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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 10:02
Jane Buisson, présidente de Nature Environnement 77 lors de son intervention à Meaux le 16 avril 2011
Paru sur le site Romandie News :
Des milliers de manifestants contre l'exploration du gaz de schiste à Meaux

PARIS - Entre 1.500 personnes selon la police et 2.000 selon les organisateurs ont manifesté samedi à Meaux (Seine-et-Marne) pour dénoncer les permis d'exploration du gaz et du pétrole de schiste accordés par le gouvernement, et en demander le retrait définitif, a constaté un journaliste de l'AFP.

A l'appel du collectif Stop Pétrole de schiste 77, les manifestants se sont d'abord rassemblés place de l'Europe où de nombreux orateurs ont appelé à plus de vigilance et au maintien de la mobilisation, sans se contenter des dernières annonces du gouvernement à ce sujet.

"C'est très important que la mobilisation populaire continue jusqu'à ce que les permis d'exploration soient abrogés et qu'une loi soit votée et entre en vigueur", a lancé Eva Joly, candidate aux primaires d'Europe Ecologie Les Verts (EELV). "L'exploration du gaz de schiste est un contresens de l'histoire, c'est très destructeur du paysage, c'est très dangereux pour la santé, nous n'en voulons pas", a-t-elle dit.

Sur de nombreuses banderoles et pancartes, les anti-schistes disaient "Non à la fracture hydraulique", "Gaz-toi pauv'con" ou encore "Pas la peine d'inSCHISTEr".

Face à une mobilisation qui ne faiblit pas, "le gouvernement répond avec un art consommé d'enfumage" pour faire oublier qu'"ils ont consenti à livrer notre terre à ces destructeurs (compagnies américaine Toreador et Hess, Ndlr) a ironisé Jane Buisson, de Nature et Environnement. Pour Corinne Lepage députée européenne Modem, si le gouvernement recule aujourd'hui c'est qu'il pense aux échéances de 2012 et elle s'est offusquée que l'"on ne parle pas beaucoup du code minier", qu'"il faut également revoir".

Après une heure et demi de rassemblement, les manifestants ont défilé dans les rues de Meaux.

(©AFP / 16 avril 2011 17h23)

 

lien vers l'article :  http://www.romandie.com/infos/news2/110416152354.42ou6eyy.asp

 

 

d’autres articles sur le même sujet :

http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/18/1061544-Des-milliers-contre-les-gaz-de-schiste.html

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/les-opposants-au-gaz-de-schiste-maintiennent-la-pression-16-04-2011-1410754.php

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Gaz-de-schiste-Manisfestations-en-France-temporisation-au-gouvernement-300295/?sitemapnews

 

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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 13:37

 meaux 15.4.2011.

 

Des grand-mères s’appuyant sur leur canne se côtoyaient avec les plus jeunes dans les poussettes, le spectacle était impressionnant, de  mémoire de briard  Meaux « la ville du fromage de Brie » n’avait jamais connu une telle manifestation en faveur de  la protection de son environnement.

meaux 15.4.2011...

 

 

Hier les seine et marnais ont dit « stop » à la destruction de leur patrimoine environnemental.

Le profit de quelques uns ne doit pas se faire au détriment de la population seine et marnaise.

 

 

 

 

  A noter l’intervention très applaudie de Jane Buisson, présidente de Nature Environnement 77, fédération d’associations environnementales de Seine et Marne qui traita du sujet de l’eau :

 

                                                « Notre or, notre eau »



meaux 15.4.2011 jane

 

La Seine et Marne dit 

 

« stop » à la destruction

de son patrimoine environnemental

  

« Assez à la pollution de ses nappes phréatiques »

par les décharges, activités industrielles polluantes, pesticides….

 

 

« les seine et marnais ne veulent pas servir de cobayes »

 

- 1er projet en France de stockage de CO2 (gaz carbonique)  dans les aquifères salins sur le site de la décharge Rep Veolia de Claye-Souilly.

- prospection d’huile de schiste.

 

 

 

 

 

 

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 17:06
Paru sur le site du Parisien 77 :
La mobilisation s’étend contre le pétrole de schiste

Le mécontentement contre l’exploitation du pétrole de schiste gagne du terrain. Après Doue et Blandy-les-Tours, une réunion a rassemblé samedi soir 400 personnes à Donnemarie.

