Le projet Terzeo porté par Clamens et Cosson une filiale de Colas Ile-de-France Normandie (1) va-t-il être financé par le Ministère de l’Ecologie comme la route solaire de Normandie développée par la Sté Colas, qui a coûté pas moins de 5 millions d’euros payés par vos deniers publics.
Quand il s’agit de trouver de l’argent pour financer des points de contrôles de la qualité de l’air ou une étude épidémiologique autour des décharges du nord 77 ou un expert indépendant pour le fort de Vaujours, Mme Royal est aux abonnés absents, mais pour l’industriel Colas elle trouve l’argent.
(1) http://www.cosson-env.fr/cosson.html
Paru dans actu environnement :
Route solaire Wattway : une inauguration en grande pompe mais un modèle économique toujours incertain
Le ministère de l'Environnement a financé et inauguré en Normandie 1 km de route solaire Wattway. Si le concept est une première mondiale, il se cherche encore une légitimité économique et environnementale.
Un kilomètre de long sur 2,8 mètres de large : le premier chantier d'envergure de la route solaire Wattway a été inauguré à Tourouvre (Orne) jeudi 22 décembre par Ségolène Royal, ministre de l'Environnement. Très séduite par ces dalles photovoltaïques développées par la société Colas après cinq ans de recherche avec l'Institut national de l'énergie solaire (Ines), la ministre continue d'en faire une promotion appuyée. Elle a annoncé le lancement d'un plan d'expérimentation sur le réseau routier national. Au cours des quatre prochaines années, cette technologie sera installée sur une section de la route nationale 164 en Bretagne, sur une aire de repos de Marzan (Morbihan) de la route nationale 165 et dans le Grand port maritime de Marseille (Bouches du Rhône).
Un appel d'offres pour le solaire innovantA l'occasion de l'inauguration, la ministre a annoncé le lancement d'un appel d'offres pour encourager le développement de technologies solaires innovantes. La Commission de régulation de l'énergie (CRE) sera saisie dès janvier prochain d'un projet de cahier des charges. "Ce nouvel appel d'offres permettra de stimuler l'innovation et l'émergence de nouvelles technologies prometteuses, telles que la route solaire. Il fixera les objectifs de production d'énergie solaire à partir de ces innovations et sera le cadre du soutien de l'Etat aux projets de déploiement portés par les collectivités publiques et les entreprises", précise la ministre dans un communiqué.
Ces nouvelles installations viendront compléter un réseau d'installations test plus petites que Colas déploie en France et dans le monde depuis la présentation de son produit en octobre 2015. Le premier site pilote aux Etats-Unis a été inauguré le 20 décembre dans l'Etat de Géorgie. Cinquante mètres carrés de dalles photovoltaïques vont être collés sur une portion de route de la "Ray C.Anderson Memorial Highway" dédiée à l'innovation de technologies de la route du futur.
Couvrir les besoins en électricité des villes
Fabriquées dans l'usine SNA voisine de Tourouvre, ces dalles sont constituées de cellules photovoltaïques en silicium polycristallin de 15 cm de large. Ces cellules sont enchâssées dans une résine contenant des granulats de verre capables de supporter le passage des véhicules, notamment des poids-lourds. Avec ce produit, Wattway entend couvrir des besoins en électricité locaux (éclairage, recharge de voitures électriques). D'ailleurs, un abribus, avec panneau solaire, conçu et construit par la société SNA, ainsi qu'une borne de recharge électrique rapide complètent les installations. "L'enjeu c'est les villes, là où il y a des besoin en électricité", expliquait Christophe Liénard en mai dernier lors du colloque Electric Road à Paris. "Or, dans 90% du temps la route est disponible", précisait-il.
A Tourouvre, les 2.800 m2de dalles devraient produire en un an 280 MWh, injectés sur le réseau de distribution, soit 100 kWh/m2. Uneperformance inférieureaux panneaux solaires classiques installés sur les toitures qui avoisinent en moyenne en France 137 kWh/m2. Le trafic, l'inclinaison des panneaux qui n'est pas optimale et l'encrassement des dalles réduiront en effet leur performance.
