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3 octobre 2019 4 03 /10 /octobre /2019 10:16

 

 

Le plan particulier d’intervention (PPI) constitue une disposition spécifique du dispositif ORSEC qui permet de gérer les moyens de secours en cas d'accident dans une installation classée dont les conséquences dépassent l'enceinte de l'installation. Il assure la sauvegarde des populations, des biens et la protection de l’environnement lorsque l’accident entraîne ou est susceptible d’entraîner des dangers débordant les limites de l’établissement (installations nucléaires, établissements « SEVESO », stockages souterrains de gaz). (1)

 

 

 

Dans son arrêté de dispense de Plan Particulier d’Intervention 2018/16 Cabinet du Préfet/BIDPC du 27/4/2018, la préfète indique, pour extrait :

Décharge Suez Villeparisis, SEVESO à Hauts Risques: Pourquoi la préfète Béatrice Abollivier  n’a pas mis en place un plan d’intervention PPI pour protéger les riverains et l’environnement en cas d'accident?

voir arrêté préfectoral complet page 7

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/32290/254050/file/RAA%20n%C2%B045%20du%2030%20avril%202018.pdf

 

 

Il semblerait que pour prendre sa décision la préfète se soit reposée uniquement sur l’étude de dangers présentée par l’industriel sans prendre l’avis d’une autorité indépendante.

 

Comment l’industriel pouvait-il démontrer, l’absence en toute circonstance, même en cas d’incendie, de danger grave pour la santé de l’homme ou pour l’environnement à l’extérieur de l’établissement.

 

 

Lors d’un départ de feu

les fumées toxiques de l’incendie

s’arrêteraient-elles

aux limites de la décharge ?

 

 

Les riverains n’ont pas oublié l’incendie qui s’est déclaré le dimanche 17 février 2013 alors que le site était fermé, le gardien n’ayant pas lui-même détecté le sinistre.

 

Des flammes de 3 à 4 m de hauteur

 

Le feu s’était déclaré dans un casier contenant des déchets dangereux d’amiante et de fûts contenant des poussières avec de l’arsenic.

Les pompiers mettront près de 7h pour circonscrire le feu.

 

A cette époque la préfète Nicole Klein ne réunira pas en urgence la commission de suivi de site bien que les associations le demandèrent, les résultats des analyses seront présentés aux membres de cette commission près de 10 mois après les faits lors de la CSS du 3 décembre 2013.

A notre connaissance il n’y a pas eu de contrôles dans le ru des Grues qui reçoit les eaux de ruissellement de cette décharge, les écoles alentours n’ont pas fait l’objet d’investigations particulières.

 

 

Depuis 3 autres incendies  se sont déclarés sur le site :27/4/2017, 12/10/2017 et 14/5/2018.

 

 

 

 

 site BARPI :

 

N° 43438 -  17/02/2013 -  FRANCE - 77 - VILLEPARISIS

E38.22 - Traitement et élimination des déchets dangereux

 

Vers 8h30, le gardien d’un centre d’enfouissement de déchets dangereux classé Seveso est alerté par une société voisine d’un dégagement de fumée dans un casier extérieur de déchets. Il répercute l’alerte vers l’opérateur d’astreinte. Le casier de 2 500 m², partiellement recouvert, contient 200 t de déchets dont de l’amiante et 44 fûts de 200 l (60 t) de poussières avec de l’arsenic (As) déposés 3 jours plus tôt. L’astreinte, qui arrive sur site à 8h45, constate des flammes de 3 à 4 m de haut et décide de contacter le cadre d’astreinte puis les pompiers, le sinistre n’étant pas maîtrisable en interne. Les secours interviennent avec 56 hommes et plusieurs engins sur un foyer de 500 m². Le brasier est attaqué avec de la mousse puis progressivement recouvert par de la terre au moyen d’engins de chantier (plus efficace dans le temps que la mousse). Une épaisse fumée grise et malodorante se dégage au voisinage, mais les mesures de toxicité en As se révèlent négatives car les fûts n’ont pas été significativement touchés (du benzène et du toluène sont détectés dans le panache de fumées à l’intérieur du site). Les mesures de polluants dans les eaux de surface autour du site ne montrent pas de risque de pollution. Le feu est éteint à 16h30 et les pompiers quittent le site.