PASCAL VILLEBEUF | Publié le 04.04.2011, 07h00

DONNEMARIE, SAMEDI, 21 HEURES. Elus, citoyens, associations se sont mobilisées contre l’exploitation du pétrole de schiste. De gauche à droite : Simone Demange, maire de Cessoy-en-Montois, Serge Rossière-Rollin, maire de Donnemarie, Marie-Paule Duflot, présidente de Nature Environnement 77, et Emmanuel Thévenon, responsable d’un collectif de 70 personnes dans la région. | (LP/P.V.)

« La plus grande inquiétude règne concernant une future exploitation de pétrole de schiste dans la région de Donnemarie-Provins. Pas question d’accepter d’éventuelles pollutions de nos nappes phréatiques, nous voulons lancer une mobilisation sans précédent, avec les autres collectifs du département. S’il le faut, nous ferons des opérations coup de poing », annonce Serge Rossière-Rollin, maire de Donnemarie-Dontilly.

SUR LE MÊME SUJET

Samedi soir, près de 400 habitants avaient fait le déplacement, notamment pour écouter Marie-Paule Duflot, présidente de Nature Environnement 77, l’une des chefs de file de la contestation.

« Voilà un mois, je me suis rendue à Cessoy-en-Montois, alertée par un étrange manège, sur un champ pétrolier, raconte-t-elle. On a vu une dizaine d’énormes camions alignés, des dizaines de sacs de chlorure de potassium. Tout était prêt pour des tests d’exploitation de pétrole de schiste. » Et d’expliquer les risques : « Cette extraction nécessite un forage horizontal profond. Pour aller chercher l’huile de pétrole lourde, il faut fracturer des roches argileuses, en injectant des milliers de litres d’eau, sous haute pression, accompagnés de produits chimiques. Il est là, le danger ! En pompant l’eau mélangée au pétrole, on peut aussi récupérer des métaux lourds et même des éléments radioactifs ! » « Notre nappe de Champigny est en danger, renchérit le maire. Déjà, son niveau est très bas. Savez-vous que, pour un seul puits, il faudra utiliser 220 000 m3 d’eau par an ? C’est la consommation de notre commune ! »

Jacques Ballot, conseiller général (DVD) du canton, met le feu aux poudres. « Ces projets sont importants pour l’indépendance énergétique de la France! » « Ouh ouh! Nous, on n’en veut pas », crient des habitants. Stéphane, de Mons-en-Montois, s’énerve : « Dans le passé, on a déjà eu la pollution au mercure de Sainte-Colombe, ça suffit! » Une habitante clame : « On a choisi cette région pour respirer. Avec les pesticides, les boues d’épuration, où va-t-on? » Marie-Paule Duflot annonce que des exploitations vont avoir lieu à Maison-Rouge, Saint-Mars, autour de Jouy-le-Châtel, Bannost-Villegagnon. « Nous allons inciter les 514 maires du département à prendre des arrêtés pour freiner ces projets. Une pétition va aussi être lancée. Il faut aller vite. Car des experts ont été désignés par l’Etat pour examiner ces projets. Un premier rapport doit tomber le 15 avril. Et les forages pourraient redémarrer », indique Paul-Noël de Haut, un des responsables de l’Union des maires.

 

Renseignements sur www.stop-petrole-de-schiste77.com.

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/la-mobilisation-s-etend-contre-le-petrole-de-schiste-04-04-2011-1391735.php

 

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 20:10

Laisser les intérêts financiers

venir pourrir la Seine et Marne,

n’est-ce pas déjà fait ?

 

Pourquoi a-t-on accumulé

 autant de décharges,

 incinérateurs et site polluants

dans le Nord Seine et Marne ?

Extrait de l’article paru sur le site collectif départemental 77 :

Lettre ouverte d’un professionnel géologue pétrolier

30 mars 2011 | Auteur: webmaster du collectif

 

Je m’appelle Bernard Collot, j’ai 57 ans et je suis, comme vous sans doute, un amoureux de cette région où je suis arrivé pour la première fois il y a 44 ans. Expatrié en Amérique du Nord, en Allemagne et en Irlande pendant plus de 20 ans, je n’ai jamais eu pour autre objectif que de vivre un jour dans ce pays. Compagnon d’une commerçante de la région, j’ai maintenant réalisé ce rêve. C’est pour cette raison que je viens vers vous aujourd’hui :

 parce que je n’ai pas l’intention de laisser des grands intérêts financiers venir pourrir ce pays.

C’est de cela qu’il s’agit ici.

