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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 14:35

 

C’est la question que se posent les riverains après avoir appris que l’ANDRA recherche désespérément des sites pour stocker certains déchets radioactifs.

 

Un sujet d'autant plus brûlant à Claye-Souilly que cette décharge ne fait plus le plein de déchets ultimes, elle est autorisée à en stocker 1 100 000 tonnes par an mais en 2014 elle en a stocké moins de la moitié. 

 

L’ETAT permet déjà à ces décharges d'ordures ménagères (déchets ultimes) de stocker des déchets à radioactivité naturelle renforcée.

 

Car ouvrir une nouvelle décharge de déchets radioactifs en France paraît bien difficile mais transformer les décharges existantes d’ordures ménagères en décharges de déchets radioactifs pourrait être moins difficile.

 

En effet l’article 49-3 peut permettre de faire passer en force le stockage des déchets radioactifs dont l'ETAT ne sait que faire dans les décharges d’ordures ménagères.

 

Rappelons que la Seine et Marne possède 5 décharges d’ordures ménagères Veolia Claye-Souilly, Monthyon et Fouju-Moisenay, Sita Soignolles, Capoulade Isles les Meldeuses toutes situées dans la moitié nord de ce département.

 

Paru dans actu environnement :
Veolia confirme son appétit pour le démantèlement nucléaire

Gestion des risques | 11 février 2015 | Florence Roussel

 

Cet article a été publié dans Environment & Technique n°345
 

Alors que le groupe Areva envisage de céder plusieurs de ses filiales pour renflouer ses caisses, Veolia Environnement ne cache pas son intérêt pour la question du démantèlement. Le groupe est déjà présent sur ce marché depuis plusieurs années à travers sa filiale Sarp Industries, maison-mère de la société Asteralis créée avec le Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Sarp assure pour le compte de l'Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra) la gestion du site de stockage de Morvilliers (08).

Interrogé sur cette question mardi 10 février, le PDG du groupe, Antoine Frérot plaide pour la création "d'une filière française de démantèlement" selon l'AFP, avec une collaboration d'acteurs nationaux comme Areva et le CEA. Le marché potentiel du secteur est estimé à 32 milliards d'euros en France et à 200 Mds€ dans le monde.

Quant à Areva, la cession de l'activité de démantèlement de sites nucléaires pourrait lui rapporter jusqu'à 500 millions d'euros.

 

Florence Roussel, journaliste
Rédactrice en Che
f

 

 

http://www.actu-environnement.com/ae/news/veolia-demantelement-nucleaire-activite-23841.php4

 

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2 septembre 2015 3 02 /09 /septembre /2015 09:53

 

 

L’article 10-5 de l’arrêté préfectoral 11 C DAIDD 076 du 21/10/2007 indique :

 

 

La décharge Rep VEOLIA Claye-Souilly : le dépotoir de la France ?

 

 

 

 

 

Nous constatons  que Rep Veolia reçoit régulièrement dans son installation de stockage de déchets non dangereux des déchets en provenance de l’Aisne, de la Marne, de l’Oise, du  Loiret.

 

 entre 2007 et 2013 :

Plus de 150 000 tonnes de l’Aisne

Plus de   30 000 tonnes de la Marne

Plus de   13 000 tonnes de l’Oise

Plus de     5 000 tonnes du Loiret

 

Alors que l’arrêté préfectoral indique  qu’exceptionnellement les déchets pourraient être reçus de ces départements.

 

 

 

Nous constatons  que Rep Veolia reçoit régulièrement dans son installation de tri/regroupement-broyage de pneumatiques usagés des déchets en provenance de l’Orne, de la Seine Maritime .

 

Entre 2008 et 2013

Plus de    3 000 tonnes de Seine Maritime

Plus  de 10 000 tonnes de l’Orne

 

Alors que l’arrêté préfectoral indique  que Rep Veolia pourrait recevoir des déchets de ces départements, en secours, suite à l’indisponibilité momentanée d’une filière de traitement habituelle.

 

 

 

Pneumatiques usagés reçus en 2013 par  Rep Veolia

 

1231 tonnes

en provenance de Seine et Marne (13.3%)

 

2033 tonnes

en  provenance de l’Orne (22%)

 

 

 

Chaque année depuis 2009 Rep Veolia reçoit plus de tonnages de pneumatiques usagés en provenance de l’Orne que de la Seine et Marne.

