ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
A Yèbles et Soignolles, en 2019, les élus ont appris que Suez avait le projet d’implanter une décharge de déchets dangereux SEVESO en prolongation de la décharge de déchets non dangereux de Soignolles.
Afin d’informer ses habitants la maire de Yèbles décida d’organiser des réunions publiques en juin et novembre 2019, le maire de la commune voisine de Solers en organisa également une en mai 2019.
A la suite de ces réunions
la population et les élus opposés à cette décharge SEVESO
se mobilisèrent tellement
qu’en 2022 Suez retira son projet.
Projet d’extension
de la décharge Suez SEVESO à seuil Haut
sur Le Pin
Lydie Wallez, Maire de Le Pin, et les conseillers municipaux
aux abonnés absents ?
Bientôt 3 mois que Suez a informé Lydie Wallez de son projet, mais l’élue n’a pas souhaité depuis organiser de réunion publique pour informer sa population.
Pourquoi ?
Pour le savoir, contactez
Lydie WALLEZ
et les conseillers municipaux de le Pin
Madison BAUDETTE, Habiba BENNEKROUF, Loïc BRUNET, Elisabeth CHHIENG, Julien FORT, France LACHAUD, Catherine LAGNES, Jean-François PAGE, Patrick PATUROT, Nuno José RIBEIRO, Stephanie RODRIGUES, Marc ROUCHY, Philippe TEIXEIRA.
Paru sur ACTU 77 :
Déchets dangereux : un projet de décharge abandonné en Seine-et-Marne
Fin décembre 2022, le groupe Suez a retiré son recours qui contestait devant la justice le Plan local d'urbanisme de Yèbles, opposé à l'extension de la décharge de la Butte-Bellot.
Fin décembre 2022, le groupe Suez a retiré son recours qui contestait devant la justice le Plan local d'urbanisme de Yèbles, opposé à l'extension de la décharge de la Butte-Bellot.
Pendant près de quatre ans, habitants et élus de la communauté de communes de la Brie des Rivières et Châteaux se sont mobilisés contre le projet d'extension du site d'enfouissement des déchets de la Butte-Bellot, prévu sur les terres de la ville de Yèbles ©DR
Par Rédaction La République de Seine et MarnePublié le 23 Jan 23 à 19:05
C’est l’excellente nouvelle de ce début d’année 2023 pour les habitants de la Brie.
Lors de la traditionnelle cérémonie des vœux, Marième Tamata-Varin, maire de Yèbles (Seine-et-Marne), a annoncé au nom de ses collègues de Solers, Champdeuil et Soignolles-en-Brie, avoir gagné la bataille judiciaire qui les oppose au groupe Suez, concernant l’extension de la décharge de la Butte-Bellot.
Une opposition générale contre les déchets dangereux
Initié par le groupe Suez en 2019, le projet prévoyait l’extension du site actuel situé à Soignolles, en y ajoutant un site d’enfouissement de déchets dangereux sur le territoire de la commune voisine de Yèbles.
Mais le 30 décembre 2022, le tribunal administratif de Melun « a pris acte du désistement d’instance de la société Suez Industrial Waste Specialities Minerals France » et a « rejeté le surplus des conclusions de la requête ».
L’entreprise avait en effet attaqué une délibération datant du 30 janvier 2020, par laquelle le conseil municipal de Yèbles avait approuvé son nouveau Plan local d’urbanisme (PLU), protégeant les terres agricoles convoitées pour la réalisation du projet, classées en zone protégée.
l faut dire que le projet avait immédiatement soulevé une opposition de la part de la population concernée et des élus locaux. Une mobilisation générale sous la bannière « la Brie n’est pas la poubelle du Grand Paris » avait pris de l’ampleur.
Une pétition en ligne a été signée par plus de 4 000 personnes, une motion a été prise par la communauté de communes de la Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC), des délibérations ont été votées par le 31 communes du territoire, des réunions ont été organisées dans les quatre communes concernées, avant une réunion publique générale organisée à Yèbles début novembre 2019.
Marième Tamata-Varin, maire de Yèbles
La préfecture de Seine-et-Marne contre le projet
Lors de cette dernière, qui a fait salle comble, étaient intervenus différentes personnalités, dont Jean-Philippe Dugoin-Clément, vice-président de la Région Île-de-France en charge de l’environnement, venu apporter le soutien de la collectivité lors du vote d’un avis défavorable en séance.