Des enquêtes judiciaires et administratives sont effectuées pour identifier les circonstances et les causes du sinistre. L’exploitant mettra en place le coffrage de l’alvéole accidentée sans toucher à la couche de terre et lancera un programme de prélèvements et d’analyses pour étudier l’impact potentiel du sinistre sur le milieu.

 

 

 

(1)https://www.gouvernement.fr/risques/plans-ppi-plans-particuliers-d-intervention

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1 octobre 2019 2 01 /10 /octobre /2019 13:54

 

 

Cette décharge de déchets dangereux est située dans un environnement très peuplé, à seulement 25 kms de Paris (12 millions d’habitants), en bordure de la Seine St Denis (1,6 million d’habitants), à une quinzaine de kms de l’aéroport de Roissy (69 millions de voyageurs par an), à 18 kms de Disneyland (9,6 millions de visiteurs par an) dans une ville de 26 000 habitants.

Elle est à proximité de la Francilienne A104 (trafic environ  90 000 véhicules/jour sur ce secteur).

 

 

Des flammes de 3 à 4 m de hauteur

 

Les riverains n’ont pas oublié l’incendie qui s’est déclaré le dimanche 17 février 2013 alors que le site était fermé, le gardien n’ayant pas lui-même détecté le sinistre.

Le feu s’était déclaré dans un casier contenant des déchets dangereux d’amiante et de fûts contenant des poussières avec de l’arsenic.

Les pompiers mettront près de 7h à circonscrire l'incendie.

 

A cette époque la préfète Nicole Klein ne réunira pas en urgence la commission de suivi de site bien que les associations le demandèrent, les résultats des analyses seront présentés aux membres de cette commission près de 10 mois après les faits lors de la CSS du 3 décembre 2013.

 

A notre connaissance il n’y a pas eu de contrôles dans le ru des Grues qui reçoit les eaux de ruissellement de cette décharge, les écoles alentours n’ont pas fait l’objet d’investigations particulières.

 

Depuis 3 autres incendies  se sont déclarés sur le site : 27/4/2017, 12/10/2017 et 14/5/2018.

 

 

 site BARPI :

 

N° 43438 -  17/02/2013 -  FRANCE - 77 - VILLEPARISIS

E38.22 - Traitement et élimination des déchets dangereux

 

Vers 8h30, le gardien d’un centre d’enfouissement de déchets dangereux classé Seveso est alerté par une société voisine d’un dégagement de fumée dans un casier extérieur de déchets. Il répercute l’alerte vers l’opérateur d’astreinte. Le casier de 2 500 m², partiellement recouvert, contient 200 t de déchets dont de l’amiante et 44 fûts de 200 l (60 t) de poussières avec de l’arsenic (As) déposés 3 jours plus tôt. L’astreinte, qui arrive sur site à 8h45, constate des flammes de 3 à 4 m de haut et décide de contacter le cadre d’astreinte puis les pompiers, le sinistre n’étant pas maîtrisable en interne. Les secours interviennent avec 56 hommes et plusieurs engins sur un foyer de 500 m². Le brasier est attaqué avec de la mousse puis progressivement recouvert par de la terre au moyen d’engins de chantier (plus efficace dans le temps que la mousse). Une épaisse fumée grise et malodorante se dégage au voisinage, mais les mesures de toxicité en As se révèlent négatives car les fûts n’ont pas été significativement touchés (du benzène et du toluène sont détectés dans le panache de fumées à l’intérieur du site). Les mesures de polluants dans les eaux de surface autour du site ne montrent pas de risque de pollution. Le feu est éteint à 16h30 et les pompiers quittent le site.

Des enquêtes judiciaires et administratives sont effectuées pour identifier les circonstances et les causes du sinistre. L’exploitant mettra en place le coffrage de l’alvéole accidentée sans toucher à la couche de terre et lancera un programme de prélèvements et d’analyses pour étudier l’impact potentiel du sinistre sur le milieu.