 

Mais Rep Veolia en reçoit aussi du Haut Rhin, Bas Rhin, de l’Eure, Eure et Loir, Morbihan, Pas de Calais.

 

 

A notre connaissance les préfets qui se sont succédés n’ont pas adressé de mise en demeure, ni dressé procès verbal.

 

 

 

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30 août 2015 7 30 /08 /août /2015 08:53
2003 : Roselyne BACHELOT fait creuser un chenal de navigation dans la boucle de Jablines entre Précy/Marne et Chalifert pour favoriser l’apport des déchets en Seine et Marne !

 

C’est Voies Navigables de France qui est chargé de ce dossier.

 

Qui est Voies Navigables de France VNF ?

C’est un établissement public administratif du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Voies navigables de France agit au quotidien pour fiabiliser la voie d’eau et assurer son développement.

Assurer une bonne gestion du réseau national des voies navigables pour l’essor des activités fluviales : tel est le cœur de métier de Voies navigables de France.

 

Historique : Le canal de Chalifert a été ouvert en 1846 pour faciliter la navigation entre Chalifert et Meaux afin d’éviter deux boucles de la Marne située sur les communes de Jablines, Annet sur Marne, Fresnes sur Marne, Précy sur Marne , Charmentray, Tribardou, Isles les Villenoy.

Pour ce faire le canal traverse le coteau de Chalifert par un souterrain de 290 m dont la voûte est en plein cintre de 9 m de diamètre avec 6 m d'élévation au-dessus du plan d'eau.

 

 

Alors que l’activité de la décharge Veolia de Claye-Souilly n’était autorisée que jusqu’en juillet 2008 des représentants de l’ETAT et élus de Seine et Marne ont travaillé en toute discrétion à l’élaboration d’un projet qui devait permettre l’apport de déchets industriels de la région parisienne à Claye-Souilly après 2008 par voie fluviale.

 

Il semblerait que tout était déjà décidé derrière le dos des populations de Seine et Marne, le renouvellement de l'autorisation d'exploiter et l’extension de la décharge de Claye-Souilly semblait déjà acquis à Rep Veolia.

 

En effet en 2003 Roseline BACHELOT, ministre de l’écologie, finance la création d’un chenal dans la Boucles de Jablines pour pouvoir amener les déchets de la région parisienne sur une plateforme à Précy sur Marne.

La même année le préfet du 77 autorise l’implantation d’un embranchement fluvial à Précy sur Marne par Rep VEOLIA (AP 03 DAI 2E 010 24/1/2003) 

 

En 2005 Yves DUTEIL, maire de Précy sur Marne reçoit le 1er prix dans la catégorie « Transport et déplacement » du 9e grand Prix de l'Environnement des villes d'Ile-de-France.

 La commune de Précy-sur-Marne ayant permis l’implantation d’une plateforme multimodal sur sa commune pour « accueillir » les déchets industriels en provenance de la région parisienne, plateforme gérée par Veolia.

 

Après une enquête publique, mais où tout semblait déjà avoir été décidé d’avance, Michel Guillot, préfet de Seine et Marne renouvelle à Rep Veolia l’autorisation d’exploiter la décharge de Claye-Souilly pour 20 ans jusqu’à 2026 et autorise l’extension de la surface de la décharge, décharge qui fonctionnait déjà depuis 1972.

 

En 2008 Chantal JOUANNO, présidente de l’Ademe remet à Rep VEOLIA Claye-Souilly le prix de l’innovation logistique spécial développement durable, avec les félicitations de Jean-Louis BORLOO, ministre de l’écologie. Ce prix est décerné à Rep VEOLIA pour son choix d’utiliser le transport fluvial pour transporter les déchets parisiens vers la Seine et Marne entre le port de Genevilliers et Précy sur Marne.

 

Depuis 2008, les mâchefers de l’usine d’incinération Isséane d’Issy-Les-Moulineaux du Syctom de l’agglomération parisienne sont acheminés par voie fluviale jusqu’à Précy-sur-Marne.