Car au-delà des élus locaux, le soutien des élus territoriaux (député, sénateur, président du département de Seine-et-Marne, président de l’Association des maires ruraux, président de la communauté de communes) aura permis le retrait du projet.
Le 7 novembre 2019, les différents élus opposés au projet d'extension de la décharge de la Butte-Bellot étaient réunis à Yèbles lors d'une réunion publique générale qui a marqué les esprits et pesé dans le combat ©BH/RSM77
D’abord par un revers administratif, un arrêté signé le 24 septembre 2020 par le préfet de Seine-et-Marne exprimant le rejet définitif de l’extension du site d’enfouissement de déchets. Puis aujourd’hui, par la voie judiciaire.
Sur ce point – et contrairement au projet de future prison devant voir le jour en 2027 à Crisenoy – les 31 maires de la CCBRC auront affiché leur solidarité et leur soutien en prenant en charge les frais d’avocats d’une procédure judiciaire qui aura accouché d’une souris.
En blanc sur la carte
les régions de France
qui n'ont pas de décharges de déchets dangereux sur leur territoire
et envoient pour stockage leurs déchets dangereux
chez les autres
Voir avez encore quelques jours pour participer à la consultation préfectoral
http://www.registre-numerique.fr/pig-extension-isdd-de-villeparisis
Vous trouverez ci-dessous
la contribution d’Adenca
à cette consultation
Monsieur le Préfet,
Suite aux différents documents d’archives que nous avons pu consulter nous constatons que les terrains ,objet du PIG, sont situés sur une ancienne carrière de gypse remise en état par Placoplatre qui devait les céder à la Région IDF dans le but de leur ouverture à terme au public pour retrouver leur fonction de promenade. (1)
La région IDF (Agence des Espaces Vert) avait indiqué, dans un courrier, son intérêt pour ces terrains qui sont un élément clé de la ceinture verte régionale dans ce secteur. (2)
Monsieur le Préfet Jean François Savy avait également apporté son appui à un projet de convention.(3)
L’objet de la remise en état, entre 2001 et 2006, a été de reconstituer un espace à dominante boisée, en y plantant des milliers d’arbres, sur le modèle des boisements naturels locaux (chênaie-frênaie et chênaie-charmaie) associés à des mares et à des petits étangs, clairières et espace prairial, ayant pour vocation de retrouver à terme leur fonction de promenade et d’ouverture au public.
Or à ce jour plutôt que de réserver ce poumon vert à la promenade par l’ouverture au public vous souhaitez favoriser sur ces terrains l’implantation d’une installation polluante : l’extension de la décharge de déchets dangereux Suez Seveso seuil haut.
Le manque de volonté de plusieurs régions de France et d’Outre-Mer d’implanter des décharges de déchets dangereux sur leur territoire ne peut pas justifier l’extension de cette décharge que les riverains subissent depuis 46 ans.
Des riverains qui supportent également les nuisances des carrières à ciel ouvert Placoplatre Le Pin, Villeparisis et Etex Le Pin, ainsi que l’usine de plâtre Etex de le Pin, des zones industrielles de Le Pin, Villevaudé et Courtry avec tous les camions induits pour alimenter ces sites ainsi que la proximité de la Francilienne et de RD 34.
Afin de contribuer à protéger le droit de chacun, dans les générations présentes et futures, de vivre dans un environnement propre à assurer sa santé et son bien-être nous demandons que ce projet de PIG soit retiré. (convention Aarhus ratifiée par la France le 8/7/2002)
Sources : Archives DRIEAT 77
(1) Dossier de déclaration de cessation partielle d’activité du 24/12/2014 pages 2 et 30
(2) Courrier du 28/1/1992 de la région IDF (Agence des Espaces Verts)
(3) Courrier du 24/8/2004 préfecture du 77
Décharge Suez vue sur le tunnel aménagée sous la francilienne par Placoplatre pour lui permettre d'accéder à sa carrière de Bois le Comte/Montzaigle à Villeparisis derrière Bois Fleuri
La balle est dans le camp de Placoplatre propriétaire des 24 hectares de terrain convoités par Suez pour étendre sur Le Pin sa décharge de déchets dangereux de Villeparisis classée Seveso à hauts risques.