 

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19 juin 2019 3 19 /06 /juin /2019 21:40

 

Non la décharge de déchets dangereux de Villeparisis n'est pas fermée, Suez demande même une extension de son exploitation jusqu'à 2026.

 

Et après 2026

si l'industriel

achetait des terrains voisins

pour étendre

cette décharge de Villeparisis ?

 

Pour mémoire c'est l'industriel Lambert (prédécesseur de Placoplatre, voisin du site) qui a vendu les terrains de la décharge de Villeparisis au prédécesseur de Suez.

 

 

Et en même temps Suez dépose une demande d'installation d'une décharge de déchets dangereux à Soignolles, censée se substituer à celle de Villeparisis.

 

 

 

 

Combien de temps

l'ETAT

va-t-il continuer à autoriser la concentration

des décharges au nord-Ouest 77 ?

 

 

Emmanuel Macron

va-t-il enfin entendre 

les riverains de ces décharges

qui n'en peuvent plus

de supporter les ordures des autres ?

 

 

 

 

 

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13 juin 2019 4 13 /06 /juin /2019 13:23

 

 

 

 

Pour comprendre la situation  :

 

1° il faut  connaître le nom de la ou des communes concernées et les numéros de cadastre des parcelles, le nom du propriétaire du terrain où Suez prévoit  d’implanter sa décharge de déchets dangereux.

Si Suez n’est pas propriétaire et que le terrain est en vente, une importante collectivité telle que le Conseil Département ou bien la Communauté d’Agglomération.... pourrait s’en porter acquéreur afin de protéger les espaces agricoles.

 

 

2° il faut consulter le documents d’urbanisme (PLU ou POS) de la ou des communes concernées cela permettra aux habitants de constater si leurs élus ont voté un plan d’urbanisme qui interdit ou non  l’implantation d’une décharge.

 

Si le plan d’urbanisme ne l’interdit pas, les habitants devront se tourner vers les élus qui ont voté ce plan et leur demander des explications.

 

Les habitants pourront, s’ils le souhaitent, demander alors à leurs élus de faire une révision simplifiée du document d’urbanisme, en urgence, pour interdire l’implantation d’une décharge sur la parcelle concernée.

 

 

Bon à savoir :

 

Dans le but de protéger leurs espaces agricoles les communes peuvent signer une convention avec la SAFER https://www.safer.fr/ afin d’être informées des ventes des terres agricoles  sur leur territoire.

 

Ce qui leur permet d'être prioritaire pour l'acquisition de ces terres, c'est le système de préemption, si elles n’en ont pas les moyens financiers, elles peuvent  demander le soutien de la communauté d’agglomération ou du conseil départemental ou régional pour les aider dans cette acquisition.

 

Les communes concernées ont-elles signé cette convention ?

 Pour le savoir, contactez vos élus.

 

 

Qui peut protéger les espaces agricoles, en plus des élus ?

 

Les habitants pourront aussi se mettre en rapport avec  la Chambre d’Agriculture de Seine et Marne, un organisme censé protéger les espaces agricoles.

 

 

 

 

Emmanuel Macron

va-t-il enfin venir au secours

des riverains des décharges du nord-ouest 77

qui n’en peuvent plus

de supporter les ordures des autres ?

 

 

L’avenir nous le dira……..

 

 

 

Paru dans le Parisien 77 :