En 2011 : 74 000 tonnes/an de mâchefers auraient ainsi été transportés en vrac dans des bateaux d’une capacité unitaire de 480 tonnes.

 

Depuis 2010 : 10 000 tonnes d’encombrants auraient également été acheminées depuis Ivry.

 

La question du jour :

 

Sachant que le plus important captage d’eau de Seine et Marne se trouvait au pied de cette décharge, comment tous ces élus ont-ils pu favoriser l'extension de cette décharge et de son délai d’exploitation ?

 

 

Sources :

http://www.vnf.fr/vnf/img/cms/Document/lettre_mars_avril_200804291718.pdf

file:///C:/Documents%20and%20Settings/Station/Mes%20documents/Downloads/veolia-proprete%20(2).pdf

file:///C:/Documents%20and%20Settings/Station/Mes%20documents/Downloads/dp_pap-d%C3%A9chetssansdate_1.pdf

http://www.actu-environnement.com/ae/news/routiere-est-parisien_prix_innovation_logistique_DD_4685.php4

http://www.actu-environnement.com/ae/news/1070.php4

http://www.univ-paris1.fr/fileadmin/diplome_logistique/BARRE_POUR_FLASH/2010_memoire_M2_logistique_-_LEFAVRAIS_Vincent.pdf

Plateforme de réception des déchets de Précy-sur-Marne

Plateforme de réception des déchets de Précy-sur-Marne

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26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 07:41

 

C’est la question que se posent les riverains auprès avoir appris que l’ANDRA recherche désespérément des sites pour stocker certains déchets radioactifs.

 

L’ETAT permet déjà à ces décharges d'ordures ménagères (déchets ultimes) de stocker des déchets à radioactivité naturelle renforcée.

 

Car ouvrir une nouvelle décharge de déchets radioactifs en France paraît bien difficile mais transformer les décharges existantes d’ordures ménagères en décharges de déchets radioactifs pourrait être moins difficile.

 

En effet l’article 49-3 pourrait permettre à l'ETAT de faire passer en force le stockage des déchets radioactifs dont il ne sait que faire dans les décharges d’ordures ménagères.

 

Rappelons que la Seine et Marne possède 5 décharges d’ordures ménagères Veolia Claye-Souilly, Monthyon et Fouju-Moisenay, Sita Soignolles, Capoulade Isles les Meldeuses toutes situées dans la moitié nord de ce département.

 

Paru dans l’Est Républicain :

 

01/07/2015 à 05:05

 

DÉCHETS RADIOACTIFS - L’ANDRA A PUBLIÉ SON INVENTAIRE. LE DERNIER DATAIT DE 2012
ANDRA : CAPACITÉS DE STOCKAGE INSUFFISANTES POUR LES DÉCHETS RADIOACTIFS

 

Bure. Chaque année, le volume des déchets radioactifs (civils et militaires) progresse et le dernier inventaire national publié tous les trois ans par l’Andra (Agence nationale de gestion des déchets radioactifs) le confirme. 1,46 million m³ de déchets radioactifs ont été produits en France au 31 décembre 2013. Soit 140.000 m³ de plus que trois ans auparavant. Normal selon Michèle Tallec, responsable du service inventaire de l’Andra. Elle observe que « 73 % des déchets sont déjà stockés dans les centres de l’Andra dans la Manche (fermé) et dans ceux de l’Aube ». Faute de sites dédiés à l’inverse des TFA (très faible activité) et des FAVC (faible activité vie courte), les déchets haute (HA) et moyenne activité (MAVL) et les faible activité à vie longue (FAVL) sont « entreposés » en centrale ou au centre de retraitement de la Hague pour les plus dangereux (HA et MAVL) qui ont vocation à rejoindre le centre géologique (Cigéo) souhaité par l’Andra à Bure (Meuse).

Ce volume de 1,46 million de m³ ne tient pas compte du stock des résidus d’exploitation dans les mines d’uranium, des déchets radioactifs jetés dans l’océan, et des vieux stockages existants dont « la reprise générerait plus d’inconvénients que d’avantage ».