Une question de priorité
Comme toutes les innovations, celle de Wattway n'échappe pas au problème de coût. Les 2.800 m2de Tourouvre auront coûté 5 millions d'euros au département de l'Orne. Une enveloppe intégralement prise en charge par le ministère de l'Environnement. Le groupe Colas veut à terme proposer la route solaire à 6€/W.
Nombreux sont ceux qui s'interrogent sur l'intérêt d'un tel produit lorsque le solaire en toiture coûte 1,3 €/W. A la demande d'Actu-environnement, l'association Hespul a fait quelques calculs : "Avec ces 5 millions d'euros, nous aurions pu financer plus de 30.000 m2de panneaux photovoltaïques au sol, en grandes toitures ou en ombrières de parking qui, installés à Lyon, auraient produit de quoi alimenter 100% de la consommation d'électricité de 1.400 ménages pendant 25 voire 30 ans", remarque Marc Jedliczka, son directeur.
A cela, s'ajoute la question du bilan environnemental du produit qui n'a pas été réalisé pour l'instant.
La décharge de déchets dangereux de Villeparisis devait fermer ses portes en 2020, mais comme personne ne veut de ce type de décharge sur son territoire Sita veut continuer son exploitation au-delà de 2020 sur le même site et pourquoi pas remplir également de déchets dangereux les trous des carrières avoisinantes exploitées par Placoplatre sur Villeparisis et Le Pin. Sita serait partant si Placoplatre est d’accord.
Entre 2012 et 2015 cette décharge à reçu chaque année moins de 10 % de déchets en provenance de Seine et Marne, en 2015 ce n’était même plus que 5.17%.
Les Hauts de Seine se sont débarrassés entre 2014 et 2015 de plus de 48 000 tonnes de déchets dangereux, la majorité constitués par des Refioms, résidus les plus dangereux des incinérateurs, c’est en partie parce que cette décharge reçoit ce type de déchets qu’elle est classée Seveso à Hauts Risques.
La Seine Maritime est venue déverser entre 2014 et 2015 plus de 20 000 tonnes de déchets, en partie des déchets en provenance de l’entreprise Citron du Havre qui est considérée comme « un désastre pour l’environnement et la santé des salariés ».
L’Aisne, l’Oise, le Pas de Calais, le Nord, la Marne, L’ile et Vilaine, l’Allier, la Meurthe et Moselle, les Charentes Maritmes, l’Isère, la Gironde… viennent se débarrasser de leurs déchets dangereux à Villeparisis.
Car il faut bien comprendre qu’un certain nombre de régions en France ne possèdent pas de décharges de déchets dangereux et n’en veulent pas, elles préfèrent envoyer leurs ordures à Villeparisis puisque le Conseil Régional IDF l’autorise.
En blanc les régions qui ne possédaient pas de décharge de déchets dangereux en 2012
Bien sûr on nous fait le chantage à l’emploi, vous devez préserver les emplois polluants
d’une poignée de salariés au-delà de 2020 et surtout ne pas vous préoccuper des risques
sur votre santé et celle de vos enfants.
L’avis du petit peuple du nord-ouest 77
n’intéresse personne
D’autres décident pour vous
derrière votre dos
avec
les industriels.
Rappelez-vous les plans déchets sont votés par le Conseil Régional IDF qui ne vous a pas invité aux réunions de concertation.
Si l’ETAT avait imposé à la multinationale Tereos (ex Beghin Say) de remettre en état son site pollué de Villenoy et Isles Les Villenoy nous n’en serions pas là.
La multinationale Tereos, 1er producteur de sucre français, a les moyens financiers de remettre ce site en état, mais il faudrait que l’ETAT l’y oblige.
Mais l’ETAT semble préférer implanter une décharge de déchets dangereux sur ce site.
La double peine pour les habitants qui après avoir supporté un site pollué vont devoir supporter pendant 30 ans, au moins, une décharge de déchets dangereux.
Car l’industriel Terzeo dit vouloir réhabiliter ce site .... en ajoutant de la pollution à la pollution.
Puisque cette friche industrielle est polluée à l’arsenic… on pourrait y ajouter une « petite » décharge de déchets dangereux, au point où ils en sont là-bas.
Et puis là-bas ce sont des gens en grandes difficultés sociales, sans beaucoup de qualification et chômeurs pour certains, comme l’explique, en quelque sorte, Terzeo dans son étude d’impact.
