ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Décharge déchets inertes ECT Annet sur Marne
Predec Ile de France
Plan Régional
d’Elimination des Déchets de Chantiers
La mise à l’écart d’ADENCA dans les réunions Predec depuis plusieurs mois, c’est la mise à l’écart des plus faibles, ces minorités invisibles que sont les riverains des décharges.
Pourquoi les services de Madame Gassin (vice présidente du Conseil Régional chargée de l’Environnement EELV), n’ont pas donné suite à nos demandes de participer aux réunions PREDEC organisées depuis le début de l’année 2012 alors que les industriels du déchet sont invités généreusement à ces réunions ?
La démocratie aurait voulu que les plus faibles soient accueillis les bras ouverts, mais il en a été décidé autrement et nous le regrettons d’autant plus que le déséquilibre territorial continue à se creuser en défaveur de la Seine et Marne, en effet :
- 3 nouvelles autorisations d’implantation de décharges de déchets de bâtiment (déchets inertes) ont été données en moins de 6 mois (Montgé-en-Goële, Combs la Ville, La Chapelle la Reine)
- une décharge de déchets ultimes (ordures ménagères et déchets industriels) va fermer dans les Yvelines à Brueil en Vexin, les 150 000 tonnes de déchets vont être redirigé probablement en grande partie vers notre département (Soignolles, Claye-Souilly…).
Dernière minute…..
Ile de France
On ferme les décharges à l’Ouest (Yvelines),
on les ouvre à l’Est (en Seine et Marne)
Nous apprenons que la décharge de Brueil en Vexin dans les Yvelines qui reçoit 150 000 tonnes de déchets ultimes devrait fermer dans les mois à venir.
Aucune autre décharge ne devant s’ouvrir dans le département des Yvelines, les déchets devront être transférés vers d’autres départements.
Il semblerait qu’une fois de plus ce soit la Seine et Marne qui doive accueillir pour partie ce surplus de déchets à Soignolles, Claye-Souilly….
Qu’en est-il du rééquilibrage territorial prévu
par le Plan Régional d’Elimination des déchets de l’Ile de France ?
Le tableau qui suit vous permettra de mieux comprendre la situation
Décharges déchets ultimes (ordures ménagères et déchets industriels
Exploitant | Commune d’implantation | Arrêté préfectoral | Début d’exploi- tation | Fin d’exploi- tation | Nombre hectares | Tonnage Autorisé
| Pour- centage Ile de France | surface | Observations
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77 |
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VEOLIA REP | Claye-Souilly |
| 1972 | 2026 | 289 | 1 100 000T |
| 289 ha |
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VEOLIA REP | Fouju |
| 1971 | 2020 |
| 85 000T |
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VEOLIA REP | Monthyon |
| 1980 | 2018 |
| 100 000T |
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CAPOULADE | Isles les Meldeuses |
| 1951 | 2017 |
| 220 000T |
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SITA FD | Soignolles |
| 1974 | 2017 |
| 260 000T |
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| 1 765 000T | 57 % |
| Total 77 |
78 |
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| Guitrancourt |
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| 2038 |
| 100 000T |
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| 100 000 T | 3 % |
| Total 78 |
91 |
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| Vert-le-Grand |
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| 2014 |
| 220 000T |
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| 220 000T | 7 % |
| Total 91 |
95 |
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VEOLIA REP | Le Plessis Gassot |
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| 2027 |
| 950 000 T |
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| Attainville |
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| 2024 |
| 80 000T |
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| 1030 000T | 33 % |
| Total 95 |
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| 3 115 000T | 100% |
| Total général |
Décharge ECT Annet sur Marne
En moins de 6 mois
Monsieur le Préfet de Seine et Marne
a autorisé l’implantation de 3 décharges
dont 2 au Nord 77(Montgé-en-Goële et Combs la Ville)
En effet le 28/2/2012
une nouvelle décharge vient d’être autorisée
sur 30 hectares de terres agricoles
au lieudit :
Le Bois d'Egrenay"
sur le territoire de la commune de Combs-la-Ville
2 106 420 tonnes de déchets
vont être déversés sur nos belles terres de Brie
Lien vers l’arrêté préfectoral :
Depuis toutes ces années que l’on nous déverse
ces ordures sur nos belles terres de Brie
nos députés et sénateurs de Seine et Marne
ont-ils déposé des propositions de loi
pour demander le rééquilibrage territorial des décharges en France ?