Si l’inventaire identifie 1.200 producteurs, 60 % du total est d’origine électronucléaire, 27 % issus de la recherche (par le CEA) et 9 % de la Défense. Enfin, 3 % sont d’origine industrielle et 1 % du secteur médical. Les centrales d’EDF produisent 98 % des déchets HA qui ne représentent que 0,2 % des stocks.

réacteurs (avec l’EPR). Transition énergétique, pression des écologistes pour une sortie du nucléaire et réorganisation de la filière nucléaire française, difficultés d’Aréva et loi de 2014 n’y sont pas étrangers. Ainsi, au fil de la fin de vie des installations (40 ans de fonctionnement), la quantité des déchets augmente significativement. L’inventaire évoque aussi les déchets futurs résultant du fonctionnement des sites nucléaires actuels ou dont l’autorisation de création a déjà été accordée (EPR Flamanville et Iter Cadarache). Mais aussi, nouveauté, ceux du démantèlement total du parc de 59

Fin 2020, le volume se situera à environ 1,8 million de m³. Dix ans plus tard, il est estimé à 2,5 millions de m³ et au terme du démantèlement du parc actuel, 4,3 millions de m³ dont 10.000 de HA et 72.000 de MAVL. Le combustible usé (18.710 tonnes fin 2013 avec des prévisions à 21.290 t en 2030), qui n’est pas considéré comme un déchet car valorisable par le retraitement, n’est pas comptabilisé. Selon l’Andra, « le démantèlement ne produit pas de déchets (HA) mais essentiellement des déchets conventionnels, des TFA (2,2 M) et FAVC (1,1 M) ».

m³ contre 10.000, mais le combustible usé devient un déchet à part entière (57.000 assemblages). En abordant le démantèlement, relativement tabou jusqu’à présent, l’Andra travaille sur deux scénarios : la poursuite de la production électronucléaire et son abandon à la fin de vie de l’EPR de Flamanville. La différence ? Le volume des HA est réduit à 3.900

 

Avec cet inventaire, l’Andra dresse une photographie de la quantité de matière qu’elle aura à gérer à l’avenir et mesure si les solutions et les espaces dont elle dispose, ou qu’elle envisage de créer, sont adaptés aux besoins. Avec le démantèlement du parc actuel, la réponse est non, sachant qu’elle n’a pas de solution pour les FAVL et que Cigéo pour les HA et MAVL n’est pas acté. Les volumes à venir dépassent les capacités de stockage. Les centres de l’Aube pour les TFA et pour les FMAVC seraient pleins à l’horizon 2025 et 2030.

 

L’Andra indique avoir engagé une réflexion pour améliorer des capacités de stockages actuelles, créer de nouveaux centres avec les difficultés que l’on connaît pour trouver des terres d’accueil, et une priorité optimiser le traitement et les volumes de déchets par de la recherche et développement.

 

Sébastien GEORGES

http://www.estrepublicain.fr/edition-de-bar-le-duc/2015/07/01/bure-capacites-de-stockage-insuffisantes

 

 

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20 août 2015 4 20 /08 /août /2015 14:23

 

 


Un arrêté préfectoral oblige, chaque année, Rep Veolia Claye-Souilly à déposer son rapport d’activité dans les mairies des communes sur lesquelles est située sa décharge.

 

Les membres du collège riverains et associations protection de l’environnement de la Commission de suivi de site avaient demandé à ce que ce rapport leur soit également envoyé, ce que Rep Veolia faisait depuis la création de la commission.

 

Chaque année Rep VEOLIA nous adressait ce rapport au cours du 1er semestre mais en 2015 nous nous étions étonnés de ne pas l’avoir reçu.

 

C’est chose faite Rep VEOLIA vient d’adresser ce document aux membres du collège riverains et associations protection de l’environnement de la CSS et nous l’en remercions.

 

 

 

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 08:50

 

 

 C’est la question que se posent les riverains auprès avoir appris que l’ANDRA recherche désespérément des sites pour stocker certains déchets radioactifs.

 

L’ETAT permet déjà à ce type de décharge de stocker des déchets à radioactivité naturelle renforcée.  

 

Car ouvrir une nouvelle décharge de déchets radioactifs en France paraît bien difficile mais transformer les décharges existantes d’ordures ménagères  en décharges de déchets radioactifs pourrait être moins difficile.