Il semblerait que l’industriel Terzeo fasse, en quelque sorte, un portrait au vitriol des riverains de son futur site.
Un portrait de ces populations qui s’attachent à bien élever leurs enfants, à travailler dur pour acheter une maison, le rêve de toute une vie, et qui auront des difficultés à revendre ce bien si durement acquis.
Terzeo semble avoir choisi pour son projet le transport par route.
Pourquoi la voie d’eau
n’est-elle pas privilégiée
alors que 2 canaux et une rivière
se trouvent à proximité ?
Planche 1 emprise site page 15 Etude impact TERZEO (ajouté par Adenca emplacement Canal de l’Ourcq, Voie Ferrée, La Marne, Canal de Chalifert)
Par le canal de l’Ourcq cela n’est pas possible.
En effet autrefois des péniches chargées de matériaux empruntaient ce canal, mais c’était autrefois, il faut savoir que des péniches spéciales « flûtes » avaient été construites pour circuler sur ce secteur dit à petit gabarit. Malheureusement pratiquement toutes ces flûtes ont été détruites, il en reste quelques unes conservées pour l’histoire.
Par la Marne cela ne semble pas envisageable
La Marne à proximité du site n’est pas navigable, le seul port de proximité est Meaux, mais cela obligerait les camions à traverser cette grande ville déjà bien saturée en véhicules.
Par le Canal de Chalifert, un rêve ?
Le Canal de Chalifert possède un seul port qui se trouve à Esbly, les camions devraient traverser Esbly, Isles les Villenoy et Villenoy ce qui ne semble pas envisageable.
La 2ème possibilité serait de créer un second port sur le canal de Chalifert près de Mareuil les Meaux. Comme le font les carriers des bandes transporteuses pourraient être installées pour acheminer les déchets dangereux du canal au site.
Mais pour ce faire il faudrait traverser la Marne, la voie ferrée, le Canal de l’Ourcq et créer une installation fermée car on ne pourra pas transporter des déchets dangereux sur des bandes transporteuses à l’air libre.
Cette installation
serait-elle réalisable
matériellement et financièrement ?
Nous n'en savons rien
Ce que nous savons c'est que Terzeo ne l'a pas envisagé dans son projet.
Concernant le projet Terzeo l’avis de Jean-François Copé devrait être sollicité à 2 titres :
1° celui de Maire de Meaux
2° celui de président de la communauté d’agglomération.
Un vrai casse tête pour le député maire de Meaux pris entre le besoin de décharge pour déverser les déchets dangereux issus des démolitions des sept prochaines tours et la fronde des populations des villages ruraux qui n’en peuvent plus de supporter les déchets en provenance de Meaux et d’ailleurs.
Difficile à leur faire comprendre qu’on ne va pas déverser ces déchets au pied de la cathédrale de Meaux ou créer une décharge de déchets dangereux dans le jardin Bossuet.
Difficile à leur faire comprendre que la sucrerie ex Beghin Say (Tereos) a quitté Villenoy sans que la préfecture ne l’oblige à remettre en état le site qu’elle avait pollué, pourtant l’industriel en avait les moyens, semble-t-il.
Difficile à leur faire comprendre qu’ils doivent en quelque sorte se sacrifier pour recevoir les ordures des autres.
Difficile à leur faire comprendre pourquoi Jean François Copé soutient depuis 2004 des riverains de l’Essonne contre l’implantation d’une décharge à Ste Escobille et qu’ici il se fasse si discret quand on aborde le sujet des déchets.
Meaux, le 21 novembre 2015. Les tours Auvergne et Artois (de gauche à droite) ont été les premières tours du secteur A de Beauval à être détruites. Sept autres suivront d’ici 2025. (LP/Olivier Arandel.)
Meaux lance la dernière étape de sa rénovation urbaine en programmant d’ici 2025 la démolition des sept dernières tours de la ville. Vendredi soir, à l’espace Caravelle, les habitants de Beauval étaient invités à une réunion publique dirigée par le maire Jean-François Copé.