Placoplatre indique sur son site, pour extrait :
« La biodiversité et l’avenir des carrières de gypse
https://www.placo.fr/nos-engagements#4
Pourquoi le terrain de cette carrière qui a été réaménagée à partir de 1995 n’a pas été transmis par Placoplatre pour gestion à l’Agence des Espaces Verts (Ile de France Nature) afin de l’ouvrir au public, pourtant c’est ce qui, semble-t-il, avait été promis aux habitants de Le Pin ?
Placoplatre réservait-il ce terrain depuis de nombreuses années à son voisin Suez pour étendre sa décharge ?
Pourquoi ECT le sous-traitant de Placoplatre a suspendu depuis plusieurs mois le remblaiement de la carrière voisine de Bois le Comte/Montzaigle à Villeparisis derrière Bois Fleuri, Suez serait-il intéressé également par le terrain de cette carrière ?
Pour obtenir des réponses à nos questions
il faudrait que la Préfecture se décide à réunir la commission carrières Placoplatre CLCS
mais bien que l'arrêté interpréfectoral impose une réunion chaque année
les Préfets du 77 et 93
n'ont pas réuni cette commission depuis près de 5 ans.
Que nous cache-t-on ?
Cette décharge ouverte en 1977, qui reçoit même des déchets de la Martinique, devait fermer en 2025, mais l’exploitant souhaite l’étendre sur 23 hectares sur la commune de Le Pin, pour y déverser près de 5 millions de m3 de déchets dangereux, sur ce site appartenant à Placoplatre, un site sur lequel le carrier a planté des centaines d’arbres, après y avoir exploité une carrière de gypse, une obligation imposée par l’ETAT.
En violet le projet d'implantation de la décharge sur le commune de Le Pin (extrait du rapport en consultation)
Les habitants de le Pin et des environs ont attendu, en vain, que ces terrains soient cédés à l’Agence des Espaces Verts pour y être aménagés en lieu de promenade comme dans le Val d’Oise.
Mais l’Agence des Espaces Verts est gérée par le Conseil Régional IDF, ce même Conseil Régional qui dans le plan déchet PRPGD qu’à fait voter sa présidente Valérie Pécresse veut impérativement maintenir deux décharges de déchets dangereux en Ile de France.
Pour favoriser cette extension de décharge de déchets dangereux le préfet du 77 souhaite mettre en place un PIG.
Qu’est-ce qu’un PIG Plan d’Intérêt Général ?
C’est un outil dont dispose l’ETAT pour permettre la réalisation de projets qu’il considère comme présentant un caractère d’utilité publique.
Pour faire court cela permet d’imposer à un maire de modifier son plan local d’urbanisme pour permettre la réalisation de ce projet.
Les ordures des autres il faut bien les mettre quelque part
pourquoi ne pas continuer
à les enterrer chez vous ?
On ferme des décharges au sud 77 à Soignolles en Brie et Fouju
mais on veut étendre les décharges au nord 77 comme à Isles les Meldeuses et Villeparisis/Courtry/Le Pin.
Lien vers le dossier mis en consultation :
http://www.registre-numerique.fr/pig-extension-isdd-de-villeparisis
La Martinique ne dispose pas de décharge qui peut « accueillir » les déchets à radioactivité naturelle renforcée, alors il faut bien les envoyer quelque part, Villeparisis est l’un des réceptacles de ces déchets.
Il s’agit de centres volantes issues de l’entreprise ALBIOMA Galion.
Le tonnage reçu est passé de 23 tonnes en 2020 à 1156 tonnes en 2022.
Pour comparaison Villeparisis a reçu en 2022 : 5.85 tonnes de déchets à radioactivité naturelle renforcée en provenance de Seine et Marne soit une infime partie des déchets de ce type (0.09%).
Rapport de 2022 du Sénat sur la gestion des déchets dans les Outre-mer
https://www.senat.fr/rap/r22-195/r22-195_mono.html#toc37
Paru sur France TV Info Martinique :
Un séminaire grand public intitulé : ressources ou ordures ? Regards croisés sur les déchets, se tient sur le campus de Schœlcher à l’Université des Antilles (18 avril). Pendant la journée, les experts échangent avec le public sur les enjeux qui empêchent la Martinique d’être meilleure en matière de recyclage et de gestion des déchets.