La nouvelle décharge décourage les habitants

>Île-de-France & Oise > Seine-et-Marne|Olivier Stevenoot|23 juin 2003, 0h00|0

«C'EST JOUE d'avance: la nouvelle décharge verra bien le jour. Nous ne pouvons rien faire contre sa création. L'enquête publique ne servira à rien. »
Les habitants du hameau de Barneau, près de Soignolles-en-Brie, ont le moral à zéro. La procédure qui vient d'être lancée doit permettre à la société Sita d'exploiter une nouvelle décharge géante, dit de la Butte-Bellot, sur Soignolles-en-Brie. Une commune qui
subit, depuis vingt-neuf ans déjà, les nuisances du site du Mont-Saint-Sébastien où sont traitées 250 000 tonnes de déchets ménagers par an. Et la pilule est d'autant plus difficile à avaler que le premier site devait théoriquement fermer ses portes en 2002.
D'une surface de 30 hectares, la nouvelle décharge pourra contenir 2,7 millions de mètres cubes de déchets, sur 20 mètres de haut. « Les enquêtes publiques ne jouent plus leur rôle, tempête Michel Martin, président de l'association de protection de l'environnement Grand Chêne. Celle que nous présente la Sita n'est que purement administrative et n'a pas pour objectif de nous donner la parole. Une fois de plus. En décembre 2002, le préfet de Seine-et-Marne a autorisé la poursuite de l'exploitation de l'ancienne décharge du Mont malgré les avis défavorables du commissaire enquêteur. C'est désespérant. » Aux premiers rangs des désagréments liés à la décharge, les habitants évoquent une odeur nauséabonde et le bruit des camions de transport des ordures. Mais la présence de la rivière l'Yerres, à proximité du site, suscite également des inquiétudes sur la qualité de l'eau et de la nappe phréatique, ainsi que sur une éventuelle répercussion sur la santé des riverains.
Patrice Vayssière, le maire du village de Solers, est atterré. « C'est affligeant.

Pourquoi installer cette nouvelle décharge si près des habitations ? Cela ne fait que le bonheur
de la Sita qui ne rencontre aucune opposition de la part de la préfecture. Nous ne voulons pas
de ces millions de tonnes d'ordures à nos portes. » Pour tenter d'enrayer l'escalade, les maires
des communes de Soignolles-en-Brie, Solers, Champdeuil, Lissy, Yèbles et Ozouer-le-Voulgis viennent de déposer un référé auprès du tribunal administratif de Melun pour attaquer l'arrêté préfectoral de 2002.
« Ce projet d'une seconde décharge est rigoureusement incompatible avec les engagements
pris par l'Etat et le conseil général lors de l'approbation du plan départemental des déchets

de 1997, précisent les communes dans un communiqué. Cette action juridique n'est que la première étape de la lutte. »
SOIGNOLLES-EN-BRIE, LE 7 JUIN.

Aux premiers rangs des désagréments liés à la décharge actuelle, les habitants évoquent une
odeur nauséabonde et le bruit des camions de transport des ordures. 

 

 

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/la-nouvelle-decharge-decourage-les-habitants-23-06-2003-2004189769.php

 

 

 

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23 mai 2019 4 23 /05 /mai /2019 09:06

 

 

 

L’industriel Suez dit que « le besoin local est fort », mais il n’explique pas que l’autre décharge de déchets dangereux qu’il exploite à Villeparisis, reçoit près de 94 % de déchets dangereux ne provenant pas de la Seine et Marne (chiffres de 2017 et 2018).

 

L’industriel ne dit pas qu’il reçoit dans sa décharge de Villeparisis des déchets de la France entière puisque le plan déchets d’Ile de France le lui permet et que Valérie Pécresse qui prépare le nouveau plan déchets d’IDF souhaite continuer dans ce sens, « pour rendre service ». Elle appelle cela « la solidarité interrégionale », c’est en quelque sorte faire supporter à une minorité les déchets dangereux que les autres  ne veulent pas enterrer près de chez eux.

 

 

Pour faire court  Villeparisis reçoit, en particulier, des REFIOM et REFIDI qui sont, notamment, les cendres les plus dangereuses produites par les incinérateurs.(1)

 

 

Une expérience est menée, depuis une vingtaine d'années, en France,

 « dite de stabilisation/solidification », pour tenter de réduire l’impact du stockage de ces déchets dangereux sur l’environnement et notamment sur les eaux souterraines.

 

C’est cette expérience que Suez Villeparisis a choisi d’appliquer à Villeparisis, elle consiste à couler ces déchets dans des liants minéraux (type ciments) et à les stocker.(2)

Le but est de limiter la solubilité et la mobilité des polluants et de réduire la perméabilité des déchets obtenus.

 

Le retour d’expérience étant assez court, on n’a pas suffisamment d’éléments pour prouver que cette méthode est sans risques pour les eaux souterraines, c’est semble-t-il, notamment pourquoi, cette décharge a été classée Seveso à hauts risques.

