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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 08:16

 

L’ETAT français

protège t-il les riches  au mépris des pauvres ?

A vous de juger

 

Après avoir refusé les forages pétroliers dans le Lubéron (Vaucluse) (1)

Mme Ségolène Royal

suspend les essais près du parc naturel

de Port Cros dans le Var

Essais

Qui offrait des perspectives offshore aux industries minières et pétrolières.

 

 

Mais quant il s’agit de forer en Seine et Marne

 ou d’y implanter des décharges

on n’entend pas

 Mme Ségolène Royal

 

Il n’y a pas  que le Var et le Vaucluse qu’elle doive préserver.

 

 

Le Lubéron et le Var des secteurs  très prisés par les riches industriels, artistes,

Elus…., on  y trouve régulièrement des propriétés qui dépassent le 10 millions d’euros.

Ces mêmes industriels qui ont les portes grandes ouvertes au ministère de l’écologie.

 

(1)http://adenca.over-blog.com/article-madame-segolene-royal-protege-le-luberon-mais-que-fait-elle-pour-la-seine-et-marne-124756442.html 

 

Paru sur le site Nice Matin.com :

 

Publié le mardi 09 décembre 2014 à 16h50  - 5

 

Patrice Lapoirie

Le projet d'implantation de plates-formes d'essai et d'expertise par grands fonds, au large du Levant, a été suspendu par le Ministère de l'Ecologie et du Développement durable.

>> RELIRE. Abyssea: des essais sous la mer porteurs d'emplois mais qui inquiètent

Situé dans le sanctuaire des mammifères marins Pélagos et dans l'aire adjacente marine du Parc National de Port-Cros, ce projet offrait des perspectives offshore aux industries minières et pétrolières.

Face à une forte levée de boucliers des élus du littoral, des écologistes et des personnels du parc national, Ségolène Royal vient d'annoncer la suspension de la procédure d'autorisation qui fait suite à l'enquête publique.

"J'ai demandé au Conseil général de l'environnement et du développement durable d'étudier un autre lieu d'implantation. Dans l'attente des résultats de cette expertise, je demande de ne pas poursuivre la procédure d'autorisation", écrit la ministre.

 

http://www.nicematin.com/derniere-minute/segolene-royal-suspend-le-projet-abyssea-au-large-des-iles-d-hyeres.2018682.html

 

 

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7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 09:50

 

Le dernier cadeau à la Seine et Marne 
de Nicole Klein
préfète de Seine et Marne
avant son départ

 

 

Paru sur le site  Gaz et huile de schiste : NON MERCI :

L'exploration du pétrole de schiste se poursuit.

Publié le jeudi 31 juillet 2014 21:32

 

La préfecture de Seine-et-Marnea donné acte ce 29 juillet de la demande de sismique sur Champotran déposée en avril dernier par Vermillon REP.
Crédit image © 

 Steve Holbrook.
Par AlainR le 31.07.2014, mis à jour le 01.08.2014.

 

 

Malgré nos arguments développés dans Non à la sismique Vermillon sur Champotran ! et adressés au cours d'unecyberaction express dès le 25 juillet, Mme la préfète de Seine-et-Marnea signé le 29 juillet l'arrêté préfectoral n°2014/DCSE/M/015 donnant acte à la société Vermillion REP de sa déclaration de travaux miniers sur la concession d'hydrocarbures liquides ou gazeux dite de "Champotran".
Dès lundi 4 août prochain et jusqu'à fin novembre 2014 les camions vibrateurs vont pouvoir sillo
ner 160 km2 sur tout ou partie de 18 communes seine-et-marnaises. Voir La campagne d'acquisition de données géophysiques de Champotran.

 

Nous notons et regrettons :

 

1. Que la Circulaire MEDDE du 21 septembre 2012 nesoit pas prise en compte, alors que Mme la préfète la utilisé au moins 9 fois pour interdire les drains horizontaux des déclarations d'ouverture de travaux miniers, DOTM, de Zaza Energy France, ZEF, ex-Toreador.

Voir Prescriptions complémentaires

 

Extraits de cette Circ. à destination des préfets :

 

"...La présente circulaire vous rappelle l’état du droit en matière de recherche d’hydrocarbures et précise les conditions d’encadrement et de contrôle de ces activités, qu’il vous appartient de mettre en œuvre au regard des enjeux de protection de l’environnement.

(...)

Les travaux d’exploration par campagnes de géophysique utilisant la technique de sismique réflexion sont nécessaires pour mieux connaître la nature du sous-sol. Ils nepourront être réalisés que dans les zones géographiques où cela peut être justifié par la recherche d’hydrocarbures conventionnels..."

 

Ayant démontré dès le 24 juillet, l'intérêt de Vermillon REP pour le pétrole de schiste du Lias notre interprétation de cette Circ. nous semblait devoir conduire au rejet de cette demande de sismique.

 

2. Que cette Circ. n’apparaît pas non plus dans l'arrêté préfectoral n°2014/DCSE/M/012 du 15 juillet 2014 autorisant l'ouverture de travaux miniers sur la concession d'hydrocarbures de "CHAMPOTRAN".

