La Chine protège ses forêts,
le Conseil Régional d'Ile de France les détruit !
forêt de Montgé en Goële 11/2014
Afin de créer de larges routes forestières l’Agence des Espaces Verts d’Ile de France a pris la décision d’abattre 11 hectares de châtaigniers dans la forêt de Montgé en Goële, pour certains ces arbres sont plus que centenaires.
Ces arbres vont-ils être envoyés en Chine ?
Pourquoi l’Agence des Espaces Verts
détruit
progressivement cette forêt ?
Pour favoriser
la future exploitation de gypse à ciel ouvert
par l’industriel Knauf ?
Pour le savoir nous vous conseillons de vous rapprocher de
M. Olivier Thomas
président de l’Agence des Espaces Verts et élu de L’Essonne.
Paru sur le site Actu environnement :
Les exportations de bois français vers la Chine avivent les tensions
Les exportations de bois brut français vers la Chine sont en pleine croissance. Un communiqué de l'association Robin des Bois pointe la responsabilité de l'ONF qui apporte un démenti catégorique.
Ressources naturelles | 25 novembre 2014 | Actu-Environnement.com
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Les professionnels du bois alertent les pouvoirs publics depuis plusieurs mois maintenant sur les conséquences économiques et sociales des exportations massives de bois brut français vers l'Asie. "C'est un million de mètres cubes de grumes financées par le Fonds forestier national qui ont été expédiées en 2013 vers la Chine (…) Alors même que les scieurs et industriels français manquent de matière", alertait la Fédération nationale du bois (FNB) en juillet dernier.
"450.000 emplois menacés"
"Une grume procure à la filière bois française 15 euros de valeur ajoutée en comparaison à une poutre en lamellée collée française qui en génère 600. Un manque à gagner qui menace les 450.000 emplois directs et indirects que compose la filière bois", précise l'organisation professionnelle, qui a organisé le 7 octobre une journée d'action devant l'Assemblée nationale.
Un combat partagé par l'association Robin des Bois qui, dans un communiqué publié ce 25 novembre et intitulé "A la Sainte-Catherine, tout bois part en Chine", dénonce "le pillage des hêtres, des chênes, des frênes par les acheteurs chinois".
"La Chine encadre très sévèrement la coupe du bois sur son territoire pour des raisons environnementales et de sécurité", explique Jacky Bonnemains. Elle importe massivement des bois bruts qu'elle ne taxe qu'à 8%, ajoute le président de Robin des bois, tandis qu'elle se protège de l'importation des produits transformés en taxant les meubles à 100%. Résultats ? Elle inonde en retour le marché français de produits transformés sur son sol. Vendu 100 €/m3 aux démarcheurs chinois, le chêne français revient "là où il a mis un siècle au moins à pousser" sous forme de lattes de parquet, de meubles ou de couvercles de WC à un prix pouvant atteindre 2.000 €/m3, s'indigne M. Bonnemains.
Comme les professionnels du bois, l'ONG dénonce les conséquences économiques désastreuses de ces exportations. "Les scieries et leurs emplois tombent les unes après les autres comme les feuilles mortes en automne", déplore l'association. Mais elle met également en avant les conséquences environnementales. "Les coupes à blanc se multiplient en France et les arbres remarquables s'effacent peu à peu du paysage", dénonce l'ONG. L'exploitation "intensive et précipitée" des bois, qu'elle explique également par laproduction des granulés de bois pour le chauffage, provoque "une paupérisation biologique", affirme l'association.
"Office chinois des forêts"
Existe-t-il des solutions pour résoudre cette crise ? Dans une lettre ouverte au ministre de l'Agriculture, la FNB réclamait une meilleure application de la réglementation phytosanitaire, l'interdiction du traitement des grumes en forêt et le respect du cahier des charges PEFC, qui permettraient selon la fédération de mieux réguler les exportations. Elle réclamait également "l'instauration d'une politique de quotas en France et en Europe, par pays et par essence".
Plus radicale, Robin des Bois préconise l'interdiction de l'exportation des bois bruts sans transformation, à l'exemple des décisions prises par certains pays africains. Mais l'ONG met également en cause l'Office national des forêts (ONF) rebaptisé "Office chinois des forêts". Une mise en cause peu appréciée par la direction de l'établissement public qui, en pleine crise et sous la pression de la Cour des comptes, tente actuellement de rééquilibrer son budget par un accroissement de ses recettes.
"Nous commercialisons nos bois de deux façons : soit au travers de contrats à destination de transformateurs nationaux ou frontaliers, soit lors de ventes publiques, se défend Pascal Viné, directeur général de l'ONF. Nous n'exportons aucun bois vers la Chine". Alimenter la filière bois fait partie des missions que l'Etat a confiées à l'ONF. C'est l'un des piliers de la gestion durable des forêts publiques, précise l'établissement dans un communiqué.
Reste que la crise de la filière française de la transformation du bois ne semble toujours pas résolue.
Laurent Radisson
http://www.actu-environnement.com/ae/news/exportations-bois-francais-chine-robin-bois-fnb-tensions-23314.php4