Pas à notre connaissance.
Créer des emplois en Seine et Marne : oui
Mais pas dans des activités polluantes
Après les décharges,
la Seine et Marne va-t-elle recevoir
la majorité des entreprises de recyclage de déchets de l'Ile de France ?
Chaque département de l'Ile de France doit implanter des entreprises de recyclage au plus près des sites de production des déchets, même Paris peut le faire, en recyclant directement ses déchets sur les sites de déconstruction ou en utilisant ses délaissés.
Paru dans le journal le Parisien 77 :
Le Parisien > Louis Moulin | Publié le 27.02.2012
Déchets : le département demande de l’aide
La Seine-et-Marne, qui reçoit la moitié des déchets franciliens, demande le soutien financier des départements voisins. Elle compte aussi sur la filière pour créer de l’emploi.
soignolles-en-brie, vendredi. Vincent Eblé (à gauche), qui a visité la déchetterie Big Bennes en compagnie de son directeur, Henry De Wulf, veut « reconquérir ces montagnes qui polluent nos paysages et nos sous-sols ». | (lp/l.m.)
La Seine-et-Marne, poubelle de l’Ile-de-France. L’image est communément admise dans le département qui accueille la moitié des déchets enfouis de la région, alors qu’il n’en héberge que le dixième de la population. Mais le président (PS) du conseil général, Vincent Eblé, estime que le département n’en reçoit aucune contrepartie.
« Certes, on accueille toutes les nuisances de la région, mais il faut que nous ayons un juste retour. La problématique des déchets doit être pensée à l’échelle de la métropole », a-t-il martelé à l’occasion de sa visite, vendredi, à Big Bennes, l’une des plus grandes déchetteries du département, à Soignolles-en-Brie.
La situation du département est dénoncée par les associations écologistes et le conseil général. Tous demandent un rééquilibrage, notamment vers les Yvelines. Fin 2011, ils ont à nouveau manifesté leur colère en apprenant qu’une partie de la montagne de déchets de Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) serait transférée vers le centre d’enfouissement technique de Claye-Souilly, la « plus grande décharged’Ile-de-France ».
L’exigence de compensations s’exprime notamment au sein du syndicat Paris Métropole, qui regroupe un très grand nombre de collectivités de l’agglomération parisienne. Mais quelle pourrait être la nature de ces compensations? Financières? Vincent Eblé balaye l’éventualité : « Unecompensation pécuniaire, c’est accepter l’idée que l’on pourrait récupérer le pire. Ce qu’on souhaite, c’est déjà de faire progresser l’idée de ces compensations. »
Concrètement, le patron du département a réclamé tout de même à ses voisins uneaide pour mener des études sur les décharges du département. « On veut reconquérir ces montagnes qui polluent nos paysages et nos sous-sols, lance Vincent Eblé. Mais, pour ce faire, il faut de l’argent pour mener des études environnementales. » Dans le département, on recense douze buttes, érigées essentiellement avec des déchets issus des chantiers des travaux publics, notamment à Brie-Comte-Robert, Moissy-Cramayel, Fresnes ouOzoir-la-Ferrière. Du haut de la butte d’Egrenay, construite par la société ECT à Moissy-Cramayel, on peut apercevoir désormais… Montmartre et son Sacré-Cœur.
Un secteur qui crée des emplois
Les déchets n’apportent pas que des nuisances. Le président PS du conseil général, Vincent Eblé, a reconnu que la filière des déchets peut être unechance pour le département : « Ce sont des emplois peu délocalisables. » Et ce n’est pas Henri De Wulf, le patron de la déchetterie Big Bennes de Soignolles-en-Brie, qui le contredira : « Nous sommes 65, sans compter les emplois indirects, à travailler à la récupération de matériaux. » A Soignolles, près de 90 000 tonnes de matériaux sont ainsi traitées chaque année, sur unsite de quelque 11 ha qui s’étend à l’abri d’unedes fameuses montagnes de déchets enfouis que compte le département. Outre l’emploi, une déchetterie comme Big Bennes permet aussi de lutter contre les dépôts sauvages. « L’intérêt, c’est que nous recyclons tout, détaille Henri de Wulf. Et ça évite notamment aux entreprises dans le bâtiment d’aller à droite à gauche. »
clés
3 millions de tonnes de déchets non dangereux et non inertes sont enfouis chaque année en Ile-de-France. Les sites de Claye-Souilly et du Plessis-Gassot (Val-d’Oise) en accueillent les deux tiers.