 

3.  Qu'a contrario de certains maires impactés par les projets de Vermillon dans l'Essonne,  aucunedes 18 communes concernées, informées par courrier préfectoral du 28 mai 2014, n'ont apparemment formulé d'objections.

 

4. Que seuls les intérêts visés à l'article L161-1 du Code minier sont protégés par cet AP.

 

 

Alors que Vermillon s'est à de multiples occasions déclaré prêt à explorer et exploiter ces roches-mères au sein desquelles il a déjà pratiqué des tests de fracturation, qu'en est-il de la certainereconnaissance de ces roches-mères du Lias de la concession de Champotran, du permis d'exploration de Saint-Just-en-Brie et de la future concession de la Conquillie ??? ​

 

 

Nous souhaitons aux fonctionnaires de la préfecture de Seine-et-Marne mutés cet été réussite professionnelle et épanouissement personnel dans leurs nouvelles fonctions.

http://www.nongazdeschiste.fr/index.php/actualites/france/334-l-exploration-du-petrole-de-schiste-se-poursuit

 

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 14:34

 

 

Seine et Marne

Jouarre

 

 

Paru sur le site Reporterre le quotidien de l’Ecologie :

 

Ecologie

A Jouarre, des activistes ont investi la tour de forage du pétrole de schiste

Linda Maziz (Reporterre)

dimanche 22 septembre 2013

Ils en ont assez d’être les "dindons de la farce" : la farce jouée par le gouvernement qui interdit officiellement la fracturation hydraulique, mais laisse des compagnies chercher du pétrole de schiste. Ce dimanche à l’aube, une trentaine d’activistes ont investi la plate-forme de forage de la compagnie Hess Oil, à Jouarre, en Seine-et-Marne.Reporterre raconte.


- Jouarre, "La Petite Brosse", Reportage

« On peut y aller, la voie est libre ». Il est 6h30 ce matin quand Marie-Dominique, partie en repérage, rejoint le reste du groupe, resté légèrement en retrait, pour plus de discrétion. C’est le signal que tout le monde attendait. A partir de cet instant, tout va très vite. Chacun a en mémoire le briefing de la veille et sait ce qui lui reste à faire. Juste le temps d’un dernier conseil avant de reprendre la voiture. « N’hésitez pas à prendre des initiaves. Une action se joue aussi au culot ».

A peine trois minutes plus tard, un premier militant s’éjecte d’un des six véhicules et passe de l’autre côté du grillage. Par chance, la porte n’est pas cadenassée. Il s’empresse de déverrouiller cette issue de secours pour libérer l’accès au reste du groupe. « Faites attention, soyez discret, il y a des ouvriers sur le site », prévient quelqu’un en tête. Mais l’effet de surprise aidant, les quelques employés n’ont rien tenté pour les empêcher d’accéder aux installations.

 

Avant qu’ils puissent réaliser ce qu’il se passe, la trentaine d’activistes est parvenue à se faufiler jusqu’à la plate-forme, à monter les escaliers et à investir la foreuse. Certains commencent à s’enchaîner aux structures métalliques. Pendant qu’ils verrouillent leurs cadenas et optimisent le blocage, quatre grimpeurs ont comme prévu pris d’assaut l’échelle qui va leur permettre d’accéder à la tour de forage, et d’atteindre le point culminant du derrick, à 26 mètres de haut. C’est de là qu’ils comptent déployer leur banderole « Stop forage ». Il est 6h40, le jour peut se lever. La plateforme pétrolière de Jouarre, en Seine-et-Marne, est belle et bien occupée.

 

Les dindons de la farce en ont assez 

Le message, qui s’étend sur douze mètres de long, recouvre tout un côté de la tour. Mais ici, à Jouarre, le mal est fait. Le trou dans la croûte terrestre a déjà été percé. La foreuse est descendue à plus de 3 000 mètres de profondeur et les travaux démarrés le 6 août sont maintenant terminés. Le démontage de l’installation a d’ailleurs débuté cette semaine. Pour les militants, il a fallu agir vite pour être en mesure de réunir les troupes avant que la foreuse ne soit démontée et envoyée faire ses trous ailleurs, « probablement vers Nogent-sur-Seine, sur une plateforme située juste à côté d’une centrale nucléaire, avance l’un d’eux. Mais peu importe la prochaine destination, où qu’elle aille, elle ne sera jamais la bienvenue ».

 

Car faire des trous partout, c’est évidemment contraire aux engagements du gouvernement. Par cette action, ils entendent exiger la fin des forages exploratoires visant le gaz de schiste, de houille et l’huile lourde, l’abrogation de tous les permis de recherche portant sur ces hydrocarbures, le rejet de toutes les demandes de permis en cours d’instruction et l’abandon des projets similaires. Et pour traduire cette opposition d’envergure nationale, ces militants sont arrivés de toute la France pour tenter d’immobiliser la foreuse. De l’Ile-de-France bien sûr, mais aussi de la Saône-et-Loire, du Gard, de la Lozère, des Bouches-du-Rhône ou encore de l’Hérault. La plupart appartiennent à des organisations écologistes, mais aujourd’hui, tous ont décidé d’agir sans étiquettes et de revendiquer l’action au nom du collectif des « Dindons de la farce ».