Comme vous, j’ai entendu parler de cette histoire de « gaz de schistes » pour laquelle des réunions publiques sont tenues, des tracts distribués, des articles publiés. Initialement, je n’y ai pas prêté attention parce que, ancien géologue pétrolier spécialisé dans l’analyse du risque, je suis « sorti » de ce domaine il y a 15 ans déjà. Jusqu’à ce que, il y a quelque temps, je m’y intéresse de plus près et découvre l’effrayante réalité de la situation. Certains voudraient vous faire croire que le « gaz de schiste » est une formidable opportunité, une porte ouverte vers l’indépendance énergétique. C’est faux. Il n’existe tout simplement pas dans le sous-sol de la couverture sédimentaire du sud du Massif Central des schistes dont le contenu en gaz pourrait être extrait sans risque majeur. Tous ceux qui vous disent le contraire sont des menteurs, des inconscients, ou des incompétents. Je défie quiconque de prouver le contraire.

Moi qui ne suis jamais descendu dans la rue, qui n’ai rien d’un homme politique ou même d’un militant, je viens vers vous aujourd’hui pour vous dire combien, dans la lutte qui commence et qui va durer des années, votre contribution va être fondamentale. Des associations, des collectifs de lutte, des élus, vont avoir besoin de chacun de nous pour s’opposer à des puissances financières que même nos dirigeants nationaux ne contrôlent plus. Dans ce combat pour la préservation de notre environnement, de notre mode de vie, et de l’alimentation en eau des générations qui nous suivront, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Plus que jamais, il est vital que chacun élève son degré de conscience en apportant à nos élus et aux militants qui travaillent à préserver nos intérêts le support dont ils vont avoir besoin.

Quel que soit vos opinions politiques et les divergences que vous pourriez avoir avec vos élus locaux, rejoignez un collectif, assistez aux réunions, lisez ce qui vous sera distribué. Dans cet effort de compréhension qui va être le vôtre, il vous faudra rester critique. Parmi les multiples témoignages d’experts auxquels il sera fait appel ou référence, efforcez-vous d’écarter tous ceux dont la crédibilité sera douteuse parce qu’émanant d’entités liées directement ou indirectement à des intérêts financiers. Car la puissance des intérêts en jeu ici est telle que l’on peut s’attendre à une masse de désinformation. Dans le bassin parisien, la société REALM prétend « puiser dans 75 milliards de barils de pétrole piégé dans des schistes » (édition du Globe & Mail du 13 janvier 2011). En supposant qu’elle ne produise qu’un seul pour cent de ce volume, la valeur nette de cette production excéderait 10 milliards d’euros sur leur seule concession. Une telle perspective de profit autorise toutes les formes de « communication » et de lobbying… Il nous faudra donc être particulièrement attentif aux analyses des rares experts dont l’indépendance, le désintéressement, et la compétence ne souffriront aucun doute.

……..

lien vers l’article : http://www.stop-petrole-de-schiste77.com/?p=223

 

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 10:22

Article paru sur le site Greenpeace :

 

Energie / Climat | le 23 mars 2011

Pétrole de schiste : les forages démarreront bien le 15 avril !

On a cru à une bonne nouvelle. Le 11 mars dernier, les médias et les listes de diffusions l’annonçaient : le Premier ministre François Fillon rassure les français en annonçant que sur le gaz et les huiles de schiste, rien ne passera avant la mi juin.

 Voici les termes de la lettre envoyée par le Premier ministre à Nathalie Kosciusko-Morizet (Ecologie), Claude Guéant (Intérieur) et Christine Lagarde (Economie): « je vous demande de bien vouloir mettre en oeuvre, dans la limite de vos attributions respectives, les procédures administratives nécessaires pour qu’aucune opération de forage non conventionnel ne soit engagée avant que les rapports n’aient été rendus publics. »

Et lorsqu’on décrypte les méandres de la communication de Matignon, la situation en Seine et Marne et dans l’Aisne n’a pas du tout bougé avec la décision et déclaration de François Fillon. Avec ce courrier, le Gouvernement a mis en œuvre un bel exercice de style mais n’a freiné ou arrêté concrètement. Au contraire, il autorise noir sur blanc, dès le 15 avril, des travaux de forages verticaux –dits conventionnels- qui ne sont en fait que la première étape vers de la fracturation hydraulique.

Dans un article paru dans le Parisien Seine et Marne édition du 13 mars, on découvre que Toréador et Hess répondent eux même aux journalistes qu’ils comptent bien débuter leurs opérations de forages dès le 15 avril. Après quelques recherches auprès de sources bien informées, il semble que, malgré l’annonce du premier ministre, les travaux de forage préliminaires débuteront bel et bien sur les premiers permis –comme celui de Doue- dès la mi-avril.