1 100 000 tonnes de déchets peuvent être enfouies chaque année dans la plus grande décharge d’Ile-de-France à Claye-Souilly. Les autres sites de stockage seine-et-marnais sont à Monthyon, Isles-les-Meldeuses, Soignolles-en-Brie et Fouju.
8 millions de tonnes de déchets du BTP sont accueillies en Seine-et-Marne, déposées dans des buttes ou des carrières. Le Val-d’Oise arrive derrière, avec 2 millions de tonnes.
Les 19 incinérateurs de la région brûlent 4,3 tonnes de déchets. Avec ses quatre incinérateurs, la Seine-et-Marne y contribue à hauteur de 10%.
Vingt tonnes de détritus sauvages à Dammartin-en-Goële
Un amas de pots de peinture, de matelas, de canapés, de sacs en plastique… Soit vingt tonnes de déchets sauvages qui empoisonnent la route d’Eve à Dammartin-en-Goële. Vingt tonnes de déchets qu’il faut chaque année évacuer à coups de milliers d’euros. « Cela ne semble affoler personne, alors que ces déchets posent un véritable problème écologique et sanitaire », insiste Emilie, unehabitante de la commune.
Pourtant, la mairie affirme agir en coulisses pour régler le problème. Mais rien n’est simple puisque la décharge sauvage est située sur un chemin communal partagé entre Dammartin et la commune voisine d’Eve (Oise). Il mène à la station d’épuration, elle-même du ressort de l’intercommunalité de la Goële et du Multien et gérée par Veolia. « Nous avons commencé par mettre des merlons de terre, mais l’effet a été de courte durée, regrette Brigitte Baguier, l’adjointe chargée de l’environnement. Et comme Veolia a du mal à accéder à la station, il met tout sur les côtés. »
dammartin-en-Goële, route d’ève, mercredi dernier. La municipalité a installé un panneau et une barrière. La police municipale patrouille. Mais rien à faire : quand on enlève les déchets, ils reviennenttoujours.
Il existe bien une barrière pour garder l’entrée du chemin. Mais elle est toujours relevée, sans doute cassée, laissant accès aux contrevenants. « C’est dur de prendre quelqu’un la main dans le sac, regrette l’adjointe. La police municipale ne peut pas être partout. On a bien mis un panneau site sous surveillance, mais ça n’a pas eu beaucoup d’effet. Ils viennent tôt le matin ou tard le soir. Ce sont sans doute des entrepreneurs, pour qui la déchetterie est payante. Malheureusement, nous savons bien que nous ne sommes pas les seuls à subir cette calamité. C’est pareil dans toutes les communes. Il n’y a pas qu’un problème d’esthétisme. Il y a aussi des risques d’infiltration de la pollution dans les sols. »
Il y a plus d’un an, une réunion a rassemblé les deux mairies, l’intercommunalité, la police municipale et Veolia pour trouver unesolution. Ses conclusions visaient à l’installation d’un portail, aux frais de l’intercommunalité. « Ce n’est pas à nous de payer, affirme Brigitte Baguier. Mais j’ai dû répéter mes courriers pour que ça bouge enfin. » La semaine dernière, le président de la communauté de communes, Bernard Rigault, a répondu dans unelettre qu’« uneentreprise a été missionnée afin de mettre en place dans les plus brefs délais unebarrière permettant d’interdire l’accès du chemin aux personnes non autorisées ».
Décharge ECT Annet sur Marne, lieudit les carreaux.
| 08.02.12 | 16h23 • Mis à jour le 08.02.12 | 16h31
Un déchet inerte est un déchet qui ne subit "aucunemodification physique, chimique ou biologique importante" avec le temps, et ne représente donc pas un danger pour l'environnement ou la santé humaine. Pour l'essentiel, il s'agit de déchets du bâtiment et des travaux publics (BTP). En 2008, selon le ministère de l'écologie, la France en a produit 254 millions de tonnes. Huit fois plus que d'ordures ménagères.