Un nom qui se veut évocateur de la mascarade qu’ils voient se dérouler sous leurs yeux. Car même si la loi Jacob du 13 juillet 2011 interdit la fracturation hydraulique pour extraire les gaz de schiste, en raison de ses dangers pour l’environnement, tous les permis de recherche ciblant les hydrocarbures non-conventionnels n’ont pas été annulés. C’est le cas du permis de Château-Thierry, sur lequel s’est basé la compagnie américaine Hess Oil pour forer à Jouarre. Officiellement, rien d’incompatible avec la nouvelle législation, se défend la société américaine qui prétend qu’il ne s’agit là que d’un programme de recherche destiné à analyser les réserves de pétrole conventionnel et que d’une simple mise à jour cartographique du sous-sol du bassin parisien.

« Il nous prenne vraiment pour des billes, s’énerve Isabelle Levy, porte-parole du collectif local, qui est arrivé sur place à sept heures, dès qu’elle a appris la nouvelle. La compagnie cherche du pétrole de schiste. Tout le reste, ce n’est que du blabla, c’est de l’emballage. Le problème, c’est que leur stratégie de communication fonctionne. Sauf qu’il est de notoriété publique que lorsque le permis a été octroyé en 2009, c’était écrit noir sur blanc que c’était des huiles de roche qu’ils allaient chercher. Mais comme aujourd’hui, c’est devenu un gros mot, on nous raconte que c’est pour faire de la cartographie et pour aller chercher du conventionnel ». 

Pour ce collectif, la cartographie, le conventionnel, ces mots sont un prétexte. Les réserves sont largement connues après cinquante années d’exploitation pétrolière en région parisienne, et ce forage ne laisse planer aucun doute quant aux intentions de la compagnie pétrolière. Même si la loi lui interdit pour l’heure de passer à l’acte, Hess Oil prépare le terrain en attendant la brèche juridique ou administrative qui lui permettra de lancer les hostilités. « C’est la technique du pied dans la porte. Une fois qu’ils sont dans le trou, on peut toujours essayé de les en sortir », alerte Estelle Tardy, une des porte-parole du collectif les dindons de la farce.

« Il était temps de passer à l’action, parce que les pétroliers, eux, ils avancent,souligne Xavier Renou, des Désobéissants. C’est maintenant qu’il faut les arrêter. » Dépôt de permis, forage, recueil de données. Le lobby pétrolier semble prêt à tout pour faire passer la fracturation hydraulique en France. Guettant la faille, il joue sur tous les fronts, politique, économique et évidemment juridique. « Il est évident que les sociétés misent sur une évolution de la loi, voire son invalidation », craint Estelle Tardy, venue de Lozère.

C’est en tout cas ce que laisse craindre la question prioritaire de constitutionnalité déposée par la compagnie texane Schuepbach qui espère ainsi lever l’interdiction.

Le Conseil constitutionnel doit se prononcer d’ici le 24 septembre. « La menace est réelle", assure David Escalier, jardinier biologiste de profession, qui fait partie de ceux qui ont déployé la banderole. Il est venu spécialement de Marseille pour participer à cette action. « Je suis là pour protester contre ce forage coûteux, dangereux pour l’environnement, contraire à la transition énergétique et à tout ce que Hollande nous a promis. Ce que je fais aujourd’hui, je le fais pour la France ».


Actualisation 9 h 30 

Tous les activistes ont été fouillés, palpés, et leur identité a été relevée. Les gendarmes leur ont remis une convocation pour une audition libre. Tout le groupe a été libéré, sauf les quatre perchés qui sont toujours en haut.

 

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1 août 2013 4 01 /08 /août /2013 11:22

 

 

 

Paru sur le site FNE :

 

 

FNE, IDFE et NE 77 disent NON aux huiles de schiste et appellent à manifester

 

Depuis plusieurs semaines, la société Hess Oil, détentrice d’un permis d’exploration s’apprête à réaliser des forages à Jouarre (77). Les citoyens, opposés à cette énergie du passé, ne sont toujours pas entendus et ce malgré le débat sur la transition énergétique. France Nature Environnement et Nature Environnement 77 appellent donc à manifester aux cotés des collectifs anti-gaz et huiles de schiste ce samedi 3 août à Jouarre (77).  

Pétrole ou gaz, même dégâts, même combat


Ja
ne Buisson, présidente de NE 77 s’interroge : « Les sociétés pétrolières ne se cachaient pas, lors de l’obtention de leurs permis d’aller chercher des huiles de schiste. Comment pourrait-il en être autrement aujourd’hui ? ». Par ailleurs, François Hollande a déclaré le 14 juillet dernier que l’exploration pour les gaz de schiste ne verrait jamais le jour sous sa présidence. FNE, IDFE et NE77 ne peuvent croire que les huiles de schiste aient été omises volontairement par le chef de l’Etat et tiennent à rappeler que la seule méthode existante pour aller chercher des hydrocarbures dans la roche mère est la fracturation hydraulique, interdite en France.