Caroline Popovic • Publié le 18 avril 2023 à 17h00
Un rapport sénatorial d’information sur la gestion des déchets dans les Outre-mer est déposé fin 2022. Les sénatrices, Gisele Jourda et Vivianne Malet, chargées d’une mission spéciale, constatent des dysfonctionnements et des lacunes dans le traitement des ordures à la Martinique.
La Martinique est le seul DROM (Département et région d’outre-mer) doté d'une unité d'incinération. Selon le rapport, cette infrastructure aujourd’hui vieillissante, n’est pas bien exploitée. Faute d’investissement programmé, cet outil "connaît de nombreux arrêts techniques qui se répercutent sur l'ensemble de la chaîne de traitement des déchets."
Seule la création d'une troisième ligne au sein de l'unité d'incinération pour consommer des CSR (combustibles solides de récupération) peut permettre la valorisation de certains types de déchets.
La mise aux normes des installations représente un investissement de 80 millions d'euros.
Aujourd’hui les ISDND (installations de stockage de déchets non dangereux) comme à Céron (Sainte-Luce) où les déchets sont enfouis, sont saturées et doivent être mis en conformité.
L'enfouissement est le premier mode de traitement des déchets en Martinique.
Les Martiniquais ne trient pas assez
À la Martinique, la production de déchets par habitant est supérieure à la moyenne nationale or les taux de recyclages sont insuffisants.
Pour inciter la population à faire le tri, le rapport sénatorial préconise la mise en place de déchetteries mobiles et le développement des collectes dans les zones éloignées.
Trop de véhicules hors d’usage dans la nature
En 2015, le député Serge Letchimy, estim qu’il y a 65.000 véhicules abandonnés en Martinique qui ne sont pas dans les centres agréés. Les conséquences sont graves pour le territoire. Les sols et les cours d’eau sont pollués et le paysage est dégradé.
Plus de 20 propositions sont présentées y compris un accompagnement des collectivités territoriales d'Outre-mer pour collecter et traiter les VHU abandonnés dans la nature.
Huit ans plus tard, la collecte des VHU est loin d’être rationnelle.
Insuffisance de ressources humaines
Une insuffisance de l'ingénierie dans les Outre-mer est un frein à l’efficacité sur le plan technique, administratif et financier de la gestion des déchets.
C’est un manque à gagner car la mise aux normes des installations représenterait un investissement de 80 millions d'euros.
Pour mieux dépenser les crédits, il faut lever le verrou de l'ingénierie.
Les problématiques de la gestion des déchets sont répétées dans tous les territoires d’Outre-mer or 80% de la biodiversité française se concentre dans ces zones.
La gestion et la valorisation des déchets doit donc être une priorité pour tous.
Cette décharge devait fermer en 2025, mais l’exploitant souhaite l’étendre sur 24 hectares sur la commune de Le Pin, sur ce site propriété de Placoplatre, un site sur lequel le carrier a planté des centaines d’arbres, après y avoir exploité une carrière de gypse, une obligation imposée par l’ETAT.
Les habitants de le Pin et des environs ont attendu, en vain, que ces terrains soient cédés à l’Agence des Espaces Verts pour y être aménagés en lieu de promenade comme dans le Val d’Oise.
Mais l’Agence des Espaces Verts est gérée par le Conseil Régional IDF, ce même Conseil Régional qui dans le plan déchet PRPGD qu’à fait voter sa présidente Valérie Pécresse veut impérativement maintenir deux décharges de déchets dangereux en Ile de France.
Lors de la commission de suivi de site Suez d’hier, parmi les élus présents, seule la maire de Le Pin Lydie Wallez a fait part de son inquiétude, les maires de Villeparisis Frédéric Bouche et de Courtry Xavier Vanderbise, assis côte à côte, n’ont pas souhaité s’exprimer à ce sujet.
Les ordures des autres il faut bien les mettre quelque part
pourquoi ne pas continuer
à les enterrer chez vous ?
On ferme des décharges au sud 77 à Soignolles en Brie et Fouju
mais on veut étendre les décharges au nord 77 comme à Isles les Meldeuses et Villeparisis/Courtry/Le Pin.
Pour toutes informations complémentaires
nous vous conseillons
de vous rapprocher
Des Maires de Villeparisis, Courtry et le Pin
Paru dans la Gazette du Val d’Oise :
40 ha d’espaces verts public pour 2017
La carrière de Cormeilles-en-Parisis va devenir un parc.