Moins de la moitié de ce "gisement" serait recyclée, après concassage, généralement comme matériau de remblai ou sous-couche pour travaux routiers. Une directive européenne fixe un objectif de recyclage et de valorisation de 70 % en 2020 pour ces déchets du BTP. Cela passera par une politique encourageant la création de plateformes de tri et de recyclage.
Pour l'heure, il est bien plus intéressant d'exploiter une ISDI. "C'est uneactivité raisonnablement lucrative", reconnaît Ann Philippe de la Giraudière, avocat d'Enviro Conseil Travaux (ECT), leader du marché en Ile-de-France.
Le principal souci des pouvoirs publics est plutôt de mieux encadrer le stockage de ces déchets. Car de nombreuses affaires ont nourri la suspicion, même si elles ne concernaient pas seulement des déchets inertes. En 2007, une entreprise de Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) avait ainsi été placée en liquidation après qu'une enquête eut prouvé qu'elle s'était débarrassée en pleine nature d'environ 400 000 m3 de gravats contenant de l'amiante.
En 2011, la montagne de déchets de Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) a justifié la venue de Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie. Ce mélange de déchets industriels, abandonnés par une entreprise défaillante, provoquait d'importantes nuisances. Le préfet du Val-de-Marne a assuré, mardi 7 février, que cette "montagne", en cours d'évacuation, aurait disparu d'ici à avril.
Lors de sa visite, Mme Kosciusko-Morizet avait annoncé des mesures. La publication d'un décret prévoyant la mise en place d'un système de garantie financière par l'exploitant, afin d'assurer la remise en état du site, est attendue pour la fin février. Et la ministre a signé, fin décembre 2011, une circulaire demandant aux préfets de renforcer le contrôle des ISDI en 2012.
La situation est explosive. Le ministère de l'écologie reconnaît que, sur les 1 300 décharges accueillant des déchets inertes recensées début 2011 en France, seules 557 disposaient d'une autorisation préfectorale : 239 attendaient une régularisation et les autres étaient illégales. "Nous en avons dénombré 37 illégales rien que dans le Var, et plus du double dans toute la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, affirme Robert Durand, de la Confédération environnement Méditerranée. Des vallons entiers sont comblés par des déchets du BTP, évidemment sans autorisation. C'est unequestion de prix : cela coûte deux fois moins cher, entre 2 et 4 euros la tonne, que dans une ISDI autorisée."
Même si la loi impose au producteur ou au détenteur de déchets d'en assurer l'élimination dans des conditions n'engendrant pas de nuisances pour la santé et l'environnement, la tentation est grande de s'en débarrasser, ni vu ni connu, au bord d'un chemin de campagne. En y glissant parfois, au passage, une plaque amiantée ou quelques déchets toxiques, coûteux à traiter. D'autant que les exploitants d'ISDI ne sont tenus d'effectuer que des contrôles visuels sur le contenu des camions venant décharger leurs cargaisons chez eux.
"Il y a aussi un problème de distance : il n'est pas raisonnable de demander aux gens de faire plus d'unedemi-heure de route pour se débarrasser de leurs déchets, sans parler des émissions de CO2 que cela provoque", estime Jacques Rabotin, président du Syndicat des recycleurs du BTP, qui déplore la multiplication des dépôts sauvages dans l'Aude, où est située son entreprise. D'où, ajoute-t-il, "l'importance d'un bon maillage du territoire".
Mais la pression foncière à proximité des zones urbaines, où se trouve le "gisement" de déchets, rend de plus en plus difficile la création de nouvelles installations. "On n'arrivera pas à s'en sortir sans de véritables choix politiques, estime Jean-Christophe Louvet, président de la Fédération des travaux publics des Pays-de-Loire. Or, la question des déchets du BTP a été laissée à l'abandon."
La loi Grenelle 2 fait pourtant obligation aux départements de se doter d'un plan de gestion et de prévention des déchets du BTP. Mais la préparation de ces plans suscite "la fébrilité des opérateurs, qui se précipitent aujourd'hui pour nepas avoir à trouver de nouvelles solutions ensuite", constate Hélène Gassin, vice-présidente (Europe Ecologie-Les Verts) du conseil régional d'Ile-de-France.