Le débat sur la transition é
nergétique a permis l’expression de nombreux acteurs et notamment des citoyens qui n’ont eu de cesse au travers des débats territorialisés de rappeler que les hydrocarbures de schiste ne sont pas une solution pertinente pour mettre en œuvre la transition énergétique. Un sondage national réalisé au printemps montre d’ailleurs que les citoyens, mais aussi les chefs d’entreprise, considèrent en grande majorité les hydrocarbures de schiste incompatibles avec la transition énergétique. 


Les forages illégaux doivent être suspendus


Le forage envisagé à Jouarre a fait l'objet d'u
ne simple procédure de déclaration sans étude d'impacts et sans enquête publique. Suite à cette procédure simplifiée, l'arrêté préfectoral de Seine-et-Marne du 12 octobre 2010, modifié par l'arrêté du 22 juin 2012, délivre un récépissé de déclaration actant la réalisation de ces travaux.
Le 17 juillet 2013, sur la demande de France Nature environ
nement, le Conseil d'État a jugé que ce type de forage ne pouvait être mené sous le régime de la déclaration en raison des risques graves qu'il présente pour l'environnement . Conformément à cette jurisprudence, les arrêtés préfectoraux de Seine-et-Marne du 12 octobre 2010 et du 22 juin 2012, ainsi que ceux du 10 août 2012 (pour les travaux à Nonville, Sourdun, Chartronge et Saint-Mars Vieux Maison ) doivent être déclarés illégaux. 
Maryse Arditi, responsable du réseau E
nergie chez FNE s’inquiète : « Malgré le débat énergie où beaucoup de citoyens se sont exprimés contre le recours aux énergies fossiles, les industriels ne désarment pas, les politiques restent sous pression et le code minier, enjeu majeur de l'information des citoyens, est toujours en phase de réécriture. ». C’est pourquoi FNE, IDFE et NE77 demandent que ces travaux ne commencent pas tant qu'ils n'auront pas fait l'objet d'une procédure d'autorisation de travaux miniers avec étude d'impacts, enquête publique et toutes les consultations prévues par le régime de l'autorisation.

FNE, IDFE et NE 77 soutien
nent l’appel à manifestation organisée le 3 août 2013 à partir de 14 heures face à la plateforme située au lieu dit La Petite Brosse, commune de Jouarre, pour protester contre ce forage d'exploration de pétrole de schiste.

http://www.fne.asso.fr/fr/fne-idfe-et-ne-77-disent-non-aux-huiles-de-schiste-et-appellent-a-manifester.html?cmp_id=33&news_id=13344&vID=897

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 20:59

 

Paru sur  le site NE  77 :

 

 

Hydrocarbures : Mobilisation à Jouarre le 3 août 2013

 

 

Les collectifs locaux, réunis en coordination nationale à St-Christol-Lez-Alès, Gard, les 20 et 21 juillet 2013  appellent à la manifestation organisée le 3 août 2013 à partir de 14 heures face à la plateforme située au lieu dit La Petite Brosse, commune de Jouarre 77, pour protester contre le forage d'exploration de pétrole de schiste

 

http://www.environnement77.fr/article-hydrocarbures-mobilisation-a-jouarre-le-3-aout-2013-119223984.html

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 10:26

 

PETROLE ET GAZ DE SCHISTE CE N'EST PAS FINI 

RENDEZ-VOUS A

TOURNAN EN BRIE LE 22 SEPTEMBRE 2012

14 HEURES 30

 

 

 

Paru sur le site Nature Environnement 77 :

 

 Lundi 17 septembre 2012

MOBILISATION "GLOBAL FRACKDOWN" toujours d'actualité

22 septembre 2012

 

RENDEZ-VOUS A TOURNAN-EN-BRIE A 14.30 h

 

Voir la présentation de cette journée de mobilisation internationale et le tract des collectifs du nord de la France sur le blog du collectif stop pétrole de schiste 77

 

Voir le communiqué de presse des collectifs d'Ile-de-France et du Bassin Parisien

Pétrole de schiste en Ile-de-France : pourquoi le bassin parisien est-il toujours en danger ? Pourquoi est-il faux de dire que « la France ferme la porte aux gaz et huile de schiste » ? Réaction des collectifs citoyens à l’annonce de François Hollande.

http://www.environnement77.fr/article-mobilisation-global-frackdown-22-septembre-2012-toujours-d-actualite-110179137.html

 

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 13:36
Après la Guyane,
est-ce  la Seine et Marne 
qui va servir de cobaye ?

