela fait 20 ans qu’il a adopté des pratiques de culture destinées à préserver ses sols. « Je ne laboure pas et je ne laisse jamais mes sols nus. Il faut un mélange de paille et de racines en surface pour retenir la terre, explique-t-il. Je travaille aussi perpendiculairement à la pente, et en buttes, pour faire barrage et éviter l’érosion. » Autre mesure, il met jusqu’à huit cultures différentes, successivement sur une même parcelle. « A chaque changement, cela permet d’avoir des racines et des débris différents qui favorisent la retenue d’eau et la porosité des sols ».

 

Résultat, sur ses champs en pente, « quand il y a un début de glissement de terrain, il ne part que sur deux ou trois centimètres et s’arrête tout de suite. » Il suffit d’un brin de paille pour retenir la terre. Tous ces micro-barrages additionnés permettent à grande échelle d’éviter un désastre.

 

Et ces techniques, peu à peu, tracent leur sillon dans les champs. « Quand j’ai commencé, on était 1 % des agriculteurs à les pratiquer, se souvient le paysan. Aujourd’hui nous sommes 30 % à les avoir adoptées à des degrés divers. »

https://reporterre.net/L-ampleur-des-inondations-est-accentuee-par-les-mauvaises-pratiques-agricoles

 

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22 juin 2016 3 22 /06 /juin /2016 10:04

Extrait compte-rendu réunion Territoires Risques Inondation de Meaux 13/4/2015

« Concernant la station d’eau potable de Meaux (située sur le territoire de Nanteuil), à partir du scénario R 1, elle est impactée : elle ne dispose que de 24h d’autonomie. Il n’y a pas de sécurisation de ce réseau qui alimente Villenoy, Chauconin-Neufmontiers, Crégy-lès-Meaux, Penchard, Poincy, Trilport, Nanteuil-lès-Meaux et les zones d’activités de Mareuil-lès-Meaux. Une étude de sécurisation est en cours, et des recherches en eau à l’yprésien seront effectives avant la fin de l’année 2015 sur 3 sites totalement hors zones inondables. Même en cas de succès de ces recherches en eau, il est probable que des interconnexions avec des réseaux structurants proches devront être réalisées (Syndicat de production de Marne-et-Morin, Syndicat de Crécy-la-Chapelle et environs), même pour satisfaire les besoins de crise, qui ont été estimés à 50 % des besoins habituels. Pour les autres crues, la station de pompage est située 1m à minima au-dessus des eaux. Lors de la crue centennale, la station arrête de fonctionner. » (1)

 

 

  Aujourd’hui le captage d’eau  de Nanteuil les Meaux, captage stratégique pour l’agglomération de Meaux,  n’a pas de ressource d’eau de secours en cas de crue du siècle ou de forte pollution de la Marne.

 

En effet par mesure de sécurité certaines collectivités ont  connecté entre elles leurs réseaux eau, pour éviter une pénurie en eau potable, et cela depuis de nombreuses années, mais ce n’est pas le cas de Meaux.

 

 

Pour tous renseignements complémentaires

 nous vous conseillons de vous rapprocher de

Jean-François Copé

Président de la communauté d’agglomération de Meaux.

 

 

(1) http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/16863/118331/file/CR+13+avril+2015+TRI+de+Meaux-1.pdf

 

 

Paru dans le journal la Marne :
Meaux cherche de nouveaux puits d'eau potable

L'eau du robinet est puisée directement dans la Marne. Mais comment réagir si la rivière est polluée ? La Ville creuse de nouveaux puits pour trouver de l'eau de "secours".

23/03/2016 à 11:31 par Audrey Gruaz

 

Pour le moment, à Nanteuil-lès-Meaux, la foreuse perce les différentes couches de calcaire, de sables et de gypse pour atteindre l'yprésien, où se trouve l'eau tant convoitée.

Remplir un verre d’eau c’est simple comme tourner un robinet. Et pourtant. Avant d’arriver dans au domicile des Meldois, l’eau de la Marne a subi de nombreux traitements qui l’ont rendue propre à la consommation.

« Même quand la Marne est polluée, nous sommes en capacité de traiter l’eau » évoque Cédric Dupuis, directeur du service Eau et assainissement pour la ville de Meaux, la DEA. En effet, les hydrocarbures qui pourraient polluer la rivière restent en surface et n’atteignent généralement pas les 4 mètres de profondeur, là où l’eau est pompée. « Nous savons la décontaminer » assure Cédric Dupuis.

7 600 abonnés à servir

Quand cette pollution est plus grave ou plus longue, l’usine de traitement des eaux puise alors dans ses réserves pour continuer à alimenter les 7 600 abonnés, sans que ceux-ci ne constatent de différence.

Le risque, aujourd’hui, c’est qu’une pollution plus grave que celles rencontrées jusqu’à présent ne prive les Meldois d’eau potable.

Des forages de reconnaissance

Depuis près de 5 ans, la DEA cherche de nouveaux points de prélèvement d’eau pour constituer une ressource de secours. Depuis le début de l’année, la direction de l’eau et de l’assainissement réalise trois forages de reconnaissance à Nanteuil-lès-Meaux, Chauconin-Neufmontiers et Trilport. Pour le moment, l’entreprise en charge du forage creuse un trou de 130 mètres de profondeur pour atteindre l’yprésien. Il s’agit de la couche argileuse de laquelle l’eau peut être extraite.

Il faudra encore entre 4 et 6 mois avant d’avoir une idée précise des résultats des études. Pour autant, l’eau ne sera pas disponible tout de suite. « Une fois que nous aurons le feu vert pour aller au bout, il faudra lancer toute la procédure d’appel d’offres, puis les travaux de forage d’exploitation. Nous devrons aussi définir quels types de filtration seront nécessaires en fonction de la qualité de l’eau que nous aurons trouvée. Cela peut prendre encore entre deux à trois ans » complète Cédric Dupuis.

 

 

http://www.journallamarne.fr/2016/03/22/consommation-la-ville-cherche-de-nouveaux-puits-d-eau-potable/

 

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