 

En effet l'ETAT pourrait avoir recours à l'article 49-3 pour faire passer en force le stockage des déchets radioactifs dont il ne sait que faire dans les décharges d’ordures ménagères.

 

Rappelons que la Seine et Marne possède 5 décharges d’ordures ménagères  Veolia Claye-Souilly, Monthyon et Fouju-Moisenay,  Sita Soignolles, Capoulade Isles les Meldeuses  toutes situées dans la moitié nord de ce département.

Paru dans actu environnement :
Veolia confirme son appétit pour le démantèlement nucléaire

  

 

Gestion des risques  |    |  Florence Roussel

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Cet article a été publié dans Environment & Technique n°345
Voir uxtrait du numéro | Acheter le numéro]

Alors que le groupe Areva envisage de céder plusieurs de ses filiales pour renflouer ses caisses, Veolia Environnement ne cache pas son intérêt pour la question du démantèlement. Le groupe est déjà présent sur ce marché depuis plusieurs années à travers sa filiale Sarp Industries, maison-mère de la société Asteralis créée avec le Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Sarp assure pour le compte de l'Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra) la gestion du site de stockage de Morvilliers (08). 

Interrogé sur cette question mardi 10 février, le PDG du groupe, Antoine Frérot plaide pour la création "d'une filière française de démantèlement" selon l'AFP, avec une collaboration d'acteurs nationaux comme Areva et le CEA. Le marché potentiel du secteur est estimé à 32 milliards d'euros en France et à 200 Mds€ dans le monde. 

Quant à Areva, la cession de l'activité de démantèlement de sites nucléaires pourrait lui rapporter jusqu'à 500 millions d'euros.

 

 

http://www.actu-environnement.com/ae/news/veolia-demantelement-nucleaire-activite-23841.php4

 

 

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17 août 2015 1 17 /08 /août /2015 10:46

Les Yvelines

 un département qui envoie ses ordures chez les autres

 le centre d’épuration d’Achères

déverse ses déchets de boues de station d’épuration sur les champs de

Seine et Marne

 

C’est Jacques Barthélémy, préfet de Seine et Marne qui a autorisé le déversement des boues de la station d’épuration des Yvelines (Achères) sur les terres agricoles du 77 (AP 06/DAIDD/E/015).

Après avoir quitté la Seine et Marne Jacques Barthélémy obtiendra une importante promotion, il deviendra préfet de la région Franche Comté.

 

Comme à l’habitude c’est le nord 77 qui « accueille » la majorité de ces boues, parmi elles 5 communes situées sur le bassin versant Beuvronne : Dammartin-en Goële, Juilly, Montgé en Goële, St Mard, Thieux.

 

Prés d'un quart 

des déchets de boues déversés sur les champs

de Seine et Marne

proviennent des Yvelines.

 

En effet le département des Yvelines non content de déverser ses déchets dangereux à Villeparisis, ses déchets ultimes à Claye-Souilly et à Soignolles, ses déchets BTP dans les décharges du 77, déverse également ses déchets de boues de la station d’épuration d’Achères, des déchets de plus mauvaise qualité que ceux provenant de Seine et Marne.

 

Pour extrait :

État des lieux des filières de traitement et d’élimination des boues en Seine-et-Marne 2013 (1)

« la quantité de phosphore apportée par les boues d’Achères reste élevée bien que la dose d’épandage baisse progressivement suite à une politique volontaire du SIAAP d’amélioration continue de la filière. L’apport moyen est de 384 kg/ha de P2O5 total, soit 288 kg/ha de P2O5 biodisponible, signifiant à minima une période de retour tous les 4 années pour éviter une accumulation dans le sol. La dose moyenne optimale serait de 6,3 tonnes de produit brut par hectare contre 8,4 tonnes par hectare en 2012. »

 

Ironie du sort les Yvelines peuvent déverser les déchets de boues sur seulement 24 communes de leur département (1242 ha) alors qu’ils pouvent venir  en déverser sur 62 communes de Seine et Marne et sur une surface près de 4 fois plus importante (4966 ha) (2), l’Essonne ne reçoit aucuns déchets de boues d’Achères.

 

 

 

Les Yvelines  protège-t-il ses espaces agricoles

au mépris

des espaces agricoles

de Seine et Marne ?