Il ne s’agit bien évidemment pas encore de fracturation hydraulique mais de leurs préliminaires… Les industriels du pétrole n’ont donc pour l’heure rien changé de leurs plans, à peine ont-ils été pour l’heure un peu décalés.
Le gouver
nement semble naviguer à vue, et beaucoup plus négocier avec les dits industriels qu’écouter l’immense mobilisation qui est monté au sud comme au nord contre les gaz et pétroles de schiste.

Gaz de schiste, pétrole de schiste : même combat !

 

Lien vers l’article :

 

http://energie-climat.greenpeace.fr/petrole-de-schiste-les-forages-demarreront-bien-le-15-avril?__utma=1.389680905.1299244415.1300882457.1300899612.42&__utmb=1.1.10.1300899612&__utmc=1&__utmx=-&__utmz=1.1300013674.10.2.utmcsr%3Dpresse.greenpeace.fr|utmccn%3D%28referral%29|utmcmd%3Dreferral|utmcct%3D/news/urgence-nucleaire-au-japon-4-nouvelles-questions-a-se-poser-2770-13032011&__utmv=-&__utmk=-

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 17:33

Paru sur le blog NE 77 le 5/3/2010 :

 

Pétrole de schiste : Que se passe-t-il à Donnemarie, Vaudoy et Jouy-le-Châtel ?

 

Information récemment confirmée par les services de l'état : il y a bien des fracturations hydrauliques en cours sur la concession de Champotran (Vermilion)

  

au Vaudoy-en-Brie, une plateforme tout nouvellement

retravaillée et agrandie

 

à Jouy-le-Châtel, une nouvelle implantation avec conteneurs de produits chimiques...

 

 

 

Et sur la concession de Donnemarie, de très nombreux camions citerne et des sacs de chlorure de potassium.

Chantier de forage en préparation ?... Fort probablement !!  Quelles techniques seront ensuite utilisées pour récupérer le pétrole ? Fracturation hydraulique ou pas ?

 

 

Lien vers l'article :

 http://nature.environnement.77.over-blog.com/article-petrole-de-schiste-que-se-passe-t-il-a-donnemarie-vaudoy-et-jouy-le-chatel-68692839.html

 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 20:00

« A Doue hier

La Seine et Marne

a dit ça suffit »

 

Décharges et Incinérateurs

Raffinerie de Pétrole

Acièries

Sites Seveso

Aéroport de Roissy…

 

Recherche d’huile de schiste à Doue...

 

et demain ce sera quoi ?

 

 

Le 1er essai de stockage de gaz carbonique CO2

en France

dans les aquifères salins à Claye-Souilly ?

 

 

Les Seine et Marnais

 ne sont pas des cobayes

  

doue 5.3.2011...

 

Manifestation 5/3/2011 à DOUE 77

 

doue 5.3.2011

 

 

 Article paru sur le site NE77 :

 

à Doue le rassemblement était impressionnant

malgré le temps frisquet et la longue approche à pied, les participants à la manifestation contre l'exploitation des pétrole et gaz de schistes étaient très nombreux ! 

bravo à tous, il faut que chacun, dans sa ville ou son village fasse passer le message :  

la recherche de pétrole ou de gaz non-concentionnels utilisant la technique de fracturation hydraulique est un non-sens environnemental, écologique, sanitaire et économique.

Le 16 avril, une nouvelle journée de protestation aura lieu, partout en France où ont été attribué des permis de recherche de gaz ou pétrole de schist. Nous espérons que les Seine et Marnais, tous concernés par ce problème seront nombreux à participer à cette journée.

vous pouvez regarder des images de la journ ée du 5 mars ci-dessous ..

 

       

 Lien vers l'article :

 http://nature.environnement.77.over-blog.com/article-a-doue-demain-ce-qu-il-faut-apporter-68609096.html

 

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 13:17

Paru sur le site Nature Environnement 77 :

Mardi 8 février 2011 2 08 /02 /Fév /2011 09:24

Le point sur les pétrole et gaz de schiste

 

De nombreux journalistes, associations, individuels nous contactent

pour obtenir à la fois des informations, mais aussi le point de vue de

 Nature Environ

Techniques d'exploitation, conséquences environnementales, impact sur le développement des énérgies renouvelables...

Lire la position de NE77 http://nature.environnement.77.over-blog.com/ext/http://www.asmsn.org/Liens/Petroles.pdf

nement 77 sur ce problème.

 

Lien vers l’article http://nature.environnement.77.over-blog.com/

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 18:32

Paru sur le blog Nature Environnement 77 :

Vendredi 28 janvier 2011 5 28 /01 /Jan /2011 17:42

Ruée sur l’or noir, nouvel Eldorado en Seine et Marne ?