 

 

Une étude de 2012 d’Amorce indiquait que Villeparisis était la 2ème décharge française qui recevait le plus de Refiom (plus de 40 000 tonnes an) (1)

 

 

 

(1) http://www.amorce.asso.fr/media/filer_public/fd/8b/fd8b504f-e89a-4969-a90d-87005161b651/dt42_rapport_refiom_modifie_.pdf

(2) https://www.senat.fr/rap/o98-415/o98-41516.html

 

 

 

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22 mai 2019 3 22 /05 /mai /2019 09:56
décharge suez Villeparisis

décharge suez Villeparisis

Le nord-ouest 77

serait-il exclu

des projets de protection de l'environnement

de l'ETAT ?

 

Difficile à comprendre la position d'Emmanuel Macron qui dit vouloir protéger l'environnement et, en même temps, donne des instructions aux services de l'ETAT d'accorder un avis favorable dans un dossier où l'on remblaye un étang de 1300 m2 qui va faire disparaître la biodiversité.

 

 

Qu'est-ce que 1300 m2, une paille, une surface que certains promoteurs utiliseraient pour y implanter des dizaines de logements, mais ici c'est pour y implanter une plateforme de stockage de déchets amiantés et à côté une plateforme de stockage d'ordures ménagères, en vue de leur transfert.

 

Les odeurs nauséabondes de cette ancienne décharge d'ordures ménagères, les anciens s'en rappellent encore. A la fin des années 2000, le sénateur Etienne Dailly et le député Charles Cova étaient d'ailleurs montés au créneau pour attirer l'attention de l'ETAT sur ce problème.

 

On ne peut pas dire que les riverains accueillent cette future installation de transfert d'ordures ménagères avec plaisir.

 

Quant aux élus de Villeparisis, Coubron, Le Pin ils ont donné, comme les services de l'ETAT, un avis favorable à l'étude d''impact, mais eux, avec quelques réserves concernant la disparition de la biodiversité.

 

Une absence remarquée celle de Xavier Vanderbise, maire de Courtry, absence qui lui a permis de ne pas s'exprimer sur ce dossier.

 

 

Pour les associations

de riverains et de défense de l'environnement

c'est un vote défavorable

 

 

En effet, trop de réponses floues de l'exploitant ne leur pas permis de cerner l'impact réel de cette extension de décharge notamment sur les points suivants :

  • nombre de camions supplémentaires qui viendront sur le site

  • la constitution  de la digue qui doit retenir cette nouvelle « colline » de déchets

  • l'importance des bassins de rétention qui devront protégés les populations des risques d'inondations.

Et en plus le remblayage de l'étang avec la disparition de la biodiversité n'a pas été considéré comme un élément favorable à l'extension de cette décharge.

 

 

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17 mai 2019 5 17 /05 /mai /2019 16:29

 

 

Dans un article paru de mag journal 77 en date du 19 décembre 2017 Xavier Vanderbise semblait opposé à l’extension de la décharge Suez  mais, ironie du sort, quelques mois plus tard l’élu dépose une demande, accompagnée de son projet de PLU, auprès de la Mission régionale d’autorité environnementale.

On y apprend dans ce document que :

 

« ... la présente procédure de révision de PLU conduira à supprimer l’espace boisé classé (EBC) actuellement inscrit par le PLU de Courtry sur le territoire de l’ISDD »

http://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/180601_mrae_decision_cas_par_cas_plu_courtry_77.pdf

 

 

 

Supprimer les « Espaces Boisés Classés » sur son  ISDD,  c’est juste ce dont SUEZ a besoin pour pouvoir mener a bien son projet d’extension de décharge.

 

 

 

Un maire de Courtry

avait voulu protéger sa commune en créant

des « Espaces Boisés Classés »

 

 

Un autre maire

va-t-il retirer cette protection

pour favoriser

l'extension d'une décharge ?

 

 

 

 

Pour faire court, créer un « Espace Boisé Classé » c’est vouloir protéger un secteur de sa commune en empêchant les modes d’occupation des sols de nature à compromettre la conservation et la protection de boisements.