 

Vous trouverez ci-dessous la liste des communes de Seine et Marne autorisées à recevoir  les boues d'Achères :

 

 

ACHERES LA FORET, AMPONVILLE, BEAUMONT DU GATINAIS, BOMBON, BRANSLES, LA CHAPELLE LA REINE, CHÂTEAU LANDON, EGREVILLE, LE VAUDOUE, BELLOT, CHAMBRY, CHAMIGNY, CHANGIS SUR MARNE, COCHEREL, CONGIS SUR THEROUANNE, COULOMBS EN VALOIS, CROUY SUR OURCQ, DAMMARTIN EN GOELE, DHUISY, ETREPILLY, LA FERTE SOUS JOUARRE, LA HAUTE MAISON, JAIGNES, JOUARRE, JUILLY, MARCILLY, MAY EN MULTIEN, MONTENILS, MONTGE EN GOELE, OISSERY, PIERRE LEVEE, LE PLESSIS PLACY, POINCY, PUISIEUX, SAINT GERMAIN SOUS DOUE, SAINT MARD, SAINT PATHUS, SAINT SOUPPLETS, SEPT SORTS, TANCROU, THIEUX, TROCY EN MULTIEN, USSY SUR MARNE, VARREDDES, VENDREST, VINCY MANŒUVRE, LA CHAPELLE GAUTHIER, FONTENAILLES, GRANDPUITS BAILLY CARROIS, LA CHAPELLE MOUTILS, LA CHAPELLE SAINT SULPICE, LA FERTE GAUCHER, CHOISY EN BRIE, FONTAINS, JOUY SUR MORIN, MAISON ROUGE, MEILLERAY, MONTOLIVET, NANGIS, SANCY LES PROVINS, SOURDUN, SAINT BARTHELEMY, SAINT MARTIN DES CHAMPS, SAINT MARTIN DU BOSCHET, VULAINES LES PROVINS

 

(1) État des lieux des filières de traitement et d’élimination des boues en Seine-et-Marne 2013 p 17

http://eau.seine-et-marne.fr/library/valorisation-des-boues-2013

(2) http://bouesseineaval.siaap.fr/?cat=33

http://bouesseineaval.siaap.fr/?cat=34

 

déchets de boues déversés sur les espaces agricoles de Messy 77

déchets de boues déversés sur les espaces agricoles de Messy 77

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11 août 2015 2 11 /08 /août /2015 09:12
NORD-OUEST 77

 

Les villages du bassin versant Beuvronne vont-ils recevoir sur leurs terres agricoles
les déchets de démolition de l’Arche Gédon de Torcy ?
En effet cette commune située au nord-ouest 77, démolie à tout va et envoie ses déchets chez les autres car elle ne possède pas de décharge sur son territoire.

 

Un manque de solidarité vis-à-vis de ses voisins des villages ruraux du bassin versant Beuvronne qu’on oblige à vivre au milieu des déchets des autres.

 

Guillaume LE LAY-FELSINE, maire de Torcy, connaît pourtant bien le sujet pour avoir été pendant des années le directeur de cabinet du maire de Villeparisis, une commune qui croule sous les déchets des autres , rappelez-vous notamment le dossier sulfureux de la décharge illégale RTR Environnement que Guillaume LE LAY-FELSINE a dû traiter avant son départ de Villeparisis.
 Extrait du Journal du Dimanche :

 

Les décharges sauvages du "clan Hornec"

 

Société | 9 mars 2014 | Mise à jour le 11 mars 2014

Scandale environnemental aux portes de Paris sur fond de banditisme. Un business lucratif où amiante et bitumes étaient lâchés en pleine nature….. »

 

Paru sur le site du journal « La Marne » :
Torcy Démolition du parking silo de l’Arche Guédon

Il ne restera bientôt plus rien du parking silo de l’Arche Guédon. Les travaux de destruction, commencés en début d’année s’achèveront mi-septembre.

07/08/2015 à 10:49 par Arno Dew

 

Neuf mois et plus de 562 000 € ont été nécessaires pour venir à bout de l’imposant édifice de béton construit en 1977, en même temps que le quartier.