En Seine-et-Marne, où une douzaine d'ISDI sont en activité, sept demandes de création ou d'extension de sites existants ont été déposées en 2011. De quoi désespérer Mireille Lopez, présidente de l'Association de défense de l'environnement de Claye-Souilly et ses alentours (Adenca), qui se désole de "voir détruit notre paysage" et s'inquiète de la présence de terres polluées au milieu des déchets inertes. En 2006, le département avait produit 2 millions de tonnes de déchets du BTP, mais en avait enfoui cinq fois plus, en provenance du reste de l'Ile-de-France.
Gilles van Kote
Lien vers l’article : http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/02/08/les-decharges-du-btp-se-repandent-ern-france_1640367_3244.html
L’Ile de France empêtrée dans ses déchets de bâtiment
Le rééquilibrage territorial des déchets du bâtiment
un leurre ou une réalité ?
Le PREDEC plan régional d’élimination des déchets de chantiers est en cours d’élaboration en Ile de France.
Ce plan devrait comptabiliser les projets de chantier : Grand Paris, Grand Roissy, Village Nature… et les besoins en décharges pour stocker tous ces déchets dans les 10 années à venir, décider en quelque sorte du sort de la Seine et Marne, continuera-t-elle à recevoir 80 % de déchets de bâtiment en provenance d’autres départements ou imposera-t-on un rééquilibrage territorial afin que chaque département assume ses propres déchets ?
Un casse-tête difficile à résoudre car les départements qui produisent les déchets et qui depuis des années les envoient chez les autres souhaitent-ils vraiment que la situation change ?
Ont-ils réservé des emplacements pour recycler ces déchets sur leur territoire ?
Ont-ils créé des déchetteries ?
Ce plan devrait être voté vers 2013 par les conseillers régionaux, mais le problème est qu’en Seine et Marne nous n’en avons que 24 sur 209 pour l’Ile de France.
Des réunions de travail au nombre d’environ une douzaine seront organisées en 2012 par le conseil régional, ces réunions vont accueillir des représentants de l’Etat, du conseil régional, des conseils généraux des départements d’Ile de France, des industriels du bâtiment et de la promotion immobilière……
Citons quelques industriels invités :
UNICEM (GSM) http://www.unicem.fr/ , GSM ce sont les carrières de Balloy, Luzancy, la Gde Paroisse, Varennes sur Seine, Avon, La Rochette
UNED (CEMEX), UNED (Picheta), http://www.uned.fr/,
- Cemex ce sont les carrières de Changis sur Marne, Pécy, Villiers sur seine, Marolles,
les projets de décharges de Châtelet sur seine et Marolles sur seine.
- Picheta c'est la décharge au bord de la Forêt régionale de Montgé en Goële(1).
FNADE (Veolia) http://www.fnade.org/,
- Veolia ce sont les carrières de Vignely, Trilbardou, Précy sur Marne, Fresnes sur Marne,
les décharges de Claye-Souilly, Fresnes sur Marne, Monthyon, Fouju.
- ECT adhérent FNADE ce sont les décharges de Villeneuve sous Dammartin, Moussy le Neuf, Annet sur Marne, Brie Comte Robert, Combs la Ville, Moissy Cramayel.(2)
FEDEREC (Paprec) http://www.federec.org/
Groupe Paprec c’est la décharge Terralia de Villevaudé(3).
Et aussi Syndicat des Recycleurs du BTP, FFB http://www.ffbatiment.fr/ , FRTP http://www.fntp.fr/travaux-publics/j_6/accueil, CRIF (Aménagement), Fondation des Promoteurs Immobiliers (FPI), UNPG (Cemex) http://www.unpg.fr/
ADENCA aurait aimé participer à toutes ces réunions pour défendre ces minorités invisibles qui vivent au milieu des ordures des autres, mais le Conseil Régional n’a pas souhaité donner une suite favorable à sa demande.
Lot de consolation : le Conseil Régional a toutefois accepté d’intégrer un représentant d’ADENCA au sein du comité technique du PREDEC qui devrait se réunir 4 fois en 2012.
Que se passera-t-il dans la huitaine d’autres réunions prévues auxquelles ADENCA n’assistera pas ?