Par Joseph CANUPublié le 19 Jan 14 à 6:56
En 2017, le public pourra se promener sur les hauteurs de la ville, au-dessus d’une partie de l’ancienne carrière à ciel ouvert, remise en état.
Plus de quarante hectares ont été aménagés en espaces verts par Placoplatre, qui a cédé les terrains à l’Agence des espaces verts de la Région Ile-de-France. C’est l’AEV qui a décidé d’ouvrir le site au public en 2017. 86 000 arbres ont par ailleurs été plantés, depuis qu’une convention, signée dans les années 90, oblige le carrier à remettre en état le site après exploitation.
Tout un écosystème a été reconstitué. Des arbres, mais aussi des mares attirent d’ores et déjà libellules et canards… Des orchidées sortent même naturellement de terre !
La carrière sera ainsi totalement comblée à l’horizon 2032-2035. Des millions de tonnes de remblai seront nécessaires.
https://actu.fr/ile-de-france/pontoise_95500/40-ha-despaces-verts-public-pour-2017_12119327.html
Court résumé de la CSS :
L’arrêté préfectoral impose à Terzeo d’adresser les documents de séance 14 jours avant la CSS, mais l’exploitant ne les a adressés que 5 jours avant la réunion.
Alors que la nappe polluée provenant du sarcophage avance de 30 m par an les associations, inquiètent pour la protection des captages d'eau en aval, regrettent :
Un manque de transparence ?
A vous de juger
Depuis plusieurs années l’association Marne souhaite qu’une tierce expertise soit réalisée, par un organisme agréé par le ministère de l’environnement, concernant l’état de pollution de la nappe phréatique dû à la fuite de polluants en provenance du sarcophage.
FNE Seine et Marne, a soutenu cette demande, en proposant aux élus présents à la CSS d’en faire de même.
Mais ni Emmanuel Hude, maire de Villenoy
ni Frédéric Hervier, maire d’Isles les Villenoy
ni Olivier Morin , conseiller départemental
ni Régis Sarazin, vice-président de la communauté d’agglomération du Pays de Meaux
n’ont souhaité soutenir cette demande et nous le regrettons.
Une convention financière avec Terzeo d’environ 60 000 € devrait être signée au profit de la commune de Villenoy qui permettrait en contrepartie aux véhicules fréquentant le site Terzeo d’y accéder en traversant la parcelle C 221, mais il semblerait qu’un désaccord financier subsiste entre la commune et Terzeo comme l’a précisé Emmanuel Hude lors de la réunion.
Monsieur le Sous-Préfet Nicolas Honoré a autorisé les associations Marne et FNE Seine et Marne à consulter le dossier Terzeo et celui du sarcophage auprès de la DRIEAT 77 et nous l'en remercions.
Dossier Pyrite
La pyrite est une pierre contenue dans certaines terres excavées, notamment du Grand Paris, une pierre qui au contact de l’air s’acidifie et peut être néfaste pour la qualité de l’eau d’un captage.
Pour mémoire Monsieur le Préfet du 78 a fait retirer ce type de terres de 2 carrières, par mesure de précaution, afin de protéger les captages d’eau en aval.
Terzeo n’exclut pas de recevoir, pour traitement, ce type de terres excavées contenant de la pyrite.
Contrôle de la radioactivité dans les eaux souterraines
L’Arrêté préfectoral de 2019 impose, à la page 55, à Terzeo de réaliser un contrôle de la radioactivité... dans les eaux souterraines, tous les 5 ans, analyse réalisée soit par un laboratoire agréé par l’autorité de sureté nucléaire, soit par l’institut de radioprotection et de sureté nucléaire.
Pour quelles raisons ?
Terzeo propose aux associations de les recevoir, dans les mois à venir, en comité réduit, pour répondre à leurs questions.
Il serait préférable pour les prochaines CSS que Terzeo présente un rapport d’activité complet, comme prévu par l’Arrêté préfectoral de 2019 et réponde aux questions des associations directement à la CSS, afin que les riverains disposent d’un compte-rendu, validé par la préfecture.
Projet Terzeo Etude impact décembre 2015 (carte complétée par Adenca indiquant l'emplacement de la future décharge de déchets dangereux)
En effet la sous-préfecture n’a pas accepté de mettre à l’ordre du jour les demandes des associations environnementales :
Par contre à la demande de l’exploitant la sous-préfecture a mis ce point à l’ordre du jour :
« Devoir de réserves des participants à la CSS »
Une demande qui n’a pas du tout été appréciée par les riverains qui ne sont pas autorisés à assister à cette CSS, seuls 6 de leurs représentants pourront y participer. Des représentants qui se sont engagés auprès d’eux à leur restituer le contenu des débats conformément à la législation en vigueur.