 


La ferté sous jouarre 23102011

 

Manifestation contre la fracturation hydraulique La Ferté sous Jouarre 23/10/2011

Madame Nicole Bricq au micro


L’an passé, Nicole Bricq alors sénatrice de Seine et Marne, manifestait au côté des associations environnementales contre la fracturation hydraulique, femme courageuse et de convictions elle a continué à défendre les mêmes positions en sa qualité de Ministre de l’Ecologie.
Cette prise de position lui a-t-elle coûté sa place au ministère de l’Ecologie ?

 


Manifestation contre la fracturation hydraulique Doue 5/3/2011

 

 

Il est vrai que nombre d’élus de Seine et Marne qui manifestaient à ses côtés se font aujourd’hui très discrets sur le sujet.
Nous ne voudrions pas croire qu’ils sont entrain de négocier des conventions financières  pour leurs collectivités avec les industriels du pétrole.
Rappelons-leur ici que la Seine et Marne n’est pas à vendre aux industries
polluantes, que les populations les ont élus pour qu'ils fassent respecter leur
droit de vivre dans un environnement propre à assurer leur santé et leur
bien-être, conformément aux termes de  la convention Aarhus, ratifiée
par la France.

 

 


Paru sur le site FNE :
Forages en Guyane : Bricq bloque et Montbourg débloque… au fond

 

Après moult tergiversations la décision calamiteuse est tombée hier. Les autorisations pour la recherche d’hydrocarbures ultra profonds au large de la Guyane ont été délivrées. L’ensemble des ONG de protection de la nature et de l’environnement s’insurgent contre cette décision dangereuse. Cet arbitrage tombe alors même que simultanément la France se veut fer de lance à Rio dans le plaidoyer pour les océans et la gouvernance de la haute mer, de quoi douter de sa sincérité. Que s’est-il passé pour qu’en 8 jours à peineles autorités françaises passent d’unedécision de suspension et de remise à plat de tous les permis à celles de délivrer les autorisations nécessaires à Shell ? La plus grande transparence doit être faite sur les raisons avancées pour justifier ce revirement.

La recherche d’hydrocarbure est invasive et potentiellement destructrice

Contrairement à ce que l’on voudrait nous laisser penser la recherche d’hydrocarbure est très invasive et potentiellement très préjudiciable à l’environnement. La recherche « sismique », avec des ondes acoustiques peuvent perturber et désorienter les mammifères marins, entre autres. La recherche par forage test avec injection de cocktails chimiques et tous les risques de fuite qui en découlent, surtout par plus de 2000 mètres de fond et 4000 mètres sous terre, est aussi dangereuse que l’exploitation commerciale. Nous ne sommes d’ores et déjà plus à l’abri d’une marée noire aux conséquences désastreuses. Tout se passe comme si le naufrage de la plateforme Deep Water Horizon n’avait jamais eu lieu. Rappelons que l’avis du CESE sur la « Gestion préventive des risques environnementaux : la sécurité des plateformes pétrolières en mer » de mars 2012 pointait les insuffisances du cadre réglementaire et des procédures d’autorisations.

La biodiversité, trésor de la Guyane, bradée…

La Guyane abrite 95% de la biodiversité terrestre française et est un sanctuaire pour les mammifères marins qui croisent au large de ses côtes, elle abrite une faune sous-marine exceptionnelle. Shell, qui se vante d’avoir concerté au-delà du raisonnable, n’a pourtant rien prévu en cas de marée noire qui viendrait atteindre les côtes, et ce alors même qu’elles abritent la plus grande mangrove de France. La concertation sur les paramètres majeurs du projet de Shell a dû s’arrêter aux portes des ONG qui n’ont jamais été entendues !

Rio, changement climatique, pollution : le profit à court terme continue de dicter sa loi

Une fois de plus lorsqu’un arbitrage doit intervenir entre profit de court terme et protection de l’environnement c’est l’intérêt général, qui est sacrifié au profit de quelques actionnaires. Rien n’y fait, ni les grands engagements de Rio, où la France défend, sans rire, la gouvernance internationale des mers et un meilleur partage des ressources (sic !) ; ni même ceux pris il y a 20 ans pour la défense de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique.
Le fait que la ministre de l’Environnement perde son premier arbitrage est de très mauvais augures pour la future conférence environnementale, le débat sur la transition énergétique et la réforme du code minier.

En parallèle au moratoire sur les hydrocarbures non conventionnels, il faut développer des solutions alternatives

Les ONG demandent qu’un moratoire soit pris pour la recherche et l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, à minima jusqu’à ce que le code minier ait été modernisé. La prise en compte de l’environnement ne doit pas être optionnelle, mais globale en s'intégrant à la "transition écologique" promue par la nouvelle équipe gouvernementale. Nous préférons l’économie verte à l’économie grise, il ne faudrait pas que pendant que Shell creuse on regarde ailleurs.
Quelles que soient les améliorations techniques que Shell peut promettre au gouvernement pour mieux protéger l’environnement, le dérèglement climatique nous interdit tout simplement d’extraire ces nouvelles ressources. La France doit s’engager dès à présent vers la transition énergétique : celle-ci ne peut pas seulement être présente dans le discours de campagne du candidat Hollande, mais désormais dans ses actes de président de la République.

http://www.fne.asso.fr/fr/forages-en-guyane-bricq-bloque-et-montbourg-debloque-au-fond.html?cmp_id=33&news_id=12790&vID=897

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 14:40

   

 

Extrait article paru sur le site Basta ! :

 

 

MENACES SUR L’ENVIRONNEMENT

La Méditerranée et l’Île-de-France, nouveaux eldorados des pétroliers ?