La démocratie aurait voulu que les portes soient grandes ouvertes dans ces réunions à ceux à qui on impose de vivre au milieu des ordures des autres afin de leur permettre de s’exprimer librement.
Il en a été décidé autrement.
Sommes-nous condamnés à la double peine :
vivre au milieu des ordures des autres
et nous taire, surtout nous taire ?
A vous de juger ?
Carte réalisée par un bénévole de notre association que nous remercions.
Pour aller plus loin :
(1) décharge de Montgé-en-Goële
http://adenca.over-blog.com/article-nord-ouest-seine-et-marne-une-nouvelle-decharge-autorise-a-montge-en-goele-98094145.html
http://adenca.over-blog.com/article-destruction-du-patrimoine-seine-et-marnais-une-decharge-va-t-elle-etre-implantee-en-bordure-de-la-86377036.html
(2) Reportage décharge ECT
http://www.actu-environnement.com/ae/news/agriculture-sur-centre-stockage-dechets-inertes-14680.php4
(3) Article sur Terralia
http://adenca.over-blog.com/article-epinay-champlatreux-le-chateau-et-la-decharge-97782339.html
http://adenca.over-blog.com/article-26673223.html
http://adenca.over-blog.com/article-28179424.html
http://www.seine-et-marne.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/AP_autorisation_ISDI_MONTGE_EN_GOELE-2.pdf
http://adenca.over-blog.com/article-destruction-du-patrimoine-seine-et-marnais-une-decharge-va-t-elle-etre-implantee-en-bordure-de-la-86377036.html
Les mauvaises nouvelles s’accumulent en Seine et Marne
Nous apprenons qu’un nouveau projet de décharge a été déposé le 16/12/2011
Par la Sté des Calcaires de Souppes-sur-Loing
A SOUPPES-SUR-LOING
Au lieudit "La carrière de la plaine"
Que font les députés et sénateurs de Seine et Marne ?
ont-ils déposé des propositions de loi pour faire modifier la législation
afin d’imposer à chaque département français de traiter leurs déchets sur leur territoire et de ne plus les envoyer chez les autres ?
A cette question nous n’avons pas de réponse ?
Destruction de notre patrimoine Seine et Marnais
La série continue,
cela ne s'arrêtera donc jamais ?
Montgé-en-Goële
Une nouvelle décharge
de 376 480 tonnes de déchets
autorisée par
Monsieur le Préfet de Seine et Marne
entre
la forêt régionale
et les espaces agricoles
Allée de platanes en bordure de la Forêt Régionale de Montgé-en-Goële
Afin de déverser les ordures en provenance de leurs chantiers de démolitions du BTP d’Ile de France et des départements limitrophes, les entreprises Brunel http://www.brunel-demolition.fr/ de Montfermeil (93) et Picheta de Pierrelaye (95) ont jeté leur dévolu sur la Seine et Marne.
Un site à l’abri des regards à Montgé-en-Goële entre la forêt régionale plantée de chênes, châtaigniers et hêtres plus que centenaires et les espaces agricoles, caché derrière une épaisse haie d’arbres, la situation est idyllique pour ces démolisseurs mais pas pour les seine et marnais qui voit régulièrement leurs champs et leurs bois disparaître pour faire place à des décharges.
C'est derrière ce bois que va être implantée la décharge
Lien vers l’arrêté préfectoral :
http://www.seine-et-marne.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/AP_autorisation_ISDI_MONTGE_EN_GOELE-2.pdf
Pour aller plus loin :
Quand nos députés et sénateurs
déposeront-ils une proposition de loi
imposant un rééquilibrage territorial de l'implantation des décharges
au plus près des sites de production des déchets ?
Seine et Marne, dépotoir de l’Ile de France :
pourquoi les pneumatiques usagés
des Yvelines et de Paris transitent-ils par la Seine et Marne ?
Pourquoi Paris et les Yvelines envoie ces déchets
en Seine et Marne à Jutigny près de Provins?
Traverser toute l’Ile de France pour regrouper ces déchets au bout de la Seine et Marne, est-ce bien compatible avec le Grenelle de l’environnement et la réduction du CO2 (transports routiers) ?
Pourquoi ces départements envoient leurs déchets chez les autres ?
Lien vers l'arrêté préfectoral :