Aujourd’hui, équipées de pinces hydrauliques, les pelles mécaniques continuent leur « grignotage » sur les derniers pans de murs restant en place. Cette technique permet de minimiser les nuisances sonores et vibration et de broyer sur place la structure béton afin de faciliter l’évacuation des gravats.

Dans le même temps, pour compenser les emplacements ainsi détruits, des places de stationnement ont été créées Cours de l’Arche Guédon. Car jusqu’à sa fermeture, ce parking était très utilisé.

Dès huit heures du matin, les 325 places disponibles étaient occupées, loin de suffire aux automobilistes contraints de se garer dans les rues alentours, sur la place des Rencontres et dans les parkings privés des copropriétés alentours.

Lisez la suite de l’article dans l’édition du 05/08

Arno Dew

http://www.journallamarne.fr/files/2015/08/Image-41.jpg

 

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10 août 2015 1 10 /08 /août /2015 09:35

 

 

Pourquoi cette usine n’étale pas ses boues

sur les espaces agricoles

de son propre département ?

 

 

Le Val de Marne

protège-t-il ses espaces agricoles

au mépris de ceux de Seine et Marne ?

 

 

Pour mémoire nous vous rappelons que le département du Val de marne vient déverser ses déchets dangereux à Villeparisis, ses déchets ultimes à Claye-Souilly et à Soignolles, ses déchets BTP dans les décharges du 77.

 

Source :

Observatoire de l’eau  État des lieux des filières de traitement et d’élimination des boues en Seine-et-Marne 2013 page 18

http://eau.seine-et-marne.fr/library/valorisation-des-boues-2013

stockage de déchets de boues sur un espace agricole à Messy 77

stockage de déchets de boues sur un espace agricole à Messy 77

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7 août 2015 5 07 /08 /août /2015 09:56

 

 

C’est la question que se posent les riverains auprès avoir appris que cette décharge ne reçoit pratiquement plus de déchets depuis plusieurs années et que  l’ANDRA recherche désespérément des sites pour stocker certains déchets radioactifs.

 

L’ETAT permet déjà à ces décharges d'ordures ménagères (déchets ultimes)  de stocker des déchets à radioactivité naturelle renforcée.

 

Car ouvrir une nouvelle décharge de déchets radioactifs en France paraît bien difficile mais transformer les décharges existantes d’ordures ménagères  en décharges de déchets radioactifs pourrait être moins difficile.

 

En effet l’article 49-3, utilisé à plusieurs reprises ces derniers mois,  pourrait permettre de faire passer en force le stockage de déchets radioactifs dans les décharges d’ordures ménagères.

 

Rappelons que la Seine et Marne possède 5 décharges d’ordures ménagères  Veolia Claye-Souilly, Monthyon et Fouju-Moisenay ,  Sita Soignolles, Capoulade Isles les Meldeuses  toutes situées dans la moitié nord de ce département.

 

 

Pour plus d'informations
nous vous conseillons de vous rapprocher de
Claude Decuypère
maire de Monthyon

 

 

 

Paru dans actu environnement :
Veolia confirme son appétit pour le démantèlement nucléaire

Gestion des risques  |    |  Florence Roussel

 

Cet article a été publié dans Environment & Technique n°345
 

Alors que le groupe Areva envisage de céder plusieurs de ses filiales pour renflouer ses caisses, Veolia Environnement ne cache pas son intérêt pour la question du démantèlement. Le groupe est déjà présent sur ce marché depuis plusieurs années à travers sa filiale Sarp Industries, maison-mère de la société Asteralis créée avec le Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Sarp assure pour le compte de l'Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra) la gestion du site de stockage de Morvilliers (08). 

Interrogé sur cette question mardi 10 février, le PDG du groupe, Antoine Frérot plaide pour la création "d'une filière française de démantèlement" selon l'AFP, avec une collaboration d'acteurs nationaux comme Areva et le CEA. Le marché potentiel du secteur est estimé à 32 milliards d'euros en France et à 200 Mds€ dans le monde. 

Quant à Areva, la cession de l'activité de démantèlement de sites nucléaires pourrait lui rapporter jusqu'à 500 millions d'euros.

 

 

http://www.actu-environnement.com/ae/news/veolia-demantelement-nucleaire-activite-23841.php4

 

 

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