PAR MAXIME COMBES (5 AVRIL 2012)

Avec l’augmentation du prix du baril, les entreprises pétrolières et gazières prospectent à tout-va. La France n’échappe pas à cette ruée vers l’or noir. Des pétroliers texans s’intéressent de près aux côtes marseillaises. Des multinationales s’appuient sur des recherches scientifiques pour sonder les fonds au large de la Camargue. Plusieurs permis d’exploration sont en passe d’être renouvelés à proximité de l’agglomération parisienne. Collectifs citoyens et élus commencent à s’inquiéter.

 

·               Des plateformes pétrolières érigées au large de la Camargue ? Les flammes des torchères illuminant l’horizon nocturne de la cité phocéenne ? Des oléoducs traversant le Val-de-Marne… Une crainte sans fondements ? Rien n’est moins sûr. Cela pourrait bien devenir une réalité si l’actuelle ruée pétrolière se confirme. Il y a d’abord ce projet de recherche scientifique lancé par l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) et le CNRS. Baptisé « Gold » (pour « Gulf of Lion’s Drilling », forage du golfe du Lion), les chercheurs prévoient de réaliser un forage de plus de 11 km sous la surface de la mer, à environ 200 km au sud de la Camargue. Un bateau spécialisé japonais, le Chikyu, sera chargé de prélever les sédiments qui se sont accumulés dans cette zone depuis vingt-cinq millions d’années. Objectif : « Étudier les variations du climat global et celles du niveau marin, les événements géologiques extrêmes comme le Messinien [1] », la « biosphère souterraine ». Mais aussi identifier d’éventuelles « ressources énergétiques » et le « potentiel en hydrocarbures sous le sel ».

Car les intérêts pétroliers ne sont jamais bien loin ! Depuis la découverte au large du Brésil en 2006 d’énormes réserves de pétrole sous une épaisse couche de sel, les pétroliers spéculent sur le fait qu’il puisse en être de même en Méditerranée. Très coûteux, ce forage pourrait être en partie financé par des compagnies pétrolières qui, sous prétexte de recherches scientifiques, pourraient ainsi poursuivre leurs explorations tous azimuts. Cinq compagnies pétrolières – Total (France), Petrobras (Brésil), Statoil (Norvège), Sonatrach (Algérie), Melrose (Grande-Bretagne) – ont d’ailleurs participé à un groupe de travail autour du projet. Celui-ci doit être soumis à validation auprès du programme international de forage des océans [2]. L’intérêt scientifique du projet risque ainsi d’être entaché par la proximité des pétroliers.

Les pétroliers texans au large de Marseille

D’autant qu’une autre échéance approche : le renouvellement du permis d’exploration « Rhône maritime ». S’étendant sur 9 375 km², plus que la taille de la Corse, cette zone de prospection pétrolière est située à environ 30 km des côtes varoises et à moins de 30 km du périmètre du futur parc national des Calanques. Et cette zone intéresse vivement les pétroliers texans ! Le permis a initialement été délivré en octobre 2002 à la société TGS [3], spécialisée dans l’exploration géologique, siégeant à Houston, au Texas, et dont le conseil d’administration est largement composé de personnalités issues du secteur pétrolier (Shell, Halliburton, Statoil Russia). Le permis a été prolongé en octobre 2006 au profit de la société Melrose Mediterranean Limited, filiale d’une obscure compagnie pétrolière britannique, Melrose Resources (la même qui pourrait être associée au projet Gold). Aujourd’hui, il est détenu par Noble Energy France, créée il y tout juste deux ans, dont la maison-mère se trouve, elle aussi, à Houston. Noble Energy participe notamment à la prospection et à la production de pétrole ou de gaz en Pennsylvanie (gaz de schiste), dans le golfe du Mexique (forage en eaux profondes) ou au large du Cameroun.

 

La décision de renouveler le permis Rhône maritime doit être prise au plus tard le 11 avril 2012. Une perspective qui inquiète, après le récent accident survenu sur la plateforme Elgin de Total en mer du Nord (lire notre article). Craignant de voir des forages comme celui du tristement célèbre Deepwater Horizon à quelques encablures des côtes, on ne compte plus les collectivités, les instances publiques, les associations et les collectifs citoyens demandant à ce que ce permis ne soit pas renouvelé. À ce jour, et à notre connaissance, l’entreprise, qui ne dispose pas de site Internet en français, ne s’est toujours pas exprimée publiquement sur le sujet.