Il a annoncé le calendrier des destructions. Albret, Anjou et Alsace (507 logements) tomberont en 2019, Camargue et Chambord en 2022-2023 et enfin Aquitaine et Argonne en 2024-2025. Soit un total de 1200 logements, alors que 1600 ont déjà été démolis et reconstruits dans le programme de rénovation urbaine précédent……..
Un arrêté préfectoral vient d’être pris, le 22 novembre dernier (1), à l’encontre d’une entreprise meldoise Wipelec, située à côte d’une crèche.
Un arrêté qui impose à Wipelec de respecter la législation en vigueur.
Extrait de l'arrêté préfectoral du 22 novembre dernier:
Wipelec une entreprise bien connue des services de l’ETAT pour avoir pollué des sites à Pomponne, Romainville.
Pourquoi l’ETAT
laisse-t-il fonctionner des entreprises industrielles
avec un si lourd passif
qui récidivent continuellement ?
A Meaux l’ETAT va-t-il attendre que les riverains se fâchent comme à Romainville ou va-t-il faire réaliser des contrôles de l’air dans les habitations riveraines et notamment dans la crèche voisine ?
Nous n’en savons rien
Pour le savoir nous vous conseillons de contacter
Jean-François Copé
Maire de Meaux
ou
Gérard Péhaut
sous préfet de Meaux
Paru dans le Journal de l’Environnement :
Un site pollué pompe l'air des habitants de Seine-Saint-Denis
Le 27 juin 2016 par Stéphanie Senet
Quand les projets immobiliers font remonter du trichloréthylène, de l'arsenic et du plomb
L’ancienne juge d’instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy a déposé, ce 27 juin, une plainte contre X au tribunal de grande instance de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour mise en danger de la vie d’autrui. En cause: des pollutions issues de l’ancienne usine de traitement des métaux Wipelec de Romainville.
L’affaire a démarré en novembre 2014 lorsque les habitants de Romainville sont conviés à la mairie pour la présentation d’un vaste projet immobilier porté par le fonds de pension suisse Ginkgo. «Les participants apprennent avec surprise que de nombreuses parcelles riveraines du site Wipelec sont polluées», explique un représentant de l’association Romainville Sud. A partir de ce moment-là, les habitants du quartier des Ormes, dans le sud de la ville, entament un parcours du combattant pour connaître l’ampleur des dégâts.
DEUX RAPPORTS DE L’ADEME METTENT LE FEU AUX POUDRES
Mais c’est un nouveau rapport, diffusé le 12 mai dernier par l’Ademe, qui met le feu aux poudres. Il révèle en effet que les parcelles affichent non seulement une pollution au trichloréthylène mais aussi aux métaux lourds –arsenic et plomb- dans les sols.
Tous décident de porter l’affaire en justice. C’est pourquoi la plainte de Marie-Odile Bertella-Geffroy a été déposée au nom de 33 riverains et de deux associations, Environnement 93 et Romainville Sud, pour homicides et blessures involontaires, pollution de l’eau, et mise en danger de la vie d’autrui. Pour rappel, Marie-Odile Bertella-Geffroy a participé à l’instruction de l’affaire du sang contaminé et elle a aussi enquêté sur l’hormone de croissance, l’amiante de Jussieu et la légionellose à l’hôpital parisien Georges-Pompidou.
En parallèle, un recours a été envoyé aujourd’hui au tribunal administratif de Montreuil pour accès aux documents administratifs, «afin de connaître les résultats des études préalables menées par différents bureaux d’étude depuis 2003 en vue de rédiger un plan de gestion du site», précise Romainville Sud.
MARCHANDAGES AUTOUR DE LA DÉPOLLUTION
L’usine de traitement des métaux et d’enrobage des pièces métalliques Wipelec a fermé ses portes en 2008. Des travaux de dépollution ont été lancés fin 2014 par Ginkgo, le nouveau propriétaire de ce site de 4.000 mètres carrés. Mais selon Romainville Sud, les travaux de démolition des bâtiments ont été arrêtés lorsque le propriétaire a appris que la mairie avait renoncé à modifier son plan local d’urbanisme (PLU) pour permettre de construire plus haut dans le quartier. Selon les habitants, il n’y a plus aucune activité sur le site depuis des mois.