En effet l’information du public, fait l’objet d’obligations spécifiques, issues du droit international et européen (convention d’Aarhus, directive 2003/4/CE du Parlement européen et du Conseil du 28 janvier 2003 concernant l’accès du public à l’information en matière d’environnement), comme du droit national (articles L. 311-1 et suivants du code des relations entre le public et l’administration, articles L. 124-1 et suivants du code de l’environnement), constitue un pilier de la politique française de prévention des risques technologiques car elle permet le développement d’une véritable culture de sécurité.
Afin d’apaiser les tensions lors de la prochaine CSS, il serait souhaitable que l’industriel demande le retrait de ce point de l’ordre du jour.
Les associations qui rencontrent chaque année les dirigeants du Smitom 77 avaient fait remonter les demandes des particuliers qui souhaitaient qu’une collecte d’amiante liée soit effectuée, le Smitom 77 l’a réalisé et nous l’en remercions.
Les associations l’avaient également demandé à Sigidurs qui collecte les déchets des communes de la CARPF : Claye-Souilly, Villeparisis, Mitry-Mory, Gressy, Compans… mais à ce jour ce syndicat n’a pas souhaité mettre en place cette collecte et nous le regrettons.
Pour toute information complémentaire
Nous vous conseillons de vous rapprocher de
Jean-Claude GENIES
Maire de Gressy
Vice président de la CARPF
en charge du Traitement des Ordures Ménagères
Paru sur le site « La Marne » :
Les collectes d'amiante du SMITOM d'Ocquerre ont du succès
Vendredi 12 février, une collecte d'amiante avait lieu à la déchetterie d'Ocquerre. Elle s'inscrit dans une politique de collecte des déchets ménagers et notamment de l'amiante.
Plus de 5 tonnes d’amiante lié ont été collectées en une opération vendredi 12 février à la déchetterie d’Ocquerre (Seine-et-Marne).
Par Lilian PouyaudPublié le 18 Fév 21 à 7:02 mis à jour le 18 Fév 21 à 10:22
Deux bennes et pas une de plus. Toute la matinée de vendredi 12 février 2021, 19 véhicules de particuliers se sont présentés à la déchetterie d’Ocquerre (Seine-et-Marne) pour se délester d’amiante dans des bennes de collecte.
L’opération se déroulait dans le cadre d’une collecte lancée par le Syndicat Mixte de Traitement des Ordures Ménagères (SMITOM) de la Seine-et-Marne.
5 tonnes collectées en une matinée
Dans un ballet quasi ininterrompu de voitures, les sacs de différentes formes contenants de l’amiante lié sont tous entreposés. Sécurité oblige, la prise de rendez-vous était obligatoire auprès d’un personnel formé à la manipulation d’amiante lié.
En fin de matinée, les deux bennes seront ensuite transportées au centre de recyclage et valorisation des déchets de Claye-Souilly pour un enfouissement.
« Les sacs sont tous contrôlés pour ensuite être entreposés de la meilleure manière dans les bennes. Il faut que rien ne dépasse pour le trajet, question de risque. Aujourd’hui on est à 19 rendez-vous, jusqu’à 1 mètre cube d’amiante lié par personne », explique le responsable du site.
Au total, 5 tonnes et quelques d’amiante lié ont été récoltées. Un quota correspondant à la moyenne depuis le lancement des collectes au mois d’octobre 2020 par le SMITOM77.
Un besoin pour les usagers
Depuis cinq mois, le syndicat œuvre pour collecter ces déchets ménagers de plus en plus courant. Issus de rénovations de bâtiment, l’amiantée est désormais interdite et doit être déposées en déchetterie. Coût de l’opération : 45 000 € par an.
« On pensait qu’il existait un besoin mais le succès des opérations depuis le mois d’octobre nous l’a confirmé, explique Justine Barthe, ingénieure au SMITOM. On espère que le besoin va se tarir avec le temps. »
Inscription aux prochaines collectes d’amiante domestique sur le site du SMITOM 77 ou bien par téléphone au 01 60 44 40 03.