Des chercheurs d’or noir en Île-de-France

Les côtes de la Méditerranée ne sont pas les seules concernées. L’instruction des permis en attente a repris de plus belle au sein de l’administration française. Une liste a été mise en ligne par le ministère, à « disposition du public ». Quatorze de ces permis sont « arrivés au terme de leur instruction » et sont« envisagés pour octroi », dont douze en Île-de-France. Dans le lot, on compte les permis de Chevry et d’Ozoir, qui couvrent une zone de 395 km² en Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Essonne, convoitée par la société Poros, domiciliée à Enghien-les-Bains. Largement explorée dans le passé, la région parisienne intéresse les pétroliers pour ses possibles réserves d’huiles de schiste, que seule la fracturation hydraulique permettrait d’exploiter. Une technologie très polluante que Basta ! avait contribué à révéler fin 2010.

Face à cette nouvelle donne, réunions publiques, actions de sensibilisation et interpellations d’élus se multiplient en Île-de-France. Ainsi qu’en Provence. Un « Trafalgar des pétroliers » y est d’ailleurs organisé ce dimanche 8 avril. À l’invitation des collectifs contre les gaz et huiles de schiste et de nombreuses associations, une double manifestation, sur terre et sur mer, se déroule à la Seyne-sur-Mer et à Brégançon, pour demander le non-renouvellement du permis Rhône maritime. C’est plus globalement la course perpétuelle à l’exploitation de nouvelles ressources énergétiques fossiles, toujours plus loin, plus profonde et plus risquée, qui est mise à l’index. Évoquant son forage Elgin en mer du Nord avant qu’il ne soit évacué et menace d’exploser, Total se félicitaitde sa « performance inégalée à ce jour » et vantait un « projet pionnier qui a pris valeur de référence mondiale ». Peut-être est-il temps de s’interroger sur les conséquences de cette performance. Des exploits technologiques qui finissent mal, en général.

Maxime Combes

Notes

[1] Lorsque la mer Méditerranée s’est asséchée il y a plus de cinq millions d’années, ndlr.

[2] Integrated Ocean Drilling Program (IODP).

[3] TGS-Nopec Geophysical Company Ltd.

http://www.bastamag.net/article2269.html

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 16:20

 

 

Seine et Marne 

Après les ordures, les explorations d'huile de schiste ?

 

 

 

 

Paru sur le site "Le Monde planète":

 

 

Gaz de schiste : vers des forages "scientifiques" ?

Le rapport final de la mission gouvernementale ouvre la voie à la fracturation hydraulique.

LE MONDE | 23.03.2012 à 14h42 • Mis à jour le 23.03.2012 à 15h00

Par Marie-Béatrice Baudet

Depuis le départ du ministère de l'écologie de Nathalie Kosciusko-Morizet, devenue porte-parole du président-candidat, le dossier avait atterri à Matignon. Et à la lecture du rapport final de la mission d'inspection (issue des ministères de l'industrie et de l'écologie) sur "les hydrocarbures de roche-mère en France" - les huiles et gaz de schiste -, on comprend pourquoi les services du premier ministre n'ont fait aucune publicité à sa parution, le 22 mars. Craignant de raviver la mobilisation des collectifs des anti-gaz de schiste dans le sud-est du pays et dans le Bassin parisien.

Les experts des deux ministères se déclarent en effet favorables - sous moult conditions - à un "nombre limité" de forages par fracturation hydraulique pour mener des "expérimentations à seules fins de recherche scientifique sous contrôle public".

FACTURE ÉNERGÉTIQUE

Les rapporteurs s'inscrivent dans le cadre de la loi du 13 juillet 2011. Certes, ce texte interdit en France la fracturation hydraulique, unique technique disponible à l'heure actuelle pour exploiter les gisements d'huiles et de gaz de schiste, mais dont les conséquences sur l'environnement peuvent être néfastes. Pour autant, l'article 4 de la loi laisse ouverte la porte au droit à l'expérimentation, après avis de la Commission nationale d'orientation et d'évaluation des techniques d'exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux. Pour résumer l'argumentaire développé, il s'agit de ne pas gâcher le potentiel des richesses du sous-sol français, qui permettrait de réduire la facture énergétique de l'Hexagone.

CONTAMINATION, MINISÉISMES

Or, pour ce faire, le rapport conclut qu'à court et moyen terme la fracturation hydraulique demeure la seule technique susceptible d'être utilisée, les autres en restant au stade expérimental. Compte tenu des risques environnementaux que la fracturation hydraulique représente - contamination des nappes phréatiques, miniséismes, etc. -, les experts appellent les compagnies pétrolières à prendre le maximum de précautions techniques liées notamment à l'étanchéité des puits. Cet appel à des forages "scientifiques" reste soumis à une nouvelle loi, qui permettra de préciser le cadre exceptionnel de ces expérimentations par rapport au texte de juillet 2011, et à un vote du Parlement. Le rapport prévoit que tout ce préalable juridique pourrait être finalisé pour le second semestre 2013.