En attendant des réponses précises à leurs questions, les habitants s’inquiètent des récentes décisions, comme l’interdiction pour deux familles, mi-mai, de consommer les fruits et légumes de leur jardin ou la recommandation de ne pas recevoir des enfants dans les habitations. Au total, 75 parcelles pourraient être touchées par ces pollutions. L’Institut de veille sanitaire vient de lancer une enquête sur l’état de santé des riverains. De son côté, l'Agence régionale de santé cherche à évaluer l'exposition des populations au risque de saturnisme.
[1]Jusqu’à 89 fois plus que le seuil d’alerte, fixé à 10 mg/m3
En page 23 du rapport technique Terzeo (1) fait mention de Biogénie à Bruyères sur Oise et Solvalor à Rouen qui traitent des terres polluées.
Mais Terzeo explique que Biogénie et Solvador ne gère pas toute filière, Terzero lui la gèrera.
Il indique cette phrase, difficilement compréhensible pour un non initié :
« Une économie des précieux vides de fouille des centres de stockage collectifs de plus en plus rares en Ile de France. »
Explication : Les entreprises Biogenie et Solvalor n’ont pas de décharge de déchets dangereux sur leur site. Mais Terzeo aura « l’avantage » de déverser les déchets dangereux directement dans sa décharge, cela économisera les capacités de stockage d’autres décharges de déchets dangereux qui sont de plus en plus rares en Ile de France.
Pourquoi ces décharges sont de plus en plus en rares en Ile de France : parce que personne n’en veut à côté de chez soi.
Pourquoi le nord 77 qui possède la plus importante décharge de déchets dangereux de France à Villeparisis devrait en supporter une seconde à moins de 20 kms d’écart.
Avant toute prise de décision de l’ETAT et afin de protéger la ressource en eau des populations environnantes, :
1° il est nécessaire que la multinationale Tereos (Beghin Say) dépollue la parcelle polluée à l’arsenic, fer…. ZB 91 à Isles les Villenoy, protégée par un sarcophage qui fuit.
En effet il n’est pas concevable que Terzeo engage une dite réhabilitation du site en laissant de côté la partie la plus polluée de la friche industrielle, la pollution à l’arsenic, fer… de la parcelle ZB 91, risquant de migrer vers les 5 captages d’eau en aval du site.
2° il est nécessaire que les 5 captages d'eau en aval du site (1) soient protégés par des périmètres de protection, comme l’impose la loi sur l’eau du 3 janvier 1992 (2) et l’article L1321-2 du Code de la santé publique (3)
3° il est nécessaire qu’une étude soit menée par un hydrogéologue agréé indépendant pour connaître les risques de l’implantation de cette décharge de déchets dangereux en amont de 5 captages d’eau non protégés par des périmètres de protection.
Leurs jolies maisons
les habitants de
Villenoy, Isles les Villenoy
et de Mareuil les Meaux
et alentours
devront-ils les solder ?
En effet
qui voudra les acheter
et venir vivre
près
d'une montagne de déchets dangereux
et dans un secteur
où l’eau potable pourrait se faire rare?
(1) Isles les Villenoy, Condé Ste Libiaire,Lesches et Charmentray (2captages)
(2)Les périmètres de protection de captage sont définis dans le code de la santé publique (article L-1321-2). Ils ont été rendus obligatoires pour tous les ouvrages de prélèvement d’eau d’alimentation depuis la loi sur l’eau du 03 janvier 1992.
En vue d'assurer la protection de la qualité des eaux, l'acte portant déclaration d'utilité publique des travaux de prélèvement d'eau destinée à l'alimentation des collectivités humaines mentionné à l'article L. 215-13 du code de l'environnement détermine autour du point de prélèvement un périmètre de protection immédiate dont les terrains sont à acquérir en pleine propriété, un périmètre de protection rapprochée à l'intérieur duquel peuvent être interdits ou réglementés toutes sortes d'installations, travaux, activités, dépôts, ouvrages, aménagement ou occupation des sols de nature à nuire directement ou indirectement à la qualité des eaux et, le cas échéant, un périmètre de protection éloignée à l'intérieur duquel peuvent être réglementés les installations, travaux, activités, dépôts, ouvrages, aménagement ou occupation des sols et dépôts ci-dessus mentionnés.