 

 

 

Article Mag Journal 77

 

:19DÉC2017 
 

Enfouissement des déchets : la commune n’en veut plus

Les élus de Courtry ont refusé à l’unanimité hier, lundi 18 septembre, la mise en conformité du PLU (Plan local d’urbanisme) sur l’emprise communale de Suez-Minerals, société de traitement et d’enfouissement des déchets. Le maire affirme « vouloir préserver les générations futures ».

Le site d’exploitation de Suez-Minerals, en activité depuis 1997, est classé Seveso. Il a une capacité de stockage de 250 000 tonnes par an, ainsi qu’une capacité de traitement des terres polluées de 60 000 tonnes par an. Le site est à cheval sur les communes de Courtry et Villeparisis, cette dernière détenant la plus grande superficie. En face, de l’autre côté de la route, se trouve le fort de Vaujours.

La mise en compatibilité avec le PLU aurait permis à Suez-Minerals de poursuivre son activité au-delà de 2020. Or, selon les élus courtrysiens, « une poursuite d’exploitation jusqu’en 2026 entraînerait son lot de nuisances pour six années supplémentaires, alors que Courtry vit déjà avec depuis quarante ans ».

En vertu du principe de précaution

Xavier Vanderbise, le maire, explique : « Au vu de la dangerosité des déchets enfouis sur le site, le conseil municipal a voulu réaffirmer l’idée du principe de précaution, inscrit dans la constitution, afin de préserver la qualité de vie et la santé des Courtrysiens ».

En prenant cette décision, la commune s’inscrit dans la démarche du conseil départemental « de ne plus être le département qui concentre 80 % des capacités de stockage des déchets d’Ile-de-France sur son territoire ».

Après avoir invoqué le principe de précaution, le maire attend l’avis de la Région. « Nous préférons attendre le plan régional de prévention et de gestion des déchets, qui sera adopté fin 2019 par la Région. Il déterminera une répartition plus efficace et plus juste des déchets sur le territoire francilien » ajoute-t-il.

Xavier Vanderbise justifie la décision comme un « geste en direction des générations futures ». Il conclut : « Courtry a pris sa part, il est normal que d’autres prennent la leur ».

Le classement Seveso

Seveso est le nom d’une série de directives européennes qui imposent aux états membre de l’Union européenne d’identifier les sites industriels qui présentent des risques d’accidents majeurs, appelés « sites Seveso », et d’y maintenir un haut niveau de prévention. La directive tire son nom de la catastrophe de Seveso qui s’est produite en Italie en 1976 et qui a incité les états européens à adopter une politique commune en matière de risque de pollution industrielle.


En savoir plus sur http://www.magjournal77.fr/courtry-enfouissement-des-dechets-la-commune-nen-veut-plus/#2AHEPMuleT5DQTMf.99

 

 

 

 

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12 février 2019 2 12 /02 /février /2019 21:13

 

 

Dernière minute

 

La préfète Béatrice Abollivier autorise l’implantation de la décharge de déchets dangereux Terzeo Villenoy/Isles les Villenoy  avant même que les captages d’eau en aval de Condé Ste Libiaire et Isles les Villenoy ne soient protégés par une Déclaration d’Utilité Publique.

 

Les élus, associations, riverains ont un délai de 4 mois pour contester l’arrêté préfectoral.

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-et-cadre-de-vie/ICPE-carrieres/Decisions/Autorisations/VILLENOY-ISLES-LES-VILLENOY-Societe-TERZEO

 

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/35969/278910/file/20190211%20-%20CP_d%C3%A9livrance_autorisation_installation%20_Terzeo.pdf

 

 

L’économique avant tout

la protection de la ressource en eau on verra après ?

 

A vous de juger

 

 

Une bonne nouvelle pour l’industriel Terzeo qui n’a pas de contrainte vis-à-vis des captages d’eau puisqu’ils ne sont pas protégés par une Déclaration d’Utilité Publique.

 

Une bonne nouvelle aussi pour l’industriel Tereos (Beghin-Say) qui a fermé sa sucrerie de Villenoy en laissant un site pollué à l’arsenic.

 

Une très mauvaise nouvelle pour les populations qui consomment l’eau potable des captages d’Isles les Villenoy et de Condé Ste Libiaire.