Du côté des compagnies pétrolières opposées à la loi du 13 juillet, on explique que les experts "ont fini par ouvrir leurs oreilles". ONG et élus locaux, eux, sonnent le tocsin. Conscients de leur capacité à mobiliser, les experts des deux ministères proposent de cantonner ces expérimentations dans le Bassin parisien où des permis ont été accordés pour explorer les huiles de schiste. Et où les riverains semblent moins sur le qui-vive que dans le Sud-Est, là où la rébellion anti-gaz de schiste emmenée par José Bové avait débuté à l'automne 2010. Un pari risqué.

Marie-Béatrice Baudet

Lien vers l’article :http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/03/23/gaz-de-schiste-vers-des-forages-scientifiques_1674719_3244.html

 

 

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 13:01

Le Conseil Général de Seine et Marne

va-t-il créer une mission de surveillance sur le pétrole de schiste

comme le Lot et Garonne et bientôt le Gers ?

 

 

 

Paru sur le site du journal Sud Ouest :

jeudi 22 mars

 

6h00 | Mise à jour : 10h56
Par Maryan Charruau et Philippe Andréoulis

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Le Gers surveille l'exploration du gaz de schiste

Le Gers demain, après le Lot-et-Garonne hier, va créer une mission de surveillance

 «On peut penser que la loi nous protège. Mais on sait bien que les grands groupes pétroliers font feu de tout bois pour arriver à leur fin. » Sur les dangers de l'exploitation du gaz de schiste, Philippe Martin est incollable. En avril 2011, le président du Conseil général avait été corapporteur d'un rapport parlementaire sur le sujet. Et, estimant le danger grand, s'est arc-bouté contre tous les projets d'exploitation dans la région. Demain, lors de la session du Conseil général, il devrait renforcer son arsenal défensif.

Ses collègues élus du Conseil général du Lot-et-Garonne ont rejoint son combat. Hier, le Conseil général du Lot-et-Garonne a créé une mission d'information et d'évaluation sur l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste. Ses membres devront rendre leur rapport sur les risques encourus dans six mois.

Première en France

La création de cette mission est une première en France. Elle intervient après la demande de deux permis d'exploration qui auraient été déposés à la préfecture de Tarn-et-Garonne, coordinatrice de l'instruction. Il y a d'abord le permis dit de Beaumont-de-Lomagne, dans le Tarn-et-Garonne, qui couvre une zone de 10 405 km² dans les départements du Gers, du Lot-et-Garonne, du Lot, de la Dordogne, du Tarn-et-Garonne, de la Haute-Garonne et de l'Ariège, ce qui en fait en superficie le plus grand permis demandé en France.

La demande concernant Mirande, faite en mars 2011, complétée le 10 août 2011, n'est qu'une extension du permis de Beaumont-de-Lomagne, décrypte Philippe Martin. « Ces permis ne sont pas une surprise pour moi. » Le site de Mirande intéresse les Australiens de Gas2Grid et celui de Beaumont-de-Lomagne, les Américains de BNK Petroleum.

« Rester mobilisés »

« Des demandes de permis de ce type, il y en a plus d'une soixantaine déposée au ministère de l'Écologie », explique Philippe Martin. « Mais, normalement, depuis le vote de la loi Jacob, une réponse négative est donnée dès que la technique indiquée est la fracturation hydraulique. Or il n'existe pas d'autres méthodes actuellement. » Mais Philippe Martin sait que l'excès d'optimisme peut nuire. « Nous allons engager une procédure du même type que le Lot-et-Garonne, précise-t-il. Car, avant tout, il faut rester mobilisés. »

Dans le Lot-et-Garonne, la mission auditionnera experts, industriels, scientifiques, collectifs, services de l'État… Elle entendra en juin les sociétés américaine et australienne. Elle présentera un rapport lors d'un débat public au second semestre 2012.

D'ores et déjà, son rapporteur, Michel Esteban, souligne : « L'inquiétude est légitime car il y a conflit d'intérêts entre l'énergie et l'environnement. » Les impacts sur la nature liés à la fracturation hydraulique sont nombreux : fuite de CO2, solubilisation du sous-sol et des nappes, microséisme, pollution par les additifs, usage d'eau massif…

Comme l'a relevé une autre élue du département voisin, Catherine Pitous : « Il ne faut pas écarter les atteintes à la santé sur les populations exposées » aux 500 principes chimiques contenus dans le liquide de fracturation des roches. Aux pollutions de l'air et de l'eau s'ajoute la dégradation du cadre de vie.

Si, sous l'entremise du ministère de l'Écologie, l'exploitation par fracturation est interdite depuis le 13 juillet 2011, la recherche est autorisée, au titre de l'exploration minière conventionnelle. « Soyons prudents, car il existe des vides juridiques en ce domaine », a relaté hier matin l'un des membres de la mission.

De toute façon, Philippe Martin a prévenu : « Je suis archi-contre. » Avant de terminer, sous forme d'avertissement aux candidats aux forages : « Avec moi à la manœuvre, ça m'étonnerait qu'ils y arrivent ! »

Lien vers l’article :

http://www.sudouest.fr/2012/03/22/de-l-eau-dans-le-gaz-665874-2277.php

 

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