Un prix du baril au plus haut, un code minier favorable, des techniques d'exploitations pour le pétrole non conventionnel, voici réunis tous les éléments pour que démarre une ruée vers le pétrole en France et en particuliers dans le Bassin Parisien. (voir nos articles ci-dessous)

 

Cependant, la technique de la fracturation hydraulique qui est employée pour récupérer les huiles et les gaz de schistes pose de nombreuses questions environnementales. Lire l'article d'Henri Delgrange, géologue, membre de Nature Environnement Environnement 77.    http://nature.environnement.77.over-blog.com/ext/http://www.asmsn.org/Liens/DelgrangeBlog.pdf

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 12:28
SEINE ET MARNE 
 UN NOUVEAU RISQUE POUR L’ENVIRONNEMENT :
EXPLOITATION  DE L'HUILE DE  SCHISTE ?
Après le projet d’enfouissement
de gaz carbonique CO2 à Claye-Souilly
sur le site de la décharge Veolia
De nouveaux projets pour la Seine et Marne :
Exploration du sous-sol pour rechercher de l'huile de schiste 
Article paru sur le blog NE77 

 

 

 Dimanche 2 janvier 2011

carte pétrole 2010

On en parle depuis quelques mois : la presse en a fait état récemment.

Qu'en est-il vraiment ?

Oui, il y a du pétrole dans le sous sol du bassin parisien. Ça, on le sait depuis bien longtemps, mais les quantités extraites restent pour l'instant très modestes, et les réserves de pétrole « pas cher car facile à extraire» sont très faibles.

La nouveauté est que, les techniques ayant évolué, on sait désormais extraire des hydrocarbures lourds cachés à 2000 m de profondeur, avec un coût financier acceptable. Pour cela, il faut "craquer" le mélange shistes- hydrocarbures avec de l'eau chaude sous pression.

Cette opération de craquage (forage vertical jusqu’à – 2000 m puis forages horizontaux, jusqu’à 8 km de distance)  permet à la fois d'ouvrir des fissures dans la roche, mais aussi de casser les longues molécules d’hydrocarbures pour les transformer en molécules plus courtes et plus fluides que l'on peut extraire plus facilement.

 La carte ci-contre vous montre que désormais plus de 80% de la Seine et Marne, plus des 2/3 des Yvelines et presque la moitié du 91 sont couverts par des demandes de permis de recherche émanant d'une dizaine de compagnies pétrolières, ou des permis déjà accordés à ces entreprises.

  Qu'en penser ?

  • Quel sera le rendement carbone de cette nouvelle technique d'extraction, si l'on prend en compte l'énergie qui va être dépensée pour réaliser les forages de reconnaissance, puis, pour exploiter, construire de nouveaux forages (qui doivent être assez rapprochés), comprimer et chauffer l'eau, traiter l'eau souillée, transporter les hydrocarbures extraits par camions, puis construire les pipeline d'acheminement, etc  ?
  • L'un des problèmes majeurs en Seine et Marne est celui de l'eau : depuis plusieurs années nos nappes phréatiques sont très basses et n'arrivent pas à "remonter" et la préfecture a mis une grande partie du département en "crise sécheresse renforcée" depuis plus de deux ans sans interruption. Comment pourra-t-on concilier les économies d'eau nécessaires avec cette nouvelle technique d'extraction qui consomme beaucoup d'eau ? Il faudra choisir : préserver la ressource en eau ou dérouler le tapis rouge aux industries du pétrole !!
  • Les produits d’injection : de l’eau sous pression, mais aussi du sable et des produits chimiques (benzène entre autres) dont la composition exacte est secrète, qui pourraient, s’ils migraient vers les nappes phréatiques générer une pollution chimique de nos réserves d’eau

 Ces problèmes sont déjà très importants, mais c'est sans tenir compte du fait que d'autres risques devraient nous mettre en alerte : outre Atlantique les dégâts environnementaux causés par cette nouvelle technique sont réels et les populations se révoltent ...

 

Ce qu’il faut bien comprendre : l’intérêt des compagnies pétrolières n’est pas le bien de l’humanité mais de pouvoir vendre et de faire des bénéfices.

 

Si les sommes considérables mises en jeu dans cette extraction pétrolière étaient investies en économies d’énergie, cela laisserait plus de pétrole dans notre sous sol, éventuellement pour les générations futures , produirait moins de CO2 dans l’atmosphère, et une qualité de la vie au moins équivalente.

 

lien vers l'article : http://nature.environnement.77.over-blog.com/article-du-petrole-en-seine-et-marne-64165730.html

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