 

 

Les élus qui gèrent ces captages auraient dû depuis longtemps engager la procédure de Déclaration d’Utilité Publique, puisqu’elle est obligatoire depuis 1992.

 

 

 

Pourquoi ne l’ont-ils pas fait ?

 

 

Pour le savoir nous vous conseillons

de les contacter

 

il s’agit des élus de :

 

 

Condé Ste Libiaire

Isles les Villenoy

Esbly

Montry

Mareuil les Meaux

Quincy Voisins,

Couilly Pont aux Dames,

St Germain sur Morin

Trilbardou

Vignely

 

http://www.services.eaufrance.fr/donnees/collectivite/152478

 

 

 

 

 

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22 janvier 2019 2 22 /01 /janvier /2019 18:40

 

Paru sur le site Mag Journal 77 :

https://www.magjournal77.fr/pays-de-meaux-terzeo-le-depute-parigi-demande-au-gouvernement-de-trouver-un-autre-site/

 

Pays de Meaux ► Terzéo : le député Parigi demande au gouvernement de trouver un autre site

 

Communiqué, lundi 21 janvier

Début janvier, le député Jean-François Parigi a adressé un courrier au ministre de l’Ecologie, François de Rugy, concernant le très contesté projet TERZEO.

Dans cette missive cosignée par Jean-François Copé, président de la communauté d’agglomération du Pays de Meaux et maire de Meaux, il est demandé au gouvernement de trouver un autre site d’installation à la plateforme de traitement et stockage de produits dangereux.

En effet, l’édile de Meaux et le député dénoncent les risques environnementaux et les dangers pour la santé publique de ce centre de déchets.

Par ailleurs, ils mettent en évidence l’incohérence de ce projet qui ne correspond pas à la politique d’aménagement du territoire souhaitée par les habitants et les élus du pays meldois. Jean-François Parigi rappelle que les infrastructures routières n’ont pas la capacité d’accueillir le flux de véhicules lié à l’activité de TERZEO.

Jean-François Copé et Jean-François Parigi requièrent une audience au ministre de l’Ecologie afin d’exposer les motivations de leur demande.

En parallèle de ce courrier, le député Jean-François Parigi a interpellé dans les mêmes termes le ministre de l’Ecologie, François de Rugy, à travers une question écrite au gouvernement, espérant obtenir une réponse rapide.

À l’heure où le président de la République fait des questions environnementales un enjeu majeur et où les Français demandent à être d’avantage entendus, le député espère que le gouvernement répondra favorablement à la volonté populaire rappelant que l’ensemble des communes du Pays de Meaux se sont prononcées contre le projet TERZEO.

 

Lien vers le courrier adressé au Ministre de l'Ecologie François de Rugy :

https://www.magjournal77.fr/wp-content/uploads/2019/01/TERZEO-Courrier-DE-RUGY.pdf

 

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16 décembre 2018 7 16 /12 /décembre /2018 18:47
Contre le projet de décharge de déchets dangereux Terzeo : une manifestation hier à travers les rues de Meaux

 

 

Alors que la préfète Béatrice Abollivier a présenté jeudi dernier, pour avis au Coderst, son projet d’arrêté préfectoral d’autorisation de l’installation de déchets dangereux Terzeo à Villenoy/Isles les Villenoy, l’association Marne avait appelé à manifester ce samedi à Meaux, devant la mairie de Meaux.

 

Le président de cette association fut reçu en mairie de Meaux par Jean-François Copé, maire, et Jean-François Parigi, député de la circonscription.

 

Les manifestants prirent ensuite la direction de la cathédrale de Meaux et du centre ville pour se rendre à la sous préfecture. Des manifestants qui avaient été rejoints par plusieurs élus des petites communes avoisinantes.

 

 Des manifestants très déçus qui auraient aimé que Jean-François Copé et  Jean-François Parigi les accompagnent, mais les 2 élus n’avaient pas, semble-t-il, souhaité se joindre à eux.

 

 

Contre le projet de décharge de déchets dangereux Terzeo : une manifestation hier à travers les rues de Meaux
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